Info : CGT
Les choix de libéralisation des services publics et notamment du transport ferroviaire à l'échelle européenne prennent leur source dans une volonté dogmatique de privatisation, au détriment de la réponse aux besoins des populations et de l’intérêt général.
Les privatisations du secteur de l'eau, d’emblée / GDF de France Télécom, de La Poste ont été payées au prix fort par les usagers et les salariés, afin d'enrichir encore et toujours les actionnaires.
Dans le même temps, la qualité de service a fortement baissé et les tarifs ont explosé.
Pour exemple : + 35% pour l'électricité + 60% sur le gaz, le prix du m3 d'eau a été multiplié par 3,5 voire 10 dans certaines villes !
LE TRANSPORT DE VOYEURS
Le sénateur UMP, Francis GRIGNON, a produit, sur demande du gouvernement, un rapport relatif à l'ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de voyageurs et notamment concernant les Trains Express Régionaux.
Ce rapport préconise l'ouverture totale du transport régional de voyageurs avec comme premières étapes des expérimentations sur certaines lignes. Il prévoit aussi l'abaissement des conditions sociale des salariés et la mise à disposition des infrastructures et des ateliers de la SNCF financés par l'argent public pour des entreprises privées qui se positionneraient sur appels d'offres.
La SNCF, entreprise publique de service public, et les cheminots ont largement démontré leur capacité à répondre aux besoins croissants de transport des populations malgré le désengagement de l’État, que ce soit au plan du territoire national (TGV, Corail, TEOZ, Lunéa, Fret) ou au niveau régional via les autorités organisatrices de transport pour le TER et le RER.
L’objectif étant de livrer aux appétits du privé des lignes dites rentables pour ne laisser à l'opérateur public SNCF que les lignes qualifiées de déficitaires.
TRANSPORT DE MARCHANDISES ;
La SNCF a présenté en septembre 2009 un « schéma directeur » qui fixe les axes de développement du transport de marchandises pour les années à venir, alors que cette branche est fortement déficitaire.
Ce plan de réorganisation du fret comprend notamment l'abandon de 60% de l'activité de messagerie ferroviaire ( wagon isolé ), qui irrigue l'ensemble du territoire en assemblant des wagons de marchandises de chargeurs différents et notamment des PME/PMI.
L'ouverture à la concurrence dans le fret ferroviaire pas augmenté la part modale du transport de marchandises par fer, bien au contraire.
En 2000, la SNCF transportait 55 milliards de tonnes/km, dix ans après, elle en transporte à peine 20 milliards. La Direction de la SNCF a abandonné aux entreprises ferroviaires privées les trafics jugés non rentables, entraînant aussi un transfert sur les routes. En 3 années, ce sont 2,5 millions de camions en plus sur les routes françaises !
La Direction SNCF pousse les feux encore plus loin de la déstructuration du Fret, en abandonnant les gros triages. Cette logique installe la SNCF dans une position de repli sur le Fret et s'avère être en opposition avec les décisions du « Grenelle de l'environnement».
L'INFRASTRUCTURE FERROVIAIRE
Depuis 1997 et la séparation de la SNCF en deux établissements publics (SNCF et RFF), RFF a en charge l'infrastructure ferroviaire. La création de cette entité aura conduit à une répartition de la dette ferroviaire entre les deux établissements, sans régler le problème du système ferroviaire national et son financement.
Le désengagement de l'État et les orientations de RFF et de la SNCF qui consistent à rechercher l'autofinancement, conduisent à réduire le volume global de moyens financiers nécessaires. L'impact est de plus en plus négatif sur l'état du réseau, essentiel à une bonne qualité de service.
L'endettement du système ferroviaire, la structuration par activités autonomes à la SNCF, la case de l'emploi, sont les ingrédients du Gouvernement et de la Direction de la SNCF pour démanteler le service public ferroviaire.
USAGERS, CHEMINOTS, MARCHONS ENSEMBLE..
Si pour les cheminots, la libéralisation se traduit par une dégradation des conditions de vie et de travail, pour le quotidien des usagers, cela va se concrétiser par une piètre qualité de service et par des choix allant à l'encontre des besoins ( fermetures de gares, de lignes et des guichets, hausse des tarifs, déshumanisation des gares, suppressions et retards de trains...)
LE 16 JUIN 2011,
ASSOCIATIONS D'USAGERS, ÉLUS,
ONG ENVIRONNEMENTALES, CITOYENS,
LES CHEMINOTS VOUS INVITENT
À MANIFESTER ENSEMBLE À PARIS,
pour la défense et le développement
du Service Public SNCF
de voyageurs et de marchandises.
Rendez-‐vous à 13h00 Place Iéna (Métro Iéna)
Les services publics
appartiennent à la Nation.
ENSEMBLE,
NE NOUS LAISSONS PAS DÉPOSSÉDER
DE CES BIENS COMMUNS.
Montreuil, le 19 mai 2011
ATTENTION ! changement du jour pour les permanences d'accueil : le LUNDI de 14h à 17 h. 10 bis rue de l'aître Espace La Fayette 77120 COULOMMIERS (interphone CGT) Email : ulcgtcoulommiers77@orange.fr Téléphone : 01 64 03 54 85 ou 06 73 34 65 02
4 juin 2011
3 juin 2011
Les luttes dans le Département du 77
Info : CGT
NOVOFERM/LUTERMAX : CHANTAGE A L’EMPLOI
Alors que les salariés de NOVOFERM / LUTERMAX (Vaux le Pénil) sont en lutte pour obtenir la réouverture des NOE (négociations obligatoires à l’entreprise)revendiquant 100 EUR d’augmentation généralel’embauche des intérimaires et l’amélioration des conditions de travaill’employeur menace de délocaliser une perte de la production.
Le 6 juin se tiendra une CE extraordinaire avec à l’ordre du jour la délocalisation de la nouvelle ligne de production qui a coûté 1 million d’euros.
Le coût de transfert et la perte de production occasionnée permettant de couvrir la revendication salariale.
C’est inacceptable !
L’USTM CGT 77 invite les syndicats à soutenir leur lutte en allant à la rencontre des grévistes :
Chaque jour de 12H à 14H, 530 avenue Georges Clémenceau 77000 Vaux le Pénil
Une solidarité financière est mise en place sur le piquet. Contact A. Roth 06.64.84.48.40.
