Suite à intersyndicale (CGT, CFDT, FO, CFTC, FSU, Unsa, Solidaires, Unef, UNL et FIDL) le 24 octobre pour faire le point sur les attaques sans précédents du gouvernement Macron et ses réformes : loi travail, suppression d’emplois et blocage des salaires dans la fonction publique, fin des contrats aidés, baisse des APL, hausse de la CSG, réformes de l’apprentissage, de la formation professionnelle, de la retraite et de l’assurance chômage »,
ATTENTION ! changement du jour pour les permanences d'accueil : le LUNDI de 14h à 17 h. 10 bis rue de l'aître Espace La Fayette 77120 COULOMMIERS (interphone CGT) Email : ulcgtcoulommiers77@orange.fr Téléphone : 01 64 03 54 85 ou 06 73 34 65 02
11 novembre 2017
Jeudi 16 novembre 2017 : toutes et tous en grève et en manifestation contre le projet Macron/Medef
Suite à intersyndicale (CGT, CFDT, FO, CFTC, FSU, Unsa, Solidaires, Unef, UNL et FIDL) le 24 octobre pour faire le point sur les attaques sans précédents du gouvernement Macron et ses réformes : loi travail, suppression d’emplois et blocage des salaires dans la fonction publique, fin des contrats aidés, baisse des APL, hausse de la CSG, réformes de l’apprentissage, de la formation professionnelle, de la retraite et de l’assurance chômage »,
Dossier: les paradis fiscaux
Un paradis fiscal est un territoire (pays, île, cité) qui a une fiscalité, c’est-à-dire un niveau d’imposition, très faible, voire inexistant, par rapport aux autres pays développés. Il n’existe pas de définition précise, le niveau de fiscalité étant apprécié différemment selon les pays. Dans un sens restreint, le paradis fiscal désigne un territoire où la fiscalité est faible. Mais souvent, le paradis fiscal est aussi un paradis bancaire, c’est-à-dire un territoire où le secret bancaire protège les clients de toute juridiction. Dans certains pays, l’administration fiscale n’a pas accès aux données bancaires et ne peut donc vérifier les déclarations des contribuables.
Si le mouvement ouvrier et le peuple
ne se bouge pas plus que ça, la SECURITE SOCIALE C'EST FINI..
. Et reviendra alors ce que Croizat
appelait "la terrible angoisse du lendemain et la vieille
obsession de la misère"
Il est à craindre que les français ne
soient pas conscients de ce qu'ils sont en train de perdre avec les
attaques violentes contre la sécurité sociale.
Ce formidable projet de société,
imposé par le peuple français à la libération et qui, selon
Ambroise Croizat, le bâtisseur, devait « mettre fin à l'obsession
de la misère et aux incertitudes du lendemain" est aujourd’hui
en passe de s’effondrer sous les coups de boutoir du gouvernement
contre ce qui fait son fondement solidaire : la cotisation sociale.
Au fil des 70 ans qui nous séparent
de sa création, un continuum acharné de mesures de dégradation et
de plans de casse successifs n’a cessé de mettre à mal une
institution devenue pierre angulaire de notre identité sociale. Dès
sa conception en effet, droite, patrons, médecins libéraux,
lobbyings privés de tous ordres, ont peu à peu sapé les principes
fondateurs de l’institution.
A ces oppositions, un moment tues par
le rapport de force de l’époque, s’est ajoutée une avalanche de
réformes passant par les ordonnances gaulliennes de 1967 qui ont
fait basculer sa gestion dans les mains du patronat, les plans Barre
de 1980 libérant les honoraires, les mesures Fabius ouvrant aux
complémentaires santé la gestion de la protection sociale, l’impôt
CSG de Rocard l’étatisant progressivement. Viendront ensuite les
mesures Georgina Dufoix imposant forfait hospitalier et
déremboursements successifs, les lois Veil Balladur de 1993 à 1995
allongeant la durée de cotisation à 40 ans et accélérant la
fermeture des hôpitaux de proximité, les plans Chirac Raffarin
attentant aux retraites, les lois Jospin de 2001 imposant les règles
assurantielles et les normes européennes aux mutuelles. Sans oublier
les lois Douste Blazy de 2004 qui videront les conseils
d’administration de leurs pouvoirs en chapeautant la sécurité
sociale par la création de l’Uncam (Union national des caisses
d’assurances maladies) directement nommée par l’état.
N’oublions pas enfin l’instauration de la T2A (tarification à
l’activité) en 2005, les lois Bachelot de 2009 confiant la gestion
de la protection sociale aux « préfets sanitaires » des agences
régionales de santé. En imposant l’obligation de mutualité
d’entreprise, l’ANI 2013 (accord national interprofessionnel)
accélèrera un peu plus la voie de la privatisation.
Si la destruction affichée de la
cotisation sociale par le gouvernement Macron, n’est pas récente,
elle est aujourd’hui ouvertement frontale et délibérée. Le rêve
du patronat devenu une arme de gouvernement néo libéral. Il importe
de rappeler la quadruple peine qu’elle impose aux bénéficiaires.
Elle est tout d’abord une amputation directe du salaire dont la
cotisation est partie intégrante.
C’est un « salaire socialisé »
fondé sur les richesses créées dans l’entreprise. La seule
création de richesse qui va directement du cotisant vers le bien
être des gens afin de faire face aux aléas de la vie sans passer
par la poche des actionnaires. Si le salaire net c’est pour le
quotidien du mois, le salaire brut c’est pour la vie. La seconde
peine réside dans la destination même de cette « économie »
patronale.
