27 janvier 2015

26-01-2015 manifestation contre le projet de loi Macron


A l'appel des unions régionales CGT, FO, FSU et Solidaires de l’Île-de-France, plusieurs milliers de salariés ont manifesté à Paris dans le quartier des grands magasins pour protester contre le projet de loi pour la croissance et l’activité présenté par Emmanuel Macron, débattu à l’Assemblée
les syndicats estiment que ce projet de loi et régressif, et conduirait au final à déréglementer de nombreux secteurs de l’économie: travail du dimanche, travail de nuit, libéralisation du transport de voyageurs par cars avec l’impact que l’on imagine sur l’environnement, faciliterait les licenciements et affaiblirait la justice prud’homale, 
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Discours de Patrick Arnould dans le bus pour la manifestation contre le projet de loi Macron

Chers camarades, c’est un véritable plaisir de nous retrouver unis, dans la lutte face à l’oppresseur !

L’heure est grave et Malgré les problèmes internes à la CGT force est de constater que la CGT impulse les luttes une fois de plus en proposant aux autres OS une manifestation aujourd’hui à Paris.

De cela, nous pouvons nous en féliciter !

Les gouvernements Hollande-Ayrault puis Hollande-Valls ont poursuivi la libéralisation de l’économie et ont multiplié des cadeaux au patronat au nom de la compétitivité et de la création d’emplois.
Résultat : nos salaires stagnent, les dividendes flambent et le chômage ne cesse d’augmenter…

En fait, les politiques d’austérité qui sévissent partout en Europe mènent partout aux mêmes conséquences : la pauvreté augmente et les services publics se détériorent.

Le projet de loi Macron prolonge et amplifie la politique du gouvernement menée au service des patrons et des actionnaires. Après la mise en place du CICE, la loi du 14 juin 2013 dite de « sécurisation de l’emploi », les réformes territoriales, la réforme des retraites, le pacte de « responsabilité », la suppression des élections prud’homales…, c’est une nouvelle attaque contre nos droits.

Dès le lendemain de la présentation du projet Macron au conseil des ministres du 10 décembre dernier, le commissaire européen aux affaires économiques, Pierre Moscovici, incitait la France à aller encore plus loin dans la casse des conquêtes sociales.

Le projet de loi préparé par l’énarque et ancien banquier d’affaire Macron est discuté à partir d’aujourd’hui à l’Assemblée Nationale. Même si la casse de la médecine du travail et la suppression des dérogations pour affecter les jeunes à des travaux dangereux ont été retirés du texte, le projet demeure une véritable bombe pour les droits des travailleurs.



Au-delà de la généralisation du travail dominical sur laquelle se focalise le débat médiatique, Macron s’en prend aux prud’hommes et à l’inspection du travail, veut faciliter encore un peu plus les licenciements pour motif économique, met encore plus en concurrence la SNCF et privatise des aéroports et les barrages hydro électriques.

Si le projet de loi était adopté
Ce sera la Banalisation du travail du dimanche et de nuit, mettant fin progressivement aux compensations salariales car à terme ce travail ne serait plus exceptionnel.

Ce sera des Plans de licenciements collectifs dans les entreprises (PSE) de plus en plus sauvages, avec des règles de plus en plus arbitraires, et des critères à la seule discrétion des employeurs.

Ce sera la dépossession des élus prud’homaux, de leurs moyens de rendre la justice, renvoyant nombre de litiges vers des juges professionnels et Le salarié aura plus de mal pour trouver un défenseur syndical pour le représenter en justice.

Ce sera la possibilité de court-circuiter le droit du travail et la justice prud’homale par « convention » entre l’employeur et le salarié : rien de moins qu’un bond en arrière de 2 siècles !a

Et en plus du projet de loi Macron, Les propositions du patronat dans le cadre de la négociation en cours sur le « dialogue social » mettent en cause l’existence même des instances représentatives des salariés (CE et CHSCT) !

La réforme de la médecine du travail, retirée du projet de loi Macron, serait insérée dans un autre projet de loi porté par le ministre du travail dès janvier 2015…

Vous l’aurez compris mes camarades,

L’austérité, la casse des services publics, minent les exigences populaires. C’est pourquoi il faut mettre en échec les objectifs poursuivis par les pouvoirs publics et le Medef. Mettre en échec les politiques d’austérité qui ont pour objet d’assécher les moyens de financement de l’action publique, celle de l’Etat, celle des collectivités territoriales, celle de la sécurité sociale. Mettre en échec le projet de loi Macron visant à modifier des pans entiers du droit du travail au détriment des droits des salariés.

Macron, c’est l’insécurité sociale généralisée ! C’est le travail du dimanche et de nuit ! C’est le travail jetable, la facilitation des licenciements ! C’est une nouvelle vague de libéralisation, de privatisation et de financiarisation des services publics ! Macron, c’est la marchandisation de la condition humaine au nom d’un capitalisme déchainé et revanchard.

C’est le retour à la loi Chapelier.


Nous sommes bel et bien face à un projet de forte régression sociale, antidémocratique, aggravant la politique d’austérité et favorisant la rentabilité financière pour les grandes entreprises. Ce projet renforce les profits de quelques-uns et ne répond en rien aux besoins de la population.

D’autres choix sont possibles si nous le décidons !

