Info CGT
Quelques 350 magasins de Carrefour Market, sur 540 ont été touchés samedi 11 juin par un mouvement national de grève à l’appel de trois syndicats CGT, CFDT et FO pour des revendications salariales.
Le mobilisation a été lancée depuis le samedi 14 mai par la CGT qui appelle les salariés à des débrayages tous les samedis. Cette semaine elle a été rejointe par FO et la CFDT. Les 3 syndicats demandent la "réouverture des négociations sur les salaires" et sur les "conditions d’attribution des titres-restaurant".
La direction avait accordé fin mai entre 2% et 2,5% d’augmentation salariale selon l’ancienneté, applicable au 1er juillet. Les syndicats ont jugé la mesure insuffisante, 2,5% d’augmentation au 1er juillet ne se traduisant que par 1,25% de hausse sur l’année.
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ATTENTION ! changement du jour pour les permanences d'accueil : le LUNDI de 14h à 17 h. 10 bis rue de l'aître Espace La Fayette 77120 COULOMMIERS (interphone CGT) Email : ulcgtcoulommiers77@orange.fr Téléphone : 01 64 03 54 85 ou 06 73 34 65 02
14 juin 2011
10 juin 2011
L'usine PSA d'Aulnay menacée de fermeture
Cliquez sur la photo pour agrandir
INFO CGT
La CGT a créé la stupeur jeudi en annonçant que PSA Peugeot Citroën prévoyait de fermer deux sites employant 6.200 personnes d'ici 2014 en France, dont l'usine d'Aulnay-sous-Bois, mais la direction a rétorqué que cette fermeture n'était "pas un sujet d'actualité".
S'appuyant sur un document interne, la CGT, premier syndicat du groupe, a affirmé que le constructeur prévoyait de fermer Aulnay (Seine-Saint-Denis) "courant 2014" et Sevelnord (Nord) en 2013. Les deux sites emploient respectivement 3.600 et 2.600 salariés.
Le document évoque aussi l'avenir de l'usine de Madrid, qui emploie 2.550 personnes et fait partie comme les deux autres des "sites historiques assez éloignés des critères globaux de l'usine excellente", selon la note.
Le document interne, daté du 23 août 2010, situe "la fenêtre d'annonce possible, dans le calendrier électoral français, au 2ème semestre 2012", soit après l'élection présidentielle.
Après sa divulgation, la direction a répondu que la fermeture d'Aulnay n'était "pas un sujet d'actualité" et affirmé que le document n'avait pas valeur de décision et n'était qu'"un document préparatoire" élaboré dans un contexte de crise.
Elle a évoqué par la suite le cas de Sevelnord et dit explorer "différentes pistes", soulignant qu'aucune décision n'avait été prise. Quant à Madrid, PSA a reconnu que le site était "totalement en sous charge".
Pour tenter de rassurer en interne, le président du directoire de PSA Philippe Varin a reçu lui-même les syndicats jeudi après-midi.
Mais à l'issue de la rencontre, la CGT a affirmé que la direction n'avait "donné aucune garantie quant à l'avenir des sites d'Aulnay et de Sevelnord", la CFTC déplorant que des salariés se retrouvent "en pleine inquiétude".
De son côté, le ministre de l'Industrie Eric Besson a reçu dans la soirée Philippe Varin, avec qui il s'est entretenu en tête-à-tête pendant une quarantaine de minutes.
Selon le ministère, M. Besson a "pris acte" des déclarations du constructeur automobile et "se félicite" de la décision de la direction de convoquer un CCE exceptionnel.
Au cours de la conférence de presse, la CGT a reproché à la direction d'avoir "menti depuis des années".
Selon un responsable, Bruno Lemerle, "une partie des mesures envisagées dans (l)e document ont déjà été mises en oeuvre, notamment l'augmentation de la production à Poissy (Yvelines) pour préparer la fermeture d'Aulnay et la fin de l'alliance avec Fiat pour le site de Sevelnord", qui doit prendre effet en 2017.
Jean-Pierre Mercier, délégué syndical à Aulnay, a souligné que l'usine était passée de 418.000 véhicules produits par 6.200 ouvriers en 2003 à 195.000 véhicules en 2010.
Pour Ludovic Bouvier (CGT), l'usine Sevelnord créé en 1992, vit "le même scénario", ayant perdu 2.000 salariés en cinq ans.
Le site d'Aulnay, créé en 1973, produit la Citroën C3, véhicule le plus vendu de la gamme Citroën. Sur place, les salariés interrogés par l'AFP, semblaient accueillir avec scepticisme les déclarations de la direction.
Tout en affirmant avoir obtenu récemment des engagements quant "au maintien de l'activité" de l'usine, le maire d'Aulnay, Gérard Segura (PS) a sollicité un rendez-vous d'urgence avec les dirigeants de PSA.
Le député PS et président du conseil général de Seine-Saint-Denis, Claude Bartolone, a demandé à la direction "de clarifier ses intentions", estimant qu'on "ne peut pas se contenter d'un simple démenti laconique et ambigu".
Le député apparenté PCF de Seine-Saint-Denis, Jean-Pierre Brard, a pris la parole à l'Assemblée pour "alerter" ses collègues sur la "note interne" menaçant, selon lui, "15.000 emplois", incluant les emplois induits.
INFO CGT
cliquez ci-dessous pour voir la vidéo
http://info.france2.fr/france/psa-fermerait-aulnay-selon-la-cgt-69144288.html?onglet=videos&id-video=MAM_3500000000017979_201106092022_F2
http://www.scribd.com/doc/57522373/Note-confidentielle-PSA
8 juin 2011
Papeterie Crèvecoeur à Jouy-sur-Morin ou s'est tenue l'intersyndicale CGT du groupe Arjo Wiggins
Info, CGT
INTERSYNDICALE FILPAC CGT du groupe ArjoWiggins
les usine : Wizernes, Bessé-sur-Braye, Arches, Rives, Charavines, le Bourray, Crèvecoeur, Apprieu, Palada
FERMETURE DU SITE DE RIVES :
DEMAIN, A QUI LE TOUR ?
S’il existe une entreprise où les mots « respect » et « dignité » doivent être réhabilités, c’est bien ARJOWIGGINS RIVES SAS(Isère), dirigée par un fossoyeur, Daniel Triouleyre.
Malgré les restructurations permanentes depuis plus de quinze ans, les salariés de cette entreprise ont toujours travaillé avec professionnalisme et abnégation : changement de rythme de travail, heures supplémentaires, fermeture d’une machine ; tout cela même à une surintensification du travail. Pour arriver à quoi ? La fermeture du site de Rives !
