7 août 2012

Jobs d'été : comment certaines entreprises abusent des CDI aux dépens des saisonniers

Décrocher un CDI et se retrouver dans une situation plus précaire qu'en CDD… C'est le lot de nombreux saisonniers, que certaines entreprises embauchent en contrat à durée indéterminée pendant la période estivale, afin de gagner en flexibilité et de limiter les coûts.
En proposant un CDI, la société peut en effet imposer une période d'essai de deux mois, au cours de laquelle il lui est possible de mettre fin au contrat, sans motif. Elle évite aussi de payer la prime de précarité à la fin du contrat, qui équivaut à 10% du total des montants perçus au cours de la période de travail.
Les entreprises jouent sur la méconnaissance des jeunes concernent le droit du travail
Cette technique serait fréquemment utilisée dans le secteur de la restauration et dans les petits commerce, principalement au sein des zones les plus touristiques, selon la CGT-Commerce Paris.
La marque de vêtements américaine Abercrombie & Fitch serait aussi coutumière de cette pratique. Le groupe expliquerait le deal dès le départ aux jeunes recrues de l'été, en leur demandant de démissionner une fois rentrées à l'université.
Or, ces pratiques sont illégales. La loi interdit d'embaucher en CDI pour compenser un surcroît temporaire d'activité ou un remplacement pour cause de congés. Mais, pour que la société soit inquiétée, encore faut-il que les salariés concernés se retournent contre leur employeur, en exigeant de rester en poste après l'été…

5 août 2012

SALARIES DE PSA PEUGEOT - ORPEA Méme combat


Les COMBATS engagés par les SALARIES de ces tablissements ou de ces entreprises, qu’ils soient du secteur de la santé ou de l’automobile, du Privé comme du Public, doivent être les nôtres !

° A l’heure où les 8 000 salariés de Peugeot PSA à Aulnay multiplient les arrêts de travail et luttent pour défendre leurs emplois et leur usine.

° A l’heure où les salariés de l’établissement d’hébergement pour personnes âgées
dépendantes « Les 4 saisons » de Terrasson en Dordogne, du groupe ORPEA, sont en grève depuis 20 jours contre une réorganisation du travail qui ne leur permette pas de respecter les règles essentielles du métier, entre autres : le respect de la dignité, de l’hygiène et de la sécurité des personnes hébergées.

° A l’heure où les dividendes versés aux actionnaires pèsent plus que le respect de la dignité humaine.

Quelle ne fut pas notre surprise de voir que la FFP (société foncière et financière de participation) qui est détenue à 75% par Peugeot Frères détient également 8% du groupe ORPEA… et là… il n’y a pas de déficit, bien au contraire ! Les dividendes ont doublé en 1 an malgré la crise !


Comme au temps des « Maîtres de forges », cette société s’occupe de nous de la naissance à la mort et étend son empire partout, pourvu que cela lui rapporte !

Ne serait-il pas utile de regarder la possibilité de mutualiser les profits avant de demander le secours de l’Etat, donc des contribuables ?...

Devons-nous continuer d’accepter que l’argent public (Conseils Généraux, ARS, sécurité sociale…) qui finance, en partie, ces établissements de santé du secteur privé lucratif, serve à des actionnaires qui spéculent, aux dépens des personnes fragilisées et des personnels ?

L’expression « maître de forges » fait référence au propriétaire et dirigeant d’établissement métallurgique de production de fer, de fonte ou d’acier.




Quand Peugeot Frères investit dans "l’Or gris"

Société foncière et financière de participation ( FFP )


A la faveur du conflit de la maison de retraite "Les 4 saisons" à Terrasson (Dordogne), établissement privé à but lucratif, la CGT a découvert une communauté d’intérêts entre les salariés du groupe PSA et ceux des établissements du groupe ORPEA.

En effet, une société foncière et financière de participation détenue majoritairement par le Groupe familial Peugeot est actionnaire à hauteur de 7.20% du leader européen de la prise en charge globale de la dépendance (maisons de retraite, cliniques de moyen séjour et de psychiatrie) qui réalise un chiffre d’affaires de 1234 millions d’Euros avec une progression moyenne de 24,4% annuel/10ans. Le filon de la dépendance est un business très rentable qui repose sur une contraction de la masse salariale et des prix de journée élevés qui permettent à ce groupe d’afficher des gains de casino.

En 2012, avec 23.000 collaborateurs, ORPEA dispose d’un réseau composé de 36.714 lits sur 393 sites répartis sur 5 pays

Ne serait-il pas utile de regarder la possibilité de mutualiser les profits avant de demander le secours de l’Etat, donc des contribuables ?...