Depuis sa création, la CGT agit pour gagner sur les revendications, pour changer la société, et combat tout recul social. Plus que jamais, il me semble nécessaire de mettre en avant les propositions de la CGT :
-L’augmentation des salaires, des pensions, des minima sociaux,
-Le SMIC à 1700 euros,
-L’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes,
-Contrer toutes les formes de déréglementation du temps de travail,
-Le maintien d’un jour de repos commun : le dimanche,
-Limiter au strict nécessaire le travail de nuit, qui détériore gravement la santé,
-La retraite à 60 ans maximum, à taux plein, et la défense de nos régimes de retraite par répartition,
-L’arrêt des licenciements, la résorption du chômage et de la précarité,
-La défense et le développement des services publics,
-Le rétablissement de l’organisation des élections prud’homales au suffrage universel,
-Le maintien et l’amélioration de tous les droits des salariés,
-La lutte déterminée contre la fraude et l’évasion fiscale,
-La fin des exonérations de cotisations sociales.

Au final, ce sera le rapport de forces que nous créerons qui sera déterminant. Les populations belges et italiennes, notamment, l’ont bien compris en se mettant en journées de grève générale à la mi-décembre dernière !

Soyons conscient que cette manifestation régionale le jour de l’ouverture des débats à l’assemblée générale n’est que le début d’une longue série de manifestations d’ampleur nationale, j’en suis convaincu.

De la même manière que nous avons fait capoter par les luttes le CPE et le CNE, nous devrons nous mobiliser dans les semaines qui suivent plus fort notamment en débattant avec les jeunes là où ils sont dans les lycées, les universités dans nos familles.

Je vous invite chers camarades dès maintenant à nous aider dans cette démarche. L’union locale vous propose dès aujourd’hui à vous préparer et impulser pour les prochaines manifestations en mobilisant autour de vous !

Bonne manif à vous et vive la CGT en dépit des quelques véreux au sein de notre organisation.


Patrick Arnould

Membre de la CE de l’UD 77





26 janvier 2015

Salaires des foncttionnaires : les conseils de notre coach de vie pour prendre de bonnes résolutions militantes

 Cette année , vous avez décidé de ne pas vous laisser déborder par le positivisme béat des meilleurs vœux , sans pour autant sombrer dans la dépression.  Bref, vous avez pas mal éteint la télé. Pourtant, vous vous demandez, dans la nébuleuse des sujets de mécontentement, ce qui va suffisamment affecter vos collègues pour littéralement les mettre en mouvement, au-delà de la machine à café et de son très fréquenté mais peu efficace mur des lamentations. Pas de souci, comme disent les magazines : l'UL CGT de Coulommiers  vous propose son fabuleux QUIZZ sur les salaires ! Il est très simple :

TEST : Mon salaire est-il une source de joie , de beauté, de bien-être ?

Question 1 : Votre salaire, vous trouvez plutôt ….
A / Qu’il est trop bas.
B/ Qu’il est beaucoup trop bas.C/ Qu’il est honteusement trop bas.

Voilà ! Vous pouvez passer aux résultats !

Vous avez une majorité de A : vous êtes un peu colère, vous avez sans doute envie de convaincre 1 ou 2 collègues de manifester avec vous en lançant une pétition par internet. Vous leur expliquez devant un café comment, depuis 2011, ils paient une augmentation obligatoire sur leur contribution d’agent de l’Etat à la retraite. Cette augmentation, cumulée, représente 1,29 % du salaire brut. Votre collègue calcule que sur un salaire de 2 600 €, cela fait 34 € en moins. Quelques cafés , donc. Et cette contribution va tranquillement augmenter jusqu’à 2 020 , à hauteur de 3,25 %...et si on y mettait un coup de frein ?
Vous avez une majorité de B  : c’est peu de dire qu’après avoir consulté l’évolution de votre salaire depuis 2 010 et le gel du point d’indice des fonctionnaires, vous l’avez mauvaise ! Pensez donc : votre salaire a perdu, en valeur réelle, 4,73 % ! Vous avez dit à votre collègue que sur son salaire brut de 2 600 €, c’est comme s’il lui manquait 123 €…ça a un peu douché son enthousiasme après la dernière inspection et sa promesse de « peut-être un quart de point pour éventuellement passer au grand choix dans 1 an ». Tous vos collègues se sont jetés sur leur feuille de paye et leur calculatrice et ont fait la formule : NOMBRE DE POINTS d'indicee X 4,85 € ( valeur théorique du point s’il avait suivi l’inflation après 2 010), puis NOMBRE DE POINTS X 4,63 € ( valeur effective du point fin 2 014). Effet immédiat : la grève est décrétée dans l’établissement, et bientôt c’est toute l’Education Nationale* qui tremble.    *ou le monde hospitalier, ou la Territoriale, ou le monde libre : vous pouvez choisir, c'est un quizz, on vous a dit.
Vous avez une majorité de C  : Par centaines les slogans se bousculent dans votre tête depuis que vous avez comparé l’évolution de l’indice des prix et des salaires depuis 2 000. L’un a augmenté de 25 %, l’autre seulement de 9 % : vos collègues n’ont pas eu besoin que vous leur expliquiez lequel. Sur internet, la page de calcul « Mon salaire, ma bataille » ( Nombre de points d’indice X 5,27 €) est la plus téléchargée, et votre cousin fonctionnaire a calculé qu’au lieu de toucher 2 600 €, il devrait gagner 2 960 ! Ca l’a calmé sur les heures sup’ et tout son service s’est mis en grève, il ne se passe d’ailleurs pas longtemps avant que les syndicats organisent une grande manifestation de toute la Fonction Publique sur le thème de la revalorisation du point d’indice. Le gouvernement tangue et le président prépare une intervention de 4 heures à la Matinale de RMC.

A VOS CALCULATRICES !

(source : CGT Fonction publique ,)

Pas de permanence lundi 30 septembre 2024 !

 Attention, en l'absence de camarade pour tenir notre permanence du lundi, l'Union locale CGT de Coulommiers et ses environs sera fe...