24 janvier 2015

Apartheid : « cela fait des années qu’on le dit »


Il y a 30 ans, « cette fameuse marche a tendu la main à la République mais la République ne l’a pas prise. On a laissé le champ libre à des prédicateurs dans des quartiers, ils ont pris ces gamins en perte de repères, et voilà le résultat », résume Djamel Atallah, figure de la marche partie de Vénissieux en 1983.
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Logements sociaux : l’État pourrait « saisir des terrains » pour construire

« On peut imaginer que l’Etat puisse se saisir de terrains disponibles dans ces quartiers et construise à la place des collectivités territoriales », a-t-il dit sur BFMTV/RMC.
Constatant qu’il y a « encore des villes qui aujourd’hui préfèrent payer des amendes que de construire des logements sociaux », Patrick Kanner a estimé qu’il fallait « durcir » la loi Solidarité rénovation urbaine (SRU), qui impose aux communes d’avoir 25% de logements sociaux

RAPPEL Le 26 janvier 2015,à 13h00 les organisations syndicales CGT, FO, FSU, UNSA et SOLIDAIRES appellent les salariés(ées), les privés(ées) d’emploi et les retraités(ées) à s’opposer fortement au projet Macron et à participer à la Manifestation Régionale à PARIS,

( Chaussée d'Antin, Métro Chaussée d'Antin )

Les Unions Locales de Coulommiers et de Meaux
Mettront un bus à votre disposition gracieusement

Départ de Coulommiers à 11H30
devant le Crédit Agricole de Coulommiers
Inscrivez-vous auprès de l'UL Coulommiers, 01 64 03 54 85,
le mardi et jeudi de 13h45 à 18h15, ou Patrick 06 73 34 65 02,
Alain 06 18 85 64 71, Michel 06 31 53 89 33

Départ de Meaux à 12H15
devant le Tribunal de Meaux
Inscrivez-vous auprès de l'UL Meaux, 01 60 23 01 20
ou Maurice 06 43 65 09 22

En 2015, Ripostons
CGT, Solidaires, CGC, Syndicat des avocats de France, Syndicat de la Magistrature ont tenu un point de presse unitaire ce 21 janvier pour expliciter les dangers dont est porteur le projet de loi Macron en discussion à l’Assemblée et pour appeler à se mobiliser, notamment le 26 janvier, mais également, d’ici là, dans des initiatives telles que celles prises dans le commerce ce mercredi 21.

DANS LE PROJET DE LOI MACRON RIEN N'EST BON, TOUT POUR LES PATRONS

Le Ministre de l’économie présente dans quelques jours un projet de loi, fourre tout, qui va impacter considérablement les droits des salariés.
Sur la forme, qu’un ministre de l’économie, qui plus est issu des milieux financiers, légifère, avec recours massif aux ordonnances, sur toute une série de sujets qui ne sont pas de ses prérogatives est révélateur d’un gouvernement au service du libéralisme et du MEDEF.

Code Civil : retour à 1804 et la suppression du droit du travail
Le droit du travail repose sur la réalité de l’exploitation des travailleurs, qui, en langage juridique est nommée « subordination ».
L’exact contraire du droit civil dans lequel les deux parties sont à égalité.
Le projet Macron abroge l’alinéa qui, dans le code civil, exclut les contrats de travail. Ce n’est ni plus ni moins que la suppression du droit du travail.
Un retour à 1804, au code Napoléon, et à la loi Chapelier : plus aucune entrave à la liberté
d’exploiter. Il suffira au patron, pour chaque litige, d’obtenir l’accord du salarié.

Licenciements économiques :
Le projet Macron va encore plus loin pour sécuriser les licenciements économiques que la loi de juillet 2014.
Désormais, l’employeur pourrait fixer arbitrairement l’ordre des licenciements, il pourra de fait, choisir le ou les salariés licenciés.
Le texte permet aux sociétés mères d’organiser en toute tranquillité la faillite de leur filiale et de ne pas abonder le plan de sauvegarde de l’emploi.
Un article supprime le contrôle par l’administration des licenciements par petits groupes dans les de 50 salariés.
Un autre article prive les décisions des tribunaux administratifs de leurs effets lorsqu’elles annulent une décision administrative de validation ou l’homologation d’un PSE mal motivé.