PEUGEOT : EN LUTTE POUR L’EMPLOI
Les salariés ont débrayé à l’appel de la CGT et de la CFDT les 30 mai et 1er juin.
Ils exigent l’amélioration des conditions de départ pour ceux qui le souhaitent et le maintien d’une activité industrielle dans le cadre de PSA sur le site.
En assemblée générale des actionnairesPSA a réaffirmé qu’il n’y aurait pas de licenciements (départs volontaires déjà mis en œuvre).
Une manifestation est mise en débat dans l’usine, préparons la mobilisation.
Contact Patrick Patault 06.73.06.82.55.
PEIGNEN EXIGE LA REOUVERTURE DES NOE
Les salariés et la CGT exigent la réouverture des NOE.
Une rencontre avec l’employeur le 7 juin est actée, les salariés se disent prêts à l’action.
NOVOFERM/LUTERMAX : CHANTAGE A L’EMPLOI
Alors que les salariés de NOVOFERM / LUTERMAX (Vaux le Pénil) sont en lutte pour obtenir la réouverture des NOE (négociations obligatoires à l’entreprise)revendiquant 100 EUR d’augmentation généralel’embauche des intérimaires et l’amélioration des conditions de travaill’employeur menace de délocaliser une perte de la production.
Le 6 juin se tiendra une CE extraordinaire avec à l’ordre du jour la délocalisation de la nouvelle ligne de production qui a coûté 1 million d’euros.
Le coût de transfert et la perte de production occasionnée permettant de couvrir la revendication salariale.
C’est inacceptable !
L’USTM CGT 77 invite les syndicats à soutenir leur lutte en allant à la rencontre des grévistes :
Chaque jour de 12H à 14H, 530 avenue Georges Clémenceau 77000 Vaux le Pénil
Une solidarité financière est mise en place sur le piquet. Contact A. Roth 06.64.84.48.40.
PEUGEOT : EN LUTTE POUR L’EMPLOI
Les salariés ont débrayé à l’appel de la CGT et de la CFDT les 30 mai et 1er juin.
Ils exigent l’amélioration des conditions de départ pour ceux qui le souhaitent et le maintien d’une activité industrielle dans le cadre de PSA sur le site.
En assemblée générale des actionnairesPSA a réaffirmé qu’il n’y aurait pas de licenciements (départs volontaires déjà mis en œuvre).
Une manifestation est mise en débat dans l’usine, préparons la mobilisation.
Contact Patrick Patault 06.73.06.82.55.
PEIGNEN EXIGE LA REOUVERTURE DES NOE
Les salariés et la CGT exigent la réouverture des NOE.
Une rencontre avec l’employeur le 7 juin est actée, les salariés se disent prêts à l’action.
30 mai 2011
Dialogue social : Le patronat refuse toujours de négocier sur le partage des richesses !
INFO : CGT
Le 27 mai matin s’est tenue une nouvelle réunion de la délibération nationale interprofessionnelle sur la « modernisation du dialogue social ».
En préliminaire, la délégation de la CGT a demandé au MEDEF de clarifier sa position suite à ses prises de position ambiguës.
Depuis l’ouverture de ce cycle de discussions, en mai 2009, il s’oppose avec les autres organisations patronales aux demandes d’ouverture d’une négociation nationale sur le partage des richesses créées dans les entreprises. Il n’a accepté de traiter cette question que sous l’angle des droits d’information et de consultation des institutions représentatives du personnel, qui a fait l’un des deux thèmes de la délibération en cours.
Mais dans ses dernières déclarations publiques, il a demandé au gouvernement de renoncer à l’instauration de la prime obligatoire dans les entreprises qui augmente les dividendes, au motif que la négociation nationale interprofessionnelle sur le partage des richesses serait en cours.
La CGT s’est donc à nouveau déclarée prête à l’ouverture immédiate d’une véritable négociation sur le partage des richesses, soit sous la forme de l’ajout d’un thème aux discussions en cours, soit sous la forme d’une négociation spécifique. Elle a proposé qu’elle se déroule en plusieurs étapes :
Examen des évolutions comparées sur les deux dernières décennies des salaires des différentes catégories de salariés, des salaires des dirigeants des entreprises, des dividendes et autres formes rémunération des propriétaires des entreprises ;
Étude de la diversité des situations des entreprises ;
Mise en place de critères de justice sociale dans les négociations annuelles obligatoires des entreprises et des groupes.
Les organisations patronales ont confirmé qu’elles refusaient de s’engager dans une telle négociation tout en acceptant de poursuivre la délibération sur la modernisation du dialogue social sur les thèmes convenus.
La CGT poursuivra sa démarche de recherche de convergences intersyndicales visant l’amélioration de la transparence et de la lisibilité des informations dues aux élus du personnel, ainsi de la prise en compte effective des avis des élus dans les procédures de consultation.
Concernant la répartition des richesses et les revendications salariales, la CGT considère que le patronat ne pourra pas fuir le débat éternellement dans un contexte où le pouvoir d’achat est une des premières priorités des Français. La confirmation de son refus d’en discuter appelle au développement des actions revendicatives afin que les salariés se fassent entendre dans les entreprises.
Montreuil, le 27 mai 2011
Le 27 mai matin s’est tenue une nouvelle réunion de la délibération nationale interprofessionnelle sur la « modernisation du dialogue social ».
En préliminaire, la délégation de la CGT a demandé au MEDEF de clarifier sa position suite à ses prises de position ambiguës.
Depuis l’ouverture de ce cycle de discussions, en mai 2009, il s’oppose avec les autres organisations patronales aux demandes d’ouverture d’une négociation nationale sur le partage des richesses créées dans les entreprises. Il n’a accepté de traiter cette question que sous l’angle des droits d’information et de consultation des institutions représentatives du personnel, qui a fait l’un des deux thèmes de la délibération en cours.
Mais dans ses dernières déclarations publiques, il a demandé au gouvernement de renoncer à l’instauration de la prime obligatoire dans les entreprises qui augmente les dividendes, au motif que la négociation nationale interprofessionnelle sur le partage des richesses serait en cours.
La CGT s’est donc à nouveau déclarée prête à l’ouverture immédiate d’une véritable négociation sur le partage des richesses, soit sous la forme de l’ajout d’un thème aux discussions en cours, soit sous la forme d’une négociation spécifique. Elle a proposé qu’elle se déroule en plusieurs étapes :
Examen des évolutions comparées sur les deux dernières décennies des salaires des différentes catégories de salariés, des salaires des dirigeants des entreprises, des dividendes et autres formes rémunération des propriétaires des entreprises ;
Étude de la diversité des situations des entreprises ;
Mise en place de critères de justice sociale dans les négociations annuelles obligatoires des entreprises et des groupes.
