11 février 2013

Une revendication qui grandit avec la lutte : Il faut s’approprier les grands moyens de production et les banques


Chaque jour on nous martèle que dans un marché mondialisé où la concurrence est de plus en plus féroce… « Le coût du travail » serait trop élevé en France et que les entreprises françaises ne seraient pas compétitives… Les salaires et les cotisations sociales seraient trop élevés… Ce serait le principal obstacle au développement de la nation…
 
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La banque Natixis y va, elle aussi, de son couplet et en remet une couche. Selon celle-ci : « les marges des entreprises sont médiocre, leurs profits, après versement des dividendes, représentent 6,8% du produit intérieur brut (PIB) contre 11,05% en Allemagne. Conclusion : il faut « alléger les charges sociale, flexibiliser le marché du travail trop rigide ». On résume: casser le code du travail et précariser l’emploi.                                         
Le patronat, la CFDT, la CGC et la CFTC ont signé ensemble le 11 janvier un accord dans ce sens. Le gouvernement est pressé de répondre aux injonctions du grand capital pour en faire une loi.
Selon l’INSEE la part versée aux actionnaires a augmenté bien plus vite que les salaires et a atteint des sommets inégalés depuis trente ans. De 1980 à 2010, la part versée aux actionnaires a triplé. Elle est passée de 3% de la richesse nationale à 9%, Une hausse de 180 milliards d’euros par an pendant trente ans, soit 5.400 milliards.
-En 30 ans, les dividendes versés aux actionnaires ont augmenté de 200%, alors que les salaires n’ont progressé que de 20%.
-Toujours selon l’INSEE, en 2010, 210 milliards d’euros ont été versés aux actionnaires.
L’obstacle à la compétitivité des entreprises n’est donc, ni "le coût du travail", ni la protection sociale des travailleurs. La richesse produite par le travail des salariés est détournée par le capital et le gouvernement à son service.
Il faut en finir avec l’exploitation capitaliste. Il faut se réapproprier la richesse produite par les salariés, il faut s’attaquer au pouvoir des multinationales.
Il faut nationaliser véritablement les secteurs clés de l’économie, en reprenant définitivement les grands moyens de production aux multinationales, aux grandes banques, et sociétés financières. Les richesses créées iront au peuple, pour développer l’économie, l’industrie, les services publics, la recherche, l’enseignement, pour créer de l’emploi, augmenter les salaires et les retraites, pour la santé... C’est une revendication qui grandit avec la lutte.

Appel de la CGT et de Force Ouvrière
Communiqué commun
Les deux confédérations CGT et FORCE OUVRIERE réaffirment leur opposition résolue aux principales dispositions contenues dans l’accord interprofessionnel sur l’emploi du 11 janvier 2013.
Lire la suite en cliquant ci-dessous
http://www.cgt.fr/Communique-commun,39990.html


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« Jamais non jamais le peuple de France ne sera un peuple d’esclaves » (Appel du 10 juillet 1940 de Maurice Thorez et de Jacques Duclos).
 
 
 

10 février 2013

Grève nationale intersyndicale des enseignants le 12 février 2013

Info: CGT
La CGT Éduc'action appelle l'ensemble des personnels de l'Education nationale à
la grève le mardi 12 février 2013.

Le projet de loi d'orientation de l'école se place dans la continuité des mesures des
gouvernements précédents en reprenant les fondements idéologiques (socle commun,
livret de compétences, bac pro 3 ans, réforme du lycée...) et renforce la précarité.
Lire la suite en cliquant ci-dessous
http://www.unsen.cgt.fr/images/actus_tracts_communiques_declarations/2012_2013/tract_appel_cgt_educ_12_02_2013.pdf


9 février 2013

Risques «d'implosions ou explosions sociales» : Manuel Valls est prêt à la répression contre les mouvements sociaux