Elle n’ira ni vers l’emploi, ni
l’investissement mais servira comme le gouvernement l’annonce à
« restaurer » ou à augmenter les marges patronales et à gonfler
les poches des actionnaires. (80% des profits patronaux terminent
leur course dans la poche des actionnaires). A cette atteinte aux
salaires, s’ajoute la troisième peine : la hausse de la CSG qui
alourdit la feuille d‘impôt et plus gravement encore fiscalise et
étatise un peu plus encore la sécurité sociale.
Depuis 1995 la part de la
fiscalisation dans le financement de la sécu est passé de 4, 9 à
28 % tandis que la part de la cotisation sociale tombe de 86,8 à
67,3 %.
Imagine-t-on ce que pourrait devenir
une sécurité sociale entièrement abandonnée aux mains de l’état
? Une seule loi ou ordonnance à l’image de ce qu’a vécu
l’Espagne pourrait engendrer coupes sombres ou pire privatisation
immédiate.
La quatrième peine est encore plus
lourde. Par la fin du grand principe de solidarité, la mort de la
cotisation sociale n’est rien d‘autre que la mort de la sécurité
sociale..
Une coquille vide prête à être
livrée au privé, aux assurances santé inégalitaires et coûteuses.
La fin du droit de vivre dignement…
Michel ETIEVENT
MANIFESTATION LE 16 NOVEMBRE 2017 A PARIS
puis à Champs-sur-Marne devant le Château à 12h30.
Réservations 06 73 34 65 02 par SMS.
Ou : Michel : 06 31 53 89 33,
Pierre : 06 70 33 73 34,
10 novembre 2017
Vaires-sur-Marne : les directeurs et les animateurs des centres de loisirs en grève
Vaires-sur-Marne, mercredi matin 8 novembre . Une quinzaine d’animateurs et tous les directeurs des centres de loisirs en grève ont manifesté devant la mairie pour demander une revalorisation de leurs salaires.
Le 16 novembre, les retraité-e-s solidaires face à l’égoïsme des nantis Le communioqué de l'UCR CGT La CGT, FO, Solidaires, l’UNEF, l’UNL, la FIDL appellent à une nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle, étudiante et lycéenne le 16 novembre, contre une politique libérale qui va considérablement accroitre les inégalités au profit d’une minorité. Les retraité-e-s s’y associent, car ils veulent manifester leur solidarité avec les salariés et déjouer ainsi les tentatives du gouvernement de les opposer aux salariés. Car n’en doutons pas, c’est l’objectif que poursuit Emmanuel Macron en liant l’augmentation du pouvoir d’achat des salariés à la hausse de la CSG, qui pénalise gravement les retraités. Mais les retraités ont aussi un intérêt propre dans la mise en échec de cette politique. La suppression des cotisations famille et chômage imaginée pour accorder une augmentation du pouvoir d’achat des salariés sans que cela coûte à leurs patrons, met gravement en cause le fondement même de la Sécurité Sociale et à terme le financement des retraites. Il est une troisième motivation à la mobilisation des retraités. L’ensemble de la politique mise en œuvre par le moyen des Ordonnances sur la loi Travail et la loi de financement de la sécurité sociale qui a été votée pour 2018, constituera si nous ne parvenons pas à la mettre en échec, une régression inédite des conditions de vie et de santé des retraités. Une régression d’autant plus inacceptable que la France a largement les moyens de répondre aux besoins de tous. Les dernières révélations sur l’énormité des richesses produites en France mais soustraites à l’impôt et au bien public en sont une preuve supplémentaire. Dans un tel contexte le cadeau de 4,5 milliards fait aux ultra-riches de notre pays par la suppression de l’impôt sur la fortune est aussi révélateur. Il confirme que l’ambition de ce gouvernement n’est nullement de résoudre les difficultés des Français mais uniquement de conforter les puissances financières, qui elles, n’ont d’autres préoccupations que d’échapper à l’impôt et de priver le pays de leur contribution à l’effort collectif et au bien être commun. La meilleure réponse que nous puissions opposer à cette politique qu’une grande majorité de Français rejette, c’est de constituer un front commun des salariés, des retraités, des jeunes, des sans emploi. Le 16 novembre en sera une nouvelle étape, il y en aura d’autres mais il nous faut réussir celle là. L’UCR CGT appelle toutes ses organisations, qui ont montré leur détermination dans les manifestations du 28 septembre dernier, à participer largement aux actions, rassemblements et manifestations qui animeront la journée du 16 novembre. Montreuil le 7 novembre 2017
Le communiqué de l'UCR CGT
La CGT, FO, Solidaires, l’UNEF, l’UNL, la FIDL appellent à une nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle, étudiante et lycéenne le 16 novembre, contre une politique libérale qui va considérablement accroitre les inégalités au profit d’une minorité.
Agroalimentaire : Belle victoire pour les salarié·e·s de Jean Caby à Lille
Belle victoire pour les salarié·e·s de l’usine agroalimentaire Jean Caby à Lille (59) : à l’issue de trois jours de grève, les représentants CGT ont obtenu l’ouverture de négociations avec la direction pour poursuivre l’activité et maintenir la totalité des emplois du site.
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