Les salariés, qui par leur travail ont gavé les actionnaires de dividendes depuis toujours, sont jetés comme de vulgaire kleenex et livrés en pâture à Pole Emploi.
Le démantèlement du groupe Arjo continue, avec toutes les conséquences tragiques que cela engendre : chômage, précarité, bassin d’emploi sinistré, mort annoncée de villages, de villes et même de régions avec la disparition de tous les emplois induits.
Après Cardiff (Pays-de-Galles),Ettlingen (Allemagne), Sainte Marie (seine & Marne), Crèvecoeur Seine & Marne), Guérimand (Isère), Douvres (Belgique), Nivelles (Belgique), Fort-William (Écosse).,Faya (Ardèche), Dettingen (Allemagne), Canson Moulin du Roy (Ardèche), Arches (Vosges), Bernard Dumas (Dordogne)…, ce sont les salariés de Rives( Isère) qui vont subir la loi de Pascal Lebard : faire du fric à tout va sans aucun scrupule et aucune considération pour les salariés qui ont produit sa richesse.
Les raisons avancées par Lebard pour femer le site de Rives sont : la réduction des coûts fixes et de la surcapacité dans la branche Papiers de création. Alors que le syndicat CGT est porteur d’un projet alternatif, qui vise à la sauvegarde des emplois, sans coût supplémentaire par rapport au projet de Sequana, en regroupant les deux machines sur un site, Rives !
Cela permettrait de réduire les coûts fixes, de sauver un maximum d’emplois, de pérenniser la Société Arjo sur la région…Sachant que l’usine d’Annonay (Canson) est vendue au groupe Hamelin dans le même temps.
La fermeture de Rives, amènera à plus ou moins long terme, la mort de Charavines. Les investissements proposés pour le projet Lebard ne peuvent suffire à rassurer les salariés sur leur avenir.
Salariés d’ArjoWiggins, comment pouvons nous croire à la parole de nos dirigeants qui veulent nous démontrer que la seule alternative pour l’avenir des salariés de Rives/Charavines est la fermeture du site de Rives, et le maintien d’une seule machine à papier dans l’entreprise, alors que depuis plus de quinze ans, ceux-ci ferment systématiquement les sites n’ayant qu’une machine !
Nous tous, employés par le groupe ArjoWiggins, nous sommes tous des salariés précaires. Chacun d’entre nous peut, à tout moment, être sacrifié sur l’autel des profits pour satisfaire quelques nantis qui ne connaissent aucun des visages de ceux qui les enrichissent.
Quarante-sept salariés risquent de perdre leur emploi, si la direction générale, pilotée par le seigneur Lebard, fait la sourde oreille et s’entête à mener à terme son projet destructeur.
C’est pourquoi, l’intersyndicale CGT réunie à Crèvecoeur les 24, 25 et 26 Mai, appelle l’ensemble des salariés du groupe ArjoWiggins à se mobiliser à partir du 07 Juin.
La bataille sera peut-être longue, mais nous ne lâcherons pas !
L’intersyndicale CGT du groupe ArjoWiggins
Les salariés d'Arjowiggins s'invitent sur le Critérium pour dénoncer la fermeture de l'usine de Rives. cliquez ci-dessous pour voir la vidéo
http://alpes.france3.fr/info/rives-38--arjo-wiggins-ferme-le-site-68552848.html?onglet=videos&id-video=monalisa_GREN_1435149_070620110928_F3_811_07062011175745_F3
Lutter est devenu un acte de civisme.
Préserver les emplois pour les générations à venir,
un acte de citoyenneté !
4 juin 2011
Pourquoi les pauvres payent plus d’împôt que les riches ?
Info : CGT
Comment se répartissent les impôts ? L’impôt sur le revenu représente à peine plus de 20 % des recettes de l’État. En effet, aux trois quart les impôts et taxes sont collectés injustement de manière proportionnelle donc en ne tenant pas compte des revenus (impôts indirects). Les impôts indirects passent souvent « inaperçus ». Il est en effet difficile de voir la part de Taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP) payée à la pompe à essence ou encore la part de TVA payée sur chacun de ses achats.
Et pourtant, ces impôts sont loin d’être indolores. Car, moins on est riche et plus ils pèsent lourd dans le budget. Donc, en diminuant l’impôt sur le revenu, en réalité on répartit différemment l’imposition en la faisant peser plus lourdement et injustement sur les ménages les moins aisés.
Cliquez sur la photo pour agrandir
Comment se répartissent les impôts ? L’impôt sur le revenu représente à peine plus de 20 % des recettes de l’État. En effet, aux trois quart les impôts et taxes sont collectés injustement de manière proportionnelle donc en ne tenant pas compte des revenus (impôts indirects). Les impôts indirects passent souvent « inaperçus ». Il est en effet difficile de voir la part de Taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP) payée à la pompe à essence ou encore la part de TVA payée sur chacun de ses achats.
Et pourtant, ces impôts sont loin d’être indolores. Car, moins on est riche et plus ils pèsent lourd dans le budget. Donc, en diminuant l’impôt sur le revenu, en réalité on répartit différemment l’imposition en la faisant peser plus lourdement et injustement sur les ménages les moins aisés.
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DEFENDONS UN SERVICE PUBLIC FERROVIAIRE POUR TOUS
Info : CGT
Les choix de libéralisation des services publics et notamment du transport ferroviaire à l'échelle européenne prennent leur source dans une volonté dogmatique de privatisation, au détriment de la réponse aux besoins des populations et de l’intérêt général.
Les privatisations du secteur de l'eau, d’emblée / GDF de France Télécom, de La Poste ont été payées au prix fort par les usagers et les salariés, afin d'enrichir encore et toujours les actionnaires.
Dans le même temps, la qualité de service a fortement baissé et les tarifs ont explosé.
Pour exemple : + 35% pour l'électricité + 60% sur le gaz, le prix du m3 d'eau a été multiplié par 3,5 voire 10 dans certaines villes !
LE TRANSPORT DE VOYEURS
Le sénateur UMP, Francis GRIGNON, a produit, sur demande du gouvernement, un rapport relatif à l'ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de voyageurs et notamment concernant les Trains Express Régionaux.
