1 janvier 2023

 Radiations record à Pôle emploi


Privés d’emploi 58 000 demandeurs ont été exclus en novembre. Une hausse de 19 % qui interroge à la veille de l’application de la réforme de l’assurance-chômage.


En cette fin d’année, il n’y a pas que la fortune de Bernard Arnault qui bat des records ! Alors que le risque de récession pour 2023 reste une hypothèse crédible, 58 000 demandeurs ont été radiés des listes de Pôle emploi en novembre. Une hausse inédite de 19 % par rapport à octobre correspondant à 9 400 radiés, selon les chiffres communiqués par la Dares. « Des personnes que l’on prive de revenus, allocations chômage ou solidarité », insiste Sylvie Espagnolle, déléguée syndicale centrale CGT Pôle emploi. Ce alors que, selon l’Insee, entre 3,2 et 3,5 millions de personnes ont reçu, en 2021, des aides alimentaires par le biais du réseau associatif. Cette hausse manifeste pour novembre symbolise une tendance de fond : entre 2017 et 2022, la proportion des chômeurs indemnisés par l’Unedic est passée de 41 % à 36 %, selon la Dares. Surtout, sur l’année qui s’écoule, la hausse des radiations à Pôle emploi est « en hausse de 10 % », selon la syndicaliste.

Joint par Mediapart, Pôle emploi assure ne pas avoir« d’explication particulière à l’évolution du nombre de radiations ce mois-ci ». Néanmoins, plusieurs pistes peuvent être avancées impliquant les choix gouvernementaux en matière de retour à l’emploi. D’abord par la hausse des contrôles sur les recherches d’emploi. Dès novembre 2021, Emmanuel Macron avait averti que « les demandeurs d’emploi qui ne démontreront pas une recherche active verront leurs allocations suspendues ». Bilan, les contrôles se sont accrus au nombre de 500 000, contre 420 000 en 2019« Mécaniquement, il y a une hausse des radiations sanction explique Sylvie Espagnolle. Le phénomène est similaire avec le non-respect des convocations. »Cette seconde explication peut être que, depuis 2018, le non-respect d’une convocation à Pôle emploi est un motif de radiation. Cette« intensification peut tout à fait expliquer la diminution du nombre de chômeurs », affirmait, dès 2021, Pierre Garnodier, secrétaire général du comité national CGT des travailleurs privés d’emploi et précaires.

D’ailleurs, les chiffres du chômage pour novembre soulignent un recul du nombre de chômeurs, en baisse de 2,1 %, chez les demandeurs sans activité professionnelle (catégorie A). Un reflux en trompe-l’œil car, en ajoutant les catégories B et C, la diminution n’est que de 0,4 %, établissant à 5,394 millions le nombre de chômeurs, selon la Dares. Enfin, la création, depuis septembre, dans chacune des agences d’un vivier de demandeurs en capacité d’exercer dans les filières dites en« tension » est une piste pour expliquer la hausse des radiations.« Toute personne ayant une expérience ou une formation dans ces secteurs est convoquée et incitée à aller sur ces offres, relate Sylvie Espagnolle. Qu’importent les conditions de travail ou la durée des contrats. Idem pour les personnes ne sachant pas vers quelle filière rechercher un emploi. »Selon la CGT, 40 % des contrôles sur les recherches d’emploi se concentrent sur les domaines de la santé et de l’action sociale, l’hébergement et la restauration, ainsi que les transports de voyageurs et de marchandises.




29 décembre 2022

SNCF, médecins, retraites… les macronistes vantent le dialogue social tout en le piétinant


 Sur tous les plateaux, élus de la majorité et membres de l'exécutif chantent les louanges du « b dialogue social » et de la « concertation », déplorant qu'ils n'aient pas eu lieu pour les grèves des médecins libéraux et des salariés de la SNCF. La parole des syndicats ne semble pourtant pas peser bien lourd dans les négociations de la réforme des retraites et de l'assurance chômage. Pile je gagne, face tu perds. C’est la curieuse méthode de négociation retenue par le gouvernement en cette fin d’année pour gérer les conflits sociaux. Cette dernière présente l'indéniable avantage d'être toujours gagnante sur le front de la communication, au prix d'une légère contradiction sur le fond.



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25 décembre 2022

La retraite expliquée de A à Z


Comment est né le système par répartition ? Quels sont les avantages du système actuel, sa viabilité et les moyens pour l’améliorer afin de répondre aux nouveaux enjeux ?