Devons-nous continuer d’accepter que l’argent public (Conseils Généraux, ARS, sécurité sociale…) qui finance, en partie, ces établissements de santé du secteur privé lucratif, serve à des actionnaires qui spéculent, aux dépens des personnes fragilisées et des personnels ?



FFP, c’est quoi ?

FFP est une société foncière et financière de participation,

Elle est le principal actionnaire du groupe PSA Peugeot Citroën. Par ailleurs, elle développe un portefeuille de diversification composé principalement de participations minoritaires, significatives et amicales (sic…), avec une approche d’actionnaires de long terme, mais aussi de capital-investissement et d’immobilier.

Elle est actionnaire de : - ORPEA* Groupe privé à but lucratif.

° LISI GROUP est un des leaders mondiaux des fixations et des composants d’assemblage pour l’aéronautique et pour l’automobile, et depuis 2007 un acteur dans le médical.

° Zodiac Aerospace est le leader mondial pour un grand nombre de produits tels que les activités d’évacuation et d’arrêt d’urgence, les sièges d’avions ou les équipements de cabine.

° Groupe SEB Entreprise régionale à l’origine, s’appuyant sur le succès de la « super-cocotte » en France dans les années 1950, le groupe SEB s’est développé par croissance interne et externe pour devenir le leader mondial du petit équipement domestique.

° HIT SANEF gestionnaire autoroutier

IPSOS groupe de marketing

° LINE DATA groupe gestion, logiciel et programmation informatique

° ONET Leader français des services aux entreprises dans le domaine du nettoyage

° DKSH société d’expertise et de logistique

° Château Guiraud (classé « premier cru » Sauternes)

° Capital Investissement, groupe financier

° IDI société de gestion

° Immobilière DASSAULT société immobilière

° FFP – « Les grésillons » propriété immobilière occupé par GEFCO (transport)...

2 août 2012

Pour des Jeux Olympiques humains et fraternels !


Vendredi 27 juillet ont débuté les Jeux Olympiques de Londres 2012.

Ce moment de ferveur autour du sport sous toutes ses formes et avec tous les athlètes du monde, ne doit pas masquer la réalité qui les entoure.

Le gigantisme mercantile, qui est devenu la règle, plombe les comptes publics des pays concernés en temps de crise financière pendant que les salariés la subissent de plein fouet. De 4,3 milliards d’euros, prévus au budget initial, il faut maintenant compter 14 milliards dont 9 milliards à la charge de l’Etat Britannique et de la ville de Londres. La Grèce dont nous connaissons la gravité de la situation socio-économique voit sa dette plombée par les conséquences des jeux de 2004 (2 à 3 % de la dette extérieure) pour entretenir à minima des équipements collectifs et sportifs qui sont à l’abandon.

La CGT condamne la marchandisation à outrance d’un événement qui se veut planétaire et porteur de valeurs humanistes.

La CGT dénonce également le choix de monsieur Mittal, sponsor du CIO pour 18 millions d’euros, pour porter la flamme olympique en lieu des places des sportives et sportifs, seuls légitimes pour le faire, et alors qu’il détruit la sidérurgie dans notre pays et casse la vie de milliers de familles.

La CGT porteuse des valeurs
d’humanisme et de fraternité
revendique le retour à des
Jeux Olympiques populaires

dégagés de la tutelle
de la marchandisation et de la finance.

LIRE : la Flamme Olympique de la honte, Les métallos choqués « Une véritable insulte » ci-dessous

http://www.loractu.fr/france/1790-mittal-aux-jo-la-flamme-de-la-honte-les-metallos-choques.html



Pour des Jeux Olympiques humains et fraternels !







Vendredi 27 juillet ont débuté les Jeux Olympiques de Londres 2012.

Ce moment de ferveur autour du sport sous toutes ses formes et avec tous les athlètes du monde, ne doit pas masquer la réalité qui les entoure.

Le gigantisme mercantile, qui est devenu la règle, plombe les comptes publics des pays concernés en temps de crise financière pendant que les salariés la subissent de plein fouet. De 4,3 milliards d’euros, prévus au budget initial, il faut maintenant compter 14 milliards dont 9 milliards à la charge de l’Etat Britannique et de la ville de Londres. La Grèce dont nous connaissons la gravité de la situation socio-économique voit sa dette plombée par les conséquences des jeux de 2004 (2 à 3 % de la dette extérieure) pour entretenir à minima des équipements collectifs et sportifs qui sont à l’abandon.

La CGT condamne la marchandisation à outrance d’un événement qui se veut planétaire et porteur de valeurs humanistes.

La CGT dénonce également le choix de monsieur Mittal, sponsor du CIO pour 18 millions d’euros, pour porter la flamme olympique en lieu des places des sportives et sportifs, seuls légitimes pour le faire, et alors qu’il détruit la sidérurgie dans notre pays et casse la vie de milliers de familles.

