10 décembre 2010

Des sans-abri meurent de froid en France




En réponse à un article de presse "Le pays-Briard" indiquant qu'un sans abri est mort dans un parking.

A la lecture de l'article paru dans notre journal d' aujourd'hui, je vous propose les quelques lignes ci-dessous, de l'UL CGT de Coulommiers


Cette année encore, des sans-abri meurent de froid en France

Ceux qui survivent sans toit, parfois accompagnés d’enfants, sont pour la plupart des travailleurs pauvres ou des privés d’emploi et notre département n’est pas épargné par le phénomène. Les dispositifs d’urgence qui leur sont proposés sont temporaires et ne permettent pas de réinsertion sérieuse. En outre, les conditions de sécurité et de salubrité existantes dans des centres d’hébergement sont pour le moins discutables. Pendant que la France de tout en bas est parquée dans les sous-sols de la République, les grandes entreprises sont inondées de profits sans aucune répercussion sur les salaires, la protection sociale ou les investissements nécessaires aux créations d’emploi, alors que le taux de chômage progresse sans cesse. La spéculation immobilière atteint des sommets, le prix des loyers flambe alors que des appartements sont inoccupés et que dès le 15 mars, les expulsions de logement seront de nouveau autorisées…Cette situation est indigne d’une civilisation comme la notre et contraire aux principes de la constitution française.

Patrick Arnould

Secrétaire de l’union locale CGT de Coulommiers


article dans Le Pays Briard du vendredi.10 décembre 2010

Coulommiers : un SDF retrouvé mort au sous-sol d'un immeuble
Le corps d'un homme de 68 ans a été découvert hier midi dans un sous-sol, rue de la Gare à Coulommiers.

Il cherchait certainement un abri contre le froid, mais serait mort d'hypothermie.

Le corps d'un sans domicile fixe a été découvert hier par l'employé d'une société de nettoyage sous l'escalier conduisant du parking souterrain à la cour intérieure de la résidence située au 6 rue de la Gare à Coulommiers. La porte automatique du parking ne fermait plus depuis plusieurs jours.

D'après les premiers éléments, Denis C. serait mort depuis samedi ou dimanche. Les locataires ne s'étaient aperçus de rien, cet escalier étant peu emprunté.


2 décembre 2010

Pendant ce temps , en Bolivie

Un article trouvé sur Lepost.fr:

"A l’heure où chez nous, en France, le gouvernement s’apprête à repousser l’âge de départ à la retraite à plus de 60 ans et à augmenter le nombre d’annuités pour bénéficier d’une retraite à taux plein, et cela sans toucher sérieusement aux revenus du capital, en Bolivie, le gouvernement socialiste anti-libéral de Evo Morales s’apprête à faire voter une nouvelle Loi sur les retraites, discutée avec la principale centrale ouvrière du pays (la COB), qui abaisse l’âge de départ à la retraite de 65 à 58 ans, avec les mêmes avantages. Cet âge sera même rabaissée à 56 ans pour les ouvriers du secteur minier, avec possibilité de baisser encore cet âge selon certains travailleurs, dans ce cas un an travaillé à l’intérieur de la mine comptera pour deux années."

pour lire la suite:

http://www.lepost.fr/article/2010/07/14/2151492_retraites-finance-et-bolivie.html

Je n'ai pas trouvé le classement de la Bolivie pour ce qui est du PIB par habitant, mais ce n'est pas le 5ème puissance économique mondiale, c'est certain...

23 novembre 2010

Retraites: encerclement symbolique de la Bourse à Paris.





Mardi 23 novembre, l' Union Locale CGT de Coulommiers a affrété un bus à l'occasion de la 9ème journée d'action contre la « réforme » des retraites. Malgré le discours fataliste et démobilisateur tenu par le gouvernement, et relayé par de nombreux médias, nous avons rejoint la dizaine de milliers de personnes qui ont manifesté à Paris de la place de l'Opéra à la place de la Bourse ( défilé qui s'est fini par l'encerclement symbolique du palais Brongniart, où nous avons essayé sans succès de moraliser le capitalisme !). Il y avait donc encore foule pour dénoncer une contre-réforme qui, même votée, même promulguée, demeure injuste et inefficace sur le fond, anti-démocratique sur la forme. Le clan au pouvoir n'a pu imposer ses vues, contre une opinion très majoritairement hostile, que grâce à des députés et des sénateurs aux ordres.Cet entêtement écarte certes la promesse d'une victoire facile et rapide contre la politique sociale du gouvernement , mais nous ne sommes pas des enfants impatients et capricieux. Notre combat continue, déterminé, unitaire...et fertile en conquêtes futures !

17 novembre 2010

Manifestation du mardi 23 novembre 2010 pour les retraites



NON: Nous ne lâcherons rien!

