Le 06 décembre 2018, se dérouleront les élections professionnelles dans la Fonction publique.
Les prochaines élections revêtent une importance particulière pour la CGT pour plusieurs raisons.
D’abord, parce que dans le contexte actuel où le gouvernement du président Macron a décidé d’engager une attaque profonde contre la Fonction publique, les résultats qu’obtiendront les listes présentées par la CGT feront l’objet d’une attention particulière de la part de tous les observateurs. Ils pourront, en effet, être pris comme un des éléments permettant de mesurer l’opposition aux politiques actuelles et l’adhésion à des solutions alternatives.
Ils marqueront aussi le soutien qu’ils accordent à une organisation qui met au centre de son activité quotidienne la défense et l’amélioration des missions de services publics confiées à la Fonction publique et à ses agents. Certes, à l’occasion de ce scrutin, la CGT ne sera pas la seule organisation à porter ce discours ; mais elle est la seule dont toute l’activité de ces dernières années démontre qu’il n’est pas pour elle qu’un discours à visée électorale, valable une fois tous les quatre ans.
Ces élections sont aussi importantes pour démontrer que le type de syndicalisme qu’incarne la CGT n’est pas, contrairement aux affirmations des tenants actuels du pouvoir politique, un élément de « l’ancien monde » qu’il conviendrait de faire disparaitre, au même titre que tout ce qui empêche le déploiement de ses choix libéraux les plus radicaux.
La CGT, elle l’affirme souvent, porte un syndicalisme de luttes, de propositions et de négociations. Et il ne s’agit pas d’un slogan éculé.
C’est la raison pour laquelle elle défend partout la construction avec les agents de revendications rassembleuses pour contribuer à la transformation d’une société qui tourne de plus en plus le dos aux valeurs d’égalité, de progrès social, de solidarité. Viscéralement attachés à ces valeurs, qui fondent le Service public, les candidat-e-s de la CGT à ces élections prendront l’engagement de les défendre pendant toute la durée du mandat que les électrices et électeurs voudront bien leur confier.
Dans ce cadre, et quels que soient les projets destructeurs du gouvernement en la matière, ils auront pour tâche de faire vivre les bases d’une réelle démocratie sociale dans les instances de représentation où ils siègeront, pour que les intérêts des agents mais aussi ceux des populations usagères des Services publics soient défendues.
N’en doutons pas, une part de l’avenir de la Fonction publique, de ses missions, du statut général des fonctionnaires, se jouera lors de ces élections.