Ce rapport préconise l'ouverture totale du transport régional de voyageurs avec comme premières étapes des expérimentations sur certaines lignes. Il prévoit aussi l'abaissement des conditions sociale des salariés et la mise à disposition des infrastructures et des ateliers de la SNCF financés par l'argent public pour des entreprises privées qui se positionneraient sur appels d'offres.
La SNCF, entreprise publique de service public, et les cheminots ont largement démontré leur capacité à répondre aux besoins croissants de transport des populations malgré le désengagement de l’État, que ce soit au plan du territoire national (TGV, Corail, TEOZ, Lunéa, Fret) ou au niveau régional via les autorités organisatrices de transport pour le TER et le RER.
L’objectif étant de livrer aux appétits du privé des lignes dites rentables pour ne laisser à l'opérateur public SNCF que les lignes qualifiées de déficitaires.
TRANSPORT DE MARCHANDISES ;
La SNCF a présenté en septembre 2009 un « schéma directeur » qui fixe les axes de développement du transport de marchandises pour les années à venir, alors que cette branche est fortement déficitaire.
Ce plan de réorganisation du fret comprend notamment l'abandon de 60% de l'activité de messagerie ferroviaire ( wagon isolé ), qui irrigue l'ensemble du territoire en assemblant des wagons de marchandises de chargeurs différents et notamment des PME/PMI.
L'ouverture à la concurrence dans le fret ferroviaire pas augmenté la part modale du transport de marchandises par fer, bien au contraire.
En 2000, la SNCF transportait 55 milliards de tonnes/km, dix ans après, elle en transporte à peine 20 milliards. La Direction de la SNCF a abandonné aux entreprises ferroviaires privées les trafics jugés non rentables, entraînant aussi un transfert sur les routes. En 3 années, ce sont 2,5 millions de camions en plus sur les routes françaises !
La Direction SNCF pousse les feux encore plus loin de la déstructuration du Fret, en abandonnant les gros triages. Cette logique installe la SNCF dans une position de repli sur le Fret et s'avère être en opposition avec les décisions du « Grenelle de l'environnement».
L'INFRASTRUCTURE FERROVIAIRE
Depuis 1997 et la séparation de la SNCF en deux établissements publics (SNCF et RFF), RFF a en charge l'infrastructure ferroviaire. La création de cette entité aura conduit à une répartition de la dette ferroviaire entre les deux établissements, sans régler le problème du système ferroviaire national et son financement.
Le désengagement de l'État et les orientations de RFF et de la SNCF qui consistent à rechercher l'autofinancement, conduisent à réduire le volume global de moyens financiers nécessaires. L'impact est de plus en plus négatif sur l'état du réseau, essentiel à une bonne qualité de service.
L'endettement du système ferroviaire, la structuration par activités autonomes à la SNCF, la case de l'emploi, sont les ingrédients du Gouvernement et de la Direction de la SNCF pour démanteler le service public ferroviaire.
USAGERS, CHEMINOTS, MARCHONS ENSEMBLE..
Si pour les cheminots, la libéralisation se traduit par une dégradation des conditions de vie et de travail, pour le quotidien des usagers, cela va se concrétiser par une piètre qualité de service et par des choix allant à l'encontre des besoins ( fermetures de gares, de lignes et des guichets, hausse des tarifs, déshumanisation des gares, suppressions et retards de trains...)
LE 16 JUIN 2011,
ASSOCIATIONS D'USAGERS, ÉLUS,
ONG ENVIRONNEMENTALES, CITOYENS,
LES CHEMINOTS VOUS INVITENT
À MANIFESTER ENSEMBLE À PARIS,
pour la défense et le développement
du Service Public SNCF
de voyageurs et de marchandises.
Rendez-‐vous à 13h00 Place Iéna (Métro Iéna)
Les services publics
appartiennent à la Nation.
ENSEMBLE,
NE NOUS LAISSONS PAS DÉPOSSÉDER
DE CES BIENS COMMUNS.
Montreuil, le 19 mai 2011
Les choix de libéralisation des services publics et notamment du transport ferroviaire à l'échelle européenne prennent leur source dans une volonté dogmatique de privatisation, au détriment de la réponse aux besoins des populations et de l’intérêt général.
Les privatisations du secteur de l'eau, d’emblée / GDF de France Télécom, de La Poste ont été payées au prix fort par les usagers et les salariés, afin d'enrichir encore et toujours les actionnaires.
Dans le même temps, la qualité de service a fortement baissé et les tarifs ont explosé.
Pour exemple : + 35% pour l'électricité + 60% sur le gaz, le prix du m3 d'eau a été multiplié par 3,5 voire 10 dans certaines villes !
LE TRANSPORT DE VOYEURS
Le sénateur UMP, Francis GRIGNON, a produit, sur demande du gouvernement, un rapport relatif à l'ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de voyageurs et notamment concernant les Trains Express Régionaux.
Ce rapport préconise l'ouverture totale du transport régional de voyageurs avec comme premières étapes des expérimentations sur certaines lignes. Il prévoit aussi l'abaissement des conditions sociale des salariés et la mise à disposition des infrastructures et des ateliers de la SNCF financés par l'argent public pour des entreprises privées qui se positionneraient sur appels d'offres.
La SNCF, entreprise publique de service public, et les cheminots ont largement démontré leur capacité à répondre aux besoins croissants de transport des populations malgré le désengagement de l’État, que ce soit au plan du territoire national (TGV, Corail, TEOZ, Lunéa, Fret) ou au niveau régional via les autorités organisatrices de transport pour le TER et le RER.
L’objectif étant de livrer aux appétits du privé des lignes dites rentables pour ne laisser à l'opérateur public SNCF que les lignes qualifiées de déficitaires.
TRANSPORT DE MARCHANDISES ;
La SNCF a présenté en septembre 2009 un « schéma directeur » qui fixe les axes de développement du transport de marchandises pour les années à venir, alors que cette branche est fortement déficitaire.
Ce plan de réorganisation du fret comprend notamment l'abandon de 60% de l'activité de messagerie ferroviaire ( wagon isolé ), qui irrigue l'ensemble du territoire en assemblant des wagons de marchandises de chargeurs différents et notamment des PME/PMI.
L'ouverture à la concurrence dans le fret ferroviaire pas augmenté la part modale du transport de marchandises par fer, bien au contraire.
En 2000, la SNCF transportait 55 milliards de tonnes/km, dix ans après, elle en transporte à peine 20 milliards. La Direction de la SNCF a abandonné aux entreprises ferroviaires privées les trafics jugés non rentables, entraînant aussi un transfert sur les routes. En 3 années, ce sont 2,5 millions de camions en plus sur les routes françaises !
