Communiqué
Le FN n'instrumentalisera pas la CGT !
Marine LE PEN, Dans son premier tract des élections régionales 2010, la présidente du FN, fidèle à son idéologie a pris immédiatement pour cible les syndicats en proposant de supprimer, entre autres, comme à certaines associations, les subventions aux organisations syndicales. Si elle reconnaît le rôle du patronat dans le domaine économique et social régional, elle le conteste, naturellement, aux syndicats, parce que :
Le FN est contre les syndicats
Le FN est contre la représentation du personnel.
Pour le FN, comme il l'écrit lui-même dans la partie de son programme concernant les « acteurs économiques », les syndicats de salariés seraient « archaïques et non représentatifs » ; ils feraient partie de ces Communiqué maux qui « asphyxient l'entreprise française ».
Sur ce point, le FN reprend une vieille vision patronale : l'entreprise française ne serait pas compétitive, au niveau mondial, en partie à cause des résistances syndicales à toute tentative de démantèlement des statuts sociaux, des mouvements de lutte, des combats pour l'emploi ou l'augmentation des salaires.
En outre, dans la même partie du programme, le FN donne un point de vue plus développé : « Enfin, le syndicalisme français, dévoyé et moribond, est quant à lui une des causes du blocage de notre économie et un des obstacles majeurs aux réformes nécessaires de la société française (retraites, Sécurité sociale, fonction publique, formation professionnelle, Code du travail,…). Partisans presque exclusifs de la stratégie de rupture (grèves et opposition systématique à tout changement), ceux-ci interdisent de fait les négociations collectives par branches d'activité, seuls facteurs réels et concrets de dialogue social. »
Le FN contre le droit de grève
Pour finir, sans être exhaustif, le FN est plutôt hostile à l'exercice du droit de grève, arme importante dont disposent (encore) les travailleurs alors que le rapport de force avec le patronat s'est beaucoup dégradé par ailleurs. Le parti d'extrême droite a régulièrement dénoncé les mouvements de grève, présentés comme des « prises d'otages » (à l'unisson d'un discours pro-gouvernemental ou ultra libéral, d'ailleurs). Ainsi, pendant la grande grève des services publics en novembre/décembre 1995, l'hebdomadaire du FN d'alors (« National Hebdo ») a trouvé ce titre, en décembre 1995 : « (Louis) Viannet et (Marc) Blondel en prison, ça en réjouirait plus d'un ».
Encore très récemment, en avril 2010, le FN a dénoncé un mouvement de grève des cheminots, en ces termes : « En pleine crise économique, en pleine crise du trafic aérien, en plein retour de vacances de centaines de milliers de Français et de touristes étrangers, une minorité de syndicalistes d'extrême gauche se permet le luxe de paralyser les chemins de fer pendant près de 2 semaines ! Outre le chantage permanent qu'elles constituent, ces grèves à répétition d'une caste de privilégiés et professionnels de l'agitation anarchie - marxiste sont une honte alors que des millions de Français sont au chômage, souffrent de précarité et de pauvreté ! Cette prise d'otages permanente des citoyens et survivants de la crise économique doit cesser immédiatement ! Mais que fait le gouvernement contre ces intolérables atteintes à la liberté de circuler et de travailler dignement ? Rien…
« Durant trois semaines, la classe ouvrière a mené un combat acharné pour la défense de la République et des libertés ouvrières et démocratiques ». Ainsi s'exprimait Benoit FRACHON, alors secrétaire général de la CGT, dans le peuple du 1er juin 1958… Il a appelé les travailleurs à la riposte et à l'union de toutes les centrales syndicales pour barrer la route à la dictature et au fascisme…
Particulièrement en cette période de recrudescence de la répression syndicale, l'UL CGT de Coulommiers apporte son total soutien et se félicite des mesures prises par la fédération CGT des Services Publics et de l'UD CGT de Moselle à l'encontre des membres de notre CGT qui sont candidats aux cantonales sous l'étiquette FN.
ATTENTION ! changement du jour pour les permanences d'accueil : le LUNDI de 14h à 17 h. 10 bis rue de l'aître Espace La Fayette 77120 COULOMMIERS (interphone CGT) Email : ulcgtcoulommiers77@orange.fr Téléphone : 01 64 03 54 85 ou 06 73 34 65 02
22 mars 2011
MEETING SYNDICAL FRANCO-ALLEMAND
LE 22 MARS 2011 A 12 h 00
Place du Bataillon du Pacifique
75012 Paris (Métro Bercy)
Prises de paroles des organisations :
DGB – CFDT – CGT - UNSA – FSU – SOLIDAIRES
Pour une EUROPE SOCIALE
Du 20 au 25 mars une semaine de mobilisation européenne pour plus d’emplois, plus de justice sociale et de solidarité.
Non à l’austérité
Le Comité Exécutif de la CES qui regroupe l’ensemble des syndicats affiliés s’est réuni les 8 et 9 mars 2011. Il a réaffirmé le caractère inacceptable des propositions soumises au Sommet des chefs d'État des 24 et 25 mars sur la gouvernance économique.
Les propositions de la Commission visent à mettre en place, à partir de 2013, un nouveau dispositif qui permettrait une intervention directe de l’Union européenne dans les politiques budgétaires salariales et sociales des États avec des amendes à la clé pour ceux qui ne respecteraient pas les orientations préconisées.
Ces propositions sont renforcées et aggravées par l’initiative franco-allemande du pacte de compétitivité.
Le couple « Merckel / Sarkozy » aux ordres du patronat, veut infliger à tous les peuples d’Europe des reculs sociaux sans précédents en organisant la mise en concurrence des salariés.
L’objectif final rejoint ce qui a été exigé en Grèce et en Irlande dans l’Union Européenne. On peut le résumer ainsi :
Suppression de toutes indexations salariales,
Pression sur les augmentations de salaires qui doivent uniquement refléter la productivité du travail sans prendre en compte l’inflation.
