Vous
pouvez signer la pétition ci-dessous.
ATTENTION ! changement du jour pour les permanences d'accueil : le LUNDI de 14h à 17 h. 10 bis rue de l'aître Espace La Fayette 77120 COULOMMIERS (interphone CGT) Email : ulcgtcoulommiers77@orange.fr Téléphone : 01 64 03 54 85 ou 06 73 34 65 02
25 juillet 2012
21 juillet 2012
CARREFOUR: DISCRIMINATION SALARIALE
Carrefour condamné
après 13 ans de procédure
Par un jugement du 27 juin dernier, la Cour de Cassation a conforté le bien-fondé d’une procédure initiée par la CGT Carrefour contre une filiale de ce groupe appelée Sogara, procédure visant à faire reconnaître l’illégalité d’un accord d’entreprise de 1985 ayant institué deux grilles de salaires et ainsi permis une inégalité de traitement entre salariés occupant le même poste mais dans un établissement différent.
La Cour de cassation a considéré qu’ « un accord d’entreprise ne peut prévoir des différences de traitement entre salariés d’établissements d’une même entreprise exerçant un travail égal de valeur égale que si elles reposent sur des raisons objectives. »
Cette décision qui concerne 103 salariés de l’hypermarché Carrefour de Lormont (agglomération bordelaise) contredit un jugement de 2006 dans lequel cette juridiction avait débouté un autre groupe de salariés pareillement discriminés.
Carrefour va maintenant devoir rembourser ce qu’il doit à ses salariés : rappels de salaires (de 1999 à 2004), primes de participation ou d’intéressement (pour les 7 dernières années).
Pour la CGT Carrefour, cette décision de justice "marque l’aboutissement d’un travail de longue haleine, débuté il y a 13 ans. Elle confirme également la pertinence de ses actions au plan juridique en vue de faire respecter les droits des salariés, s’agissant notamment du SMIC. Pour la CGT Carrefour, cette décision doit aussi contribuer à infléchir radicalement l’attitude à venir du Groupe Carrefour en matière de dialogue social."
Cette décision qui concerne 103 salariés de l’hypermarché Carrefour de Lormont (agglomération bordelaise) contredit un jugement de 2006 dans lequel cette juridiction avait débouté un autre groupe de salariés pareillement discriminés.
Carrefour va maintenant devoir rembourser ce qu’il doit à ses salariés : rappels de salaires (de 1999 à 2004), primes de participation ou d’intéressement (pour les 7 dernières années).
Pour la CGT Carrefour, cette décision de justice "marque l’aboutissement d’un travail de longue haleine, débuté il y a 13 ans. Elle confirme également la pertinence de ses actions au plan juridique en vue de faire respecter les droits des salariés, s’agissant notamment du SMIC. Pour la CGT Carrefour, cette décision doit aussi contribuer à infléchir radicalement l’attitude à venir du Groupe Carrefour en matière de dialogue social."
19 juillet 2012
Prix des médicaments: une hausse de 6,8% sur 10 ans
Les consommateurs paient leurs médicaments de plus en plus chers. C’est ce qui ressort d’une étude de l’Insee portant sur la période 2000-2010. Décryptage.
Si le prix "brut" des médicaments a baissé sur cette période de dix ans, celui payé par le consommateur (c’est-à-dire le prix "net", après la prise en charge par la sécurité sociale et hors mutuelles), a bel et bien augmenté.L’étude publiée mercredi 18 juillet 2012 par l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) révèle une baisse des prix "bruts" des médicaments, c’est-à-dire leur prix sur le marché. Une baisse de 1,8% en moyenne sur la période 2000-2010, qui s’explique essentiellement par le développement des génériques. Ces médicaments représentaient 15% du total des ventes en décembre 2010.
Quant aux prix "nets" dont s’acquittent les consommateurs, ils ont progressé de 0,6% par an en moyenne sur cette période, soit environ 6,8% d’augmentation en dix ans. Cette hausse continue est la conséquence des mesures successives prises depuis 2000 pour limiter les dépenses de santé: franchises sur les boîtes de médicaments, baisse du taux de remboursement, déremboursements de certains médicaments...
