14 avril 2018

Nous sommes tous des privilégiés


A commencer par le SDF, tiens. Pas d’attaches, pas d’impôts à payer, pas de bagnole ni d’appart à entretenir, la liberté absolue, si c’est pas un privilège ça, qu’on me le dise. Puis, ils ont la santé pour trainer et dormir dans la rue l’hiver.

Pareil pour le chômeur, c’est un peu comme un SDF, mais en plus on le paye à rien foutre, comme le retraité, ne me dis pas, c’est pas normal ! Si tout travail mérite salaire, tout salaire mérite travail.

Prend le gars en CDD, il a un travail : c’est un privilège aujourd’hui, il le sait ça au moins ! qu’est-ce qu’il vient pleurnicher ? Celui en CDI c’est pire c’est un privilégié à durée indéterminée.

Le fonctionnaire, le cheminot pareil des privilégiés à vie. Je vais même te dire les handicapés avec leurs emplois réservés, leurs places de parking réservées, quand d’autres galèrent pour garer leur 4×4 et se déplacer toujours assis, c’est pas un privilège ?

Même les morts sont des privilégiés, pas de soucis, pas de stress, pas de bruit la nuit, pas de problème avec les voisins. Le paradis même pour certains.

Non ! A mon avis ceux qui vivent l’enfer sont ceux qui doivent suer sang et eau pour optimiser leur fiscalité, faire des placements dans des pays étrangers, risquer leur fortune en bourse, normal qu’ils exploitent les privilégiés.
Alors on les accuse de manquer de patriotisme, n’importe quoi, en fait ils n’ont qu’une peur c’est d’être pauvre, de devoir travailler et devenir des privilégiés.

C’est un sentiment honorable, non !



13 avril 2018

DÉFENDRE LES FONGECIF C’EST VOULOIR PRÉSERVER UN EXCEPTIONNEL OUTIL DE RECONVERSION PROFESSIONNELLE DES SALARIÉS !


À L’ENSEMBLE DES SALARIÉS DES FONGECIF


Le projet de loi que le gouvernement vient de rendre public acte la mort du congé individuel de formation. C’est l’assassinat du seul droit qui permette à des salariés de bâtir un véritable projet professionnel, d’accéder à la certification pour les plus fragiles, de se reconvertir dans un nouveau métier librement choisi, voire de créer leur propre entreprise.


En savoir plus, CLIQUEZ   ICI


Le gouvernement Macron annonce dans son Comité d’action publique 2022 (CAP 2022), notamment :
  • Le transfert entre collectivités, au secteur privé, voire l’abandon de missions…
  • Des économies durables et structurelles. (Source : dossier de presse 1er ministre 27 septembre 2017),

L’objectif est la suppression de 120 000 postes (50 000 dans la fonction publique d’Etat et 70 000 dans les collectivités locales et hospitalière).

C’est une véritable entreprise de destruction des services publics,
Il ne s’agit, ni plus, ni moins que de la poursuite démantèlement de ceux-ci.
Comment faire encore des « économies durables et structurelles » dans des services déjà exsangues dans les hôpitaux, les EHPAD, la Poste, ou encore de nombreux services territoriaux, sans menacer leur existence même ?
 Pour la population, pour la CGT, c’est concret les services publics, avec des exigences légitimes, aux urgences hospitalières par exemple, dans les EHPAD avec nos anciens, dans les écoles pour nos enfants, ou encore à la Mairie pour obtenir le renouvellement de la carte d’identité, ou encore pour discuter d’un redressement fiscal avec son contrôleur, et tant d’autres matières.
Pour la population, pour la CGT, c’est concret les services publics, avec des services de proximité dotés de fonctionnaires titulaires.
Or, la logique du gouvernement, c’est l’abandon pur et simple de pans entiers des services publics. Le département de la Seine et Marne n’échappe aucunement à cette volonté destructrice.

Quelques exemples…
  • Ainsi, le Ministère de l’Education Nationale annonce des milliers de suppressions de classes à la prochaine rentrée pour financer les « créations ». En Seine et Marne, ce sont 121 suppressions que combattent les parents d’élèves et les enseignants !
  • Dans les hôpitaux, les fusions successives, avec des partenariats privé-public où le privé se taille la part du lion, ont considérablement amoindri la capacité d’accueil des patients, entraînant des délais de séjour de plus en plus courts, des délais d’attente et des distances de plus en plus longues.
  • Aux Finances publiques, le réseau comptable (au service des contribuables et des
    collectivités locales et hospitalières), est saccagé par des restructurations et des fermetures sans fin : combien de kilomètres pour rencontrer son contrôleur ?
  • Dans les collectivités locales (Commune, département), la réforme territoriale conduit à des regroupements, des fusions de communes et des mises à disposition des personnels fonctionnaires de plus en plus éloignés des besoins de proximité de la population



Pour parvenir à ses fins, le gouvernement entend casser les statuts.
Les statuts sont une garantie pour tous, personnels et usagers.