Intervention dans les politiques sociales, les négociations collectives, le financement des services publics pour les États endettés et ayant un fort déficit
Ajustement de l’âge de départ en retraite en fonction du développement de la durée de la vie,
Inscription dans la constitution des États d’une obligation de limitation de l’endettement.
Il s’agit de faire payer la facture de la crise aux salariés pour favoriser « une compétitivité basée sur des marchés du travail flexibles et dérégulés ».
Ces mesures enfonceraient l’Europe dans une crise économique et sociale aggravée.
L'Europe a besoin d’une autre politique. D’autres solutions sont nécessaires et proposées par la CES.
Ensemble, exigeons des choix économiques et politiques privilégiant le progrès social en Europe.
Ensemble agissons pour l’emploi, le pouvoir d’achat, la protection sociale, l’amélioration des conditions de vie et de travail au niveau européen.
Autres initiatives en Europe
24 mars – Bruxelles
Rassemblement de syndicalistes de Belgique et des pays voisins aura lieu à proximité de l’endroit où se tiendra le Sommet Européen.
26 mars – Londres
Les syndicats anglais organisent une « Marche pour l’Alternative – Emploi, Croissance et Justice » avec des délégations de France et de Belgique.
Place du Bataillon du Pacifique
75012 Paris (Métro Bercy)
Prises de paroles des organisations :
DGB – CFDT – CGT - UNSA – FSU – SOLIDAIRES
Pour une EUROPE SOCIALE
Du 20 au 25 mars une semaine de mobilisation européenne pour plus d’emplois, plus de justice sociale et de solidarité.
Non à l’austérité
Le Comité Exécutif de la CES qui regroupe l’ensemble des syndicats affiliés s’est réuni les 8 et 9 mars 2011. Il a réaffirmé le caractère inacceptable des propositions soumises au Sommet des chefs d'État des 24 et 25 mars sur la gouvernance économique.
Les propositions de la Commission visent à mettre en place, à partir de 2013, un nouveau dispositif qui permettrait une intervention directe de l’Union européenne dans les politiques budgétaires salariales et sociales des États avec des amendes à la clé pour ceux qui ne respecteraient pas les orientations préconisées.
Ces propositions sont renforcées et aggravées par l’initiative franco-allemande du pacte de compétitivité.
Le couple « Merckel / Sarkozy » aux ordres du patronat, veut infliger à tous les peuples d’Europe des reculs sociaux sans précédents en organisant la mise en concurrence des salariés.
L’objectif final rejoint ce qui a été exigé en Grèce et en Irlande dans l’Union Européenne. On peut le résumer ainsi :
Suppression de toutes indexations salariales,
Pression sur les augmentations de salaires qui doivent uniquement refléter la productivité du travail sans prendre en compte l’inflation.
Intervention dans les politiques sociales, les négociations collectives, le financement des services publics pour les États endettés et ayant un fort déficit
Ajustement de l’âge de départ en retraite en fonction du développement de la durée de la vie,
Inscription dans la constitution des États d’une obligation de limitation de l’endettement.
Il s’agit de faire payer la facture de la crise aux salariés pour favoriser « une compétitivité basée sur des marchés du travail flexibles et dérégulés ».
Ces mesures enfonceraient l’Europe dans une crise économique et sociale aggravée.
L'Europe a besoin d’une autre politique. D’autres solutions sont nécessaires et proposées par la CES.
Ensemble, exigeons des choix économiques et politiques privilégiant le progrès social en Europe.
Ensemble agissons pour l’emploi, le pouvoir d’achat, la protection sociale, l’amélioration des conditions de vie et de travail au niveau européen.
Autres initiatives en Europe
24 mars – Bruxelles
Rassemblement de syndicalistes de Belgique et des pays voisins aura lieu à proximité de l’endroit où se tiendra le Sommet Européen.
26 mars – Londres
Les syndicats anglais organisent une « Marche pour l’Alternative – Emploi, Croissance et Justice » avec des délégations de France et de Belgique.
19 mars 2011
Tremblement de terre et tsunami - Bernard Thibault écrit aux syndicats japonais
Chers Camarades,
C’est avec une immense tristesse et une profonde consternation que je suis les événements actuels qui frappent douloureusement le Japon. Le séisme, suivi d’un tsunami, a dévasté le nord est du pays et il semblerait que s’y ajoute aujourd’hui le danger – considérable – d’un accident nucléaire majeur.
Ces catastrophes portent un coup immense aux travailleurs et au peuple japonais, et leurs conséquences sur l’économie se font déjà sentir.
Le risque d’un accident nucléaire ajoute aux difficultés que doivent affronter les populations. Face à une situation aussi dramatique, il est vital que l’information soit transparente, et j’espère que les intérêts privés ne primeront pas sur le bien public.
Au nom de la CGT, de ses dirigeants, militants et adhérents, je vous prie de transmettre tout notre soutien et toute notre solidarité aux travailleurs et au peuple japonais en ces temps de détresse et d’incertitude.
Soyez assurés que toute la CGT continue de suivre les événements au quotidien. Notre association de solidarité, l’Avenir social, a d’ores et déjà créé un fonds de solidarité d’urgence et le moment venu, nous étudierons avec vous les modalités de mise en œuvre de cette solidarité.
Recevez, chers Camarades, mes salutations les plus fraternelles
Bernard Thibault Secrétaire général
Les messages de solidarité sont à adresser à :
Confédération des syndicats du Japon (RENGO) Président : M. Nobuaki Koga, jtuc-kokusai@sv.rengo-net.or.jp
Confédération nationale des syndicats (Zenroren) Président : M. Daikoku, zenintel@zenroren.gr.jp
La CGT et L’Avenir social, lancent un appel urgent à la solidarité des organisations de la CGT, de leurs adhérents, des salariés envers le peuple japonais, victime d’un terrible tremblement de terre suivi d’un tsunami entrainant un accident nucléaire majeur.
