L’intersyndicale est prête à durcir le mouvement
Depuis le 19 janvier dernier, la population ne cesse de démontrer sa très forte détermination à refuser
le projet de réforme des retraites du gouvernement à travers les grèves, les manifestations mais aussi
la pétition en ligne qui a atteint un million de signatures.
Au fil des semaines, les sondages démontrent également une hausse de ce rejet massif puisque
dorénavant, plus de 7 français sur 10 et 9 travailleurs et travailleuses sur 10 se disent opposés au projet
de réforme.
Ce mouvement social inédit par son ampleur est donc désormais ancré dans le paysage social. Le
gouvernement, comme les parlementaires, ne peuvent y rester sourds.
Durant la poursuite des débats parlementaires, les organisations syndicales professionnelles et de
jeunesse vont poursuivre la mobilisation et l’amplifier. Ainsi, elles appellent à une journée d’actions
interprofessionnelles sur l’ensemble du territoire le 16 février. A cette occasion, les secrétaires
généraux ou présidents des organisations syndicales manifesteront à ALBI pour appuyer l’ancrage fort
de ce mouvement partout sur le territoire, dans les petites villes comme dans les plus grandes.
Par ailleurs, les parlementaires appelés à se prononcer sur ce projet de réforme doivent entendre
comme le gouvernement, le mécontentement de la population, et rejeter massivement ce texte. Il en
va de leur responsabilité. C’est dans ce cadre que l’ensemble des secrétaires généraux et présidents
écriront à chaque parlementaire de l’arc républicain pour réaffirmer notre opposition et celle de la
population. Parallèlement, nous appellerons nos structures locales à interpeler député-es et
sénateurs-trices dans leurs circonscriptions.
Enfin, si malgré tout le gouvernement et les parlementaires restaient sourds à la contestation
populaire, l’intersyndicale appellerait les travailleurs et les travailleuses, les jeunes et les retraité.e.s à
durcir le mouvement en mettant la France à l’arrêt dans tous les secteurs le 7 mars prochain.
L’intersyndicale se saisira du 8 mars, journée internationale de luttes pour les droits des femmes pour
mettre en évidence l’injustice sociale majeure de cette réforme envers les femmes.
L’intersyndicale se réunira le 16 février au soir. D’ici là, elle appelle le gouvernement à retirer son projet
de loi et les parlementaires à prendre leurs responsabilités face au rejet massif de la population face à
ce projet injuste et brutal.
Paris, le 11 février 2023