18 juillet 2012
Le 1% Logement craint un prélèvement supplémentaire du gouvernement
Info: Collectif Logement CGT
Cécile Duflot devait rencontrer ce mardi 17 juillet en fin de journée des représentants de l'UESL Action Logement. Une rencontre prévue de longue date, mais qui devait voir son ordre du jour affiné. Action Logement a en effet annoncé la veille, lundi 16 juillet, craindre un nouveau prélèvement sur ses ressources de la part du gouvernement, ce qui, selon lui, le "priverait définitivement de ses moyens financiers".
Tout est parti d'un article publié sur Le Figaro.fr, lundi après-midi, annonçant que Jérôme Cahuzac, ministre du Budget, envisagerait de "ponctionner", en 2013, 1,8 milliard d'euros sur le budget d'Action Logement. "Les discussions budgétaires sont en cours. Aucun arbitrage n'a été tranché", assurait à l'AFP, mardi matin, le ministère du Logement.
Pour rappel, le précédent gouvernement avait prévu de prélever, entre 2012 et 2014, 3,25 milliards d'euros (1,2 milliard en 2012, 1,1 en 2013 et 950 millions en 2014) sur les fonds d'Action Logement. Or le budget d'Action Logement est en constante réduction (près de 4 milliards d'euros en 2009, 3,6 milliards en 2010, 3,450 milliards en 2011 et 2012), due à une collecte moindre auprès des entreprises et d'une baisse des remboursements des prêts aux salariés.
L'UESL croit a avoir trouvé l'argument politique imparable : "nul ne comprendrait, qu'au lendemain de la grande conférence sociale, le gouvernement décide de mettre, ainsi, fin à la gestion paritaire dans le secteur du logement".
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Cécile Duflot devait rencontrer ce mardi 17 juillet en fin de journée des représentants de l'UESL Action Logement. Une rencontre prévue de longue date, mais qui devait voir son ordre du jour affiné. Action Logement a en effet annoncé la veille, lundi 16 juillet, craindre un nouveau prélèvement sur ses ressources de la part du gouvernement, ce qui, selon lui, le "priverait définitivement de ses moyens financiers".
Tout est parti d'un article publié sur Le Figaro.fr, lundi après-midi, annonçant que Jérôme Cahuzac, ministre du Budget, envisagerait de "ponctionner", en 2013, 1,8 milliard d'euros sur le budget d'Action Logement. "Les discussions budgétaires sont en cours. Aucun arbitrage n'a été tranché", assurait à l'AFP, mardi matin, le ministère du Logement.
Pour rappel, le précédent gouvernement avait prévu de prélever, entre 2012 et 2014, 3,25 milliards d'euros (1,2 milliard en 2012, 1,1 en 2013 et 950 millions en 2014) sur les fonds d'Action Logement. Or le budget d'Action Logement est en constante réduction (près de 4 milliards d'euros en 2009, 3,6 milliards en 2010, 3,450 milliards en 2011 et 2012), due à une collecte moindre auprès des entreprises et d'une baisse des remboursements des prêts aux salariés.
L'UESL croit a avoir trouvé l'argument politique imparable : "nul ne comprendrait, qu'au lendemain de la grande conférence sociale, le gouvernement décide de mettre, ainsi, fin à la gestion paritaire dans le secteur du logement".
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14 juillet 2012
La CGT : Jean-Pierre Mercier, à la tête de la mobilisation des PSA Aulnay
Info:AFP du 13/07/2012
AUTOMOBILE - Le leader CGT essaie de faire entrer ses «camarades» de Rennes, Poissy et Sochaux dans la lutte contre la fermeture du site...
«Une lutte contre une fermeture d'usine, c'est un marathon, pas un sprint». Avec son sens de la formule, Jean-Pierre Mercier, leader CGT à l'usine PSA d'Aulnay, jongle avec les journalistes et incarne la mobilisation des salariés sur le site qui fermera en 2014.
Au lendemain de l'annonce, jeudi, de la
fermeture de l'usine historique de PSA Peugeot-Citroën, qui emploie
3.300 personnes, il enchaîne les directs. BFM TV à 13H00? «Pas
possible, j'ai déjà France 24».
«Les médias, pour moi, ça a vraiment
démarré il y a un an», lors de la publication par la CGT d'un
document confidentiel, annonçant la fermeture du site d'Aulnay.