La CGT porteuse des valeurs d’humanisme et de fraternité revendique le retour à des Jeux Olympiques populaires dégagés de la tutelle de la marchandisation et de la finance.



Montreuil le 30 juillet 2012

26 juillet 2012

Chômage : l'impact des plans sociaux encore limité





Les restructurations ne se traduisent pas jusqu'ici dans les inscriptions à Pôle emploi. Près de 25.000 nouveaux chômeurs ont néanmoins été recensés en juin. C'est la 14e hausse d'affilée.

Pour l'heure, l'avalanche de plans sociaux dénoncés par la CGT et le gouvernement ne se traduit pas dans les chiffres du chômage. Le nombre d'inscriptions à Pôle emploi après un licenciement économique n'a pas explosé en juin. Il n'a progressé que de 0,7% sur un mois et de 7,1% sur un an, à 13.600. Cela représente 12 fois moins de personnes que les inscriptions après une fin de CDD ou de mission d'intérim.

Autre indicateur qui tend à démontrer que le pire, en matière de licenciement économique, n'est pas derrière nous: le nombre d'inscrits en catégorie D (chômeurs non tenus de rechercher un emploi en raison d'un stage, d'une formation…) a diminué de 2,3% sur un mois et n'augmente que de 1,8% sur un an. Or c'est dans cette catégorie peu connue que sont inscrits les salariés qui bénéficient d'un contrat de sécurisation professionnelle (CSP).

Ce dispositif garantit pendant un an aux licenciés économiques d'entreprises de moins de 1000 salariés un accompagnement renforcé par rapport à un chômeur classique et une indemnisation équivalente à 80% du dernier salaire brut (soit 100% du net). Au dernier pointage, 87.000 chômeurs sont en cours de CSP, soit 30% de moins que le record atteint en avril 2010.

Il n'empêche, la tendance globale reste mauvaise. Fin juin, 23.700 personnes sont venues gonfler la liste des chômeurs en catégorie A (sans aucun emploi). Cette 14e hausse consécutive porte à près de 2,95 millions le nombre d'inscrits en France métropolitaine. Un niveau non atteint depuis août 1999. Sur un an, la progression est de 7,8%.



Presque trois millions
d'inscrits en catégorie A

Pis, le nombre de chômeurs recensés dans les catégories A, B et C (incluant les demandeurs d'emploi en activité réduite) a bondi de 48.400 le mois dernier. Soit la 17e hausse d'affilée dans ces trois catégories, qui recensent 88% des inscrits à Pôle emploi. Et surtout la plus forte progression enregistrée depuis septembre 2009, au plus fort de la crise.



Pour la première fois en trois mois, le gouvernement n'accable pas dans son communiqué «l'héritage Sarkozy» pour expliquer ces progressions - il ne l'explique pas du tout. Michel Sapin appelle cependant à «une vigilance accrue» et confirme «la nécessité des renforts de moyens pour Pôle emploi dans les prochaines semaines». Le ministre du Travail promet que «la mobilisation du gouvernement est entière tant pour répondre à l'urgence sociale que pour mettre en œuvre, dans les mois à venir, la feuille de route sociale», tirée de la grande conférence de début juillet.

D'ici là, la barre des 3 millions de chômeurs en catégorie A aura été dépassée en métropole: dès fin septembre, au rythme actuel. Ce qui ramènerait la France treize ans en arrière…
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Pas d'amélioration en vue pour l'industrie

La demande adressée à l'industrie s'est fortement contractée au second semestre, a annoncé mardi l'Insee. La perspective pour le troisième semestre est également mal orientée, la demande liée aux soldes étant inférieure à la moyenne sur une longue période. Les chefs d'entreprise interrogés ont indiqué une baisse des effectifs au deuxième trimestre qui pourrait se poursuivre. Concernant la compétitivité, les entrepreneurs estiment qu'elle s'est améliorée sur le marché national et européen mais qu'elle est en baisse pour le marché mondial. Les perspectives d'exportation se sont très fortement repliées et sont désormais nettement inférieures à leur niveau de long terme





PSA : des syndicats contraints de négocier


Les négociations sont attendues à l'automne entre la direction de PSA et les centrales syndicales.

«Varin, à partir d'aujourd'hui, on sera ton cauchemar.» La banderole en tête de la manifestation, qui se déroulait mercredi devant le siège parisien du constructeur automobile, est on ne peut plus claire: la négociation du plan de sauvegarde de l'emploi de PSA ne va pas être une partie de plaisir. Les syndicats vont manœuvrer pour l'entraver et la retarder, dans le but de sauver un maximum d'emplois pour les centrales les plus radicales ou d'optimiser les conditions de reclassement pour les plus modernistes. «PSA s'est bien comporté dans les reclassements qu'il a eu à effectuer depuis vingt-cinq ans et on va faire en sorte que cela continue», avoue un délégué central, sous le sceau de l'anonymat.