 Rappelons les principes historiques de la Fonction Publique française : il s’agit de la continuité, l’adaptabilité, l’égalité, la neutralité, et la laïcité.
Ces principes garantissent l’égalité de traitement des citoyens sur tout le territoire national quelles que soient la fortune, les opinions politiques ou religieuses, ou les origines des usagers des services publics.
Ces principes garantissent aussi l’exercice des missions par les fonctionnaires.
Crise, austérité, Il faut répartir la misère ?
Quelle misère ?
93,4 MILLIARDS DE PROFITS POUR L'ANNÉE 2017.
C’est le score des 40 entreprises du CAC 40 en 2017.
Ces profits sont la seule motivation de Macron pour imposer l’austérité à l’hôpital, l’enseignement, l’université …. Nos services publics.
C’est pour ces profits la que Macron privatise les biens nationaux (SNCF, Aéroport de Paris et autres entreprises à capitaux nationaux).
C’est pour que ces « amis » du CAC 40 se gavent toujours plus.
Les usagers, comme les fonctionnaires n’ont aucun intérêt à la casse des statuts !
Les usagers, comme les fonctionnaires n’ont aucun intérêt à la suppression massive des postes !
  • POUR LE MAINTIEN DE TOUS LES SERVICES, POUR LA REOUVERTURES DE CEUX QUI ONT ETE FERMES.
  • POUR l’ARRET DES SUPPRESSIONS DE POSTES ET DES CREATIONS STATUTAIRES DANS LES SERVICES QUI EN ONT BESOIN.
  • POUR LE DEGEL DU POINT D’INDICE ET L’AUGMENTATION DU POUVOIR D’ACHAT.
  • POUR LA TITULARISATION DES CONTRACTUELS.
  • POUR DES DISPOSITIONS EXIGEANTS L’EGALITE PROFESSIONNELLE
  • POUR QUE LES USAGERS CONTINUENT A BENEFICIER DES SERVICES DÛS PAR LA SOCIETE.

Cheminots, Salariés de l’énergie, retraités, fonctionnaires, salariés du privé, privés d’emploi : IMPOSONS D’AUTRES CHOIX

Le 19 avril 2018 défendons l’intérêt général : Tous ensemble, en grève et en manifestation !


Les attaques du Medef et du gouvernement se multiplient contre les travailleurs, les retraités, les privés d’emploi et les jeunes : plans de licenciements, casse du code du travail et des conventions collectives, démantèlement du Service Public et de la Sécurité Sociale, projets de privatisations…



En parallèle, les entreprises du CAC 40 enregistrent des bénéfices records : 44 milliards d’€ de dividendes distribués aux actionnaires en 2017. Les plus riches sont de plus en plus riches et se voient accorder toujours plus de cadeaux de la part du gouvernement : suppression de l’ISF, avantages fiscaux…



Alors même que ce sont les salariés qui créent les richesses par leur travail, elles sont confisquées par les actionnaires !


Face à ces attaques, la mobilisation s’organise dans plusieurs secteurs (SNCF, Carrefour, Fonction Publique, Energie, retraités, étudiants, construction…), c’est ensemble que nous devons agir pour obtenir :


* L’augmentation des salaires, des pensions, des minima sociaux, des revenus de remplacement, le SMIC à 1 800 €,



* Le passage au 32 H avec maintien de salaire,



* L’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes,



* Le maintien et le développement de nos atouts industriels,



* Le financement des Services Publics afin d’assurer leurs missions au service de l’intérêt général en garantissant à tous, le droit élémentaire de se soigner, de se loger, de s’éduquer…



* le financement de la Sécurité Sociale (maladie, famille, retraite, chômage, logement) basé sur les cotisations, par la mise à contribution des revenus du capital et non sur l’impôt.


PARCE QUE NOUS SOMMES TOUS CONCERNES PAR LA CASSE DE NOTRE MODELE SOCIAL





11 avril 2018

Communiqué URIF CGT



Depuis plusieurs mois des milliers de jeunes s’opposent à la loi
Vidal « Orientation et Réussite Etudiante ». Ils refusent de
participer à la sélection des bachelier.es et réclament des
moyens pour faire fonctionner des universités ouvertes et
permettre la réussite du plus grand nombre dans de bonnes
conditions d’étude et de travail. Ils ne sont pas écoutés.


Les motions contre la sélection, les assemblées générales dans
les universités se multiplient avec pour seule réponse du
gouvernement le mépris, les menaces et les violences.