Les pertes en vies humaines et la destruction d’infrastructures et d’activités économiques ont déjà des conséquences dramatiques pour ce pays.
Face à cette tragédie, le peuple japonais a besoin d’une solidarité à la hauteur des besoins immédiats.
L’Avenir Social et la CGT, organiseront la redistribution des fonds collectés en fonction des besoins définis et en coopération avec les organisations syndicales japonaises.
Nous comptons sur une réaction rapide et massive à cet appel à la solidarité.
Adressez vos dons par chèque à l’ordre de :
« L’Avenir social – solidarité Japon »
263, rue de Paris – case 419
93514 Montreuil CEDEX
75% de votre don sont déductibles des impôts, un reçu vous sera adressé.
C’est avec une immense tristesse et une profonde consternation que je suis les événements actuels qui frappent douloureusement le Japon. Le séisme, suivi d’un tsunami, a dévasté le nord est du pays et il semblerait que s’y ajoute aujourd’hui le danger – considérable – d’un accident nucléaire majeur.
Ces catastrophes portent un coup immense aux travailleurs et au peuple japonais, et leurs conséquences sur l’économie se font déjà sentir.
Le risque d’un accident nucléaire ajoute aux difficultés que doivent affronter les populations. Face à une situation aussi dramatique, il est vital que l’information soit transparente, et j’espère que les intérêts privés ne primeront pas sur le bien public.
Au nom de la CGT, de ses dirigeants, militants et adhérents, je vous prie de transmettre tout notre soutien et toute notre solidarité aux travailleurs et au peuple japonais en ces temps de détresse et d’incertitude.
Soyez assurés que toute la CGT continue de suivre les événements au quotidien. Notre association de solidarité, l’Avenir social, a d’ores et déjà créé un fonds de solidarité d’urgence et le moment venu, nous étudierons avec vous les modalités de mise en œuvre de cette solidarité.
Recevez, chers Camarades, mes salutations les plus fraternelles
Bernard Thibault Secrétaire général
Les messages de solidarité sont à adresser à :
Confédération des syndicats du Japon (RENGO) Président : M. Nobuaki Koga, jtuc-kokusai@sv.rengo-net.or.jp
Confédération nationale des syndicats (Zenroren) Président : M. Daikoku, zenintel@zenroren.gr.jp
La CGT et L’Avenir social, lancent un appel urgent à la solidarité des organisations de la CGT, de leurs adhérents, des salariés envers le peuple japonais, victime d’un terrible tremblement de terre suivi d’un tsunami entrainant un accident nucléaire majeur.
Les pertes en vies humaines et la destruction d’infrastructures et d’activités économiques ont déjà des conséquences dramatiques pour ce pays.
Face à cette tragédie, le peuple japonais a besoin d’une solidarité à la hauteur des besoins immédiats.
L’Avenir Social et la CGT, organiseront la redistribution des fonds collectés en fonction des besoins définis et en coopération avec les organisations syndicales japonaises.
Nous comptons sur une réaction rapide et massive à cet appel à la solidarité.
Adressez vos dons par chèque à l’ordre de :
« L’Avenir social – solidarité Japon »
263, rue de Paris – case 419
93514 Montreuil CEDEX
75% de votre don sont déductibles des impôts, un reçu vous sera adressé.
16 mars 2011
Les jeunes précaires mobilisés via Facebook
Info CGT:
Les réseaux sociaux continuent d’être au centre des mobilisations sociales après avoir été des outils essentiels des manifestations en Tunisie, Egypte et Lybie. Cette fois, c’est au Portugal que 200 000 jeunes précaires se sont mobilisés samedi 12 mars à Lisbonne. A Porto, ils étaient 80 000.
"Pas de liberté dans la précarité", ont scandé les manifestants qui ont répondu à l’appel de la page Facebook intitulée "Protestation d’une génération aux abois", à l’origine de ce mouvement qui a recueilli plus de 65.000 signatures. La veille de cette manifestation, le gouvernement Socrates a annoncé un nouveau renforcement des mesures d’austérité.
Les réseaux sociaux continuent d’être au centre des mobilisations sociales après avoir été des outils essentiels des manifestations en Tunisie, Egypte et Lybie. Cette fois, c’est au Portugal que 200 000 jeunes précaires se sont mobilisés samedi 12 mars à Lisbonne. A Porto, ils étaient 80 000.
"Pas de liberté dans la précarité", ont scandé les manifestants qui ont répondu à l’appel de la page Facebook intitulée "Protestation d’une génération aux abois", à l’origine de ce mouvement qui a recueilli plus de 65.000 signatures. La veille de cette manifestation, le gouvernement Socrates a annoncé un nouveau renforcement des mesures d’austérité.
11 mars 2011
Non au démantèlement de l'hôpital
pour information
Courrier de Patrick Arnould, secrétaire de l'Union Locale CGT de Coulommiers, adressé à Monsieur Claude Evin. Directeur Général de l'ARS
Monsieur,
Nous vous demandons :
- De surseoir à la signature de toute convention cédant le service de radiothérapie de l'hôpital de Lagny-jossigny au groupe privé saint faron.
- un moratoire sur toutes les restructurations.
- la mise en place d'une véritable concertation avec les élus, les associations de défense des hôpitaux publics, les syndicats et les professionnels.
Patrick Arnould
Secrétaire de l'Union Locale CGT de Coulommiers,
________________________________________
Réponse de Monsieur Claude Evin. Directeur Général de l'ARS, adressé à Patrick Arnould secrétaire de l'Union Locale CGT de Coulommiers
Monsieur,
J’ai bien pris connaissance de votre mail demandant à l’ARS Île-de-France de surseoir à la signature de toute convention entre l'hôpital de Lagny-jossigny et les radiothérapeutes exerçant à Saint-Faron ; de mettre en place un moratoire sur toutes les restructurations ainsi qu’une concertation avec les élus, les associations de défense des hôpitaux publics, les syndicats et les professionnels.