POUR LA MANIFESTATION : Place de l'opéra à PARIS

UNION LOCALE DE COULOMMIERS ET SES ENVIRONS ORGANISE
UN DEPART EN BUS A
10 H 15
DEVANT LE CREDIT AGRICOLE DE COULOMMIERS

Inscriptions par : @ :
ulcgtcoulommiers77@wanadoo.fr
parnouldcgt56@aol.com

OU
Par téléphone au choix ci-dessous

Patrick Arnould: 06 73 34 65 02
Alain Kerlheus: 06 18 85 64 71
Patrice Keck: 06 30 70 17 39
Nicolas Sgorlon: 06 63 20 18 80
Michel Bader : 06 31 53 89 33

Précisez SVP: Nombres de places ; les Noms
et/ou
le syndicat et un numéro de téléphone

Comme annoncé, une réunion intersyndicale s’est tenue, lundi 15 novembre au niveau de la région.
Les organisations présentes ont réaffirmé leur accord pour garder un caractère unitaire au 23 novembre (CGT, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires).
Après débat, il a été convenu d’une organisation « plus dynamique » de l’initiative initialement prévue.

Les actions prévues

A 12 heures, rendez vous à Opéra (Métro : Opéra)
A 12 heures 30 : « marche revendicative » vers la Bourse des Valeurs - (Une seule camionnette est prévue par organisation syndicale régionale, néanmoins pensez aux calicots, banderoles,
drapeaux, mots d’ordre, etc.)
A 13 heures : chaîne humaine pour encercler la Bourse des Valeurs et Conférence de Presse des secrétaires généraux des Unions régionales (sonorisation prévue)
A 13 heures 30 : témoignages de luttes et succès. 5 témoignages de prévus (3 minutes par intervenant) (Grandpuits, nettoiement Ville de Paris, enseignant, Snecma, SNCF).
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12 novembre 2010

RETRAITE: C'est pas fini, la lutte continue!















Urgent et important


Informations suite à la réunion unitaire régionale de ce vendredi 12 novembre 2010
Informations concernant la conférence régionale

Mardi 23 novembre 2010
une journée nationale interprofessionnelle de mobilisation



Dans le cadre de la journée nationale de mobilisation, en région Ile de France, nous proposons un rendez revendicatif à 12 h 30, devant la Bourse des Valeurs, place de la Bourse, métro Bourse.
o Conférence de presse unitaire (CGT, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires)
o Témoignages de luttes et de solidarité (retraite, emploi, salaires)
o Chaine humaine revendicative pour encercler la Bourse.
- Attention, le 23 novembre, de 7 heures à 9 heures, il est proposé des diffusions de tracts unitaires régionaux dans les départements franciliens (Prenez contact avec les organisations concernées).
o Une nouvelle réunion intersyndicale régionale est prévue lundi soir, pour affiner et compléter les dispositions prises par des actions multiformes".



9 novembre 2010

Déclaration commune des organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA

Le mouvement social est légitime et conforté


Après plusieurs semaines de mobilisation et malgré les moyens déployés par le gouvernement pour tenter d’accréditer l’idée que « la page retraite » est tournée, ce sont 1,2 million de salariés qui ont manifesté le 6 novembre dans 243 villes contre cette réforme des retraites injuste et inefficace.

Si chacun a conscience que la loi sur les retraites est susceptible d’être promulguée dans les prochains jours, l’heure n’est pas à la résignation. Les organisations syndicales continueront d’agir pour la réduction des inégalités, une véritable reconnaissance de la pénibilité et d’autres alternatives pour le financement du système de retraites par répartition. Elles réaffirment leur attachement au maintien de l’âge légal de départ en retraite à 60 ans et de l’âge du taux plein à 65 ans.

Elles constatent que la situation économique et sociale reste très dégradée et toujours préoccupante pour les salariés, les retraités, les chômeurs et les jeunes qui subissent toujours durement les conséquences d’une crise qui dure.

Les organisations syndicales considèrent que la mobilisation d’un niveau exceptionnel depuis plusieurs mois a mis en lumière l’insatisfaction criante des salariés et leurs revendications en matière d’emploi, de salaires, de conditions de travail, d’inégalité entre les femmes et les hommes, de fiscalité et de partage des richesses. Elles décident d’approfondir leurs analyses et propositions sur ces questions afin d’interpeller le gouvernement et le patronat.

Les organisations syndicales décident de poursuivre la mobilisation dans l’unité en faisant du 23 novembre une journée nationale interprofessionnelle de mobilisation par des actions multiformes. Ces actions doivent répondre aux préoccupations des salariés et permettre la participation du plus grand nombre. Elles demandent aux organisations territoriales et professionnelles d’en préciser les modalités (rassemblements, manifestations, meetings, arrêts de travail…).

