INFO: CGT
La Cour d’appel de Grenoble vient de condamner l’entreprise ITM Logistique Intermarché de Loriol-sur-Drôme (26) à verser des indemnités à 16 de ses salariés et parmi eux à en réintégrer 6 qu’elle avait licenciés en octobre 2007. L’origine des faits remonte au printemps 2007. En effet, entre mars et août de cette année, à l’appel de la CGT, les débrayages se succèdent. Le conflit porte alors sur les conditions de travail et les salaires. La Direction qui, durant près de 6 mois a préféré l’enlisement au dialogue, décide début octobre 2007 de licencier et de sanctionner, soit par mise à pied, soit par avertissement, plusieurs salariés grévistes. Après plus de 3 ans de procédure, la justice vient de trancher en faveur de la CGT et des 16 salariés qui ont poursuivi en appel, après un premier jugement aux Prud’hommes. Dans son arrêt, la Cour d’appel de Grenoble considère que les sanctions prises par ITM Logistique étaient injustifiées et que les salariés méritent réparation. Ainsi, ceux qui ont été licenciés devront recevoir l’équivalent du salaire qu’ils auraient perçu s’ils étaient restés dans l’entreprise (depuis la date de leur licenciement à aujourd’hui) et une indemnité à titre de dommages et intérêts. Les salariés injustement sanctionnés par une mise à pied ou un avertissement verront leur préjudice également compensé par une indemnité à titre de dommages et intérêts et les avertissements annulés. ITM Logistique Intermarché peut encore envisager de se pourvoir en Cassation mais, pour la fédération CGT du Commerce et des Services, "cette victoire est la preuve que la grève demeure un droit que chacun, dans ce pays, doit respecter et continuer à défendre."
ATTENTION ! changement du jour pour les permanences d'accueil : le LUNDI de 14h à 17 h. 10 bis rue de l'aître Espace La Fayette 77120 COULOMMIERS (interphone CGT) Email : ulcgtcoulommiers77@orange.fr Téléphone : 01 64 03 54 85 ou 06 73 34 65 02
6 avril 2011
4 avril 2011
2 avril 2011 : rassemblement à la Bastille pour la défense de l’Hopital Public
Ce samedi vers 14h30, près de 5 000 personnes se sont rassemblées à la Bastille pour défendre l’Hôpital Public et l’accès aux soins pour tous. Les professionnels de la santé et leurs représentants se sont succédés à la tribune pour dénoncer les projets gouvernementaux. Les effets des premières réformes produisent dores et déjà leurs effets et la régression générale des politiques publiques a une fois de plus été dénoncée. Les travailleurs de différents hôpitaux de la région parisienne ont expliqué les fermetures, le recul des niveaux de sécurité, le non respect des normes, la dégradation des conditions de travail et la baisse de la qualité des soins. Les partenariats et autres concessions au privé entrainant non seulement le recul des normes de santé en vigueur mais aussi le gaspillage de l’argent public au nom d’une approche idéologique de la question. Les Agences Régionales de Santé et la loi Hôpital Patients Santé Territoire sont évidement au centre des conflits. Les manifestants ont demandé l’ouverture d’un véritable débat public sur la question de la santé en France. Ces rassemblements sont un point de départ", a dit Nadine Prigent, responsable santé de la CGT, dont de nombreux drapeaux flottaient place de la Bastille. Sur le podium, l’intervention du Pr André Grimaldi, pourfendeur des suppressions d’emplois et du financement à l’activité dans les hôpitaux, a provoqué les applaudissements de la foule. "Si le président Sarkozy, par malheur, reste à la tête de l’Etat en 2012, les hôpitaux publics pourront déposer leur bilan et être vendus", a-t-il affirmé, avant de fustiger le patron de l’Agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France, Claude Evin. Les ARS, qui viennent de souffler leur première bougie, ont été particulièrement brocardées dans les rassemblements, les organisateurs jugeant qu’elles avaient accéléré ces derniers mois les restructurations hospitalières.