Je tenais ici à vous apporter quelques éléments de réponse.
Je me suis personnellement engagé à mettre en œuvre trois objectifs stratégiques majeurs pour notre région, à savoir l’amélioration de la qualité du service rendu aux usagers, la réduction des inégalités de santé dont vous savez qu’elles sont importantes dans notre région, et enfin l’amélioration de l’efficience de nos structures et programmes de santé afin de garantir la meilleure utilisation des moyens financiers engagés par la collectivité nationale pour notre santé.
L’organisation de la radiothérapie sur le Nord Seine-et-Marne est au cœur de ces enjeux.
Premièrement, l’activité de radiothérapie du Centre Hospitalier de Lagny-sur-Marne est, aujourd’hui, inférieure aux seuils d’activité minimum règlementaires. Ces seuils n’ont pas été dictés par des considérations financières mais d’abord pour des impératifs de qualité : en deçà d’un niveau minimum d’activité, il est démontré que les structures ont des difficultés à recruter et fidéliser des personnels compétents. Si la qualité du service de Lagny n’est pas en cause aujourd’hui, ne pas structurer l’offre de soins en radiothérapie afin de garantir que les seuils d’activité soient atteints est potentiellement à risque. Pour votre information, ce seuil de qualité est fixé par les textes à 600 patients ; un centre de taille moyenne accueille environ 1000 à 1500 patients par an et les plus gros près du double.
Deuxièmement, si l’ARS ne prenait pas ses responsabilités en engageant cette restructuration, le service de radiothérapie de Lagny serait amené à plus ou moins brève échéance à fermer. Juridiquement, l’insuffisance d’activité aurait entrainé un rejet de la conformité du service, qui ne permettrait pas la poursuite de l’activité. Les patients auraient alors du être pris en charge dans un autre centre, parfois éloigné de leur domicile. Si les inégalités de santé ne sont pas toutes liées à l’offre de soins, il n’empêche que l’ARS doit tout mettre en œuvre afin que les besoins des patients soient garantis au plus près de leur lieu de vie et dans les meilleures conditions techniques et de qualité. En matière de radiothérapie, l’un des objectifs majeurs de l’ARS est la réduction des temps de trajets domicile / hôpital qui sont particulièrement pénibles pour des patients fatigués par leurs traitements.
Troisièmement, l’hôpital de Lagny doit se restructurer dans les prochains mois dans un bâtiment neuf, sur le site de Jossigny. Ce bâtiment comprend trois « bunkers » de radiothérapie destinés à accueillir les patients pour une prise en charge intégrée de l’ensemble des soins de cancérologie sur le site de l’hôpital. Si l’ARS n’était pas intervenue avec force en décembre 2010, l’équipe de radiothérapeutes privés aurait engagé, comme elle en avait l’intention, des travaux importants sur le site de la clinique pour construire un deuxième bunker, et installer un second équipement. Cet investissement aurait mis en péril toute activité à Jossigny pour de nombreuses années.
C’est donc dans un souci à la fois de qualité de prise en charge dans le nouvel hôpital de Jossigny et pour garantir que des investissements très importants – environ 400 millions d’euros - soient bien utilisés que l’ARS a exigé l’arrêt des projets de construction souhaités par les radiothérapeutes privés de la clinique et a contraint à une réflexion entre ces derniers et l’hôpital afin d’organiser la radiothérapie sur le site du futur hôpital public.
Les conséquences auraient été ubuesques : des patients et des installations de radiothérapie à Jossigny ; des médecins libéraux et une installation privée neuve et aux normes à la clinique Saint-Faron.
Alors le service public hospitalier aurait été en très grande détresse.
L’ARS a donc imposé une coopération entre le Centre Hospitalier de Lagny-sur-Marne et le Centre de radiothérapie de Saint-Faron et exigé le principe d’un exercice en secteur 1 exclusif pour tous les praticiens ; un engagement à garantir un égal accès à tous les patients de l’hôpital ; une articulation des filières de prise en charge de cancérologie pour l’ensemble du secteur. Je vous précise par ailleurs que les équipements resteront propriété du centre hospitalier.
Il ne s’agit donc pas de « brader » le service public, mais bien au contraire de le garantir grâce au maintien d’une offre de soins accessible et de qualité au sein du centre hospitalier de Jossigny.
A ce stade d’avancement du dossier aucune signature de convention n’est intervenue et l’ARS a bien prévu de mettre en place des rencontres avec des élus et des représentants du personnel, certaines sont d’ors et déjà prévues dans le courant du mois de mars, les réunions techniques en cours n’ayant pas vocation à conclure un quelconque accord définitif.
J’attends de cette coopération à Lagny qu’elle garantisse l’accès aux soins de tous les patients qui ont besoin de traitements de radiothérapie et qu’elle assure à l’hôpital public de pouvoir offrir sur le futur site de Jossigny l’ensemble des modalités thérapeutiques nécessaires à une prise en charge complète en cancérologie.
Claude EVIN
Directeur Général de l’ARS Île-de-France
Les laboratoires d'analyses médicales en danger: ( Signez la pétition )
Info: CGT
Notre ministre Mme Bachelot a validé l'ordonnance Ballereau du 15.01.2010; les conséquences sont catastrophiques...
Au plus tôt en 2013 et au + tard en 2016, les laboratoires d'analyses médicales de proximité, VOTRE laboratoire et tous les autres auront probablement DISPARU au profit d'USINES à analyses (une par département pour les départements qui le "méritent"; pour les départements les + ruraux il faudra faire un peu + de route...).