Info : CGT

Le ministre de l'Intérieur assure que ses services sont mobilisés pour éviter tout débordement lors de mouvements sociaux car «on ne peut pas casser l'outil de travail»...
Outre le fait qu'un “socialiste” les accuse d'être eux-mêmes potentiellement responsables de la casse de leur outil de travail — un comble ! —, les milliers de salariés actuellement menacés de licenciement sont ravis d'apprendre que le gouvernement “socialiste” pour lequel ils ont voté prévoit de les infiltrer afin de mieux leur envoyer la cavalerie s'ils osent exprimer un peu trop leur «désespoir».
Pour lire la suite et voir les vidéos cliquez c-dessous
http://www.actuchomage.org/2013020624162/Social-economie-et-politique/risques-ldimplosions-ou-explosions-socialesr-manuel-valls-est-pret.html


Lire aussi :Manuel Valls prêt à la répression , de Commun Commune
cliquez ci-dessous
http://www.communcommune.com/article-manuel-valls-pret-a-la-repression-contre-les-mouvements-sociaux-115182626.html

Loi contre les licenciements boursiers : mais qu'attend le gouvernement ?
cliquez ci-dessous
http://www.actuchomage.org/2012082122062/La-revue-de-presse/les-paradoxes-de-la-methode-hollandaise.html

Le Parti socialiste aux ordres du Medef
cliquez ci-dessous
http://www.actuchomage.org/2013011523902/Social-economie-et-politique/le-parti-socialiste-aux-ordres-du-medef.html

 

Tout ce qu’on ne vous a pas dit sur l’accord sur la sécurité de l’emploi



l'Accord National Interprofessionnel du 13 janvier 2013 !

Mobilité, complémentaire santé, droits rechargeables aux Assedic

L’ANI du 13 janvier 2013 passé au crible des juristes

1•Mobilité, complémentaire santé, droits rechargeables aux Assedic, taxation des contrats courts :
l’accord offre-t’il des garanties nouvelles aux salariés

2•L’accord apporte-t’il des droits nouveaux dans le cadre des licenciements collectifs

3•Le maintien dans l’emploi était au centre des négociations. L’accord apporte-t’il des réponses ?

4•Quels droits nouveaux pour les représentants des salariés, les comités d’entreprise ?

cliquez ci-dessous : réponse en vidéo
http://www.cgt.fr/Tout-ce-qu-on-ne-vous-a-pas-dit.html


Le gouvernement s'inquiète des risques d'explosion sociale


Explosion sociale ? Voilà qui devrait redonner l'espoir à des millions de travailleurs!

Les services de renseignement de la police ont reçu récemment comme instruction d'anticiper une éventuelle radicalisation de mouvements sociaux. Des policiers sont postés autour des usines.
Lire la suite en cliquant ci-dessous
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Le gouvernement s'inquiète des risques d'explosion sociale



Explosion sociale ? Voilà qui devrait redonner l'espoir à des millions de travailleurs!

Les services de renseignement de la police ont reçu récemment comme instruction d'anticiper une éventuelle radicalisation de mouvements sociaux. Des policiers sont postés autour des usines.

Face à la multiplication et au durcissement des mouvements sociaux en France, le gouvernement socialiste français s'inquiète désormais ouvertement des risques d'explosion sociale dans le pays.

Les bombes sociales se multiplient en France, ce qui ne manque pas d'inquiéter le gouvernement. Grèves, débrayages, blocages d'usines: face au durcissement des mouvements sociaux en France, le gouvernement socialiste craint désormais ouvertement des risques d'explosion sociale. "La colère sociale, avec les conséquences de la crise économique et financière, la précarité, le chômage, les plans de licenciements, elle est là, elle gronde depuis des années", a reconnu ce mardi 5 février le ministre de l'Intérieur Manuel Valls. "Aujourd'hui on assiste moins à des mouvements sociaux, qu'à des implosions ou explosions sociales", a-t-il mis en garde sur les médias BFTV et RMC.