La Direction SNCF pousse les feux encore plus loin de la déstructuration du Fret, en abandonnant les gros triages. Cette logique installe la SNCF dans une position de repli sur le Fret et s'avère être en opposition avec les décisions du « Grenelle de l'environnement».
L'INFRASTRUCTURE FERROVIAIRE
Depuis 1997 et la séparation de la SNCF en deux établissements publics (SNCF et RFF), RFF a en charge l'infrastructure ferroviaire. La création de cette entité aura conduit à une répartition de la dette ferroviaire entre les deux établissements, sans régler le problème du système ferroviaire national et son financement.
Le désengagement de l'État et les orientations de RFF et de la SNCF qui consistent à rechercher l'autofinancement, conduisent à réduire le volume global de moyens financiers nécessaires. L'impact est de plus en plus négatif sur l'état du réseau, essentiel à une bonne qualité de service.
L'endettement du système ferroviaire, la structuration par activités autonomes à la SNCF, la case de l'emploi, sont les ingrédients du Gouvernement et de la Direction de la SNCF pour démanteler le service public ferroviaire.
USAGERS, CHEMINOTS, MARCHONS ENSEMBLE..
Si pour les cheminots, la libéralisation se traduit par une dégradation des conditions de vie et de travail, pour le quotidien des usagers, cela va se concrétiser par une piètre qualité de service et par des choix allant à l'encontre des besoins ( fermetures de gares, de lignes et des guichets, hausse des tarifs, déshumanisation des gares, suppressions et retards de trains...)
LE 16 JUIN 2011,
ASSOCIATIONS D'USAGERS, ÉLUS,
ONG ENVIRONNEMENTALES, CITOYENS,
LES CHEMINOTS VOUS INVITENT
À MANIFESTER ENSEMBLE À PARIS,
pour la défense et le développement
du Service Public SNCF
de voyageurs et de marchandises.
Rendez-‐vous à 13h00 Place Iéna (Métro Iéna)
Les services publics
appartiennent à la Nation.
ENSEMBLE,
NE NOUS LAISSONS PAS DÉPOSSÉDER
DE CES BIENS COMMUNS.
Montreuil, le 19 mai 2011
3 juin 2011
Les luttes dans le Département du 77
Info : CGT
NOVOFERM/LUTERMAX : CHANTAGE A L’EMPLOI
Alors que les salariés de NOVOFERM / LUTERMAX (Vaux le Pénil) sont en lutte pour obtenir la réouverture des NOE (négociations obligatoires à l’entreprise)revendiquant 100 EUR d’augmentation généralel’embauche des intérimaires et l’amélioration des conditions de travaill’employeur menace de délocaliser une perte de la production.
Le 6 juin se tiendra une CE extraordinaire avec à l’ordre du jour la délocalisation de la nouvelle ligne de production qui a coûté 1 million d’euros.
Le coût de transfert et la perte de production occasionnée permettant de couvrir la revendication salariale.
C’est inacceptable !
L’USTM CGT 77 invite les syndicats à soutenir leur lutte en allant à la rencontre des grévistes :
Chaque jour de 12H à 14H, 530 avenue Georges Clémenceau 77000 Vaux le Pénil
Une solidarité financière est mise en place sur le piquet. Contact A. Roth 06.64.84.48.40.
PEUGEOT : EN LUTTE POUR L’EMPLOI
Les salariés ont débrayé à l’appel de la CGT et de la CFDT les 30 mai et 1er juin.
Ils exigent l’amélioration des conditions de départ pour ceux qui le souhaitent et le maintien d’une activité industrielle dans le cadre de PSA sur le site.
En assemblée générale des actionnairesPSA a réaffirmé qu’il n’y aurait pas de licenciements (départs volontaires déjà mis en œuvre).
Une manifestation est mise en débat dans l’usine, préparons la mobilisation.
Contact Patrick Patault 06.73.06.82.55.
PEIGNEN EXIGE LA REOUVERTURE DES NOE
Les salariés et la CGT exigent la réouverture des NOE.
Une rencontre avec l’employeur le 7 juin est actée, les salariés se disent prêts à l’action.
NOVOFERM/LUTERMAX : CHANTAGE A L’EMPLOI
Alors que les salariés de NOVOFERM / LUTERMAX (Vaux le Pénil) sont en lutte pour obtenir la réouverture des NOE (négociations obligatoires à l’entreprise)revendiquant 100 EUR d’augmentation généralel’embauche des intérimaires et l’amélioration des conditions de travaill’employeur menace de délocaliser une perte de la production.
Le 6 juin se tiendra une CE extraordinaire avec à l’ordre du jour la délocalisation de la nouvelle ligne de production qui a coûté 1 million d’euros.
Le coût de transfert et la perte de production occasionnée permettant de couvrir la revendication salariale.
C’est inacceptable !
L’USTM CGT 77 invite les syndicats à soutenir leur lutte en allant à la rencontre des grévistes :
Chaque jour de 12H à 14H, 530 avenue Georges Clémenceau 77000 Vaux le Pénil
Une solidarité financière est mise en place sur le piquet. Contact A. Roth 06.64.84.48.40.
PEUGEOT : EN LUTTE POUR L’EMPLOI
Les salariés ont débrayé à l’appel de la CGT et de la CFDT les 30 mai et 1er juin.
Ils exigent l’amélioration des conditions de départ pour ceux qui le souhaitent et le maintien d’une activité industrielle dans le cadre de PSA sur le site.
En assemblée générale des actionnairesPSA a réaffirmé qu’il n’y aurait pas de licenciements (départs volontaires déjà mis en œuvre).
Une manifestation est mise en débat dans l’usine, préparons la mobilisation.
Contact Patrick Patault 06.73.06.82.55.
PEIGNEN EXIGE LA REOUVERTURE DES NOE
Les salariés et la CGT exigent la réouverture des NOE.
Une rencontre avec l’employeur le 7 juin est actée, les salariés se disent prêts à l’action.
30 mai 2011
Dialogue social : Le patronat refuse toujours de négocier sur le partage des richesses !
INFO : CGT
Le 27 mai matin s’est tenue une nouvelle réunion de la délibération nationale interprofessionnelle sur la « modernisation du dialogue social ».
En préliminaire, la délégation de la CGT a demandé au MEDEF de clarifier sa position suite à ses prises de position ambiguës.