«Mais je préfère vraiment être dans l'atelier».
Quand cet homme de 44 ans, yeux bleus,
cheveux poivre et sel, petites lunettes grises, monte sur une
estrade, le silence se fait. Avec les journalistes, il partage sa
réflexion sur la stratégie pour mener la «lutte» contre PSA.
«Une grève illimitée serait une
erreur tactique: ça nous épuiserait rapidement financièrement et
ça aurait un pouvoir de nuisance limité», martèle le leader CGT,
2e syndicat à PSA Aulnay.
On est une bombe sociale, politique»
«Nous seuls, on ne pourra pas empêcher la fermeture, (...) il faut que les camarades de Rennes, Poissy, Sochaux entrent dans la bataille». «On est une bombe sociale, politique, et ça, on va l'utiliser», dit Jean-Pierre Mercier, tout en rejetant la violence. «On n'a même pas fait brûler un pneu» depuis le début du conflit. «Il faut être plus intelligent».
«On apprend des Total, des Molex, des
Contis (de l'usine Continental, ndlr) que j'ai suivis de très près»,
dit-il. «Il y a eu deux documentaires sur les Contis. On les a
visionnés plusieurs fois au syndicat, pour apprendre où ils se sont
cassés le nez et leur succès». «C'est pas le fait qu'ils aient
cassé la sous-préfecture (de Compiègne, en avril 2009, ndlr) qui a
fait plier, mais leur mobilisation constante», affirme-t-il.
«Interdire les licenciements»
Né en 1968, «un très bon cru»,
Jean-Pierre Mercier a le syndicalisme et la politique dans la peau.
«J'ai très tôt baigné là-dedans». Son père, ouvrier
électricien devenu technicien, était à la CGT et au PCF, avant de
rejoindre François Mitterrand en 1976.
Lui a adhéré à la CGT en 1998. Il se
souvient de son chef anti-CGT, qui, au moment de la signature du CDI,
deux ans plus tôt, avait lâché: «Monsieur Mercier, je le connais.
En 30 ans, j'ai jamais fait rentrer de brebis galeuse, c'est pas avec
lui que je vais commencer». «Je me suis dit que j'allais le faire
payer».
Aujourd'hui, il est délégué syndical
à plein temps, mais assure passer 1% de son temps à la fédération
et 99% à l'atelier. Les militants de la CGT, à PSA Aulnay, «c'est
des copains». Avec la fédération, il décrit «des relations
correctes».
Depuis ses 18 ans, quand «un militant
lui a fait découvrir les idées marxistes», Jean-Pierre Mercier est
aussi encarté à Lutte ouvrière (LO). Porte-parole de la candidate
Nathalie Arthaud pendant la présidentielle, il s'est présenté aux
législatives dans la circonscription de Montreuil-Bagnolet
(Seine-Saint-Denis), où il vit depuis 2008. Son score: 0,72% des
voix.
Mais il n'en démord pas: «Il faut
interdire les licenciements». Que va-t-il faire en 2014, lui qui est
entré à PSA Aulnay comme ouvrier cariste en ferrage en 1996, après
un bac obtenu de justesse et des petits boulots, de la manutention à
éboueur? Il veut rester «un militant ouvrier d'atelier».
12 juillet 2012
Les syndicats de PSA "dégoûtés", sous le choc d'annonces "dramatiques"
INFO :
Les
syndicats de PSA Peugeot Citroën, qui a annoncé jeudi la fermeture
de l'usine d'Aulnay en 2014 et un plan de 8.000 suppressions de
postes en France, ont qualifié ces décisions de "dramatiques"
ou exprimé leur "dégoût", la CGT parlant "de crime
social" au sujet d'Aulnay.
Jean-Pierre
Mercier, délégué CGT, a dénoncé "douze mois de mensonge"
de la part de la direction à propos de l'usine de
Seine-Saint-Denis. "La lutte va démarrer maintenant",
a-t-il dit, estimant qu'"en temps de crise économique, c'est un
crime social de fermer une usine".