Depuis plusieurs mois, le contexte social s'est fortement détérioré en France, avec l'annonce de milliers de suppressions de postes dans différents secteurs: sidérurgie (ArcelorMittal), automobile (PSA, Renault, Goodyear) mais aussi pétrole (Petroplus), chimie (Sanofi), transports (Air France), agro-alimentaire (Doux), etc. Les débrayages et opérations "usine morte" sont devenus quotidiens chez Renault (11.200 suppressions de postes envisagées), où la production a été à plusieurs reprises paralysée, tandis que chez PSA (8.500 suppressions annoncées), l'usine d'Aulnay, en région parisienne, s'enlise dans la grève dans une ambiance délétère. Fin janvier, dans cette usine dont la fermeture est prévue en 2014, quatre grévistes ont été mis à pied "en vue de licenciement" pour leur implication présumée dans l'agression d'un huissier venu constater des "dégradations" sur le site.

Présence policière autour des usines

Dans ce contexte tendu, les services de renseignement de la police ont reçu récemment comme instruction de suivre "au plus près" les entreprises en difficulté afin d'anticiper une éventuelle "radicalisation" de mouvements sociaux. Une note de service, datée du 30 janvier et transmise aux directeurs départementaux de la sécurité publique, souligne "les risques d'incidents" ou d'éventuelles "menaces sur l'outil de production en cas de radicalisation d'un conflit". Ces explosions sociales, "il faut essayer de les comprendre, mais on ne peut pas les admettre", a justifié mardi le ministre socialiste de l'Intérieur. "On peut essayer de comprendre les raisons qui poussent des hommes et des femmes au désespoir", mais "on ne peut pas casser l'outil de travail", a-t-il dit.

A l'usine Renault à Flins, en région parisienne, "il y a de plus en plus de présence policière autour de l'usine avec plusieurs voitures banalisées", témoignait mardi Ali Kaya, délégué syndical. "La police a contacté des délégués syndicaux", a-t-il ajouté. Le secrétaire général de la CGT, premier syndicat de France, Bernard Thibault s'est inquiété mardi d'éventuelles présences des forces de police sur les sites connaissant des conflits sociaux, appelant à les "éviter" car celles-ci seraient "vécues comme des provocations". "Certains commentateurs extérieurs s'émeuvent de la tournure que peuvent prendre certains conflits sociaux", a-t-il déclaré, mais "il faut se rendre à l'évidence: on ne va pas continuer à avoir plusieurs millions de nos concitoyens exclus du travail et que tout ça se fasse dans la plus grande discrétion et le plus grand silence".

Appel de la Cgt et de Force Ouvrière

 
Communiqué commun
 
vendredi 8 février 2013 
      
Les deux confédérations CGT et FORCE OUVRIERE réaffirment leur opposition résolue aux principales dispositions contenues dans l’accord interprofessionnel sur l’emploi du 11 janvier 2013.

Cet accord refusé par deux des trois grandes confédérations syndicales organise une plus grande flexibilité pour les salariés, un recul de leurs droits individuels et collectifs au bénéfice des employeurs.

La lutte contre le chômage appelle une rupture avec les politiques d’austérité et de rigueur préjudiciables à l’emploi en qualité et en quantité.

Le gouvernement annonçant son intention de retranscrire dans la loi un mauvais accord pour les droits sociaux, la CGT et FORCE OUVRIERE décident d’appeler les salariés à se mobiliser et à exprimer leur désaccord en direction du gouvernement, des députés et des sénateurs.

Les deux confédérations appellent leurs organisations territoriales et professionnelles à créer les conditions de la mobilisation la plus large possible au travers de rassemblements, de manifestations et arrêts de travail dans les régions, départements et localités : le 5 MARS prochain.

Cette journée doit exprimer un refus de l’austérité et de la flexibilité ; l’exigence de réponses nouvelles pour les droits sociaux, l’emploi, l’augmentation des salaires et des pensions.

