21 juin 2011

ARJO WIGGINS, l'Usine de Crèvecoeur à Jouy-sur-Morin dans la tourmente

Information : Syndicat CGT d'ARJO WIGGINS

ARJO WIGGINS SECURITY


Le groupe Arjo Wiggins va mal en ce moment. Pas pour les actionnaires, mais pour les salariés qui paient les frais d’une politique basée sur le profit immédiat.
La situation est grave, le président d’Arjo Wiggins Pascal Lebard, n’hésite plus à fermer des sites, à en vendre d’autres, ou à restructurer des pans entiers du groupe. A ce rythme-là, le groupe Arjo Wiggins n’existera plus dans quelques mois ! Quel désastre !!!

Fermeture de Rives, fermeture d’une machine à Witcell (en Argentine), vente de l’usine Canson de Moulin du Roy, vente des usines d’Arches et Dettingen (Allemagne), utilisation du chômage partiel dans la plupart des sites (Palalda, Bessé-sur-Braye, Wizernes, Dalum (Danemark), etc… tout ceci nous prépare à un avenir noir pour tous les salariés du groupe.

Lors du Comité de groupe du 07 juin, Pascal Lebard s’est voulu rassurant sur la branche Arjo Wiggins Security, soulignant les investissements faits ces derniers temps.
Trois jours après, nous apprenons par le délégué de VHP, membre du Comité Européen, qu’une restructuration est lancée sur son site, suite à l’achat de deux coupeuses et de la fermeture de l’atelier finition/emballage (super l’investissement !) ; 41 personnes vont être impactées dont 22 emplois temporaires et 19 reclassements dans l’usine.
Petit rappel : cette usine est à la «pointe de l’optimisation » mais cela ne suffit pas encore à nos dirigeants.

Cerise sur le gâteau :

Guy Léonard, Directeur Général du groupe et Gilles Raynaud, DRH du groupe, ont été surpris de cette information donnée par les représentants du personnel et non par leurs cadres dirigeants, ce qui veut dire que la direction générale d’ Arjo Wiggins Sécurity n’a pas semblé bon d’avertir la direction générale Arjo Wiggins, jugeant certainement que les salariés « temporaires » ne comptaient pas dans les effectifs (salariés jetables) et supprimer 19 postes pour reclasser les gens ailleurs (où ?) ne vaut pas la peine que l’on en parle…

Quand on voit le comportement et la franchise de nos dirigeants, les salariés de Crèvecoeur ont de quoi s’inquiéter !

Carnet de commande pratiquement vide après les vacances d’été, qualité qui se dégrade (heureusement que le professionnalisme des opérateurs ne peut être mis en doute !) ; succession de petites commandes, en fiduciaire, à la MAP 5, alors que l’investissement d’un former sur cette machine a été fait pour produire des billets avec des fils larges (retour sur investissement ?). Dégradation des conditions de travail dans tous les ateliers, due en grande partie à un management inadapté (incompétence de certains cadres ? quand on voit le Directeur présent les week-ends pour pallier au manque de décision) ; manque de suivi dans l’entretien des outils.

On entend déjà qu’il faut réduire les frais fixes!, alors qu’on paie des consultants à prix d’or et que l’on se permet de les embaucher à la fin de leur mission : deux fois gavés sur notre dos !

Il est plus difficile aujourd’hui d’embaucher un troisième de machine qu’un « manager » au niveau du groupe Arjo Wiggins Sécurity !
Avant que la situation ne soit catastrophique, nous exigerons des réponses claires et précises, sans langue de bois, lors de la réunion de CE du 05 juillet avec Olivier Guize.

Point sur l’intéressement :

Les résultats de cette année ne sont pas bons, la direction nous a soumis un projet d’accord pour 2011/2013. En sachant qu’en 2010 nous avons fait des bénéfices, nous aurions eu un intéressement avec les nouveaux critères de … zéro euro (équitable pour tout le monde) !
Et ceci sûrement pendant trois ans !
Nous avons donc signé un constat de désaccord ; pour l’année 2011 l’ancien accord s’applique avec les critères précédents. Peut-être le seul moyen d’avoir une prime ?
Un nouvel accord pour 2012/2014 sera signé l’an prochain.

Pour la prime de 2010 sur Crèvecoeur, les élus CGT contestent toujours le mode de calcul. A leurs yeux, il y a certainement un manque à gagner.

