Invité
de France Info, le secrétaire général de la CGT est revenu sur le
débat sur les 35 heures. Et il a critiqué beaucoup des déclarations
qui ont émaillé cette rentrée économique et sociale.
«
Il y a deux phrases dans ce que dit le gouvernement et notamment le
nouveau ministre de l’Économie. C’est ‘on ne touchera pas aux
35 heures mais’ et le mais a tout son sens, « on essaiera
d’engager des négociations par branches pour déroger à la durée
légales du travail dans notre pays’. Et je pense qu’il faut
prendre les deux informations au même niveau »
a
déclaré Thierry Lepaon.
«
J’ai beaucoup écouté ces derniers jours tous les spécialistes,
les intellectuels qui font le tour des plateaux de télévision pour
nous dire qu’il faut savoir tout remettre en cause » s’agace le
patron de la CGT. Et il cite Jacques Attali qui nous a dit que « les
partenaires sociaux se partageaient, c’est son expression, 32
milliards d’euros. Pour un intellectuel, c’est quand même pas
terrible. Il devrait savoir que les partenaires sociaux ne gèrent
qu’un quart de cette somme. On est dans une période où c’est la
foire à tout, à tous les abus de langage, à tous les abus
économiques ».
Voir
la vidéo en cliquant ci-dessous
On a toutes les
raisons de manifester tous ensemble le 16 Octobre 2014
C’est
nous qui créons les richesses : L’entreprise appartient aussi
aux salariés !
Mais, comment est-il
possible d’en arriver-là ? C’est la question que nombre de
salariés sont en droit de se poser ! Deux ans après l’arrivée
d’une nouvelle majorité aux élections présidentielles et
législatives, le patronat applaudit debout le Premier ministre le
jour-même de la publication des catastrophiques chiffres du chômage.
Le patronat jubile.
Réforme
de la rentrée scolaire 2014
C’est
la rentrée et cette année la réforme des rythmes scolaires doit
être mise en œuvre dans la totalité des écoles.
Si
les mobilisations des enseignants, des personnels territoriaux ou des
salariés du secteur associatif, comme celles de nombreux parents
d’élèves ont contraint le gouvernement à aménager cette réforme
si difficilement applicable, les modifications apportées par le
ministère ne changent rien au fond et n’améliorent ni les
conditions d’apprentissage des élèves ni les conditions de
travail des personnels.
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