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Faire vivre nos vœux en 2023


J’ai bien l’impression que la magie de Noël restera au vestiaire encore cette année. Pourtant, on aurait bien besoin d’accrocher de nouvelles étoiles pas seulement dans le sapin ou sur un maillot.

 

Ni encouragement, ni consolation.

Macron et son gouvernement, avec l’aval de la droite et de l’extrême droite, précipite le pillage de la République sociale au profit du capital et de la finance.

 

Rêvons un peu, ça ne coûte rien !

Aussi, pour affronter l'année qui arrive, j'ai préféré faire ma liste au Père Noël plutôt qu'au père Cofidis.

Rêver, c’est imaginer le meilleur pour le monde d’après. C’est trouver de la force au milieu de toutes les raisons de désespérer. C’est rallumer la flamme pour dépasser nos colères. C’est forger le courage d'affronter l'adversité.

 

Partageons nos vœux et faisons-les vivre.

D’autant que nous sommes de plus en plus nombreux à nous battre pour un monde de paix, plus juste, plus solidaire, plus humain, plus fraternel.

Au cœur de ces combats, la CGT et ses militants s’engagent au quotidien à les renforcer et les élargir en partageant ses propositions pour rallumer les étoiles et organiser la mobilisation. 

Car c’est en unissant nos vœux et nos forces que nous créerons le meilleur pour tous.

 

Bonne année de santé, de réussite et de bonheur à chacun·e d’entre vous.






 Quels chiffres utiliser pour parler de la différence sociale d’espérance de vie et de la retraite?


 Le chiffre « 25% des plus pauvres sont morts à 62 ans » n’est pas le meilleur pour parler de la retraite. On peut retenir à la place que -l’écart d’espérance de vie entre hommes ouvriers et cadre est de 7 ans (INSEE). C’est aussi l’écart de durée de retraite entre les 20 % d’individus les plus riches et les 20 % les plus pauvres


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22 décembre 2022

 Les entreprises soi-disant engagées contre la pollution plastique ne font rien pour la réduire à la source

 

 72 % des plus grandes entreprises du monde se sont engagées à réduire leurs déchets plastiques. Une étude américaine évalue ce que ces industriels ont fait - ou pas - pour tenir leurs promesses. Nestlé, Mars, Coca Cola... Nombreuses sont les marques à mettre en avant leurs objectifs de lutte contre la pollution par le plastique. Mais dans quelle mesure ces engagements sont-ils tenus ?




 Plan de Formation : UD CGT 77 pour 2023.

Toute l'équipe de l'Union Locale CGT de Coulommiers vous souhaite de très bonnes fêtes de fin d'année à toutes et tous, sans oublier vos familles et vos proches et vous retrouve en 2023 pour une nouvelle année de luttes et de conquêtes sociales.


 Plan de Formation : UD CGT 77 pour 2023.



 Ensemble on est plus fort ! Formés on va plus loin 

Inscrivez vous le plus tôt possible afin de nous permettre:

-d'éviter d'annuler des formations

-d'anticiper la préparation des formations 

-d'envoyer les devis pour les formations CSSCT, CSE et CSA

-de travailler dans de bonnes conditions !












20 décembre 2022

 Ils se cachent parfois dans des cages d'escaliers : de plus en plus de femmes et d'enfants à la rue


 Alors que les maraudes se multiplient en cette période de grand froid, les associations de lutte contre la précarité s’inquiètent de la hausse du nombre de familles sans toit, notamment les mères seules avec bébé.



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L’USH fait état d’une forte montée des impayés de loyers des locataires Hlm


 

L’Union sociale pour l’habitat rend publics, lundi 19 décembre, les résultats d’une enquête Flash menée auprès des organismes Hlm sur l’impact de l’inflation, et notamment de la hausse des coûts de l’énergie sur la situation financière de leurs locataires.



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19 décembre 2022

Haut-Rhin : les prud’hommes donnent raison à un salarié licencié pour cause de Covid


 C’est un « licenciement injustifié » dont se félicite la défense du salarié. Les prud’hommes de Mulhouse (Haut-Rhin) ont donné raison lundi à un homme qui avait été licencié à l’été 2020 après avoir été testé positif. Ce licenciement a été reconnu comme étant dépourvu de causes réelles et sérieuses, a-t-on appris auprès de son avocat. Ce salarié de l’office HLM local était rentré de vacances légèrement malade en juillet 2020.


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Les salariés d'Action logement se mobilise le 4 juillet pour les salaires !  La CGT Action Logement vous convie à une petite pause rev...