Depuis l’ouverture de ce cycle de discussions, en mai 2009, il s’oppose avec les autres organisations patronales aux demandes d’ouverture d’une négociation nationale sur le partage des richesses créées dans les entreprises. Il n’a accepté de traiter cette question que sous l’angle des droits d’information et de consultation des institutions représentatives du personnel, qui a fait l’un des deux thèmes de la délibération en cours.
Mais dans ses dernières déclarations publiques, il a demandé au gouvernement de renoncer à l’instauration de la prime obligatoire dans les entreprises qui augmente les dividendes, au motif que la négociation nationale interprofessionnelle sur le partage des richesses serait en cours.
La CGT s’est donc à nouveau déclarée prête à l’ouverture immédiate d’une véritable négociation sur le partage des richesses, soit sous la forme de l’ajout d’un thème aux discussions en cours, soit sous la forme d’une négociation spécifique. Elle a proposé qu’elle se déroule en plusieurs étapes :
Examen des évolutions comparées sur les deux dernières décennies des salaires des différentes catégories de salariés, des salaires des dirigeants des entreprises, des dividendes et autres formes rémunération des propriétaires des entreprises ;
Étude de la diversité des situations des entreprises ;
Mise en place de critères de justice sociale dans les négociations annuelles obligatoires des entreprises et des groupes.
Les organisations patronales ont confirmé qu’elles refusaient de s’engager dans une telle négociation tout en acceptant de poursuivre la délibération sur la modernisation du dialogue social sur les thèmes convenus.
La CGT poursuivra sa démarche de recherche de convergences intersyndicales visant l’amélioration de la transparence et de la lisibilité des informations dues aux élus du personnel, ainsi de la prise en compte effective des avis des élus dans les procédures de consultation.
Concernant la répartition des richesses et les revendications salariales, la CGT considère que le patronat ne pourra pas fuir le débat éternellement dans un contexte où le pouvoir d’achat est une des premières priorités des Français. La confirmation de son refus d’en discuter appelle au développement des actions revendicatives afin que les salariés se fassent entendre dans les entreprises.
Montreuil, le 27 mai 2011
Le 27 mai matin s’est tenue une nouvelle réunion de la délibération nationale interprofessionnelle sur la « modernisation du dialogue social ».
En préliminaire, la délégation de la CGT a demandé au MEDEF de clarifier sa position suite à ses prises de position ambiguës.
Depuis l’ouverture de ce cycle de discussions, en mai 2009, il s’oppose avec les autres organisations patronales aux demandes d’ouverture d’une négociation nationale sur le partage des richesses créées dans les entreprises. Il n’a accepté de traiter cette question que sous l’angle des droits d’information et de consultation des institutions représentatives du personnel, qui a fait l’un des deux thèmes de la délibération en cours.
Mais dans ses dernières déclarations publiques, il a demandé au gouvernement de renoncer à l’instauration de la prime obligatoire dans les entreprises qui augmente les dividendes, au motif que la négociation nationale interprofessionnelle sur le partage des richesses serait en cours.
La CGT s’est donc à nouveau déclarée prête à l’ouverture immédiate d’une véritable négociation sur le partage des richesses, soit sous la forme de l’ajout d’un thème aux discussions en cours, soit sous la forme d’une négociation spécifique. Elle a proposé qu’elle se déroule en plusieurs étapes :
Examen des évolutions comparées sur les deux dernières décennies des salaires des différentes catégories de salariés, des salaires des dirigeants des entreprises, des dividendes et autres formes rémunération des propriétaires des entreprises ;
Étude de la diversité des situations des entreprises ;
Mise en place de critères de justice sociale dans les négociations annuelles obligatoires des entreprises et des groupes.
Les organisations patronales ont confirmé qu’elles refusaient de s’engager dans une telle négociation tout en acceptant de poursuivre la délibération sur la modernisation du dialogue social sur les thèmes convenus.
La CGT poursuivra sa démarche de recherche de convergences intersyndicales visant l’amélioration de la transparence et de la lisibilité des informations dues aux élus du personnel, ainsi de la prise en compte effective des avis des élus dans les procédures de consultation.
Concernant la répartition des richesses et les revendications salariales, la CGT considère que le patronat ne pourra pas fuir le débat éternellement dans un contexte où le pouvoir d’achat est une des premières priorités des Français. La confirmation de son refus d’en discuter appelle au développement des actions revendicatives afin que les salariés se fassent entendre dans les entreprises.
Montreuil, le 27 mai 2011
29 mai 2011
Chiffres du chômage
INFO : CGT
Pour une véritable politique de l’emploi
« Pour le gouvernement, le sous-emploi est une valeur sûre pour la baisse du chômage ! »
Arrêtons de parler de sortie de crise ! Une fois de plus, le gouvernement veut nous faire croire à la baisse du chômage. En avril 2011, le nombre de chômeurs de catégorie A, (les personnes sans emploi et tenues d’en chercher un activement), a en effet baissé le chiffre d’avril (-0,4% sur un mois), pour la quatrième fois consécutive. A l’inverse, personne ne parle des victimes de la crise, qui s’enlisent aujourd’hui dans le chômage de longue durée (+20,8% sur la seule année 2010).
Il se garde bien d’évoquer le nombre de chômeurs en catégorie B, (personnes ayant exercé une activité réduite de 78 heures maximum par mois), qui lui, ne cesse de s’accroître : + 6 000 pour le mois d’avril (+0,9% sur un mois).
En effet, de quels types d’embauches nous parle-t-on ? Des embauches à durée déterminée qui se généralisent et qui recouvrent des contrats de travail de plus en plus courts (9 jours en moyenne en 2010) ? En France, les « miettes d’emploi » deviennent une réalité, l’emploi durable une exception.
Enfin, silence sur les 48 000 radiations !
Les chiffres publiés depuis plusieurs mois montrent que les chômeurs passent d’une recherche d’emploi à un emploi précaire !
Par ailleurs, le chômage des plus de 50 ans continue son inlassable progression. Qu’en est-il du maintien dans l’emploi des seniors ? En dépit des annonces, cette catégorie de chômeurs connaît de plus en plus l’exclusion du marché du travail, la précarité et la pauvreté. Et le recul de l’âge de départ à la retraite ne fera qu’accentuer ce phénomène.
Une part croissante de la population se fragilise et les chômeurs sont naturellement les premiers à tomber durablement dans les trappes de la pauvreté.
