Les actionnaires ne connaissent pas la crise
À l’image des nombreuses luttes dans les entreprises et les services publics, celles et ceux qui font vivre notre pays au quotidien, les jeunes, les retraités, les privés d’emploi ont exprimé le rejet d’une politique qui nous ramène au monde d’avant.
Dans le plan de relance annoncé par le gouvernement :
- rien sur l’augmentation des salaires ;
- rien sur l'augmentation des pensions et retraites ;
- rien pour améliorer les conditions de travail ;
- rien pour créer durablement de l’emploi ;
- rien pour développer les services publics et améliorer notre système sociale.
- La crise sanitaire ne doit pas servir de prétexte pour mettre la pression aux salariés et infliger des accords de régression sociale ou des plans de licenciement. Contrairement à l’exemple de Bridgestone, les aides publiques doivent servir à la création d’emplois et non à la rémunération d'actionnaires.
La CGT condamne toutes nouvelles régressions en matière de retraite et de protection sociale et exige l’abandon total de la réforme des retraites et de l’assurance chômage.
Ce 17 septembre était une première étape pour gagner un plan de rupture avec les politiques actuelles. D’autres dates de mobilisation sont d’ores et déjà posées, le samedi 19 septembre avec les marches mondiales pour la paix et le désarmement et le samedi 26 septembre, avec les marches mondiales pour le climat.