31 mars 2011
LA POSTE: Mobilisation unitaire sur fond de gros malaise
Info CGT
Les postiers ont répondu mardi à l’appel à la grève des syndicats CGT, SUD, CFDT, CFTC, FO, CGC et Unsa et ont participé à des rassemblements partout dans le pays pour dénoncer les conditions de travail, les restructurations et les pertes d’emplois.A Paris, plusieurs centaines de postiers ont participé à une manifestation qui s’est achevée devant le siège du groupe.
les postiers et les postières ont manifesté leur attachement au service public de La Poste
Colette Duynslaeger, secrétaire générale de la FAPT-CGT a jugé la participation "bonne", évoquant un taux de grévistes de 30 à 35%, signe d’un "ras-le-bol qui s’exprime".
Pour les syndicats, le malaise social est en grande partie lié à la situation de l’emploi, 11.700 postes ayant été supprimés en 2010, en raison de départs non remplacés. Les syndicats mettent en avant la multiplication des arrêts maladies, le coût des congés longue durée et congés longue maladie ayant augmenté de 4 millions d’euros sur deux ans.
mardi, 29 mars 2011
Histoire de la POSTE
Depuis 1576 et la création d’offices de messagers royaux, la poste a traversé toutes les époques et tous les régimes : Monarchie, Révolution, Empire, République… Personne n’avait, jusqu’à Nicolas Sarkozy, pensé à remettre en cause le plus ancien service public du pays.
La poste c’est même plus qu’un service public, c’est son incarnation. L’État s’est longtemps confondu avec l’administration de la Poste.
Surtout, les missions de l’établissement postal sont toutes d’intérêt général :
– le service universel du courrier
– l’acheminement de la presse
– l’accessibilité bancaire
l’aménagement du territoire.
Le prétexte avancé par le gouvernement pour justifier la privatisation est connu – l’Europe a le dos large – c’est elle qui imposerait l’ouverture du capital. Rien n’est plus faux. L’Union impose la concurrence, mais n’exige rien de la structure capitalistique des services publics. La raison est à chercher ailleurs. Pour les libéraux, les entreprises privées offriraient un meilleur rapport qualité/prix : la concurrence stimulerait à la fois l’amélioration de la qualité des services, la baisse des tarifs… et la disparition d’un personnel jugé aussi pléthorique qu’inutile.
Que se passera-t-il dans les faits si La Poste est soumise demain à la loi de ses actionnaires ?
La Poste privatisée concentrera son activité sur les marchés les plus rentables. Pour les autres, elle aura le choix entre l’augmentation de ses tarifs et la dégradation de ses prestations ou leur suppression.
Ainsi, le prix unique du timbre sera vite un vague souvenir ; les services postaux de proximité fermeront dès lors qu’ils ne seront pas assez lucratifs ; la distribution du courrier ne s’effectuera plus 6 jours sur 7 ; le facteur ne desservira plus l’ensemble des domiciles ; les services bancaires se banaliseront et La Poste deviendra une banque comme les autres cherchant à vendre les mêmes produits financiers ; le droit à une existence bancaire pour les allocataires du RMI, les sans papiers, les nomades sera progressivement remis en cause.
Ce que nous défendons en luttant contre la privatisation de La Poste, c’est un modèle de vie en collectivité et une culture, celle de l’intérêt général. La Poste, c’est un système de péréquation qui assure l’égalité de tous les citoyens sur l’ensemble du territoire. Que l’on vive dans un département urbain ou rural, une commune pauvre ou riche, le service est identique. Ce combat-là doit être mené de toutes nos forces, parce que lorsque la première digue aura sauté, nous savons ce que seront les étapes suivantes dans les domaines de la santé ou de l’éducation par exemple.
Nous voulons rendre la parole aux Français sur ce sujet pour qu’ils puissent exprimer clairement le choix de la France dans laquelle ils souhaitent vivre. »
26 mars 2011
L'union locale CGT appelle à la mobilisation
Manifestation à Melun
Le 1er avril 2011
10h00 Place St Jean
J’y serais et toi ?
Rendez-vous à 8H45 à L'union locale CGT de Coulommiers
pour un départ collectif en voiture
Retraité(e)s et actifs tous ensemble exigeons, les moyens d'une vie digne à tous les âges de la vie.
