Chaque
jour on nous martèle que dans un marché mondialisé où la
concurrence est de plus en plus féroce… «
Le coût du travail » serait trop élevé en France et
que les entreprises françaises ne seraient pas compétitives… Les
salaires et les cotisations sociales seraient trop élevés… Ce
serait le principal obstacle au développement de la nation…
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La
banque Natixis y va, elle aussi, de son couplet et en remet une
couche. Selon celle-ci : « les marges des entreprises sont médiocre,
leurs profits, après versement des dividendes, représentent 6,8% du
produit intérieur brut (PIB) contre 11,05% en Allemagne. Conclusion
: il faut « alléger les charges sociale, flexibiliser le marché du
travail trop rigide ». On résume: casser le code du travail et
précariser l’emploi.
Le
patronat, la CFDT, la CGC et la CFTC ont signé ensemble le 11
janvier un accord dans ce sens. Le gouvernement est pressé de
répondre aux injonctions du grand capital pour en faire une loi.
Selon
l’INSEE la part versée aux actionnaires a augmenté bien plus vite
que les salaires et a atteint des sommets inégalés depuis trente
ans. De 1980 à 2010, la part versée aux actionnaires a triplé.
Elle est passée de 3% de la richesse nationale à 9%, Une hausse de
180 milliards d’euros par an pendant trente ans, soit 5.400
milliards.
-En
30 ans, les dividendes versés aux actionnaires ont augmenté de
200%, alors que les salaires n’ont progressé que de 20%.
-Toujours
selon l’INSEE, en 2010, 210 milliards
d’euros ont été versés aux actionnaires.
L’obstacle
à la compétitivité des entreprises n’est donc, ni "le coût
du travail", ni la protection sociale des travailleurs. La
richesse produite par le travail des salariés est détournée par le
capital et le gouvernement à son service.
Il
faut en finir avec l’exploitation capitaliste. Il faut se
réapproprier la richesse produite par les salariés, il faut
s’attaquer au pouvoir des multinationales.
Il
faut nationaliser véritablement les secteurs clés de l’économie,
en reprenant définitivement les grands moyens de production aux
multinationales, aux grandes banques, et sociétés financières.
Les richesses créées iront au peuple, pour développer l’économie,
l’industrie, les services publics, la recherche, l’enseignement,
pour créer de l’emploi, augmenter les salaires et les retraites,
pour la santé... C’est une revendication qui grandit avec la
lutte.
Appel
de la CGT et de Force Ouvrière
Communiqué
commun
Les
deux confédérations CGT et FORCE OUVRIERE réaffirment leur
opposition résolue aux principales dispositions contenues dans
l’accord interprofessionnel sur l’emploi du 11 janvier 2013.
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http://www.cgt.fr/Communique-commun,39990.html
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«
Jamais non jamais le peuple de France ne sera un peuple d’esclaves
» (Appel du 10 juillet 1940 de Maurice Thorez et de Jacques Duclos).