Pourquoi ? Et bien en vertu d'une ordonnance parue en 2010 qui livre le "marché" de l'analyse médicale aux FINANCIERS du CAC 40...
Parmi ces groupes financiers qui ont déjà largement entamé les rachats massifs de labo, figurent des assurances de santé privées, peut-être la votre, qui auront ainsi accès à vos données médicales et pourront "personnaliser" vos factures...
Il y a une solution pour s'opposer à ce scandale : FAIRE CIRCULER massivement et SIGNER cette pétition :
http://www.touchepasamonlabo.com/php/index.php
50 000 signatures à ce jour; c'est peu dans l'absolu mais au vu de la discrétion de cette ordonnance, c'est beaucoup !
C'est parce que très peu de gens sont au courant que cette réforme peut passer; il faut donc la REVELER au grand jour : DIFFUSEZ CE MESSAGE, DIFFUSEZ
LE LIEN DE LA PETITION
http://www.touchepasamonlabo.com/php/index.php
Annie Vatré médecin biologiste
Ce message a été transmis à l'association A. Croizat par un de ses adhérents
Notre ministre Mme Bachelot a validé l'ordonnance Ballereau du 15.01.2010; les conséquences sont catastrophiques...
Au plus tôt en 2013 et au + tard en 2016, les laboratoires d'analyses médicales de proximité, VOTRE laboratoire et tous les autres auront probablement DISPARU au profit d'USINES à analyses (une par département pour les départements qui le "méritent"; pour les départements les + ruraux il faudra faire un peu + de route...).
Pourquoi ? Et bien en vertu d'une ordonnance parue en 2010 qui livre le "marché" de l'analyse médicale aux FINANCIERS du CAC 40...
Parmi ces groupes financiers qui ont déjà largement entamé les rachats massifs de labo, figurent des assurances de santé privées, peut-être la votre, qui auront ainsi accès à vos données médicales et pourront "personnaliser" vos factures...
Il y a une solution pour s'opposer à ce scandale : FAIRE CIRCULER massivement et SIGNER cette pétition :
http://www.touchepasamonlabo.com/php/index.php
50 000 signatures à ce jour; c'est peu dans l'absolu mais au vu de la discrétion de cette ordonnance, c'est beaucoup !
C'est parce que très peu de gens sont au courant que cette réforme peut passer; il faut donc la REVELER au grand jour : DIFFUSEZ CE MESSAGE, DIFFUSEZ
LE LIEN DE LA PETITION
http://www.touchepasamonlabo.com/php/index.php
Annie Vatré médecin biologiste
Ce message a été transmis à l'association A. Croizat par un de ses adhérents
7 mars 2011
le coup du travail, Comparaisons France/Allemagne /
C’est le « coût » du capital qui handicape notre économie
Info CGT
C’est le « coût » du capital qui handicape notre économie
Pour justifier l’austérité salariale, les remises en cause de la durée légale du travail, patronat et gouvernement français tendent le piège du « coût du travail » et nous servent à l’envi des pseudo comparaisons avec l’Allemagne. Mais quelle est donc la réalité ?
Le niveau du « coût du travail » (salaire brut plus cotisations sociales dites patronales) est plus élevé en Allemagne de 12 %. En 2008, il est, par salarié travaillant à temps plein dans les secteurs privés concurrentiels (industrie et services), de 52 458 € en Allemagne contre 46 711 € en France.
Le niveau du salaire annuel brut est 34 % supérieur en Allemagne avec 43 942 € contre 32 826 € en France.
Le niveau du revenu net après impôt est aussi supérieur de 6 % avec 25 167 € en Allemagne contre 23 694 € en France.
Le PIB par heure travaillée D’après l’OCDE, le produit intérieur brut (PIB) par heure travaillée, qui est une mesure de la productivité apparente du travail, est plus élevé en France qu’en Allemagne. Sur une base 100 pour les Etats-Unis, la France se situe à 96,2 et l’Allemagne à 91.4.
La durée moyenne du travail. D’après Eurostat, la durée moyenne de travail est plus longue en France de 160 h par an avec 1 309 h en Allemagne contre 1 469 h en France.
Le « coût horaire » du travail en France est de 23,6 € contre 24,6 € en Allemagne et la France se situe au 8e rang des 27 pays membres de l’Union européenne et en deçà de la moyenne des 27 pays.
Durée hebdomadaire du travail. L’Ocde confirme en notant que la durée hebdomadaire du travail a augmenté en France entre 2000 et 2008 alors qu’elle a diminué en Allemagne.
Contrairement à ce qu’affirment le patronat et le gouvernement, l’Ofce (Observatoire français des conjonctures économiques) note que dans la période suivant la mise en place des 35 h, l’évolution de la compétitivité a été bien plus favorable en France que chez la plupart de ses voisins européens.
La somme des intérêts versés aux créanciers (la finance) et des dividendes versés aux actionnaires a été multipliée par deux en trente ans pendant que la part des salaires reculait de 8 points.
Depuis vingt-cinq ans, alors que le salaire moyen n’a même pas doublé, le montant des dividendes a été multiplié par treize, dépassant depuis plusieurs années l’investissement productif réalisé par les entrepris
Info CGT
C’est le « coût » du capital qui handicape notre économie
Pour justifier l’austérité salariale, les remises en cause de la durée légale du travail, patronat et gouvernement français tendent le piège du « coût du travail » et nous servent à l’envi des pseudo comparaisons avec l’Allemagne. Mais quelle est donc la réalité ?
Le niveau du « coût du travail » (salaire brut plus cotisations sociales dites patronales) est plus élevé en Allemagne de 12 %. En 2008, il est, par salarié travaillant à temps plein dans les secteurs privés concurrentiels (industrie et services), de 52 458 € en Allemagne contre 46 711 € en France.