Les organisations patronales ont confirmé qu’elles refusaient de s’engager dans une telle négociation tout en acceptant de poursuivre la délibération sur la modernisation du dialogue social sur les thèmes convenus.
La CGT poursuivra sa démarche de recherche de convergences intersyndicales visant l’amélioration de la transparence et de la lisibilité des informations dues aux élus du personnel, ainsi de la prise en compte effective des avis des élus dans les procédures de consultation.
Concernant la répartition des richesses et les revendications salariales, la CGT considère que le patronat ne pourra pas fuir le débat éternellement dans un contexte où le pouvoir d’achat est une des premières priorités des Français. La confirmation de son refus d’en discuter appelle au développement des actions revendicatives afin que les salariés se fassent entendre dans les entreprises.
Montreuil, le 27 mai 2011
29 mai 2011
Chiffres du chômage
INFO : CGT
Pour une véritable politique de l’emploi
« Pour le gouvernement, le sous-emploi est une valeur sûre pour la baisse du chômage ! »
Arrêtons de parler de sortie de crise ! Une fois de plus, le gouvernement veut nous faire croire à la baisse du chômage. En avril 2011, le nombre de chômeurs de catégorie A, (les personnes sans emploi et tenues d’en chercher un activement), a en effet baissé le chiffre d’avril (-0,4% sur un mois), pour la quatrième fois consécutive. A l’inverse, personne ne parle des victimes de la crise, qui s’enlisent aujourd’hui dans le chômage de longue durée (+20,8% sur la seule année 2010).
Il se garde bien d’évoquer le nombre de chômeurs en catégorie B, (personnes ayant exercé une activité réduite de 78 heures maximum par mois), qui lui, ne cesse de s’accroître : + 6 000 pour le mois d’avril (+0,9% sur un mois).
En effet, de quels types d’embauches nous parle-t-on ? Des embauches à durée déterminée qui se généralisent et qui recouvrent des contrats de travail de plus en plus courts (9 jours en moyenne en 2010) ? En France, les « miettes d’emploi » deviennent une réalité, l’emploi durable une exception.
Enfin, silence sur les 48 000 radiations !
Les chiffres publiés depuis plusieurs mois montrent que les chômeurs passent d’une recherche d’emploi à un emploi précaire !
Par ailleurs, le chômage des plus de 50 ans continue son inlassable progression. Qu’en est-il du maintien dans l’emploi des seniors ? En dépit des annonces, cette catégorie de chômeurs connaît de plus en plus l’exclusion du marché du travail, la précarité et la pauvreté. Et le recul de l’âge de départ à la retraite ne fera qu’accentuer ce phénomène.
Une part croissante de la population se fragilise et les chômeurs sont naturellement les premiers à tomber durablement dans les trappes de la pauvreté.
La CGT réitère avec force le besoin d’une politique qui permette réellement de créer de l’emploi. Elle suggère de supprimer les heures supplémentaires défiscalisées qui sont un frein à l’embauche. De même, il s’agit de conditionner les milliards d’aides publiques à l’obligation de créer de l’emploi durable. Assez d’exonérations ou d’aides aux patrons sans contrepartie !
Enfin, la CGT continue de penser que revaloriser les salaires permettra de soutenir la consommation, donc l’emploi.
Montreuil, le 25 mai 2011
Pour une véritable politique de l’emploi
« Pour le gouvernement, le sous-emploi est une valeur sûre pour la baisse du chômage ! »
Arrêtons de parler de sortie de crise ! Une fois de plus, le gouvernement veut nous faire croire à la baisse du chômage. En avril 2011, le nombre de chômeurs de catégorie A, (les personnes sans emploi et tenues d’en chercher un activement), a en effet baissé le chiffre d’avril (-0,4% sur un mois), pour la quatrième fois consécutive. A l’inverse, personne ne parle des victimes de la crise, qui s’enlisent aujourd’hui dans le chômage de longue durée (+20,8% sur la seule année 2010).
Il se garde bien d’évoquer le nombre de chômeurs en catégorie B, (personnes ayant exercé une activité réduite de 78 heures maximum par mois), qui lui, ne cesse de s’accroître : + 6 000 pour le mois d’avril (+0,9% sur un mois).
En effet, de quels types d’embauches nous parle-t-on ? Des embauches à durée déterminée qui se généralisent et qui recouvrent des contrats de travail de plus en plus courts (9 jours en moyenne en 2010) ? En France, les « miettes d’emploi » deviennent une réalité, l’emploi durable une exception.
Enfin, silence sur les 48 000 radiations !
Les chiffres publiés depuis plusieurs mois montrent que les chômeurs passent d’une recherche d’emploi à un emploi précaire !
Par ailleurs, le chômage des plus de 50 ans continue son inlassable progression. Qu’en est-il du maintien dans l’emploi des seniors ? En dépit des annonces, cette catégorie de chômeurs connaît de plus en plus l’exclusion du marché du travail, la précarité et la pauvreté. Et le recul de l’âge de départ à la retraite ne fera qu’accentuer ce phénomène.
Une part croissante de la population se fragilise et les chômeurs sont naturellement les premiers à tomber durablement dans les trappes de la pauvreté.
La CGT réitère avec force le besoin d’une politique qui permette réellement de créer de l’emploi. Elle suggère de supprimer les heures supplémentaires défiscalisées qui sont un frein à l’embauche. De même, il s’agit de conditionner les milliards d’aides publiques à l’obligation de créer de l’emploi durable. Assez d’exonérations ou d’aides aux patrons sans contrepartie !
Enfin, la CGT continue de penser que revaloriser les salaires permettra de soutenir la consommation, donc l’emploi.
Montreuil, le 25 mai 2011
21 mai 2011
Rassemblement le 26 mai 2011, pour agir tous ensemble à une justice prud'homale de qualité
Chaque année, de nombreux salariés sollicitent les conseils de prud’homme. Environ 200 000 personnes saisissent la juridiction prud’homale pour faire valoir leurs droits, défendre leurs conditions de vie et de travail, leur contrat de travail.