Pour régler ce litige et tout éclaircir, les élus CGT vont désigner un expert au prochain CE du 23 juin.

Affaire à suivre

Le SYNDICAT CGT, ARJO WIGGINS, Usine de Crèvecoeur, 7320 Jouy-sur-Morin

17 juin 2011

Smic : La CGT revendique 1.700 euros bruts mensuels

Info CGT

La CGT qui revendique depuis 2008 que le Smic soit porté à 1.600 euros bruts a réactualisé cette revendication lors de la réunion de son Comité confédéral national des 15 et 16 juin. Compte tenu de l’inflation ( +4% depuis 2008) et du poids des dépenses contraintes (chauffage, carburants, loyer...), la CGT revendique désormais un Smic à 1.700 euros bruts.

La particularité des dépenses dites "contraintes, pré-engagées ou incompressibles" c’est qu’on ne peut y échapper sans subir de pénalités et que pour la plupart, elles sont honorées par les ménages par prélèvement direct sur leur compte avant toute autre dépense. Si en 2006 on estimait que ces dépenses représentaient 45% du budget des ménages, elles ne représentaient que 41% en 2001.
Ces dépenses incompressibles augmentent beaucoup plus vite que les revenus. Pour les ménages à revenu modeste, les dépenses de logement, d’énergie, d’eau représentent ensemble plus de 46% du budget mensuel contre 22% en 1979.

Carrefour Market : Ils ont gagné entre 2% et 2,5%

Info CGT

Les syndicats CGT, CFDT et FO de Carrefour Market qui ont mené plusieurs journées d’actions de débrayage ces dernières semaines ont finalement obtenu jeudi 16 juin la signature d’un protocole. Il prévoit pour les 32 000 salariés de l’enseigne une augmentation générale de 2 à 2,5%, en fonction de l’ancienneté, avec effet rétroactif au 1er avril au lieu du 1er juillet.

Ils ont aussi obtenu des titres-restaurants de 4 euros pour les salariés ayant au moins deux ans d’ancienneté.
La remise sur les produits achetés dans les magasins de l’enseigne passera de 7 à 10%, à l’instar de ce qui avait été négocié pour les personnels des hypermarchés. Pour la CGT, "la direction a entendu le message des salariés qui dénonçait les inégalités entre les hypers Carrefour et les Carrefour Market".

Bernard Thibault gagne deux fois moins que les autres leaders syndicaux




Info CGT

Accusés d'entretenir le flou sur leur financement, les syndicats ont décidé de jouer la transparence… du moins sur la rémunération de leurs leaders. Bernard Thibault, patron de la CGT, est le moins bien payé d'entre eux, selon les Echos, qui a compilé les différentes données.

Interrogé par RTL, Bernard Thibault a révélé qu'il touchait 2.300 euros net par mois. La CGT lui fournit aussi une voiture de fonction, une Citroën C6.

Son homologue de la CFDT, François Chérèque, reçoit de son côté un salaire mensuel de 4.500 euros net, et bénéficie d'un treizième mois. FO dédommage son secrétaire général Jean-Claude Mailly à hauteur de 4.300 euros net. A la CFTC, le président Jacques Voisin bénéficie de 4.200 euros net. Un studio de 20 m2 à Paris est aussi mis à sa disposition.

16 juin 2011

Message de solidarité aux syndicats Grècs



Les syndicats grecs se mobilisent contre le plan d'austérité

Info CGT

A l’attention :
M. Yannis PANAGOPOULOS, Président de GSEE
M. Spyros PAPASPYROS, Président de ADEDY

Montreuil, le 15 juin 2011

La CGT de France tient à réaffirmer toute sa solidarité envers les salariés et le peuple grecs, qui organisent aujourd’hui une nouvelle journée d’action nationale.

Le nouveau mémorandum qu’entend imposer la troïka – représentant encore 28,4 milliards d’économies d’ici 2015 – va conduire à de nouvelles pertes d’emplois, à de nouvelles restructurations dans le secteur de l’État, à une plus grande déchirure encore dans la société grecque. C’est intolérable. C’est cette politique qui, dans toute l’Europe, a mis 23 millions de personnes en situation de chômage et de précarité.