Des initiatives dans les territoires et les entreprises sont déjà prévues. Les organisations syndicales veilleront à assurer leurs réussites.

Les organisations syndicales s’engagent dès à présent à participer activement à la journée d’action Européenne du 15 décembre pour s’opposer aux plans d’austérité qui se multiplient en Europe.

Les organisations se reverront le 29 novembre 2010.

Le 8 novembre 2010



PS: Cette réforme est encore aujourd'hui contestée par 7 Français sur 10, donc cette approbation ne valide en rien la loi d'un point de vue démocratique.





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7 novembre 2010

dessins libres

Cristal a appris à dessiner des rosaces doubles, voici sa dernière oeuvre "fluo".
Une rosace triple pour William : "La rosace multicolore".



2 novembre 2010

Participons a la manifestation régionale Ile de France,


Le 6 novembre est le prochain rendez-vous proposé aux salariés pour exprimer ensemble leur rejet de la réforme des retraites en voie d’adoption au Parlement et leur exigence d’ouverture de négociations sur les propositions alternatives. Les organisations syndicales, en fixant ce nouveau rendez-vous, entendent « maintenir la pression » sur le gouvernement et prolonger le mouvement social multiforme et intergénérationnel en cours.

L'union locale CGT de Coulommiers vous met un bus à disposition.
Départ à 12 heures devant le Crédit Agricole
de Coulommiers



Réservation des places:

Patrick Arnould: 06 73 34 65 02
Alain Kerlheus : 06 18 85 64 71
Patrice Keck : 06 30 70 17 39
Nicolas Sgorlon: 06 63 20 18 80
Michel Bader : 06 31 53 89 33


Le président de la République ne doit pas promulguer une loi jugée injuste et inefficace par 70% des Français, il sera responsable lui et son gouvernement d'un mouvement social durable d'ampleur.
La mobilisation doit rester forte et doit s'amplifier

29 octobre 2010

LETTRE OUVERTE à Monsieur Franck Riester Député-Maire de Coulommiers

Union Locale des Syndicats CGT
de Coulommiers et sa région

Siège Social :
6, rue Ernest Dessaint 77120 Coulommiers
Téléphone - fax : 01 64 03 54 85
Mail : ulcgtcoulommiers77@wanadoo.fr
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Monsieur Franck Riester
Député-maire de Coulommiers
Mairie de Coulommiers