Cette situation est parfois insupportable pour un patronat, qui préfère gérer l’entreprise sans entrave, sans les « contraintes du code du travail ».
Pour faire écho à cette préoccupation en 2008 et 2009, malgré l’opposition de nombreuses organisations syndicales, malgré la mobilisation des conseillers, avocats, salariés, le gouvernement s’est attaqué violemment à la justice prud’homale :
• En supprimant 62 conseils de prud’hommes ;
• En refusant de prendre en compte la nécessité d’embaucher du personnel de greffe.
• En réduisant l’indemnisation de l’activité des conseillers prud’homaux (5 heures pour le temps de rédaction)
• Dans cette situation, les personnels des tribunaux, les conseillers prud’homaux voient la situation se dégrader un peu plus chaque jour. !
• De leurs côtés, les salariés subissent aussi les conséquences de cette situation
et voient l’accès à la justice prud’homale remis en cause ! En effet, les délais pour une affaire prud’homale sont de plus en plus long, les procédures prennent parfois un ou deux ans, bref, de plus en plus de salariés se détournent de la justice prud’homale.
Lors du Conseil supérieur de la prud’homie (16 mars), la CGT a relayé le mécontentement des personnels et des juges. Ce qui a conduit les pouvoirs publics à proposer qu’un groupe de travail soit mis en place pour faire un « état des lieux » et apporter des réponses aux problèmes
soulevés.
Tous ensemble exigeons :
# L’ouverture immédiate de négociations avec les pouvoirs publics ;
# Des moyens pour un fonctionnement efficace des conseils (personnels de greffe, juges dé-partiteurs, locaux daptés, etc.) ;
# L’abrogation des décrets limitant les indemnisations des conseillers ;
Tous ensemble ! Agissons !
Rassemblement régional
devant la Direction Générale du Travail
(jour de la tenue du Conseil Supérieur de la Prud’homie)
Jeudi 26 mai à partir de 13 heures
13 avenue Emile Zola
Métro Javel – André Citroën
Venez nombreux (dépôts motions et pétitions…)
Cette situation est parfois insupportable pour un patronat, qui préfère gérer l’entreprise sans entrave, sans les « contraintes du code du travail ».
Pour faire écho à cette préoccupation en 2008 et 2009, malgré l’opposition de nombreuses organisations syndicales, malgré la mobilisation des conseillers, avocats, salariés, le gouvernement s’est attaqué violemment à la justice prud’homale :
• En supprimant 62 conseils de prud’hommes ;
• En refusant de prendre en compte la nécessité d’embaucher du personnel de greffe.
• En réduisant l’indemnisation de l’activité des conseillers prud’homaux (5 heures pour le temps de rédaction)
• Dans cette situation, les personnels des tribunaux, les conseillers prud’homaux voient la situation se dégrader un peu plus chaque jour. !
• De leurs côtés, les salariés subissent aussi les conséquences de cette situation
et voient l’accès à la justice prud’homale remis en cause ! En effet, les délais pour une affaire prud’homale sont de plus en plus long, les procédures prennent parfois un ou deux ans, bref, de plus en plus de salariés se détournent de la justice prud’homale.
Lors du Conseil supérieur de la prud’homie (16 mars), la CGT a relayé le mécontentement des personnels et des juges. Ce qui a conduit les pouvoirs publics à proposer qu’un groupe de travail soit mis en place pour faire un « état des lieux » et apporter des réponses aux problèmes
soulevés.
Tous ensemble exigeons :
# L’ouverture immédiate de négociations avec les pouvoirs publics ;
# Des moyens pour un fonctionnement efficace des conseils (personnels de greffe, juges dé-partiteurs, locaux daptés, etc.) ;
# L’abrogation des décrets limitant les indemnisations des conseillers ;
Tous ensemble ! Agissons !
Rassemblement régional
devant la Direction Générale du Travail
(jour de la tenue du Conseil Supérieur de la Prud’homie)
Jeudi 26 mai à partir de 13 heures
13 avenue Emile Zola
Métro Javel – André Citroën
Venez nombreux (dépôts motions et pétitions…)
20 mai 2011
Le 16 juin 2011, les cheminots en marche !!
Info CGT
Pour la défense du Service Public SNCF et de l’unicité de l’EPIC SNCF, la Fédération CGT des cheminots appelle l’ensemble des cheminots actifs et retraités à participer massivement à la manifestation nationale unitaire des cheminots le jeudi 16 juin 2011 à Paris, rendez-vous à 13h00, place Iéna (métro Iéna).
La direction de la SNCF, et le gouvernement, poursuivent leur politique de casse et d’éclatement de notre entreprise publique SNCF. L’intervention des cheminots s’impose !
Les cheminots et l’avenir de l’entreprise…
A l’échelle européenne, les processus de libéralisation du ferroviaire sous le seul prisme de l’ouverture à la concurrence des entreprises historiques dans les États membres est inacceptable et doit être combattu.
L’exemple du Fret est suffisamment édifiant pour se rendre compte que l’ouverture à la concurrence des trafics ne répond pas aux enjeux en matière de développement du transport par rail. Partout en Europe, les conséquences de ces choix sont désastreuses, au point de vue économique, mais aussi aux plans social et environnemental au regard du gâchis que cela entraîne.
Les velléités de transposer au Voyageur les choix décidés pour le Fret sont un non-sens. Le Sénateur Francis Grignon prévoit prochainement de remettre son rapport au gouvernement pour fixer les modalités d’ouverture à la concurrence au TER au détriment des conditions de travail des cheminots et d’un véritable service public ferroviaire.
Pour la CGT, l’ouverture à la concurrence des TER irait à l’encontre des besoins de transport des populations en proximité. La réglementation du travail et le cadre social des cheminots doivent être préservés, les seuls buts poursuivis sont de conduire l’EPIC SNCF à la privatisation pour réduire les conditions sociales des cheminots dans la libéralisation du transport ferroviaire.
Les cheminots et leurs conditions de travail…
La concurrence prend ses racines dans le dumping social organisé pour les salariés. Les conditions sociales, la formation professionnelle des agents, la rémunération sont les leviers essentiels utilisés par le patronat pour abaisser les coûts de production. C’est le cas aujourd’hui entre les cheminots de la SNCF et ceux des entreprises ferroviaires privées à qui les directions d’ECR, de VFLI, etc… imposent le moins disant social pour gagner des marchés.