La CGT réitère avec force le besoin d’une politique qui permette réellement de créer de l’emploi. Elle suggère de supprimer les heures supplémentaires défiscalisées qui sont un frein à l’embauche. De même, il s’agit de conditionner les milliards d’aides publiques à l’obligation de créer de l’emploi durable. Assez d’exonérations ou d’aides aux patrons sans contrepartie !
Enfin, la CGT continue de penser que revaloriser les salaires permettra de soutenir la consommation, donc l’emploi.
Montreuil, le 25 mai 2011
Pour une véritable politique de l’emploi
« Pour le gouvernement, le sous-emploi est une valeur sûre pour la baisse du chômage ! »
Arrêtons de parler de sortie de crise ! Une fois de plus, le gouvernement veut nous faire croire à la baisse du chômage. En avril 2011, le nombre de chômeurs de catégorie A, (les personnes sans emploi et tenues d’en chercher un activement), a en effet baissé le chiffre d’avril (-0,4% sur un mois), pour la quatrième fois consécutive. A l’inverse, personne ne parle des victimes de la crise, qui s’enlisent aujourd’hui dans le chômage de longue durée (+20,8% sur la seule année 2010).
Il se garde bien d’évoquer le nombre de chômeurs en catégorie B, (personnes ayant exercé une activité réduite de 78 heures maximum par mois), qui lui, ne cesse de s’accroître : + 6 000 pour le mois d’avril (+0,9% sur un mois).
En effet, de quels types d’embauches nous parle-t-on ? Des embauches à durée déterminée qui se généralisent et qui recouvrent des contrats de travail de plus en plus courts (9 jours en moyenne en 2010) ? En France, les « miettes d’emploi » deviennent une réalité, l’emploi durable une exception.
Enfin, silence sur les 48 000 radiations !
Les chiffres publiés depuis plusieurs mois montrent que les chômeurs passent d’une recherche d’emploi à un emploi précaire !
Par ailleurs, le chômage des plus de 50 ans continue son inlassable progression. Qu’en est-il du maintien dans l’emploi des seniors ? En dépit des annonces, cette catégorie de chômeurs connaît de plus en plus l’exclusion du marché du travail, la précarité et la pauvreté. Et le recul de l’âge de départ à la retraite ne fera qu’accentuer ce phénomène.
Une part croissante de la population se fragilise et les chômeurs sont naturellement les premiers à tomber durablement dans les trappes de la pauvreté.
La CGT réitère avec force le besoin d’une politique qui permette réellement de créer de l’emploi. Elle suggère de supprimer les heures supplémentaires défiscalisées qui sont un frein à l’embauche. De même, il s’agit de conditionner les milliards d’aides publiques à l’obligation de créer de l’emploi durable. Assez d’exonérations ou d’aides aux patrons sans contrepartie !
Enfin, la CGT continue de penser que revaloriser les salaires permettra de soutenir la consommation, donc l’emploi.
Montreuil, le 25 mai 2011
21 mai 2011
Rassemblement le 26 mai 2011, pour agir tous ensemble à une justice prud'homale de qualité
Chaque année, de nombreux salariés sollicitent les conseils de prud’homme. Environ 200 000 personnes saisissent la juridiction prud’homale pour faire valoir leurs droits, défendre leurs conditions de vie et de travail, leur contrat de travail.
Cette situation est parfois insupportable pour un patronat, qui préfère gérer l’entreprise sans entrave, sans les « contraintes du code du travail ».
Pour faire écho à cette préoccupation en 2008 et 2009, malgré l’opposition de nombreuses organisations syndicales, malgré la mobilisation des conseillers, avocats, salariés, le gouvernement s’est attaqué violemment à la justice prud’homale :
• En supprimant 62 conseils de prud’hommes ;
• En refusant de prendre en compte la nécessité d’embaucher du personnel de greffe.
• En réduisant l’indemnisation de l’activité des conseillers prud’homaux (5 heures pour le temps de rédaction)
• Dans cette situation, les personnels des tribunaux, les conseillers prud’homaux voient la situation se dégrader un peu plus chaque jour. !
• De leurs côtés, les salariés subissent aussi les conséquences de cette situation
et voient l’accès à la justice prud’homale remis en cause ! En effet, les délais pour une affaire prud’homale sont de plus en plus long, les procédures prennent parfois un ou deux ans, bref, de plus en plus de salariés se détournent de la justice prud’homale.
Lors du Conseil supérieur de la prud’homie (16 mars), la CGT a relayé le mécontentement des personnels et des juges. Ce qui a conduit les pouvoirs publics à proposer qu’un groupe de travail soit mis en place pour faire un « état des lieux » et apporter des réponses aux problèmes
soulevés.
Tous ensemble exigeons :
# L’ouverture immédiate de négociations avec les pouvoirs publics ;
# Des moyens pour un fonctionnement efficace des conseils (personnels de greffe, juges dé-partiteurs, locaux daptés, etc.) ;
# L’abrogation des décrets limitant les indemnisations des conseillers ;
Tous ensemble ! Agissons !
Rassemblement régional
devant la Direction Générale du Travail
(jour de la tenue du Conseil Supérieur de la Prud’homie)
Jeudi 26 mai à partir de 13 heures
13 avenue Emile Zola
Métro Javel – André Citroën
Venez nombreux (dépôts motions et pétitions…)
Cette situation est parfois insupportable pour un patronat, qui préfère gérer l’entreprise sans entrave, sans les « contraintes du code du travail ».
Pour faire écho à cette préoccupation en 2008 et 2009, malgré l’opposition de nombreuses organisations syndicales, malgré la mobilisation des conseillers, avocats, salariés, le gouvernement s’est attaqué violemment à la justice prud’homale :
• En supprimant 62 conseils de prud’hommes ;
• En refusant de prendre en compte la nécessité d’embaucher du personnel de greffe.
• En réduisant l’indemnisation de l’activité des conseillers prud’homaux (5 heures pour le temps de rédaction)
• Dans cette situation, les personnels des tribunaux, les conseillers prud’homaux voient la situation se dégrader un peu plus chaque jour. !
• De leurs côtés, les salariés subissent aussi les conséquences de cette situation
et voient l’accès à la justice prud’homale remis en cause ! En effet, les délais pour une affaire prud’homale sont de plus en plus long, les procédures prennent parfois un ou deux ans, bref, de plus en plus de salariés se détournent de la justice prud’homale.
Lors du Conseil supérieur de la prud’homie (16 mars), la CGT a relayé le mécontentement des personnels et des juges. Ce qui a conduit les pouvoirs publics à proposer qu’un groupe de travail soit mis en place pour faire un « état des lieux » et apporter des réponses aux problèmes
soulevés.