Le niveau du salaire annuel brut est 34 % supérieur en Allemagne avec 43 942 € contre 32 826 € en France.
Le niveau du revenu net après impôt est aussi supérieur de 6 % avec 25 167 € en Allemagne contre 23 694 € en France.
Le PIB par heure travaillée D’après l’OCDE, le produit intérieur brut (PIB) par heure travaillée, qui est une mesure de la productivité apparente du travail, est plus élevé en France qu’en Allemagne. Sur une base 100 pour les Etats-Unis, la France se situe à 96,2 et l’Allemagne à 91.4.
La durée moyenne du travail. D’après Eurostat, la durée moyenne de travail est plus longue en France de 160 h par an avec 1 309 h en Allemagne contre 1 469 h en France.
Le « coût horaire » du travail en France est de 23,6 € contre 24,6 € en Allemagne et la France se situe au 8e rang des 27 pays membres de l’Union européenne et en deçà de la moyenne des 27 pays.
Durée hebdomadaire du travail. L’Ocde confirme en notant que la durée hebdomadaire du travail a augmenté en France entre 2000 et 2008 alors qu’elle a diminué en Allemagne.
Contrairement à ce qu’affirment le patronat et le gouvernement, l’Ofce (Observatoire français des conjonctures économiques) note que dans la période suivant la mise en place des 35 h, l’évolution de la compétitivité a été bien plus favorable en France que chez la plupart de ses voisins européens.
La somme des intérêts versés aux créanciers (la finance) et des dividendes versés aux actionnaires a été multipliée par deux en trente ans pendant que la part des salaires reculait de 8 points.
Depuis vingt-cinq ans, alors que le salaire moyen n’a même pas doublé, le montant des dividendes a été multiplié par treize, dépassant depuis plusieurs années l’investissement productif réalisé par les entrepris
3 mars 2011
Discrimination syndicale
Info CGT
Non au fichage des syndicalistes
La mission des syndicalistes est la défense des intérêts individuels et collectifs des salariés. Cet engagement est confronté à la violence des mesures de délocalisations, de fermetures d’entreprises, de plans dits « sociaux », de privatisations, de licenciements, de promesses non tenues, d’attaques contre les retraites, toutes ces décisions qui plongent des milliers de salariés dans la détresse.
C’est une violence inouïe qui brise des vies, ruine l’économie de régions entières et casse des acquis sociaux. Les conséquences dramatiques pour les salariés les poussent, faute d’être entendus, à des actions de plus en plus déterminées, des grèves, des manifestations de masse, des occupations…
Les syndicalistes, assumant les responsabilités confiées par les salariés, sont en première ligne des actions. Les pouvoirs publics ne s’y trompent pas et tentent, à travers eux, de briser toute résistance.
Plusieurs d’entre eux ont été condamnés à des amendes et de la prison suite à des actions dans le cadre de leur fonction syndicale. Ils ont été condamnés pour s’être opposés à la politique de casse de leur entreprise. Ces condamnations injustes ne suffisent pas au Gouvernement qui aujourd’hui permet le fichage des syndicalistes au même titre que de dangereux délinquants
En effet le fichage génétique par le prélèvement d’ADN mis en place en 1998 afin de lutter contre les crimes sexuels a été élargi en 2001 et 2003 à la plupart des infractions prévues au code pénal. Sont ainsi fichés des auteurs de crime, de viols, de trafics de drogue,... et des militants syndicaux.
La CGT ne s’était pas trompée en dénonçant les dangers de cette dérive sécuritaire qui permet le fichage de militants politiques, associatifs et syndicaux de même que des personnes simplement soupçonnées de délit.
Des syndicalistes refusent d’être assimilés à des criminels et ont décidé de ne pas se soumettre au prélèvement d’ADN mais ce simple refus est considéré comme un délit punissable jusqu’à 15 000 € d’amendes et 12 mois de prison.
Deux d’entre eux sont appelés à comparaître prochainement devant le tribunal correctionnel ;
Philippe Galano le 17 mars à Perpignan - rassemblement à 12 H devant le palais des congrès,
Xavier Mathieu le 3 mai à Compiègne - rassemblement à 8 H 30 devant le Tribunal de Compiègne.
C’est absurde et dangereux, absurde car ils ne représentent aucun risque pour la société, dangereux car c’est considérer les mobilisations sociales comme des délits. Le fichage des syndicalistes viseà instaurer un contrôle politique de l’action collective. En cette période de crise économique, de casse des acquis sociaux et de montée des inégalités le gouvernement tente ainsi d’intimider les salariés susceptibles de se mobiliser.
La CGT demande la relaxe pour Philippe Galano et Xavier Mathieu elle appelle à soutenir les actions de solidarités déjà engagées et demande le retrait du fichage ADN pour les salariés condamnés dans le cadre d’une action syndicale.
Montreuil, le 28 février 2011
Non au fichage des syndicalistes
La mission des syndicalistes est la défense des intérêts individuels et collectifs des salariés. Cet engagement est confronté à la violence des mesures de délocalisations, de fermetures d’entreprises, de plans dits « sociaux », de privatisations, de licenciements, de promesses non tenues, d’attaques contre les retraites, toutes ces décisions qui plongent des milliers de salariés dans la détresse.
C’est une violence inouïe qui brise des vies, ruine l’économie de régions entières et casse des acquis sociaux. Les conséquences dramatiques pour les salariés les poussent, faute d’être entendus, à des actions de plus en plus déterminées, des grèves, des manifestations de masse, des occupations…
Les syndicalistes, assumant les responsabilités confiées par les salariés, sont en première ligne des actions. Les pouvoirs publics ne s’y trompent pas et tentent, à travers eux, de briser toute résistance.