La structuration par activité entraîne une glissade dangereuse vers des choix exclusivement financiers de chacune d’entre elles. Chaque activité détermine ses besoins et ses objectifs sans se soucier de la cohérence dans l’organisation du travail et de production.
Aussi, la recherche effrénée de rentabilité financière de chaque activité amplifie la productivité pour les cheminots. La Direction favorise la mobilité contrainte dans l’ensemble des métiers. La politique managériale qui impose l’atteinte d’objectifs aux cheminots favorise le mal-être au quotidien et brise les collectifs de travail. Montreuil, le 16 Mai 2011
Pour la CGT, cette politique est à l’opposé des moyens humains nécessaires et d’une organisation de la production intégrée pour permettre aux cheminots de travailler ensemble dans de bonnes conditions et en toute sécurité.
Pour la CGT, les conditions sociales et la réglementation du travail des cheminots de la SNCF doivent être respectées, elles sont les seules à même de garantir la sécurité des circulations.
Les cheminots et les usagers…
L'avenir du Service Public SNCF constitue un enjeu majeur pour toute la Nation.
Comme le démontre les nombreux collectifs de défense du service public SNCF dans les territoires, l'intervention conjointe des cheminots et des usagers est déterminante sur les choix et les moyens mis en œuvre pour développer un système ferroviaire public unique et intégré seul capable de répondre aux enjeux d'aménagement du territoire, d'égalité de traitement des citoyens et de préservation de l'environnement.
Les cheminots et l’emploi…
A l’instar de la direction de la SNCF, la question de l’emploi ne peut exclusivement se traiter sous l’angle des suppressions de postes et la capacité qu’auraient les EME/EDC à régler les situations individuelles des agents concernés.
25 000 emplois à statut ont été supprimés en 10 ans, le budget 2011 prévoit 1870 suppressions supplémentaires (4500 embauches pour environ 6370 départs). L’emploi à statut et en nombre dans les établissements est une condition essentielle pour permettre aux cheminots d’exercer leurs métiers dans de bonnes conditions et d’assurer un service public SNCF de qualité.
Pour la CGT, il y a urgence de procéder à des embauches afin de couvrir les cadres d’organisations, d’anticiper sur les nombreux départs à venir et pour améliorer les conditions de vie et de travail des cheminots. Les embauches doivent être réalisées au statut dans l’EPIC SNCF avec un socle de formation transverse à tous les cheminots. La direction SNCF doit s’engager à recruter au cadre permanent les CDD et intérimaires qui le souhaitent ainsi que les jeunes en alternance ou en apprentissage.
Les cheminots et les salaires…
De ce point de vue, à la SNCF la moyenne de 333 000 € de salaire annuel pour les premiers dirigeants de l’entreprise, les 383 millions qui ont été versés à l’Etat et les milliards d’euros dépensés pour la croissance externe du groupe démontrent que ce ne sont pas les moyens financiers qui manquent mais leur répartition.
Pour la CGT, il y a urgence à obtenir de véritables augmentations générales des salaires qui aillent au-delà des prévisions pour 2011 (+0,5 % en avril, +0,4 % en octobre). Exigeons ensemble d’autres mesures afin de vivre dignement au regard du niveau de l’inflation et de la hausse des prix. A l’appui des 65 000 signatures de la pétition salariale unitaire et des initiatives qui se sont tenues sur les sites ferroviaires le 10 mai dernier, nous devons amplifier la mobilisation sur le sujet pour contraindre la direction de la SNCF à revoir sa copie.
En Europe, les politiques d’austérité et de libéralisation mises en place par les gouvernements des États membres se poursuivent.
Pour les citoyens c’est la régression sociale, la paupérisation des populations et le démantèlement des services publics qui s’accentuent.
Pour les salariés, cela se traduit par la casse des emplois et des systèmes de protection sociale, le gel des salaires, la dégradation des conditions de vie et de travail.
Pour la défense du Service Public SNCF et de l’unicité de l’EPIC SNCF, la Fédération CGT des cheminots appelle l’ensemble des cheminots actifs et retraités à participer massivement à la manifestation nationale unitaire des cheminots le jeudi 16 juin 2011 à Paris, rendez-vous à 13h00, place Iéna (métro Iéna).
La direction de la SNCF, et le gouvernement, poursuivent leur politique de casse et d’éclatement de notre entreprise publique SNCF. L’intervention des cheminots s’impose !
Les cheminots et l’avenir de l’entreprise…
A l’échelle européenne, les processus de libéralisation du ferroviaire sous le seul prisme de l’ouverture à la concurrence des entreprises historiques dans les États membres est inacceptable et doit être combattu.
L’exemple du Fret est suffisamment édifiant pour se rendre compte que l’ouverture à la concurrence des trafics ne répond pas aux enjeux en matière de développement du transport par rail. Partout en Europe, les conséquences de ces choix sont désastreuses, au point de vue économique, mais aussi aux plans social et environnemental au regard du gâchis que cela entraîne.
Les velléités de transposer au Voyageur les choix décidés pour le Fret sont un non-sens. Le Sénateur Francis Grignon prévoit prochainement de remettre son rapport au gouvernement pour fixer les modalités d’ouverture à la concurrence au TER au détriment des conditions de travail des cheminots et d’un véritable service public ferroviaire.
Pour la CGT, l’ouverture à la concurrence des TER irait à l’encontre des besoins de transport des populations en proximité. La réglementation du travail et le cadre social des cheminots doivent être préservés, les seuls buts poursuivis sont de conduire l’EPIC SNCF à la privatisation pour réduire les conditions sociales des cheminots dans la libéralisation du transport ferroviaire.
Les cheminots et leurs conditions de travail…
La concurrence prend ses racines dans le dumping social organisé pour les salariés. Les conditions sociales, la formation professionnelle des agents, la rémunération sont les leviers essentiels utilisés par le patronat pour abaisser les coûts de production. C’est le cas aujourd’hui entre les cheminots de la SNCF et ceux des entreprises ferroviaires privées à qui les directions d’ECR, de VFLI, etc… imposent le moins disant social pour gagner des marchés.
La structuration par activité entraîne une glissade dangereuse vers des choix exclusivement financiers de chacune d’entre elles. Chaque activité détermine ses besoins et ses objectifs sans se soucier de la cohérence dans l’organisation du travail et de production.