Au plan européen, l’adoption du Pacte Euro plus et son train de mesures anti-sociales, constituent une véritable cure d’austérité pour tous nos États. C’est pourquoi la CES a décidé de faire du 21 juin, une journée d’action et d’information, avec une Euro-manifestation à Luxembourg, à laquelle nous nous associons pleinement.
Nous refusons la dégradation des conditions de vie des salariés et nous voulons des emplois stables, assortis de salaires décents, des services publics de qualité pour l’ensemble des citoyens européens.

Les salariés français sont à vos cotés dans cette nouvelle étape de votre lutte.

Meilleures salutations fraternelles

La CGT

Carrefour condamné pour non-respect du Smic

















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Info CGT

C'est une victoire pour un millier de salariés de Carrefour, qui accusent depuis des années leur employeur d'avoir rogné leur salaire. Le tribunal de police d’Évry a condamné le géant de la distribution à verser une amende de 3,66 millions d'euros, pour "non respect du Smic" Concrètement Concrètement, Carrefour a inclut les temps de pause dans le calcul du salaire, qui doit au moins être égal au Smic. Or, ces pauses n'auraient pas du être prises en compte, car elles ne constituent pas un temps de travail effectif.
Carrefour n’a en effet pas pris en compte le forfait pause payant ainsi quelques 1200 salariés d'une dizaine d'enseignes en France, en dessous du salaire minimum.
Un manque à gagner que l’inspection du travail avait évalué entre 4,53 euros à 45,148 euros par mois, selon les catégories de salariés. Pour réparer le préjudice, chaque employé lésé va recevoir 2.000 euros.
Cette décision de justice fait suite à un arrêt de la Cour de Cassation de février, qui avait donné raison aux syndicats, jugeant que les salariés n'étaient pas à la disposition de l'entreprise lors de leurs pauses.
Carrefour a également été condamné à verser entre 10.000 et 15.000 euros d’amende à chacune des fédérations syndicales qui ont porté plainte, ainsi qu’entre 300 et 1.000 euros pour chacun des dix salariés qui ont porté plainte indépendamment.


UL CGT de Coulommiers

14 juin 2011

Carrefour Market: Mobilisation inédite pour les salaires

Info CGT

Quelques 350 magasins de Carrefour Market, sur 540 ont été touchés samedi 11 juin par un mouvement national de grève à l’appel de trois syndicats CGT, CFDT et FO pour des revendications salariales.

Le mobilisation a été lancée depuis le samedi 14 mai par la CGT qui appelle les salariés à des débrayages tous les samedis. Cette semaine elle a été rejointe par FO et la CFDT. Les 3 syndicats demandent la "réouverture des négociations sur les salaires" et sur les "conditions d’attribution des titres-restaurant".

La direction avait accordé fin mai entre 2% et 2,5% d’augmentation salariale selon l’ancienneté, applicable au 1er juillet. Les syndicats ont jugé la mesure insuffisante, 2,5% d’augmentation au 1er juillet ne se traduisant que par 1,25% de hausse sur l’année.


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10 juin 2011

L'usine PSA d'Aulnay menacée de fermeture



















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INFO CGT

La CGT a créé la stupeur jeudi en annonçant que PSA Peugeot Citroën prévoyait de fermer deux sites employant 6.200 personnes d'ici 2014 en France, dont l'usine d'Aulnay-sous-Bois, mais la direction a rétorqué que cette fermeture n'était "pas un sujet d'actualité".

S'appuyant sur un document interne, la CGT, premier syndicat du groupe, a affirmé que le constructeur prévoyait de fermer Aulnay (Seine-Saint-Denis) "courant 2014" et Sevelnord (Nord) en 2013. Les deux sites emploient respectivement 3.600 et 2.600 salariés.

Le document évoque aussi l'avenir de l'usine de Madrid, qui emploie 2.550 personnes et fait partie comme les deux autres des "sites historiques assez éloignés des critères globaux de l'usine excellente", selon la note.

Le document interne, daté du 23 août 2010, situe "la fenêtre d'annonce possible, dans le calendrier électoral français, au 2ème semestre 2012", soit après l'élection présidentielle.

Après sa divulgation, la direction a répondu que la fermeture d'Aulnay n'était "pas un sujet d'actualité" et affirmé que le document n'avait pas valeur de décision et n'était qu'"un document préparatoire" élaboré dans un contexte de crise.