Au fil des mois, les interventions policières se multiplient sur les
campus universitaires (Nantes, Bordeaux, Paris, Lille, Caen,
Dijon, Grenoble, Strasbourg) pour mettre fin à la contestation
interne qui s’y généralise.

Régionale Île-de-France CGT condamne avec la plus
grande fermeté les intimidations, les violences physiques que les
étudiant·es et les personnels mobilisé·es ont eu à subir sur
différents campus alors qu’ils défendent légitimement leurs idées,
leurs revendications, leur avenir.


Une nouvelle fois, ces violences se sont répétées, Lundi 9 avril, à
l‘université de Nanterre (92), les étudiant.es et les personnels
réunis en assemblée générale ont vu des CRS faire irruption
dans un amphithéâtre de leur université pour mettre fin à leurs
débats. 6 étudiant.es ont été arrêtés et placés en garde à vue.


L’Union Régionale Ile de France CGT dénonce les violences et
demande la libération des étudiant.es arrêtés. Elle affirme sa
solidarité avec les jeunes mobilisés et les personnels des
universités en grève. Elle exige que soient respectés les droits
des jeunes et des salarié.es à débattre et à se mobiliser sur leurs
lieux de travail et d’étude.


Montreuil, le 10 avril 2018

10 avril 2018

Médecine du travail :Rassemblement de soutien au docteur Karine Djemi


Le docteur Karine Djemil est poursuivie par le Conseil national de l’ordre des médecins pour avoir fait son travail dans les règles de l’art concernant le rôle, les missions de la médecine du travail et dans les règles du droit concernant les obligations des employeurs, celles de la santé, de la sécurité et de la dignité des travailleurs.

La FERC-CGT appelle à participer au rassemblement devant le Conseil national de l’ordre des médecins, 4 rue Léon-Jost, Paris XVIIe, le 11 avril à 9 h 15, pour soutenir le docteur Djemil.

Pour mémoire, elle a attesté d’atteintes à la santé par le travail, a remis à deux salariées une copie d’études de poste participant de leur dossier médical. Circonstance aggravante pour tout employeur, l’étude de poste attestait également de situations de harcèlement sexuel.
Cette chasse répétée contre des médecins du travail menée par l’ordre des médecins, en dédoublement des attaques engagées par le patronat, s’inscrit dans une profonde dégradation des organisations et conditions de travail, dans des violations répétées des droits humains fondamentaux en milieu professionnel. C’est de cela qu’il est question et de rien d’autre.
Le Conseil national de l’ordre des médecins ne peut perdurer dans ce rôle et encore moins faire fi des situations de harcèlement sexuel attestées par ce médecin du travail.

Soutenir le docteur Karine Djemil, c’est faire entendre la voix des travailleurs et des travailleuses, leurs exigences quant à l’exercice de leur travail au quotidien, avec une médecine du travail développée, consolidée dans son rôle de prévention, hors d’atteinte d’un patronat qui la rêve instrumentalisée, muselée, sélective.







LIBERTÉ SYNDICALE DANS LA FONCTION PUBLIQUE


Les codes de déontologie ne doivent pas être des leviers d’asservissement  Au sein de la Fonction publique, les atteintes aux libertés syndicales, les menaces de sanctions et la répression sont des pratiques de plus en plus courantes et prennent des formes variées. Aujourd’hui, tous les prétextes sont bons pour entraver l’action syndicale et la liberté d’expression.

En savoir plus, CLIQUEZ  ICI

Réforme SNCF : en finir avec les données fausses sur les chemins de fer


La bataille du rail en France, c’est avant tout celle des chiffres qu’il s’agisse du coût du transport ferroviaire pour la collectivité, de la performance ou encore des prix des billets de train. Par Jean Finez, Université Grenoble Alpes et Dominique Andolfatto, Université de Bourgogne

En savoir plus, CLIQUEZ  ICI

9 avril 2018

Comment la dette de la SNCF enrichit les marchés financiers, au détriment des cheminots et des usagers


Sous prétexte de sauver la SNCF, endettée de près de 50 milliards d’euros, le gouvernement Philippe prépare une profonde réforme du secteur ferroviaire, ouvrant la porte à sa privatisation de fait. Présentée comme la conséquence de performances insuffisantes de l’, cette dette résulte pourtant très largement de choix politiques et organisationnels antérieurs. Loin des fantasmes sur le statut des cheminots, Basta ! retrace l’histoire de cet endettement, qui constitue aussi une rente annuelle de plus d’un milliard d’euros pour les marchés financiers. Pour en venir à bout, d’autres solutions sont possibles.

En savoir plus, CLIQUEZ  ICI

Pas de permanence lundi 30 septembre 2024 !

 Attention, en l'absence de camarade pour tenir notre permanence du lundi, l'Union locale CGT de Coulommiers et ses environs sera fe...