Prud’hommes : la mise à mort
Le projet de loi Macron est un nouvel arsenal pour casser plus encore ce qui reste souvent le seul recours pour les salariés. Les conseillers prud’homaux se voient soumis à un contrôle plus fort,
une vraie tutelle : se met en place une justice expéditive et forfaitaire répondant ainsi aux demandes constantes du MEDEF.
Pour améliorer le fonctionnement de la justice du travail, ce sont de véritables moyens qu’il faut !

Inspection du travail
Pour les sanctions, les patrons vont échapper et aux juges et aux inspecteurs du travail : les amendes pénales vont être transformées en amendes administratives et seront infligées par la direction de la DIRECCTE et non plus l’inspecteur du travail, pourtant indépendant.
Une mention spéciale pour les délits qui concernent le droit syndical et les représentants du personnel : il est précisé que la peine d’emprisonnement sera supprimée.

Médecine du travail
Au motif de manque de médecins du travail, et qu’ils rédigent beaucoup trop d’avis d’aptitudes comportant des restrictions d’aptitudes ou des aménagements de postes, ce qui empêcherait par ce biais tous licenciements, le projet prévoit des assouplissements :
Moins de visites médicales et des visites faites par « d’autres professionnels »
Des avis d’aptitudes faits par des collaborateurs médecins
Un encadrement, voire une suppression des « réserves »

Travail du dimanche et la nuit : toujours plus !
Avec des arguments tout aussi farfelus les uns que les autres, Ministres, Préfets et Maires vont pouvoir accorder des dérogations au repos dominical. Les maires pourraient autoriser jusqu’à 12 dimanches d’ouverture avec un minimum de 5 dimanches. Aujourd’hui, le maire peut n’en autoriser que 5 maximum.
Le volontariat étant une simple vue de l’esprit, les salariés seraient ainsi contraints de se priver de vie de famille et sociale pour leur employeur.
Les contreparties en terme de rémunération seraient envoyées à la négociation ou à la décision unilatérale de l’employeur après référendum.
En plus, aucune compensation n’est prévue pour les établissements de moins de 20 salariés.
Le travail de nuit jusqu’à minuit serait rebaptisé « travail de soirée ».
Bientôt il faudra travailler 24 heures / 24, 7 jours / 7 et pas seulement dans le commerce.

Pour accompagner tout ça
La libéralisation du transport de voyageurs en bus entre en contradiction explicite avec les objectifs de réduction de gaz à effet de serre
La privatisation et le désengagement de l’État dans les entreprises publiques
La déréglementation de certaines professions au profit de grosses structures financières
Les employeurs pourront se soustraire à l’obligation d’embauche des travailleurs handicapés. Il suffira de faire des appels à des personnes handicapées pour des périodes de mise en situation en milieu professionnel (non payées) ou des non-salariés (travailleurs indépendants handicapés).

Conclusion :
Ce projet de loi Macron est du sur mesure pour la finance et les employeurs.
Il représente un danger considérable pour les salariés ; il doit être combattu !
Il est présenté pour la croissance et l’emploi : au contraire, il est pour le chômage et contre les droits des salariés.

Plus de liberté pour les patrons ! Moins de droits pour les salariés !









21 janvier 2015

Dialogue social sauce patronale : Provocation et recul des droits des salariés


Le Medef vient de remettre son nouveau texte pour l’ultime séance de négociation qui aura lieu demain. Il n’a pratiquement aucun changement par rapport au précédent.
Toujours moins d’élus au service des salariés, avec moins de délégations dans la grande majorité des entreprises.
La provocation est aussi de mise : le patronat supprime l’enquête en cas de danger grave et imminent pour les salariés et introduit la possibilité, par accord d’entreprise, de s’exonérer de la commission HSCT dans les entreprises de plus de 300 salariés.
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Transports routiers : Le patronat pour un blocage du dialogue social


Après le refus des organisations patronales du secteur des transports routiers de répondre à la convocation du ministère du travail mardi soir, une nouvelle séance de négociation est prévue demain, jeudi 22 janvier 2015 à 8h30. L’intersyndicale CGT, FO, CFTC et SNATT CFE-CGC appelle donc à la reprise de la mobilisation et des blocage

 jeudi matin à 5h au plus tard, voire à un durcissement des actions si les négociations n’évoluent pas.