Paris, le 8 février 2013

 
 
Explosion sociale ? Voilà qui devrait redonner l'espoir à des millions de travailleurs!

Le gouvernement s'inquiète des risques d'explosion sociale

Les services de renseignement de la police ont reçu récemment comme instruction d'anticiper une éventuelle radicalisation de mouvements sociaux. Des policiers sont postés autour des usines.

Face à la multiplication et au durcissement des mouvements sociaux en France, le gouvernement socialiste français s'inquiète désormais ouvertement des risques d'explosion sociale dans le pays.

Les bombes sociales se multiplient en France, ce qui ne manque pas d'inquiéter le gouvernement. Grèves, débrayages, blocages d'usines: face au durcissement des mouvements sociaux en France, le gouvernement socialiste craint désormais ouvertement des risques d'explosion sociale. "La colère sociale, avec les conséquences de la crise économique et financière, la précarité, le chômage, les plans de licenciements, elle est là, elle gronde depuis des années", a reconnu ce mardi 5 février le ministre de l'Intérieur Manuel Valls. "Aujourd'hui on assiste moins à des mouvements sociaux, qu'à des implosions ou explosions sociales", a-t-il mis en garde sur les médias BFTV et RMC.

Depuis plusieurs mois, le contexte social s'est fortement détérioré en France, avec l'annonce de milliers de suppressions de postes dans différents secteurs: sidérurgie (ArcelorMittal), automobile (PSA, Renault, Goodyear) mais aussi pétrole (Petroplus), chimie (Sanofi), transports (Air France), agro-alimentaire (Doux), etc. Les débrayages et opérations "usine morte" sont devenus quotidiens chez Renault (11.200 suppressions de postes envisagées), où la production a été à plusieurs reprises paralysée, tandis que chez PSA (8.500 suppressions annoncées), l'usine d'Aulnay, en région parisienne, s'enlise dans la grève dans une ambiance délétère. Fin janvier, dans cette usine dont la fermeture est prévue en 2014, quatre grévistes ont été mis à pied "en vue de licenciement" pour leur implication présumée dans l'agression d'un huissier venu constater des "dégradations" sur le site.

Présence policière autour des usines

Dans ce contexte tendu, les services de renseignement de la police ont reçu récemment comme instruction de suivre "au plus près" les entreprises en difficulté afin d'anticiper une éventuelle "radicalisation" de mouvements sociaux. Une note de service, datée du 30 janvier et transmise aux directeurs départementaux de la sécurité publique, souligne "les risques d'incidents" ou d'éventuelles "menaces sur l'outil de production en cas de radicalisation d'un conflit". Ces explosions sociales, "il faut essayer de les comprendre, mais on ne peut pas les admettre", a justifié mardi le ministre socialiste de l'Intérieur. "On peut essayer de comprendre les raisons qui poussent des hommes et des femmes au désespoir", mais "on ne peut pas casser l'outil de travail", a-t-il dit.

A l'usine Renault à Flins, en région parisienne, "il y a de plus en plus de présence policière autour de l'usine avec plusieurs voitures banalisées", témoignait mardi Ali Kaya, délégué syndical. "La police a contacté des délégués syndicaux", a-t-il ajouté. Le secrétaire général de la CGT, premier syndicat de France, Bernard Thibault s'est inquiété mardi d'éventuelles présences des forces de police sur les sites connaissant des conflits sociaux, appelant à les "éviter" car celles-ci seraient "vécues comme des provocations". "Certains commentateurs extérieurs s'émeuvent de la tournure que peuvent prendre certains conflits sociaux", a-t-il déclaré, mais "il faut se rendre à l'évidence: on ne va pas continuer à avoir plusieurs millions de nos concitoyens exclus du travail et que tout ça se fasse dans la plus grande discrétion et le plus grand silence".








Pas de permanence lundi 30 septembre 2024 !

 Attention, en l'absence de camarade pour tenir notre permanence du lundi, l'Union locale CGT de Coulommiers et ses environs sera fe...