Le
29 juillet 2013 Information : Syndicat CGT
Usine de Crèvecoeur de Jouy-sur-Morin
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Dans
un contexte économique difficile, nous devons travailler tous
ensemble, dans l’intérêt général, pour passer le cap.
Alors
que nous devrions travailler en équipe, entre et dans les services,
certaines personnes se font mousser, se croient au dessus de tout le
monde et jouent, uniquement par intérêt personnel, à détruire
leurs collègues sans aucun scrupule.
On
avait entendu qu’à la maintenance il y avait des « boulets »
dont il fallait se débarrasser. Aujourd’hui, le travail de
destruction a commencé ; la preuve, un électromécanicien,
Thierry Everaer en a fait les frais, sans qu’il n’ait aucune
chance de s’en sortir. Depuis des mois, voire depuis son arrivée à
Crèvecoeur, il était pisté sur son travail et son comportement ;
certains de ses responsables attendaient la faute qui lui serait
fatale. Et comme cela ne venait pas assez vite, ils ont trouvé des
arguments qui ne justifient pas un licenciement.
On
a été jusqu’à faire venir l’Apave, prendre des photos… alors
qu’on aurait du régler cela en interne. Du jamais vu !
Quelle
honte ! Et ces gens là ont le courage de se regarder dans la
glace le matin !
Des
non conformités et des dépassements d’horaire de travail,
Crèvecoeur en est truffé, et pourtant tout le monde cautionne, y
compris le service RH.
Sans
doute que la mise en place de la GPEC a changé le comportement de
certaines personnes : ceux qui demandent des sanctions,
aujourd’hui sont devenus amnésiques. Ils ont complètement oublié
leur passé et les erreurs, voire les fautes que l’usine leur a
pardonné. En fin de compte, les promotions n’ont pas que du bon,
surtout pour leurs collègues.
La
volonté était donc bien de nuire à ce salarié et de passer au
suivant…dont nous connaissons le nom. Nous avons alerté la
direction de Crèvecoeur sur les dangers qui pèsent sur cette
personne.
Comment
a-t-on pu en arriver à une telle situation, en licenciant un salarié
pour incompétence, au bout de deux ans de bons et loyaux services ?
Son
recrutement a été validé, ses compétences ont été évaluées et
reconnues, il a été embauché à l’issue de sa période d’essai…
Il
faut sûrement revoir nos méthodes de recrutement et d’évaluations
des compétences, car on en voit les conséquences désastreuses.
Les
élus CGT ont tout fait pour éviter le licenciement de Thierry et
demandé à la direction de lui donner une nouvelle chance, comme
certains ont eu, pourtant pour des fautes plus graves.
Aujourd’hui,
qui s’inquiète de l’avenir de Thierry et de sa famille ?
Les conséquences d’un licenciement sont toujours graves et
personne n’est à l’abri, même ceux qui aujourd’hui pensent
être du bon coté de la barrière.
La
roue tourne, demain les bourreaux peuvent devenir les victimes…Mais
là, on n’écrira pas pour eux, nous ne seront pas là pour les
défendre…
L’ambition
peut détruire la nature humaine et transformer un homme ordinaire en
requin sans scrupule, et l’amener à écarter ou détruire ses
collègues, voir ses amis…
Le
carriérisme a ses limites…