20 janvier 2015

Postiers en colère : la CGT organise une assemblée générale


La CGT invite les employés des bureaux de Poste du pays d'Auge à se mobiliser contre la nouvelle organisation du travail proposée par la direction régionale de La Poste.

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Des centres de secours du pays d'Auge menacés

Alors que le SDIS est en train de revoir sa copie à travers le schéma départemental d'analyse et de couverture des risques d'incendie,des centres de secours sont menacés.

19 janvier 2015

Alerte sur la santé au travail

La négociation sur la modernisation du dialogue social dans les entreprises, qui reprend aujourd'hui, pourrait sonner le glas des CHSCT. Les opposants au projet pointent un risque pour la santé des salariés.


Sauver les :
Comités Hygiène, Sécurité et Conditions de Travail


C'est le projet de loi Macron, défendons nos droits, défendons nos conditions de travail, venez manifester le 26 janvier 2015 à Paris à 13h00, Chaussé d'Antin, Métro Chaussé d'Antin,

18 janvier 2015

La Caisse des Dépôts étend son influence dans le logement social


C'est une nouvelle mission pour la Caisse des Dépôts, partenaire historique du monde HLM. Fin 2014, l'institution publique a en effet été mandatée par l'Union sociale pour l'habitat afin d'assurer la gestion du nouveau mécanisme de mutualisation de fonds propres de quelque 550 organismes HLM. Plus restreinte que les précédents mandats que l'institution publique avait reçus de l’État en 2014, que ce soit la gestion des comptes professionnels de formation ou celle des comptes en déshérence, cette mission vient toutefois conforter son rôle auprès des organismes HLM.



Pour que "Charlie" soit aussi dans les quartiers, Monsieur Hollande, agissons ensemble

Suite aux événements tragiques de la semaine dernière, la Confédération Nationale du Logement interpelle le Président de la République pour un réengagement de l’État en faveur des quartiers défavorisés, de leurs habitants et représentants associatifs






16 janvier 2015

La loi sur l’avortement a 40 ans Manifestation pour les droits des femmes le 17 janvier


En avant toutes ! Nous devons continuer le combat !

Le combat des femmes à disposer de leur corps est un combat continuel, perpétuel, hier, aujourd’hui et demain.

Il y a 40 ans, la loi dite « Weil » n’est pas arrivée à l’Assemblée toute seule, elle n’est pas une volonté politique au départ. Nous ne devons jamais l’oublier.

14 janvier 2015

Lundi 26 janvier 2015,à 13H00 mobilisation contre le projet de loi Macron : Une grande journée de grève et à une MANIFESTATION UNITAIRE à 13H00

A l’appel des organisations
 syndicales régionales  
CGT, FO, FSU, Solidaires
Ce projet de loi sera débattu à compter du 26 janvier prochain. Il comporte 13 chapitres dans lesquels il y a de très nombreuses attaques contre le monde du travail notamment sur la casse de la prud’homie, la volonté de banaliser le travail du dimanche et de nuit, la remise en cause des missions de l’Inspection du Travail, envers le licenciement économique, la dépénalisation du délit d’entrave et sur les salarié-e-s des professions réglementées.
Ce projet de la loi Macron, 
n'est rien de moins qu'un bon
 en arrière de 2 siècles


Les Unions Locales
de
Coulommiers et de Meaux

APPELLE CHAQUE SYNDICAT SUR SON TERRITOIRE ET RETRAITES A PARTICIPER A LA MANIFESTATION RÉGIONALE 
A PARIS
( Chaussée d'Antin, Métro Chaussée d'Antin )