Coulommiers le 26 octobre 2010


LETTRE OUVERTE


Objet : Réforme des retraites


Monsieur le Député,

Par ce courrier, je veux évoquer les conséquences et la gravité de votre vote concernant les retraites pour les Columériens, Columériennes, et les populations environnantes. J'estime que la contestation que je vous oppose m'oblige à quelques propositions, tout comme elle vous oblige, en tant qu'élu du peuple, à examiner sans mépris ces propositions et à y répondre.
L’allongement de l’âge de départ à la retraite ne rendra pas le financement des retraites plus "sûr" tant qu’aucune solution ne sera trouvée aux problèmes structurels du marché du travail : telle que se présente le projet de loi, le recul de l’âge de la retraite ne signifie rien d’autre qu’une diminution pure et simple du niveau des pensions. En effet, seule une partie des salariés parviendra à travailler effectivement jusqu’à l’âge de la retraite-beaucoup cesseront avant pour raison de santé ou parce qu’ils auront perdu leur emploi, les seniors n'ayant de toutes façons que peu de chance de retrouver une activité sur le marché du travail après un licenciement. L’allongement de l’âge du départ à la retraite est donc socialement injuste, en particulier pour les femmes et les ouvriers, pour les métiers les plus pénibles, et conduira à la privatisation des systèmes de sécurité sociale, car comment maintenir une retraite décente , sinon en faisant appel à l'épargne privée pour pallier le régime général ?
J’ai relevé, comme beaucoup de citoyens, que les députés ont rejeté un amendement proposant d’inclure dans la réforme globale le système dont ils relèvent , leur assurant une retraite pleine et entière au bout de 22 ans de mandat, un dispositif dont beaucoup de salariés subissant le chômage et la précarité voudraient bien bénéficier. Je note de ce point de vue que, si l’on peut comprendre que face aux aléas électoraux les représentants élus à l’Assemblée et au Sénat aient élaborés eux-mêmes un système pour se protéger, pourquoi ne pas retenir les mêmes critères pour protéger les salariés soumis à la concurrence et au diktat des marchés financiers ? Comme pourrait dire Mme PARISOT, si la vie politique est précaire, la vie professionnelle n'est-elle pas précaire aussi ? Et ne mérite-elle pas les mêmes protections ?
Reculer l’âge de la retraite, diminuer les pensions, prendre sur les salaires, ce n'est pas une décision purement technique, imposée par un réalisme (ou doit-on dire plutôt un cynisme, une résignation?). Cela constitue au contraire un choix politique, une décision idéologique réactionnaire prise au profit du patronat.
Parce que d'autres solutions, que vous feignez d'ignorer, existent :
Financer la retraite comme la protection sociale dans sa globalité est possible en prélevant sur les profits, les revenus des actionnaires, les salaires des hauts dirigeants des sociétés et groupes de notre pays. Ce sont des milliards d’euros de richesses crées par le travail qui sont détournés au profit d'une minorité. Il faudrait également mettre fin aux exonérations de cotisations sociales dont bénéficie le patronat, sans contrepartie pour la société. Parallèlement, une politique de progrès social incluant la revalorisation massive des salaires alimenterait la consommation intérieure, moteur de développement économique, générant également des recettes supplémentaires pour la protection sociale et la retraite. Le développement économique ainsi induit, avec l’exigence de création d’emplois stables et qualifiés, d’interdiction de licencier, permettrait d’abaisser le chômage et procurerait en partie les recettes nécessaires à la protection sociale. Toutes ces mesures, accompagnées par la taxation au même niveau que les cotisations des revenus financiers et de la spéculation boursière, résorberaient les besoins financiers nécessaires à maintenir et améliorer le droit à la retraite, au remboursement des frais de maladie pour les salariés.
Vous dites qu'il n'y a pas d'autre solution que la vôtre? Nous vous prouvons que des idées alternatives existent (et qu'il en existent bien d'autres !). Vous trouvez qu'elles sont discutables?...Et bien justement, discutons-en ! C'est ce que réclament un nombre croissant de concitoyens, c'est ce que réclame le peuple, tout simplement.
En vous mettant dans la position du professeur, ou plutôt du prêtre, qui doit enseigner UNE vérité à la masse ignorante, vous tournez le dos à notre tradition démocratique : le député est le représentant du peuple, dont il reçoit mandat, pas un chef que se donnent de loyaux sujets tous les 5 ans. Dire qu'il " faut faire preuve de pédagogie", qu'il y a " un problème de communication" ou que "les jeunes ne comprennent pas la réforme", c'est se mettre dans la position du maître qui parle à ses élèves. Un élu du peuple peut-il tenir un discours aussi méprisant et paternaliste vis à vis de ceux qu'il est censé représenter ?
Vous avez été élu en 2007 sur un programme qui ne dit rien d' une nécessaire réforme des retraites; M. SARKOZY avait d'ailleurs répondu peu après au MEDEF qu'il ne pouvait pas réformer notre système de retraite, puisqu'il n'en disait mot dans son programme électoral, puisqu'il n'avait tout simplement pas reçu mandat pour le faire. D'où quelques questions sur votre positionnement à l'Assemblée Nationale :
Sur quelle légitimité appuyez-vous exactement votre vote ?
Qui avez-vous consulté dans votre circonscription pour construire votre position, c'est à dire la position des citoyens de votre circonscription? En combien d'occasions ? Et pourquoi n'avoir pas interrogé les syndicats, représentants des travailleurs, à l'échelle locale ?
Avez-vous mis sur la table plusieurs solutions, en présentant honnêtement les avantages et les inconvénients de chacune, pour permettre aux citoyens de se prononcer en conscience et en toute connaissance de cause ?
En clair, comme tout citoyen est en droit de le réclamer de son représentant, avez-vous assuré dignement votre fonction de député ? Par quelles méthodes, plus précisément, avez-vous garanti une participation effective, démocratique de la population ?
Si les successions de mobilisations associant l’immense majorité des Français ne vous conduisent pas à envisager le dialogue, l’échange et le débat, vous ne pourrez vous étonner qu’au lendemain de la nouvelle journée de grèves et de manifestations du 19 octobre, une large majorité de nos concitoyens se déclare déterminée à continuer leur mouvement, même après le vote des sénateurs.
Dans l'attente de votre réponse que je ne manquerai pas de transmettre aux syndicats de notre territoire, je vous prie, Monsieur le Député-maire, d’accepter l’assurance de mes sincères et vigilantes salutations.

Pour l’union locale des syndicats CGT de Coulommiers

Patrick ARNOULD
Secrétaire de l’union locale de Coulommiers
( PS: nous ne manquerons pas de vous faire parvenir sa réponse éventuelle )

Pas de permanence lundi 30 septembre 2024 !

 Attention, en l'absence de camarade pour tenir notre permanence du lundi, l'Union locale CGT de Coulommiers et ses environs sera fe...