Aussi, la recherche effrénée de rentabilité financière de chaque activité amplifie la productivité pour les cheminots. La Direction favorise la mobilité contrainte dans l’ensemble des métiers. La politique managériale qui impose l’atteinte d’objectifs aux cheminots favorise le mal-être au quotidien et brise les collectifs de travail. Montreuil, le 16 Mai 2011
Pour la CGT, cette politique est à l’opposé des moyens humains nécessaires et d’une organisation de la production intégrée pour permettre aux cheminots de travailler ensemble dans de bonnes conditions et en toute sécurité.
Pour la CGT, les conditions sociales et la réglementation du travail des cheminots de la SNCF doivent être respectées, elles sont les seules à même de garantir la sécurité des circulations.
Les cheminots et les usagers…
L'avenir du Service Public SNCF constitue un enjeu majeur pour toute la Nation.
Comme le démontre les nombreux collectifs de défense du service public SNCF dans les territoires, l'intervention conjointe des cheminots et des usagers est déterminante sur les choix et les moyens mis en œuvre pour développer un système ferroviaire public unique et intégré seul capable de répondre aux enjeux d'aménagement du territoire, d'égalité de traitement des citoyens et de préservation de l'environnement.
Les cheminots et l’emploi…
A l’instar de la direction de la SNCF, la question de l’emploi ne peut exclusivement se traiter sous l’angle des suppressions de postes et la capacité qu’auraient les EME/EDC à régler les situations individuelles des agents concernés.
25 000 emplois à statut ont été supprimés en 10 ans, le budget 2011 prévoit 1870 suppressions supplémentaires (4500 embauches pour environ 6370 départs). L’emploi à statut et en nombre dans les établissements est une condition essentielle pour permettre aux cheminots d’exercer leurs métiers dans de bonnes conditions et d’assurer un service public SNCF de qualité.
Pour la CGT, il y a urgence de procéder à des embauches afin de couvrir les cadres d’organisations, d’anticiper sur les nombreux départs à venir et pour améliorer les conditions de vie et de travail des cheminots. Les embauches doivent être réalisées au statut dans l’EPIC SNCF avec un socle de formation transverse à tous les cheminots. La direction SNCF doit s’engager à recruter au cadre permanent les CDD et intérimaires qui le souhaitent ainsi que les jeunes en alternance ou en apprentissage.
Les cheminots et les salaires…
De ce point de vue, à la SNCF la moyenne de 333 000 € de salaire annuel pour les premiers dirigeants de l’entreprise, les 383 millions qui ont été versés à l’Etat et les milliards d’euros dépensés pour la croissance externe du groupe démontrent que ce ne sont pas les moyens financiers qui manquent mais leur répartition.
Pour la CGT, il y a urgence à obtenir de véritables augmentations générales des salaires qui aillent au-delà des prévisions pour 2011 (+0,5 % en avril, +0,4 % en octobre). Exigeons ensemble d’autres mesures afin de vivre dignement au regard du niveau de l’inflation et de la hausse des prix. A l’appui des 65 000 signatures de la pétition salariale unitaire et des initiatives qui se sont tenues sur les sites ferroviaires le 10 mai dernier, nous devons amplifier la mobilisation sur le sujet pour contraindre la direction de la SNCF à revoir sa copie.
En Europe, les politiques d’austérité et de libéralisation mises en place par les gouvernements des États membres se poursuivent.
Pour les citoyens c’est la régression sociale, la paupérisation des populations et le démantèlement des services publics qui s’accentuent.
Pour les salariés, cela se traduit par la casse des emplois et des systèmes de protection sociale, le gel des salaires, la dégradation des conditions de vie et de travail.
17 mai 2011
Non au diktat: Xavier Bertrand veut punir la CGT !
Info CGT
Xavier Bertrand, Ministre du travail, ex Secrétaire général de l’UMP et Maire de Saint-Quentin, entend faire expulser l’union départementale CGT de l’Aisne et l’union locale CGT de Saint-Quentin des locaux que la ville leur avait attribués de longue date. Il entend imposer un relogement de ces organisations dans des locaux totalement inadaptés à l’activité syndicale, sans salle de réunion ni possibilité de recevoir des salariés.
Xavier Bertrand a obtenu un jugement en référé confirmant sa demande d’expulsion, en avançant des contre vérités sur la démarche qu’il a engagée, notamment en prétendant que les organisations de la CGT ont refusé une autre proposition de relogement, alors que c’est lui qui a refusé la proposition syndicale.
Aujourd’hui, Xavier Bertrand franchit une étape en ordonnant l’expulsion par commandement d’huissier, sans même attendre le jugement d’appel.
La démarche de Xavier Bertrand est totalement discriminatoire. C’est la seule CGT qu’il entend déloger et dont il entend réduire les moyens de fonctionnement. Le vote des salariés aux dernières élections prud’homales a largement placé la CGT en tête, tant sur le département de l’Aisne que sur la ville de Saint-Quentin. Et c’est aux moyens de fonctionnement de la CGT que Xavier Bertrand s’attaque.
Il apparaît clairement qu’il s’agit d’une orientation politique concertée au sein de l’UMP. Des procédures similaires sont engagées à Châteauroux dans l’Indre et à Chartres dans l’Eure et Loir. Sans doute, la CGT dérange ce parti politique, en raison la fermeté de son action contre les réformes antisociales conduites par le Président de la République et le gouvernement. Sans doute l’actuel parti majoritaire veut-il séduire l’électorat d’extrême–droite, foncièrement hostile à l’action syndicale confédérée et tout particulièrement à celle de la CGT.
La CGT refuse le diktat de Xavier Bertrand. La CE confédérale du 2 mai a exprimé à l’UD de l’Aisne et à l’UL de Saint-Quentin la solidarité de toute l’organisation.
La CGT mettra tout en œuvre pour ramener le Ministre du Travail à la raison, afin qu’il renonce à une expulsion arbitraire et propose aux organisations interprofessionnelles CGT de l’Aisne un relogement conforme à leur représentativité et aux besoins des salariés.
Montreuil,
Xavier Bertrand, Ministre du travail, ex Secrétaire général de l’UMP et Maire de Saint-Quentin, entend faire expulser l’union départementale CGT de l’Aisne et l’union locale CGT de Saint-Quentin des locaux que la ville leur avait attribués de longue date. Il entend imposer un relogement de ces organisations dans des locaux totalement inadaptés à l’activité syndicale, sans salle de réunion ni possibilité de recevoir des salariés.