Plusieurs d’entre eux ont été condamnés à des amendes et de la prison suite à des actions dans le cadre de leur fonction syndicale. Ils ont été condamnés pour s’être opposés à la politique de casse de leur entreprise. Ces condamnations injustes ne suffisent pas au Gouvernement qui aujourd’hui permet le fichage des syndicalistes au même titre que de dangereux délinquants
En effet le fichage génétique par le prélèvement d’ADN mis en place en 1998 afin de lutter contre les crimes sexuels a été élargi en 2001 et 2003 à la plupart des infractions prévues au code pénal. Sont ainsi fichés des auteurs de crime, de viols, de trafics de drogue,... et des militants syndicaux.
La CGT ne s’était pas trompée en dénonçant les dangers de cette dérive sécuritaire qui permet le fichage de militants politiques, associatifs et syndicaux de même que des personnes simplement soupçonnées de délit.
Des syndicalistes refusent d’être assimilés à des criminels et ont décidé de ne pas se soumettre au prélèvement d’ADN mais ce simple refus est considéré comme un délit punissable jusqu’à 15 000 € d’amendes et 12 mois de prison.
Deux d’entre eux sont appelés à comparaître prochainement devant le tribunal correctionnel ;
Philippe Galano le 17 mars à Perpignan - rassemblement à 12 H devant le palais des congrès,
Xavier Mathieu le 3 mai à Compiègne - rassemblement à 8 H 30 devant le Tribunal de Compiègne.
C’est absurde et dangereux, absurde car ils ne représentent aucun risque pour la société, dangereux car c’est considérer les mobilisations sociales comme des délits. Le fichage des syndicalistes viseà instaurer un contrôle politique de l’action collective. En cette période de crise économique, de casse des acquis sociaux et de montée des inégalités le gouvernement tente ainsi d’intimider les salariés susceptibles de se mobiliser.
La CGT demande la relaxe pour Philippe Galano et Xavier Mathieu elle appelle à soutenir les actions de solidarités déjà engagées et demande le retrait du fichage ADN pour les salariés condamnés dans le cadre d’une action syndicale.
Montreuil, le 28 février 2011
23 février 2011
Retraites complémentaires / Le Medef dévoile ses intentions
Info CGT
Le MEDEF avait demandé à rencontrer la CGT pour évoquer la suite des négociations ARRCO et AGIRC en cours, le 16 février 2011.
Pour le MEDEF il n’est pas question d’augmenter les ressources des régimes, comprenez les cotisations, puisqu’il considère que les prélèvements auxquels sont soumises les entreprises sont déjà trop lourds et grèvent leur compétitivité.
Du point de vue du Medef, le maintien de la retraite sans abattement (assuré aujourd’hui par l’AGFF) et le retour à un éventuel rendement constant des régimes supposent des contreparties, en clair de nouveau reculs sur les droits des retraités actuels et futurs. Celles-ci seraient l’alignement sur le régime général de l’âge de la retraite sans abattement qui passerait de 65 à 67 ans, l’alignement par le bas des majorations pour enfants (5 % dans les deux régimes) et ouverture du droit à réversion à 60, voire 62 ans, au lieu de respectivement 55 et 60 ans à l’Arrco et l’Agirc. Autre contrepartie évoquée par le Medef, la « convergence » des régimes Arrco et Agirc permettrait de réaliser des économies de gestion, mais conduirait à la remise en cause du statut cadre.
La CGT a indiqué qu’elle s’opposait à ces perspectives et à cette logique de contreparties.
• D’abord parce qu’aucune obligation n’était faite aux régimes complémentaires de s’aligner sur les régimes de base. L’âge de la retraite sans abattement peut être maintenu à 65 ans dans les deux régimes Arrco et Agirc.
• Ensuite parce que les entreprises avaient les moyens de financer, notamment par le biais d’une augmentation des cotisations, une protection sociale, et donc une retraite, de haut niveau, ainsi que le montre le niveau des dividendes distribués. La CGT a également rappelé que d’autres mesures pouvaient être envisagées, comme par exemple l’élargissement de l’assiette de cotisation à l’intéressement et la participation qui rapporterait immédiatement, selon les services de l’Arrco et de l’Agirc, plus de 2 milliards d’euros…
Une fois de plus, il apparaît que le seul élément susceptible de changer la donne et d’entrevoir une issue positive à ces négociations est l’intervention des salariés et des retraités.
Montreuil, le 18 février 2011
Le MEDEF avait demandé à rencontrer la CGT pour évoquer la suite des négociations ARRCO et AGIRC en cours, le 16 février 2011.
Pour le MEDEF il n’est pas question d’augmenter les ressources des régimes, comprenez les cotisations, puisqu’il considère que les prélèvements auxquels sont soumises les entreprises sont déjà trop lourds et grèvent leur compétitivité.
Du point de vue du Medef, le maintien de la retraite sans abattement (assuré aujourd’hui par l’AGFF) et le retour à un éventuel rendement constant des régimes supposent des contreparties, en clair de nouveau reculs sur les droits des retraités actuels et futurs. Celles-ci seraient l’alignement sur le régime général de l’âge de la retraite sans abattement qui passerait de 65 à 67 ans, l’alignement par le bas des majorations pour enfants (5 % dans les deux régimes) et ouverture du droit à réversion à 60, voire 62 ans, au lieu de respectivement 55 et 60 ans à l’Arrco et l’Agirc. Autre contrepartie évoquée par le Medef, la « convergence » des régimes Arrco et Agirc permettrait de réaliser des économies de gestion, mais conduirait à la remise en cause du statut cadre.
La CGT a indiqué qu’elle s’opposait à ces perspectives et à cette logique de contreparties.
• D’abord parce qu’aucune obligation n’était faite aux régimes complémentaires de s’aligner sur les régimes de base. L’âge de la retraite sans abattement peut être maintenu à 65 ans dans les deux régimes Arrco et Agirc.
