“On ne peut pas dire que toute la police soit raciste”, “ce n’est pas parce qu’il y a quelques dérapages individuels que c’est l’institution en elle-même qui est en cause”, “le racisme structurel ? oui ça existe… aux Etats-Unis. Ce ne sont pas les mêmes problématiques ici”, “on ne peut pas généraliser”… Voilà ce que nous rabâchent nos éditorialistes et nos responsables politiques, plus fébriles les uns que les autres, depuis deux semaines. Et, si, pourtant, nous avions tous les éléments pour affirmer que la police est, effectivement, brutale et raciste ? Car si la réponse est pourtant absolument évidente et documentée, cela n’empêche pas les médias et les syndicats de police de présenter l’accumulation pourtant édifiante de preuves comme une succession de faits divers marginaux, qui ne seraient pas représentatifs.
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