Information CGT:
Sécurité sociale
Plusieurs projets de décrets gouvernementaux ouvrent une brèche dans la prise en charge à 1OO% par la Sécurité sociale, des maladies de longue durée.La sortie de l’hypertension artérielle sévère de la liste des affections de longue durée (ALD) sous l’argument que cette prise en charge relève de la prévention et non du soin est inacceptable. Par ce retrait, des milliers de malades pourraient ainsi renoncer à se soigner pour cette pathologie dont les complications sont graves (maladie cardiovasculaire, insuffisance rénale …). Les « économies » immédiates espérées se traduiraient par une prise en charge tardive et donc à terme plus coûteuse.
Un autre projet de décret prévoit une prescription très limitée des transports sanitaires pour les patients atteints de maladies de longue durée. Alors que l’on sait que la désertification des territoires et les restructurations hospitalières éloignent de plus en plus les patients des professionnels et établissements de santé et que nos réseaux de transport en commun sont loin d’être satisfaisants, l’objectif serait-il d’amener les malades à renoncer à consulter ?
Toutes les études montrent qu’une diminution de la prise en charge financière dans le domaine de la santé se traduit par une exclusion des patients les plus pauvres et/ou les moins informés.
La CGT alerte les pouvoirs publics, la population toute entière sur les conséquences de ces mesures en terme de santé, car nous assistons à un nouveau recul dans l’accès aux soins. Les inégalités sociales et de santé n’ont de cesse de croître. La dernière étude de l’Observatoire régional de santé d’Ile-de-France le confirme. Selon le lieu où l’on habite, on ne dispose pas de la même offre de soins.
Poursuivre dans cette voie serait participer consciemment à la régression de notre pays. C’est ce qui se passe aux États-unis où pour la première fois depuis plus de 30 ans, l’espérance de vie vient de diminuer.
Il nous faut au contraire maintenir un haut niveau de prise en charge par la Sécurité sociale pour renforcer la solidarité et garantir l’accès aux soins pour tous.
Montreuil, le 28 janvier 2011
Sécurité sociale
Plusieurs projets de décrets gouvernementaux ouvrent une brèche dans la prise en charge à 1OO% par la Sécurité sociale, des maladies de longue durée.La sortie de l’hypertension artérielle sévère de la liste des affections de longue durée (ALD) sous l’argument que cette prise en charge relève de la prévention et non du soin est inacceptable. Par ce retrait, des milliers de malades pourraient ainsi renoncer à se soigner pour cette pathologie dont les complications sont graves (maladie cardiovasculaire, insuffisance rénale …). Les « économies » immédiates espérées se traduiraient par une prise en charge tardive et donc à terme plus coûteuse.
Un autre projet de décret prévoit une prescription très limitée des transports sanitaires pour les patients atteints de maladies de longue durée. Alors que l’on sait que la désertification des territoires et les restructurations hospitalières éloignent de plus en plus les patients des professionnels et établissements de santé et que nos réseaux de transport en commun sont loin d’être satisfaisants, l’objectif serait-il d’amener les malades à renoncer à consulter ?
Toutes les études montrent qu’une diminution de la prise en charge financière dans le domaine de la santé se traduit par une exclusion des patients les plus pauvres et/ou les moins informés.
La CGT alerte les pouvoirs publics, la population toute entière sur les conséquences de ces mesures en terme de santé, car nous assistons à un nouveau recul dans l’accès aux soins. Les inégalités sociales et de santé n’ont de cesse de croître. La dernière étude de l’Observatoire régional de santé d’Ile-de-France le confirme. Selon le lieu où l’on habite, on ne dispose pas de la même offre de soins.
Poursuivre dans cette voie serait participer consciemment à la régression de notre pays. C’est ce qui se passe aux États-unis où pour la première fois depuis plus de 30 ans, l’espérance de vie vient de diminuer.
Il nous faut au contraire maintenir un haut niveau de prise en charge par la Sécurité sociale pour renforcer la solidarité et garantir l’accès aux soins pour tous.
Montreuil, le 28 janvier 2011