• Ensuite parce que les entreprises avaient les moyens de financer, notamment par le biais d’une augmentation des cotisations, une protection sociale, et donc une retraite, de haut niveau, ainsi que le montre le niveau des dividendes distribués. La CGT a également rappelé que d’autres mesures pouvaient être envisagées, comme par exemple l’élargissement de l’assiette de cotisation à l’intéressement et la participation qui rapporterait immédiatement, selon les services de l’Arrco et de l’Agirc, plus de 2 milliards d’euros…
Une fois de plus, il apparaît que le seul élément susceptible de changer la donne et d’entrevoir une issue positive à ces négociations est l’intervention des salariés et des retraités.
Montreuil, le 18 février 2011
21 février 2011
Grande pétition nationale: Le plan fret SNCF doit être revu d’urgence,
INFO: CGT
les fédérations CGT et UNSA des cheminots, la FGTE-CFDT et l’UIT-CGT, la FNAUT, le Réseau Action Climat, France Nature environnement, Agir Pour l’Environnement, WWF, Les Amis de la Terre, le Comité de Liaison Energies Renouvelables…
les fédérations CGT et UNSA des cheminots, la FGTE-CFDT et l’UIT-CGT, la FNAUT, le Réseau Action Climat, France Nature environnement, Agir Pour l’Environnement, WWF, Les Amis de la Terre, le Comité de Liaison Energies Renouvelables…
Le gouvernement doit tenir ses engagements sur le fret
Les associations environnementales, les ONG, les organisations syndicales (dont la CGT et plusieurs de ses organisations professionnelles) et l’Appel des 365 viennent d’adresser une lettre ouverte aux Présidents de l’Assemblée Nationale et du Sénat. Elles dénoncent un « monde à l’envers » où s’opère contre tout bon sens un report modal massif du rail vers la route, sous l’effet de choix politiques, en réalité, contraires aux affichages. Ce 21 février, partout en France elles organisaient des initiatives pour faire connaître cette lettre ouverte. A Paris, elles ont enu une conférence presse àlaquelle participait notamment Bernard Thibault pour la confédération CGT, Gilbert Garrel, secrétaire général de la fédération CGT des Cheminots et Daniel Geneste pour l’Union interfédérale des transport CGT).
http://mm1.cgt.fr/cgt/Fret_210211.flv
Plus de wagons, moins de camions, plus de social dans le routier et moins de concurrence !
Le nouveau plan Fret de la SNCF intitulé « Schéma directeur pour un nouveau transport écologique de transport » n’a d’écologique que le titre. En effet l’entreprise publique se fixe un objectif de réduction des trafics, abandonne la desserte de plusieurs territoires, se sépare de moyens humains et matériels (locomotives, wagons, installations…) Ce n’est pas un objectif de croissance de la part modale ferroviaire qui est mis en oeuvre, contrairement aux engagements du grenelle, mais de pertes de parts de marché. Et cela va s’accentuer avec l’abandon programmé de 60 % de l’activité wagons isolés par la SNCF. Cette stratégie qui découle de la mise en application de la feuille de route
gouvernementale est absurde. Elle est un contresens absolu à ce qu’il convient de mettre en oeuvre pour relever le défi de la lutte contre le changement climatique et pour un réel aménagement du territoire. L’objectif de réduire les émissions de Gaz à Effet de Serre de 20%, d’ici 2020, dans le secteur des transports n’est pas renégociable.
Ensemble, les fédérations CGT et UNSA des cheminots, la FGTE-CFDT et l’UIT-CGT, la FNAUT, le Réseau Action Climat, France Nature
environnement, Agir Pour l’Environnement, WWF, Les Amis de la Terre, le Comité de Liaison Energies Renouvelables… réclament
• Le respect des objectifs de réduction de Gaz à Effet de Serre du secteur des transports, inscrits dans la loi Grenelle,
• un moratoire immédiat sur la partie « wagon isolé » du plan Fret SNCF/Gouvernement,
• La transparence et un débat public objectif, notamment sur les conséquences en termes d’émissions de GES, la mise à disposition et l’approfondissement des études « carbone »,
• La préservation des installations ferroviaires en situation de réutilisation, afin d’être capable de disposer d’alternative à la route en réponse aux changements de comportement demandés aux chargeurs,
• L’examen d’organisations nouvelles de la production SNCF en proximité, spécialement adaptées et en coopération avec les opérateurs nouveaux pour, ensemble, donner de la pertinence économique aux convois.
Ensemble, ils appellent à un véritable débat associant élus et citoyens, professionnels et utilisateurs du rail, militants salariés et associatifs.
De nombreux élus progressistes de diverses sensibilités – communistes (sous l’impulsion de leur association : l’ANECR), socialistes, verts,
Europe écologie, divers gauche, sans étiquette… font leur cet appel et le relayent.
Ils appellent ensemble les élus progressistes et les citoyens attachés à la construction d’un avenir durable, à se mobiliser, et à déployer sur tous les territoires des initiatives favorisant le rassemblement du plus grand nombre sur les objectifs énoncés ci-dessus.
En juin 2010, 365 personnalités s'associent à cet appel, proposent de l'élargir, et entendent contribuer au développement d'un véritable débat public national.
De sensibilités multiples, ils sont anciens Ministres des Transports, Députés ou Sénateurs, Députés Européens, Elus Régionaux et Locaux, militants écologistes, syndicalistes … , Ces personnalités concourent à un appel, connu désormais sous le nom « Appel des 365 ». Depuis, bien d’autres personnalités les ont rejoints.
Le 21 janvier 2011 :
S’adressent par lettre ouverte aux Présidents du Sénat et de l’Assemblée National reprenant les 5 demandes ci‐dessus.
Le 21 février, elles appellent l’opinion publique à s’en mêler, à appuyer la démarche, à signer la
pétition.
J’en suis, je signe
http://toolbox.elunet.org/petition_fret/
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