Oui a la pris en charge solidaire de la « dépendance »
Non a la casse de la Sécurité Sociale
A très bientôt dans la rue et dans la lutte
22 mars 2011
En soutien à la lettre de Bernard THIBAULT
Communiqué
Le FN n'instrumentalisera pas la CGT !
Marine LE PEN, Dans son premier tract des élections régionales 2010, la présidente du FN, fidèle à son idéologie a pris immédiatement pour cible les syndicats en proposant de supprimer, entre autres, comme à certaines associations, les subventions aux organisations syndicales. Si elle reconnaît le rôle du patronat dans le domaine économique et social régional, elle le conteste, naturellement, aux syndicats, parce que :
Le FN est contre les syndicats
Le FN est contre la représentation du personnel.
Pour le FN, comme il l'écrit lui-même dans la partie de son programme concernant les « acteurs économiques », les syndicats de salariés seraient « archaïques et non représentatifs » ; ils feraient partie de ces Communiqué maux qui « asphyxient l'entreprise française ».
Sur ce point, le FN reprend une vieille vision patronale : l'entreprise française ne serait pas compétitive, au niveau mondial, en partie à cause des résistances syndicales à toute tentative de démantèlement des statuts sociaux, des mouvements de lutte, des combats pour l'emploi ou l'augmentation des salaires.
En outre, dans la même partie du programme, le FN donne un point de vue plus développé : « Enfin, le syndicalisme français, dévoyé et moribond, est quant à lui une des causes du blocage de notre économie et un des obstacles majeurs aux réformes nécessaires de la société française (retraites, Sécurité sociale, fonction publique, formation professionnelle, Code du travail,…). Partisans presque exclusifs de la stratégie de rupture (grèves et opposition systématique à tout changement), ceux-ci interdisent de fait les négociations collectives par branches d'activité, seuls facteurs réels et concrets de dialogue social. »
Le FN contre le droit de grève
Pour finir, sans être exhaustif, le FN est plutôt hostile à l'exercice du droit de grève, arme importante dont disposent (encore) les travailleurs alors que le rapport de force avec le patronat s'est beaucoup dégradé par ailleurs. Le parti d'extrême droite a régulièrement dénoncé les mouvements de grève, présentés comme des « prises d'otages » (à l'unisson d'un discours pro-gouvernemental ou ultra libéral, d'ailleurs). Ainsi, pendant la grande grève des services publics en novembre/décembre 1995, l'hebdomadaire du FN d'alors (« National Hebdo ») a trouvé ce titre, en décembre 1995 : « (Louis) Viannet et (Marc) Blondel en prison, ça en réjouirait plus d'un ».
Encore très récemment, en avril 2010, le FN a dénoncé un mouvement de grève des cheminots, en ces termes : « En pleine crise économique, en pleine crise du trafic aérien, en plein retour de vacances de centaines de milliers de Français et de touristes étrangers, une minorité de syndicalistes d'extrême gauche se permet le luxe de paralyser les chemins de fer pendant près de 2 semaines ! Outre le chantage permanent qu'elles constituent, ces grèves à répétition d'une caste de privilégiés et professionnels de l'agitation anarchie - marxiste sont une honte alors que des millions de Français sont au chômage, souffrent de précarité et de pauvreté ! Cette prise d'otages permanente des citoyens et survivants de la crise économique doit cesser immédiatement ! Mais que fait le gouvernement contre ces intolérables atteintes à la liberté de circuler et de travailler dignement ? Rien…
« Durant trois semaines, la classe ouvrière a mené un combat acharné pour la défense de la République et des libertés ouvrières et démocratiques ». Ainsi s'exprimait Benoit FRACHON, alors secrétaire général de la CGT, dans le peuple du 1er juin 1958… Il a appelé les travailleurs à la riposte et à l'union de toutes les centrales syndicales pour barrer la route à la dictature et au fascisme…
Particulièrement en cette période de recrudescence de la répression syndicale, l'UL CGT de Coulommiers apporte son total soutien et se félicite des mesures prises par la fédération CGT des Services Publics et de l'UD CGT de Moselle à l'encontre des membres de notre CGT qui sont candidats aux cantonales sous l'étiquette FN.