Pour la CGT la guerre est déclarée a estimé Jean-Pierre Mercier, délégué CGT de PSA, pour qui "en temps de crise économique, c'est un crime social de fermer une usine, de sacrifier Aulnay au nom de la rentabilité". "En septembre, une grande bataille va commencer", a-t-il ajouté.
"On est en droit de demander au gouvernement d'intervenir", il est "passif", a-t-il jugé. M. Mercier a accusé la direction de "sacrifier Aulnay" pour "plus de rentabilité et plus de bénéfices à la famille Peugeot".
Le président du directoire, Philippe Varin, "a déclaré la guerre aux salariés. Nous sommes déterminés à sauver nos emplois, nous sommes prêts à aller jusqu'au bout. En septembre, une grande bataille va commencer", a prévenu l'élu CGT.
Suppressions d’emplois industriels
Bernard
Thibault réagit aux annonces de PSA
•Pierre
Weill recevait Bernard Thibault dans la matinale de France Inter ce
12 juillet. Le secrétaire général de la CGT réagit aux annonces
de PSA qui arrête la production à l’usine d’Aulnay et la
suppression de 8.000 emplois en (...)•
Cliquez
sur les liens ci-dessous pour écouter
M. Don s'est dit convaincu "que la stratégie de montée de gamme va amplifier et accélérer les pertes d'emplois sur le territoire, des emplois perdus à jamais". Et, selon lui, "la baisse des effectifs en recherche et développement est gravissime et n'augure rien de bon pour l'avenir". "L'Etat a ses responsabilités. Si l'état financier le justifie, il faudrait que l'Etat intervienne pour faire partir certains salariés à la retraite".
Pour Pierre Contesse (FO Rennes), c'est "une catastrophe". Rennes est "déjà une usine sinistrée", "cela va être très dur. On va essayer d'accompagner les gens le plus possible".
Chez les salariés, c'est
"la colère", a rapporté de son côté Anne Valleron,
déléguée centrale CFE-CGC, "on est extrêmement choqués par
l'ampleur du plan".
A Aulnay, "les
salariés sont laminés, certains pleurent" (...) c'est vraiment
difficile", a raconté sur BFMTV Tania Sussest, déléguée SIA.
"Cela fait un an que la direction nous ment, qu'elle nous dit
que la fermeture d'Aulnay ce n'est pas d'actualité, et là cela
tombe avant les vacances", s'est-elle indignée.
10 juillet 2012
Les rouages du système
INFO : de GERARD FILOCHE INSPECTEUR DU TRAVAIL
Éternelle
histoire de l'arroseur arrosé ou comment on peut se faire liquider
quand on est liquidateur en chef
Pas facile le boulot de
DRH. Entre le marteau et l'enclume, entre les exigences de salariés
et celles des actionnaires. Ainsi le cas de Mme Durand : cela
faisait presque 15 ans qu'elle officiait dans cette entreprise
pharmaceutique d'origine familiale assez féroce avec son personnel,
1250 salariés.
Un siège hypercentralisé
avec 30 établissements sur tout le territoire : le CE, le CHSCT,
tout se tient à Paris. Mme Durand est grande prêtresse du
personnel, communicante, omniprésente, elle sait terroriser les
salariés juste ce qu'il faut avec demi-sourire et ton ferme.
L'esprit maison incarné, c'est elle. Naturellement, elle appelle
tous les salariés « mes collaborateurs ». Quand il faut changer
les horaires, adapter les postes de travail , mater le syndicat,
régler un conflit ou licencier, elle fait. En plein CHSCT, elle
rabroue le médecin du travail qui ose signaler devant l'inspecteur
du travail que dans une des annexes les équipes de conditionnement
font plus de 10heures de travail effectif par jour : « Ce n'est pas
votre rôle, docteur ! »
Oui, mais la société
connaît des vicissitudes, elle est reprise, rachetée encore. Deux
plans « sociaux » se succèdent, un premier de 150, un second de
80 suppressions d'emplois. Mme Durand les « exécute » sans états
d'âme, veillant à ne pas donner prise au syndicat, ni à
l'inspection, ni aux prud ' hommes. Le nouveau patron, lui, a des
méthodes américaines, il connaît rien au fonctionnement des CE,
commet des impairs, obligeant sa DRH à rattraper ses « gaffes »
juridiques.