Elle a évoqué par la suite le cas de Sevelnord et dit explorer "différentes pistes", soulignant qu'aucune décision n'avait été prise. Quant à Madrid, PSA a reconnu que le site était "totalement en sous charge".

Pour tenter de rassurer en interne, le président du directoire de PSA Philippe Varin a reçu lui-même les syndicats jeudi après-midi.

Mais à l'issue de la rencontre, la CGT a affirmé que la direction n'avait "donné aucune garantie quant à l'avenir des sites d'Aulnay et de Sevelnord", la CFTC déplorant que des salariés se retrouvent "en pleine inquiétude".

De son côté, le ministre de l'Industrie Eric Besson a reçu dans la soirée Philippe Varin, avec qui il s'est entretenu en tête-à-tête pendant une quarantaine de minutes.

Selon le ministère, M. Besson a "pris acte" des déclarations du constructeur automobile et "se félicite" de la décision de la direction de convoquer un CCE exceptionnel.

Au cours de la conférence de presse, la CGT a reproché à la direction d'avoir "menti depuis des années".

Selon un responsable, Bruno Lemerle, "une partie des mesures envisagées dans (l)e document ont déjà été mises en oeuvre, notamment l'augmentation de la production à Poissy (Yvelines) pour préparer la fermeture d'Aulnay et la fin de l'alliance avec Fiat pour le site de Sevelnord", qui doit prendre effet en 2017.

Jean-Pierre Mercier, délégué syndical à Aulnay, a souligné que l'usine était passée de 418.000 véhicules produits par 6.200 ouvriers en 2003 à 195.000 véhicules en 2010.

Pour Ludovic Bouvier (CGT), l'usine Sevelnord créé en 1992, vit "le même scénario", ayant perdu 2.000 salariés en cinq ans.

Le site d'Aulnay, créé en 1973, produit la Citroën C3, véhicule le plus vendu de la gamme Citroën. Sur place, les salariés interrogés par l'AFP, semblaient accueillir avec scepticisme les déclarations de la direction.

Tout en affirmant avoir obtenu récemment des engagements quant "au maintien de l'activité" de l'usine, le maire d'Aulnay, Gérard Segura (PS) a sollicité un rendez-vous d'urgence avec les dirigeants de PSA.

Le député PS et président du conseil général de Seine-Saint-Denis, Claude Bartolone, a demandé à la direction "de clarifier ses intentions", estimant qu'on "ne peut pas se contenter d'un simple démenti laconique et ambigu".

Le député apparenté PCF de Seine-Saint-Denis, Jean-Pierre Brard, a pris la parole à l'Assemblée pour "alerter" ses collègues sur la "note interne" menaçant, selon lui, "15.000 emplois", incluant les emplois induits.

INFO CGT

cliquez ci-dessous pour voir la vidéo

http://info.france2.fr/france/psa-fermerait-aulnay-selon-la-cgt-69144288.html?onglet=videos&id-video=MAM_3500000000017979_201106092022_F2


info- la note confidentielle de PSA cliquez ci-dessous

http://www.scribd.com/doc/57522373/Note-confidentielle-PSA

8 juin 2011

Papeterie Crèvecoeur à Jouy-sur-Morin ou s'est tenue l'intersyndicale CGT du groupe Arjo Wiggins


Info, CGT

INTERSYNDICALE FILPAC CGT du groupe ArjoWiggins
les usine : Wizernes, Bessé-sur-Braye, Arches, Rives, Charavines, le Bourray, Crèvecoeur, Apprieu, Palada



FERMETURE DU SITE DE RIVES :

DEMAIN, A QUI LE TOUR ?



S’il existe une entreprise où les mots « respect » et « dignité » doivent être réhabilités, c’est bien ARJOWIGGINS RIVES SAS(Isère), dirigée par un fossoyeur, Daniel Triouleyre.
Malgré les restructurations permanentes depuis plus de quinze ans, les salariés de cette entreprise ont toujours travaillé avec professionnalisme et abnégation : changement de rythme de travail, heures supplémentaires, fermeture d’une machine ; tout cela même à une surintensification du travail. Pour arriver à quoi ? La fermeture du site de Rives !
Les salariés, qui par leur travail ont gavé les actionnaires de dividendes depuis toujours, sont jetés comme de vulgaire kleenex et livrés en pâture à Pole Emploi.