Cliquez sur le lien ci-dessous pour lire la suite
http://www.lefigaro.fr/social/2012/07/25/09010-20120725ARTFIG00590-psa-des-syndicats-contraints-de-negocier.php


Les salariés mobilisés ne lâchent rien
vidèo de la manif voir le lien ci-dessous
http://www.cgt.fr/Les-salaries-mobilises-ne-lachent.html








25 juillet 2012

Livret A : INDECOSA-CGT s’inquiète d’un possible renoncement du gouvernement


INFO : Le Collectif Logement CGT


INDECOSA-CGT s’inquiète d’un possible renoncement du gouvernement à la promesse de campagne de François Hollande
 de doublement du plafond du livret A !

« C’est pourquoi, je me suis engagé à réaliser 150 000 logements réellement sociaux par an, grâce au doublement du livret A et des aides à la pierre … »,
François Hollande : promesse de campagne
(lettre au DAL du 27/04/2012).


Cliquez sur le lien ci-dessous pour lire la suite
http://cgt.logement.over-blog.com/article-livret-a-indecosa-cgt-s-inquiete-d-un-possible-renoncement-du-gouvernement-108506406.html





Non à la casse de l’usine de PSA Aulnay


Vous pouvez signer la pétition ci-dessous.

POUR PLUS D'INFO : cliquez ci-dessous




21 juillet 2012

CARREFOUR: DISCRIMINATION SALARIALE


Carrefour condamné
 après 13 ans de procédure


Par un jugement du 27 juin dernier, la Cour de Cassation a conforté le bien-fondé d’une procédure initiée par la CGT Carrefour contre une filiale de ce groupe appelée Sogara, procédure visant à faire reconnaître l’illégalité d’un accord d’entreprise de 1985 ayant institué deux grilles de salaires et ainsi permis une inégalité de traitement entre salariés occupant le même poste mais dans un établissement différent.
La Cour de cassation a considéré qu’ « un accord d’entreprise ne peut prévoir des différences de traitement entre salariés d’établissements d’une même entreprise exerçant un travail égal de valeur égale que si elles reposent sur des raisons objectives. »

Cette décision qui concerne 103 salariés de l’hypermarché Carrefour de Lormont (agglomération bordelaise) contredit un jugement de 2006 dans lequel cette juridiction avait débouté un autre groupe de salariés pareillement discriminés.

Carrefour va maintenant devoir rembourser ce qu’il doit à ses salariés : rappels de salaires (de 1999 à 2004), primes de participation ou d’intéressement (pour les 7 dernières années).

Pour la CGT Carrefour, cette décision de justice "marque l’aboutissement d’un travail de longue haleine, débuté il y a 13 ans. Elle confirme également la pertinence de ses actions au plan juridique en vue de faire respecter les droits des salariés, s’agissant notamment du SMIC. Pour la CGT Carrefour, cette décision doit aussi contribuer à infléchir radicalement l’attitude à venir du Groupe Carrefour en matière de dialogue social."

19 juillet 2012

Prix des médicaments: une hausse de 6,8% sur 10 ans

Les consommateurs paient leurs médicaments de plus en plus chers. C’est ce qui ressort d’une étude de l’Insee portant sur la période 2000-2010. Décryptage.

Si le prix "brut" des médicaments a baissé sur cette période de dix ans, celui payé par le consommateur (c’est-à-dire le prix "net", après la prise en charge par la sécurité sociale et hors mutuelles), a bel et bien augmenté.

L’étude publiée mercredi 18 juillet 2012 par l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) révèle une baisse des prix "bruts" des médicaments, c’est-à-dire leur prix sur le marché. Une baisse de 1,8% en moyenne sur la période 2000-2010, qui s’explique essentiellement par le développement des génériques. Ces médicaments représentaient 15% du total des ventes en décembre 2010.

Quant aux prix "nets" dont s’acquittent les consommateurs, ils ont progressé de 0,6% par an en moyenne sur cette période, soit environ 6,8% d’augmentation en dix ans. Cette hausse continue est la conséquence des mesures successives prises depuis 2000 pour limiter les dépenses de santé: franchises sur les boîtes de médicaments, baisse du taux de remboursement, déremboursements de certains médicaments...

Pas de permanence lundi 30 septembre 2024 !

 Attention, en l'absence de camarade pour tenir notre permanence du lundi, l'Union locale CGT de Coulommiers et ses environs sera fe...