Xavier Bertrand a obtenu un jugement en référé confirmant sa demande d’expulsion, en avançant des contre vérités sur la démarche qu’il a engagée, notamment en prétendant que les organisations de la CGT ont refusé une autre proposition de relogement, alors que c’est lui qui a refusé la proposition syndicale.
Aujourd’hui, Xavier Bertrand franchit une étape en ordonnant l’expulsion par commandement d’huissier, sans même attendre le jugement d’appel.
La démarche de Xavier Bertrand est totalement discriminatoire. C’est la seule CGT qu’il entend déloger et dont il entend réduire les moyens de fonctionnement. Le vote des salariés aux dernières élections prud’homales a largement placé la CGT en tête, tant sur le département de l’Aisne que sur la ville de Saint-Quentin. Et c’est aux moyens de fonctionnement de la CGT que Xavier Bertrand s’attaque.
Il apparaît clairement qu’il s’agit d’une orientation politique concertée au sein de l’UMP. Des procédures similaires sont engagées à Châteauroux dans l’Indre et à Chartres dans l’Eure et Loir. Sans doute, la CGT dérange ce parti politique, en raison la fermeté de son action contre les réformes antisociales conduites par le Président de la République et le gouvernement. Sans doute l’actuel parti majoritaire veut-il séduire l’électorat d’extrême–droite, foncièrement hostile à l’action syndicale confédérée et tout particulièrement à celle de la CGT.
La CGT refuse le diktat de Xavier Bertrand. La CE confédérale du 2 mai a exprimé à l’UD de l’Aisne et à l’UL de Saint-Quentin la solidarité de toute l’organisation.
La CGT mettra tout en œuvre pour ramener le Ministre du Travail à la raison, afin qu’il renonce à une expulsion arbitraire et propose aux organisations interprofessionnelles CGT de l’Aisne un relogement conforme à leur représentativité et aux besoins des salariés.
Montreuil,
16 mai 2011
La Poste sanctionne l’expression syndicale
Info CGT
Pour avoir utilisé le micro de service sur son temps de parole syndicale, Christian Garrette, postier à Annecy, encourt un mois de mise à pied sans salaire.
Les soutiens ont afflué à Annecy, hier, devant la direction territoriale du courrier, où collègues, usagers et élus, se sont réunis pour apporter leur soutien à Christian Garrette. Le postier a été auditionné par la commission de discipline paritaire, lui qui y siège habituellement comme représentant CGT du personnel. Sa direction lui reproche d’avoir utilisé abusivement le micro de service. La commission a requis un mois de mise à pied sans salaire. La décision finale revient à Julien Carraux, directeur départemental de La Poste, qui peut entériner cet avis ou annuler toute sanction. Il doit se prononcer dans un délai de trente jours.
Avant, les directeurs étaient issus du groupe, souvent d’anciens postiers. Aujourd’hui, ce sont des cadres du secteur privé, qui coupent tout dialogue avec les agents», explique Christian Garrette. La direction a désormais pour mission d’instaurer une organisation plus productive. « Cela passe par des suppressions de poste, les tournées sont allongées, et les heures supplémentaires ne sont souvent pas rémunérées», poursuit-il. Une pétition, paraphée par mille trois cents personnes, demande l’abandon de toute sanction à son encontre. Le postier bénéficie de soutiens syndicaux, mais également d’usagers, et de dirigeants d’entreprises, qui voient dans son infortune le reflet des restructurations dans la distribution des colis, et la dégradation du service public rendu.
Le droit syndical est un acquis précieux de notre République. Toute sanction à l’encontre de M. Christian Garrette serait une atteinte au droit d’expression et d’organisation des salariés sur leur lieu de travail»
absence de dialogue salarial
Les nouvelles méthodes de management au sein de l’administration postale se ressentent au quotidien au centre de distribution du courrier d’Annecy. Les suppressions de postes et l’allongement des tournées s’accompagnent souvent de dépassements d’horaires non rémunérés. Difficile moralement pour des agents de plus en plus sollicités, mais à qui la direction s’adresse de moins en moins. L’expression salariale est souvent réduite au silence. Trois représentants du personnel ont reçu un blâme pour avoir refusé d’effectuer une tournée sans être rémunérés. Le 17 février dernier, Christian Garrette avait même été jusqu’à déclencher le protocole de harcèlement moral, pour mise sous pression. Il avait fait une crise de panique à la suite d’une altercation avec son responsable de distribution.
Pour avoir utilisé le micro de service sur son temps de parole syndicale, Christian Garrette, postier à Annecy, encourt un mois de mise à pied sans salaire.
Les soutiens ont afflué à Annecy, hier, devant la direction territoriale du courrier, où collègues, usagers et élus, se sont réunis pour apporter leur soutien à Christian Garrette. Le postier a été auditionné par la commission de discipline paritaire, lui qui y siège habituellement comme représentant CGT du personnel. Sa direction lui reproche d’avoir utilisé abusivement le micro de service. La commission a requis un mois de mise à pied sans salaire. La décision finale revient à Julien Carraux, directeur départemental de La Poste, qui peut entériner cet avis ou annuler toute sanction. Il doit se prononcer dans un délai de trente jours.
Avant, les directeurs étaient issus du groupe, souvent d’anciens postiers. Aujourd’hui, ce sont des cadres du secteur privé, qui coupent tout dialogue avec les agents», explique Christian Garrette. La direction a désormais pour mission d’instaurer une organisation plus productive. « Cela passe par des suppressions de poste, les tournées sont allongées, et les heures supplémentaires ne sont souvent pas rémunérées», poursuit-il. Une pétition, paraphée par mille trois cents personnes, demande l’abandon de toute sanction à son encontre. Le postier bénéficie de soutiens syndicaux, mais également d’usagers, et de dirigeants d’entreprises, qui voient dans son infortune le reflet des restructurations dans la distribution des colis, et la dégradation du service public rendu.