Un bus sera mis à votre disposition gracieusement
                        
Départ de Coulommiers à 11H30
devant le Crédit Agricole de Coulommiers
Inscrivez-vous auprès de l'UL Coulommiers, 01 64 03 54 85,
le mardi et jeudi de 13h45 à 18h15, ou Patrick 06 73 34 65 02, Alain 06 18 85 64 71, Michel 06 31 53 89 33

Départ de Meaux à 12H15
devant le Tribunal de Meaux
Inscrivez-vous auprès de l'UL Meaux, 01 60 23 01 20
ou Maurice 06 43 65 09 22


Aaujourd’hui, avec le projet de loi Macron le gouvernement répond une nouvelle fois aux exigences du MEDEF et du grand patronat.
Le 26 JANVIER 2015 : Soyons dans la rue et rejetons la loi Macron.

Si le projet de loi était adopté

  • Banalisation du travail du dimanche et de nuit, mettant fin progressivement aux compensations salariales car à terme ce travail ne serait plus exceptionnel. ( Il s'agit ni plus ni moins de la fin du repos dominical )
  • Plans de licenciements collectifs dans les entreprises
    (PSE) de plus en plus sauvages, avec des règles de plus en plus arbitraires, et des critères à la seule discrétion des employeurs.
  • Dépossession des élus prud’homaux, de leurs moyens de rendre la justice, renvoyant nombre de litiges vers des juges professionnels.
  • Grande difficulté pour le salarié de trouver un
    défenseur syndical pour le représenter en justice.
  • Possibilité de court-circuiter le droit du travail et la
    justice prud’homale par « convention » entre l’employeur et le salarié .
  • Suppression de la compétence des Inspecteurs du travail en matière d'autorité administrative pour les contestations de répartition des sièges et des collège électoraux lors des élections du personnel et suppression du délit d'entrave au fonctionnement des institutions représentative du personnel
  • Urbanisme, impasse sur le fait que la crise du logement est produite pas l'insuffisance des revenus face aux loyer et le prix du foncier à caractère spéculatif. En fond, le désengagement du public concernant le financement du logement social.
  • Transport, ouverture à la concurrence avec le Rail donc la SNCF soit le démantèlement du transport ferré ce qui pose des questions environnementales et du coût. Privatisation des sociétés d'aéroports.

Et en plus du projet de loi Macron :

  • Les propositions du patronat dans le cadre de la
    négociation en cours sur le « dialogue social »
mettent en cause l’existence même des instances
représentatives des salariés (CE, CHSCT) !
  • La réforme de la médecine du travail, retirée du
    projet de loi Macron, serait insérée dans un autre
projet de loi porté par le ministre du travail dès
janvier 2015…

Nous sommes bel et bien face à un projet de forte régression sociale, antidémocratique,
aggravant la politique d’austérité et favorisant la rentabilité financière pour les grandes entreprises.
Ce projet renforce les profits de quelques-uns et ne répond en rien aux besoins de la population.

Si notre liberté d’expression est un bien précieux toujours à défendre, la sauvegarde, de travailler pour pouvoir vivre, ce loger, ce soigné dignement, que les patron respectes le code du travail, l’est aussi, au lieu de le réduit
Aux origines de la loi Macron: un projet néolibéral concocté pour Sarkozy

Analyse détaillée du projet de loi Macron

Ce volumineux 7 Jours est nécessaire à l’analyse minutieuse du projet de loi attribué à Macron, défendu par Hollande. Pour percer le mur de la propagande officielle, il faut lire le texte réel.
L’analyse ci-dessous est en majeure partie une reprise du document élaboré par Démocratie et Socialisme, Gérard Filoche nous ayant donné l’autorisation de l’utiliser pour mieux contrer le dit projet.
Nul n’est censé ignorer la loi. Ça vaut aussi pour un projet aussi vicieux que long et tordu. Un projet qui n’est pas « social-libéral », mais dans le dogme libéral intégriste.





Pas de permanence lundi 30 septembre 2024 !

 Attention, en l'absence de camarade pour tenir notre permanence du lundi, l'Union locale CGT de Coulommiers et ses environs sera fe...