Le FN n'instrumentalisera pas la CGT !
Marine LE PEN, Dans son premier tract des élections régionales 2010, la présidente du FN, fidèle à son idéologie a pris immédiatement pour cible les syndicats en proposant de supprimer, entre autres, comme à certaines associations, les subventions aux organisations syndicales. Si elle reconnaît le rôle du patronat dans le domaine économique et social régional, elle le conteste, naturellement, aux syndicats, parce que :
Le FN est contre les syndicats
Le FN est contre la représentation du personnel.
Pour le FN, comme il l'écrit lui-même dans la partie de son programme concernant les « acteurs économiques », les syndicats de salariés seraient « archaïques et non représentatifs » ; ils feraient partie de ces Communiqué maux qui « asphyxient l'entreprise française ».
Sur ce point, le FN reprend une vieille vision patronale : l'entreprise française ne serait pas compétitive, au niveau mondial, en partie à cause des résistances syndicales à toute tentative de démantèlement des statuts sociaux, des mouvements de lutte, des combats pour l'emploi ou l'augmentation des salaires.
En outre, dans la même partie du programme, le FN donne un point de vue plus développé : « Enfin, le syndicalisme français, dévoyé et moribond, est quant à lui une des causes du blocage de notre économie et un des obstacles majeurs aux réformes nécessaires de la société française (retraites, Sécurité sociale, fonction publique, formation professionnelle, Code du travail,…). Partisans presque exclusifs de la stratégie de rupture (grèves et opposition systématique à tout changement), ceux-ci interdisent de fait les négociations collectives par branches d'activité, seuls facteurs réels et concrets de dialogue social. »
Le FN contre le droit de grève
Pour finir, sans être exhaustif, le FN est plutôt hostile à l'exercice du droit de grève, arme importante dont disposent (encore) les travailleurs alors que le rapport de force avec le patronat s'est beaucoup dégradé par ailleurs. Le parti d'extrême droite a régulièrement dénoncé les mouvements de grève, présentés comme des « prises d'otages » (à l'unisson d'un discours pro-gouvernemental ou ultra libéral, d'ailleurs). Ainsi, pendant la grande grève des services publics en novembre/décembre 1995, l'hebdomadaire du FN d'alors (« National Hebdo ») a trouvé ce titre, en décembre 1995 : « (Louis) Viannet et (Marc) Blondel en prison, ça en réjouirait plus d'un ».
Encore très récemment, en avril 2010, le FN a dénoncé un mouvement de grève des cheminots, en ces termes : « En pleine crise économique, en pleine crise du trafic aérien, en plein retour de vacances de centaines de milliers de Français et de touristes étrangers, une minorité de syndicalistes d'extrême gauche se permet le luxe de paralyser les chemins de fer pendant près de 2 semaines ! Outre le chantage permanent qu'elles constituent, ces grèves à répétition d'une caste de privilégiés et professionnels de l'agitation anarchie - marxiste sont une honte alors que des millions de Français sont au chômage, souffrent de précarité et de pauvreté ! Cette prise d'otages permanente des citoyens et survivants de la crise économique doit cesser immédiatement ! Mais que fait le gouvernement contre ces intolérables atteintes à la liberté de circuler et de travailler dignement ? Rien…
« Durant trois semaines, la classe ouvrière a mené un combat acharné pour la défense de la République et des libertés ouvrières et démocratiques ». Ainsi s'exprimait Benoit FRACHON, alors secrétaire général de la CGT, dans le peuple du 1er juin 1958… Il a appelé les travailleurs à la riposte et à l'union de toutes les centrales syndicales pour barrer la route à la dictature et au fascisme…
Particulièrement en cette période de recrudescence de la répression syndicale, l'UL CGT de Coulommiers apporte son total soutien et se félicite des mesures prises par la fédération CGT des Services Publics et de l'UD CGT de Moselle à l'encontre des membres de notre CGT qui sont candidats aux cantonales sous l'étiquette FN.
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