Et c'est au tour de Mme
Durand de demander rendez- vous dans le bureau de l'inspecteur du
travail où elle s'effondre en larmes : « Je suis arrivée à 8
heures, Monsieur l'inspecteur, ils m'ont convoquée aussitôt et, en
2minutes,ils m'ont dit que j'étais licenciée. » « On n'est pas
d'accord avec la façon dont vous tenez le CE, nos désaccords sont
exprimés dans cette lettre, veuillez la signer, tous vos préavis et
droits seront payés, vous quittez-la maison à l'instant, vous
prenez vos affaires et vous partez. »
Mme Durand poursuit : «
J'étais suffoquée, j'ai eu du mal à rester digne.
Prendre mes affaires?
Mais les- quelles ? Tout est à moi ici. Tout, vous comprenez ? J'ai
choisi la couleur des moquettes, des murs, l'agencement des bureaux,
la place de chacun, c'est ma maison, mon entreprise, ma vie, j'y
passais 12 heures par jour, et en 2 minutes, comme ça, dehors, je
pars sans retour ? Je ne suis pas une oie blanche, Monsieur
l'inspecteur, moi aussi j'ai licencié des gens, mais je leur
parlais, je respectais les humains, du moins je le croyais, qu'est-ce
que vous me conseillez, Monsieur l'inspecteur ? » De comprendre,
enfin, le système dont vous étiez un des rouages.
4 juillet 2012
Licenciements abusifs: Sapin promet une loi «d'ici la fin de l'année»
EMPLOI - Le ministre s'est dit «favorable» à un alourdissement de leur coût pour les patrons dans ce cas de figure...
Pour lire la suite,
cliquez sur le lien ci-dessous
http://www.20minutes.fr/economie/965725-licenciements-abusifs-sapin-promet-loi-d-fin-anneeAUGMENTATION DES TARIFS DE L'ENERGIE
Info : Collectif logement C.G.T.
UN GRAND COUP DE POUCE AUX TARIFS DE L'ENERGIE
POUR UN PETIT COUP DE POUCE AU SMIC
Le départ en vacances rime avec la « Dolce Vita ». Comme chaque année, le début de l’été déclenche un cortège de hausse des tarifs. Si le ministère accepte l’augmentation des prix de l’énergie, il servira la « Dolce Vita » des actionnaires de GDF-Suez mais pas les salariés consommateurs qui ont enregistré une perte de leur pouvoir d’achat de plus de 1 %.
Une hausse de 5 % serait inacceptable pour les salariés consommateurs. En effet, le prix du gaz sur le marché de gros a reculé d’un quart de sa valeur. Une baisse qui devrait largement couvrir la « hausse » des coûts logistiques.
Pour l’électricité, les tarifs des abonnements resteront pour l’instant inchangés. En revanche, la taxe de Contribution au Service Public de l’Électricité (CSPE) sera relevée de 1,1 % selon l’application de la loi de finance rectificative pour 2012.
En parallèle, la Commission de Régulation de l’Énergie a imposé, par publication au Journal Officiel, une hausse du Tarif d’Utilisation des Réseaux Publics d’Électricité (TURPE), autrement appelé tarif d’acheminement, de 1,8 % au 1er août. Gardons en tête que sur une facture EDF, la consommation réelle d’électricité ne représente qu’environ 66 % du montant, les taxes et contributions en occupent 17 % ainsi que l’abonnement.
Ainsi, le nouveau gouvernement qui a promis le changement ne doit pas répondre aux dogmes néolibéraux qui renforceraient encore le pouvoir des actionnaires, alors qu’en 2010 les dividendes versés par les sociétés telles que GDF-Suez avaient atteint les 309 milliards d’euros.
Pour l’INDECOSA-CGT, l’accès à l’énergie électrique, au gaz et à l’eau est un droit inaliénable. Nous exigeons que l’accès aux KWH et des mètres cubes nécessaires à l’usage d’un logement pour une première tranche de revenus familiaux soit garantie comme droit fondamental et pris en charge solidairement. C’était une des nombreuses promesses du candidat Hollande.
C’est pour le rendre possible qu’INDECOSA-CGT revendique que la gestion du gaz, de l’électricité et l’eau soit assurée par un grand Pôle Public de l’Énergie.
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