Tous ensemble exigeons :
# L’ouverture immédiate de négociations avec les pouvoirs publics ;
# Des moyens pour un fonctionnement efficace des conseils (personnels de greffe, juges dé-partiteurs, locaux daptés, etc.) ;
# L’abrogation des décrets limitant les indemnisations des conseillers ;
Tous ensemble ! Agissons !
Rassemblement régional
devant la Direction Générale du Travail
(jour de la tenue du Conseil Supérieur de la Prud’homie)
Jeudi 26 mai à partir de 13 heures
13 avenue Emile Zola
Métro Javel – André Citroën
Venez nombreux (dépôts motions et pétitions…)
20 mai 2011
Le 16 juin 2011, les cheminots en marche !!
Info CGT
Pour la défense du Service Public SNCF et de l’unicité de l’EPIC SNCF, la Fédération CGT des cheminots appelle l’ensemble des cheminots actifs et retraités à participer massivement à la manifestation nationale unitaire des cheminots le jeudi 16 juin 2011 à Paris, rendez-vous à 13h00, place Iéna (métro Iéna).
La direction de la SNCF, et le gouvernement, poursuivent leur politique de casse et d’éclatement de notre entreprise publique SNCF. L’intervention des cheminots s’impose !
Les cheminots et l’avenir de l’entreprise…
A l’échelle européenne, les processus de libéralisation du ferroviaire sous le seul prisme de l’ouverture à la concurrence des entreprises historiques dans les États membres est inacceptable et doit être combattu.
L’exemple du Fret est suffisamment édifiant pour se rendre compte que l’ouverture à la concurrence des trafics ne répond pas aux enjeux en matière de développement du transport par rail. Partout en Europe, les conséquences de ces choix sont désastreuses, au point de vue économique, mais aussi aux plans social et environnemental au regard du gâchis que cela entraîne.
Les velléités de transposer au Voyageur les choix décidés pour le Fret sont un non-sens. Le Sénateur Francis Grignon prévoit prochainement de remettre son rapport au gouvernement pour fixer les modalités d’ouverture à la concurrence au TER au détriment des conditions de travail des cheminots et d’un véritable service public ferroviaire.
Pour la CGT, l’ouverture à la concurrence des TER irait à l’encontre des besoins de transport des populations en proximité. La réglementation du travail et le cadre social des cheminots doivent être préservés, les seuls buts poursuivis sont de conduire l’EPIC SNCF à la privatisation pour réduire les conditions sociales des cheminots dans la libéralisation du transport ferroviaire.
Les cheminots et leurs conditions de travail…
La concurrence prend ses racines dans le dumping social organisé pour les salariés. Les conditions sociales, la formation professionnelle des agents, la rémunération sont les leviers essentiels utilisés par le patronat pour abaisser les coûts de production. C’est le cas aujourd’hui entre les cheminots de la SNCF et ceux des entreprises ferroviaires privées à qui les directions d’ECR, de VFLI, etc… imposent le moins disant social pour gagner des marchés.
La structuration par activité entraîne une glissade dangereuse vers des choix exclusivement financiers de chacune d’entre elles. Chaque activité détermine ses besoins et ses objectifs sans se soucier de la cohérence dans l’organisation du travail et de production.
Aussi, la recherche effrénée de rentabilité financière de chaque activité amplifie la productivité pour les cheminots. La Direction favorise la mobilité contrainte dans l’ensemble des métiers. La politique managériale qui impose l’atteinte d’objectifs aux cheminots favorise le mal-être au quotidien et brise les collectifs de travail. Montreuil, le 16 Mai 2011
Pour la CGT, cette politique est à l’opposé des moyens humains nécessaires et d’une organisation de la production intégrée pour permettre aux cheminots de travailler ensemble dans de bonnes conditions et en toute sécurité.
Pour la CGT, les conditions sociales et la réglementation du travail des cheminots de la SNCF doivent être respectées, elles sont les seules à même de garantir la sécurité des circulations.
Les cheminots et les usagers…
L'avenir du Service Public SNCF constitue un enjeu majeur pour toute la Nation.
Comme le démontre les nombreux collectifs de défense du service public SNCF dans les territoires, l'intervention conjointe des cheminots et des usagers est déterminante sur les choix et les moyens mis en œuvre pour développer un système ferroviaire public unique et intégré seul capable de répondre aux enjeux d'aménagement du territoire, d'égalité de traitement des citoyens et de préservation de l'environnement.
Les cheminots et l’emploi…
A l’instar de la direction de la SNCF, la question de l’emploi ne peut exclusivement se traiter sous l’angle des suppressions de postes et la capacité qu’auraient les EME/EDC à régler les situations individuelles des agents concernés.
25 000 emplois à statut ont été supprimés en 10 ans, le budget 2011 prévoit 1870 suppressions supplémentaires (4500 embauches pour environ 6370 départs). L’emploi à statut et en nombre dans les établissements est une condition essentielle pour permettre aux cheminots d’exercer leurs métiers dans de bonnes conditions et d’assurer un service public SNCF de qualité.
Pour la CGT, il y a urgence de procéder à des embauches afin de couvrir les cadres d’organisations, d’anticiper sur les nombreux départs à venir et pour améliorer les conditions de vie et de travail des cheminots. Les embauches doivent être réalisées au statut dans l’EPIC SNCF avec un socle de formation transverse à tous les cheminots. La direction SNCF doit s’engager à recruter au cadre permanent les CDD et intérimaires qui le souhaitent ainsi que les jeunes en alternance ou en apprentissage.
Les cheminots et les salaires…
De ce point de vue, à la SNCF la moyenne de 333 000 € de salaire annuel pour les premiers dirigeants de l’entreprise, les 383 millions qui ont été versés à l’Etat et les milliards d’euros dépensés pour la croissance externe du groupe démontrent que ce ne sont pas les moyens financiers qui manquent mais leur répartition.
Pour la CGT, il y a urgence à obtenir de véritables augmentations générales des salaires qui aillent au-delà des prévisions pour 2011 (+0,5 % en avril, +0,4 % en octobre). Exigeons ensemble d’autres mesures afin de vivre dignement au regard du niveau de l’inflation et de la hausse des prix. A l’appui des 65 000 signatures de la pétition salariale unitaire et des initiatives qui se sont tenues sur les sites ferroviaires le 10 mai dernier, nous devons amplifier la mobilisation sur le sujet pour contraindre la direction de la SNCF à revoir sa copie.
