Pourquoi nos dirigeants prennent plaisir à nous enfermer
90% des contaminations en intérieur mais les plages et les quais sont évacués
« Écartez-vous, quittez le trottoir immédiatement ! » : un officier de police tance la petite dizaine de personnes rassemblée autour du seul bistrot encore ouvert de la petite ville où je travaille le samedi. Pas de « s’il vous plaît » ou de référence à l’épidémie de Covid. Derrière son mégaphone posé sur la fenêtre ouverte de la voiture de police, le gradé n’a pas besoin de s’expliquer : après tout, la France fonctionne ainsi depuis un an. Le petit groupe – en réalité plusieurs duos et trios qui discutent en profitant du beau soleil de mars – s’exécute en ronchonnant.
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Jean Castex nous annonce les mauvaises nouvelles avec le même air satisfait et supérieur que celui de Pierre Pouëssel, le préfet de la région Centre-Val de Loire, lorsqu’il avait déclaré, le 22 octobre dernier : « la bamboche, c’est terminé ». On sent chez ces technocrates le plaisir qu’ils ont à nous ordonner de rester chez nous, comme on sent la jouissance de petit tyran de cour de récré de ce policier qui hurle aux badauds de rentrer chez eux.
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