Le droit syndical est un acquis précieux de notre République. Toute sanction à l’encontre de M. Christian Garrette serait une atteinte au droit d’expression et d’organisation des salariés sur leur lieu de travail»
absence de dialogue salarial
Les nouvelles méthodes de management au sein de l’administration postale se ressentent au quotidien au centre de distribution du courrier d’Annecy. Les suppressions de postes et l’allongement des tournées s’accompagnent souvent de dépassements d’horaires non rémunérés. Difficile moralement pour des agents de plus en plus sollicités, mais à qui la direction s’adresse de moins en moins. L’expression salariale est souvent réduite au silence. Trois représentants du personnel ont reçu un blâme pour avoir refusé d’effectuer une tournée sans être rémunérés. Le 17 février dernier, Christian Garrette avait même été jusqu’à déclencher le protocole de harcèlement moral, pour mise sous pression. Il avait fait une crise de panique à la suite d’une altercation avec son responsable de distribution.
Pouvoir d'achat des Retraité(e)s
Informations
Encore un mauvais coup …!
Le gouvernement supprime une demi-part aux veuves-veufs divorcés(e)s – séparés(e)s ayant élevé au moins un enfant
Jusqu’au 31/12/2008, toutes les personnes concernées bénéficiaient d’1/2 part supplémentaire.
La dernière loi des Finances dispose que les revenus de 2009 ne bénéficieront plus de cette 1/2 part, sauf si l’enfant a été élevé seul par les intéressés pendant au minimum 5 ans.
PIRE ! Pour les non imposables qui le deviennent, leur situation va se traduire par :
- La retenue des cotisations sociales sur les retraites
- La suppression ou baisse de certaines aides sociales ,
- La suppression de la gratuité des transports dans de nombreuses communes
- La suppression de l’exonération de l’imposition à la taxe d’habitation
- La suppression de l’exonération de la taxe foncière pour les plus de 75 ans
- La suppression de l’exonération de la redevance audiovisuelle
Même étalée sur 3 ans, cette réforme est injuste et insupportable. Elle va
sensiblement aggraver la situation de millions de personnes en particulier celles pas touchés par la mesure.
Encore un mauvais coup …!
Le gouvernement supprime une demi-part aux veuves-veufs divorcés(e)s – séparés(e)s ayant élevé au moins un enfant
Jusqu’au 31/12/2008, toutes les personnes concernées bénéficiaient d’1/2 part supplémentaire.
La dernière loi des Finances dispose que les revenus de 2009 ne bénéficieront plus de cette 1/2 part, sauf si l’enfant a été élevé seul par les intéressés pendant au minimum 5 ans.
PIRE ! Pour les non imposables qui le deviennent, leur situation va se traduire par :
- La retenue des cotisations sociales sur les retraites
- La suppression ou baisse de certaines aides sociales ,
- La suppression de la gratuité des transports dans de nombreuses communes
- La suppression de l’exonération de l’imposition à la taxe d’habitation
- La suppression de l’exonération de la taxe foncière pour les plus de 75 ans
- La suppression de l’exonération de la redevance audiovisuelle
Même étalée sur 3 ans, cette réforme est injuste et insupportable. Elle va
sensiblement aggraver la situation de millions de personnes en particulier celles pas touchés par la mesure.
11 mai 2011
Flambée des prix des carburants : Le gouvernement fait « la sourde oreille » face à la détresse des consommateurs
Info INDECOSA-CGT
L’association de défense des consommateurs INDECOSA-CGT tient à exprimer son indignation devant le refus catégorique du gouvernement de prendre des mesures pour aider les ménages en difficulté, qui doivent faire face à une brusque flambée du prix des carburants.
Ce statu quo est inacceptable devant la détresse de millions de gens qui voient leur pouvoir d’achat « dévisser » littéralement. De leur côté, les compagnies pétrolières et les grandes surfaces continuent leur poker menteur sur la réalité de leurs stocks disponibles et surtout sur le coût réel de leurs approvisionnements.
La situation dans les pays du nord de l’Afrique n’explique pas tout. En effet, lorsque le prix du baril est monté à 147 dollars le 11 juillet 2008, les répercussions à la pompe n’ont pas été aussi rapides et brutales. Sans attendre les conclusions de l’observatoire des prix et des marges, il existe de réels soupçons « d’effets d’aubaines » des compagnies pétrolières. Au rythme où vont les choses, le groupe Total qui a dégagé un bénéfice net de 10,3 milliards d’euros l’année dernière va probablement battre son record historique de 13,9 milliards réalisé en 2008. Sachant que l'État impose un plan de rigueur sans précédent aux ménages français, la pilule est dure à avaler !
Pour mettre fin à cette situation, INDECOSA-CGT réclame : • Un gel immédiat du prix des carburants, • Que le gouvernement impose aux compagnies pétrolières et à la grande distribution une transparence totale sur l’état des réserves disponibles et sur le prix payé au fournisseur au moment de l’achat (il est intolérable de faire payer le consommateur au prix fort pour un carburant acheté il y a des semaines), • Le rétablissement de la prime à la cuve pour les ménages les plus modestes.
Montreuil,
L’association de défense des consommateurs INDECOSA-CGT tient à exprimer son indignation devant le refus catégorique du gouvernement de prendre des mesures pour aider les ménages en difficulté, qui doivent faire face à une brusque flambée du prix des carburants.
Ce statu quo est inacceptable devant la détresse de millions de gens qui voient leur pouvoir d’achat « dévisser » littéralement. De leur côté, les compagnies pétrolières et les grandes surfaces continuent leur poker menteur sur la réalité de leurs stocks disponibles et surtout sur le coût réel de leurs approvisionnements.
La situation dans les pays du nord de l’Afrique n’explique pas tout. En effet, lorsque le prix du baril est monté à 147 dollars le 11 juillet 2008, les répercussions à la pompe n’ont pas été aussi rapides et brutales. Sans attendre les conclusions de l’observatoire des prix et des marges, il existe de réels soupçons « d’effets d’aubaines » des compagnies pétrolières. Au rythme où vont les choses, le groupe Total qui a dégagé un bénéfice net de 10,3 milliards d’euros l’année dernière va probablement battre son record historique de 13,9 milliards réalisé en 2008. Sachant que l'État impose un plan de rigueur sans précédent aux ménages français, la pilule est dure à avaler !
Pour mettre fin à cette situation, INDECOSA-CGT réclame : • Un gel immédiat du prix des carburants, • Que le gouvernement impose aux compagnies pétrolières et à la grande distribution une transparence totale sur l’état des réserves disponibles et sur le prix payé au fournisseur au moment de l’achat (il est intolérable de faire payer le consommateur au prix fort pour un carburant acheté il y a des semaines), • Le rétablissement de la prime à la cuve pour les ménages les plus modestes.
Montreuil,
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