En Europe, les politiques d’austérité et de libéralisation mises en place par les gouvernements des États membres se poursuivent.
Pour les citoyens c’est la régression sociale, la paupérisation des populations et le démantèlement des services publics qui s’accentuent.
Pour les salariés, cela se traduit par la casse des emplois et des systèmes de protection sociale, le gel des salaires, la dégradation des conditions de vie et de travail.
Pour la défense du Service Public SNCF et de l’unicité de l’EPIC SNCF, la Fédération CGT des cheminots appelle l’ensemble des cheminots actifs et retraités à participer massivement à la manifestation nationale unitaire des cheminots le jeudi 16 juin 2011 à Paris, rendez-vous à 13h00, place Iéna (métro Iéna).
La direction de la SNCF, et le gouvernement, poursuivent leur politique de casse et d’éclatement de notre entreprise publique SNCF. L’intervention des cheminots s’impose !
Les cheminots et l’avenir de l’entreprise…
A l’échelle européenne, les processus de libéralisation du ferroviaire sous le seul prisme de l’ouverture à la concurrence des entreprises historiques dans les États membres est inacceptable et doit être combattu.
L’exemple du Fret est suffisamment édifiant pour se rendre compte que l’ouverture à la concurrence des trafics ne répond pas aux enjeux en matière de développement du transport par rail. Partout en Europe, les conséquences de ces choix sont désastreuses, au point de vue économique, mais aussi aux plans social et environnemental au regard du gâchis que cela entraîne.
Les velléités de transposer au Voyageur les choix décidés pour le Fret sont un non-sens. Le Sénateur Francis Grignon prévoit prochainement de remettre son rapport au gouvernement pour fixer les modalités d’ouverture à la concurrence au TER au détriment des conditions de travail des cheminots et d’un véritable service public ferroviaire.
Pour la CGT, l’ouverture à la concurrence des TER irait à l’encontre des besoins de transport des populations en proximité. La réglementation du travail et le cadre social des cheminots doivent être préservés, les seuls buts poursuivis sont de conduire l’EPIC SNCF à la privatisation pour réduire les conditions sociales des cheminots dans la libéralisation du transport ferroviaire.
Les cheminots et leurs conditions de travail…
La concurrence prend ses racines dans le dumping social organisé pour les salariés. Les conditions sociales, la formation professionnelle des agents, la rémunération sont les leviers essentiels utilisés par le patronat pour abaisser les coûts de production. C’est le cas aujourd’hui entre les cheminots de la SNCF et ceux des entreprises ferroviaires privées à qui les directions d’ECR, de VFLI, etc… imposent le moins disant social pour gagner des marchés.
La structuration par activité entraîne une glissade dangereuse vers des choix exclusivement financiers de chacune d’entre elles. Chaque activité détermine ses besoins et ses objectifs sans se soucier de la cohérence dans l’organisation du travail et de production.
Aussi, la recherche effrénée de rentabilité financière de chaque activité amplifie la productivité pour les cheminots. La Direction favorise la mobilité contrainte dans l’ensemble des métiers. La politique managériale qui impose l’atteinte d’objectifs aux cheminots favorise le mal-être au quotidien et brise les collectifs de travail. Montreuil, le 16 Mai 2011
Pour la CGT, cette politique est à l’opposé des moyens humains nécessaires et d’une organisation de la production intégrée pour permettre aux cheminots de travailler ensemble dans de bonnes conditions et en toute sécurité.
Pour la CGT, les conditions sociales et la réglementation du travail des cheminots de la SNCF doivent être respectées, elles sont les seules à même de garantir la sécurité des circulations.
Les cheminots et les usagers…
L'avenir du Service Public SNCF constitue un enjeu majeur pour toute la Nation.
Comme le démontre les nombreux collectifs de défense du service public SNCF dans les territoires, l'intervention conjointe des cheminots et des usagers est déterminante sur les choix et les moyens mis en œuvre pour développer un système ferroviaire public unique et intégré seul capable de répondre aux enjeux d'aménagement du territoire, d'égalité de traitement des citoyens et de préservation de l'environnement.
Les cheminots et l’emploi…
A l’instar de la direction de la SNCF, la question de l’emploi ne peut exclusivement se traiter sous l’angle des suppressions de postes et la capacité qu’auraient les EME/EDC à régler les situations individuelles des agents concernés.
25 000 emplois à statut ont été supprimés en 10 ans, le budget 2011 prévoit 1870 suppressions supplémentaires (4500 embauches pour environ 6370 départs). L’emploi à statut et en nombre dans les établissements est une condition essentielle pour permettre aux cheminots d’exercer leurs métiers dans de bonnes conditions et d’assurer un service public SNCF de qualité.
Pour la CGT, il y a urgence de procéder à des embauches afin de couvrir les cadres d’organisations, d’anticiper sur les nombreux départs à venir et pour améliorer les conditions de vie et de travail des cheminots. Les embauches doivent être réalisées au statut dans l’EPIC SNCF avec un socle de formation transverse à tous les cheminots. La direction SNCF doit s’engager à recruter au cadre permanent les CDD et intérimaires qui le souhaitent ainsi que les jeunes en alternance ou en apprentissage.
Les cheminots et les salaires…
De ce point de vue, à la SNCF la moyenne de 333 000 € de salaire annuel pour les premiers dirigeants de l’entreprise, les 383 millions qui ont été versés à l’Etat et les milliards d’euros dépensés pour la croissance externe du groupe démontrent que ce ne sont pas les moyens financiers qui manquent mais leur répartition.
Pour la CGT, il y a urgence à obtenir de véritables augmentations générales des salaires qui aillent au-delà des prévisions pour 2011 (+0,5 % en avril, +0,4 % en octobre). Exigeons ensemble d’autres mesures afin de vivre dignement au regard du niveau de l’inflation et de la hausse des prix. A l’appui des 65 000 signatures de la pétition salariale unitaire et des initiatives qui se sont tenues sur les sites ferroviaires le 10 mai dernier, nous devons amplifier la mobilisation sur le sujet pour contraindre la direction de la SNCF à revoir sa copie.
En Europe, les politiques d’austérité et de libéralisation mises en place par les gouvernements des États membres se poursuivent.
Pour les citoyens c’est la régression sociale, la paupérisation des populations et le démantèlement des services publics qui s’accentuent.
Pour les salariés, cela se traduit par la casse des emplois et des systèmes de protection sociale, le gel des salaires, la dégradation des conditions de vie et de travail.
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