Le démantèlement du groupe Arjo continue, avec toutes les conséquences tragiques que cela engendre : chômage, précarité, bassin d’emploi sinistré, mort annoncée de villages, de villes et même de régions avec la disparition de tous les emplois induits.
Après Cardiff (Pays-de-Galles),Ettlingen (Allemagne), Sainte Marie (seine & Marne), Crèvecoeur Seine & Marne), Guérimand (Isère), Douvres (Belgique), Nivelles (Belgique), Fort-William (Écosse).,Faya (Ardèche), Dettingen (Allemagne), Canson Moulin du Roy (Ardèche), Arches (Vosges), Bernard Dumas (Dordogne)…, ce sont les salariés de Rives( Isère) qui vont subir la loi de Pascal Lebard : faire du fric à tout va sans aucun scrupule et aucune considération pour les salariés qui ont produit sa richesse.

Les raisons avancées par Lebard pour femer le site de Rives sont : la réduction des coûts fixes et de la surcapacité dans la branche Papiers de création. Alors que le syndicat CGT est porteur d’un projet alternatif, qui vise à la sauvegarde des emplois, sans coût supplémentaire par rapport au projet de Sequana, en regroupant les deux machines sur un site, Rives !
Cela permettrait de réduire les coûts fixes, de sauver un maximum d’emplois, de pérenniser la Société Arjo sur la région…Sachant que l’usine d’Annonay (Canson) est vendue au groupe Hamelin dans le même temps.
La fermeture de Rives, amènera à plus ou moins long terme, la mort de Charavines. Les investissements proposés pour le projet Lebard ne peuvent suffire à rassurer les salariés sur leur avenir.

Salariés d’ArjoWiggins, comment pouvons nous croire à la parole de nos dirigeants qui veulent nous démontrer que la seule alternative pour l’avenir des salariés de Rives/Charavines est la fermeture du site de Rives, et le maintien d’une seule machine à papier dans l’entreprise, alors que depuis plus de quinze ans, ceux-ci ferment systématiquement les sites n’ayant qu’une machine !

Nous tous, employés par le groupe ArjoWiggins, nous sommes tous des salariés précaires. Chacun d’entre nous peut, à tout moment, être sacrifié sur l’autel des profits pour satisfaire quelques nantis qui ne connaissent aucun des visages de ceux qui les enrichissent.

Quarante-sept salariés risquent de perdre leur emploi, si la direction générale, pilotée par le seigneur Lebard, fait la sourde oreille et s’entête à mener à terme son projet destructeur.

C’est pourquoi, l’intersyndicale CGT réunie à Crèvecoeur les 24, 25 et 26 Mai, appelle l’ensemble des salariés du groupe ArjoWiggins à se mobiliser à partir du 07 Juin.
La bataille sera peut-être longue, mais nous ne lâcherons pas !

L’intersyndicale CGT du groupe ArjoWiggins

Les salariés d'Arjowiggins s'invitent sur le Critérium pour dénoncer la fermeture de l'usine de Rives. cliquez ci-dessous pour voir la vidéo
http://alpes.france3.fr/info/rives-38--arjo-wiggins-ferme-le-site-68552848.html?onglet=videos&id-video=monalisa_GREN_1435149_070620110928_F3_811_07062011175745_F3


Lutter est devenu un acte de civisme.
Préserver les emplois pour les générations à venir,
un acte de citoyenneté
!

4 juin 2011

Pourquoi les pauvres payent plus d’împôt que les riches ?

Info : CGT

Comment se répartissent les impôts ? L’impôt sur le revenu représente à peine plus de 20 % des recettes de l’État. En effet, aux trois quart les impôts et taxes sont collectés injustement de manière proportionnelle donc en ne tenant pas compte des revenus (impôts indirects). Les impôts indirects passent souvent « inaperçus ». Il est en effet difficile de voir la part de Taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP) payée à la pompe à essence ou encore la part de TVA payée sur chacun de ses achats.

Et pourtant, ces impôts sont loin d’être indolores. Car, moins on est riche et plus ils pèsent lourd dans le budget. Donc, en diminuant l’impôt sur le revenu, en réalité on répartit différemment l’imposition en la faisant peser plus lourdement et injustement sur les ménages les moins aisés.

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Les salariés d'Action logement se mobilise le 4 juillet pour les salaires !  La CGT Action Logement vous convie à une petite pause rev...