11 janvier 2023

 Les syndicats appellent à se mobiliser le 19 janvier



Dans la foulée des annonces du gouvernement qui veut faire travailler deux ans de plus, avec un report de l'âge de départ à la retraite à 64 ans et une accélération de l'augmentation de la durée de cotisations, les syndicats appellent à une première mobilisation le 19 janvier.

Il faut une bonne dose d'autosatisfaction et d'aveuglement idéologique pour voir dans le projet de contre-réforme des retraites « un projet de justice, porteur de progrès social », comme l'a présenté mardi 10 janvier 2023 la première ministre Elisabeth Borne, flanquée du ministre de l'économie Bruno Le Maire, du ministre du travail Olivier Dussopt et du ministre de la fonction publique Stanislas Guerini.

Travailler deux ans de plus

Sans surprise, la cheffe du gouvernement a annoncé un report de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans en 2030, conjugué à une accélération de la réforme Touraine pour atteindre les 43 ans de cotisations nécessaires à une retraite à taux plein en 2027 (la réforme Touraine fixait initialement ce cap à 2035, ndlr). « A compter du 1er septembre, l'âge légal de départ à la retraite sera relevé progressivement de trois mois par an, pour atteindre 64 ans en 2030. Nous serons donc à 63,3 ans à la fin du quinquennat. Parallèlement, nous n‘irons pas plus loin que les 43 ans de cotisations prévues par la réforme Touraine pour partir avec une retraite à taux plein, mais nous atteindrons cette cible plus vite en passant d'un trimestre par an », a annoncé Elisabeth Borne.

De (très) modestes contreparties

Pour compenser le fait que tous les salariés devront travailler deux ans de plus, le gouvernement met en avant le maintien d'un dispositif pour carrières longues, la prise en compte de la pénibilité, une pension minimale égale à 85% du smic, la mise en place d'un index seniors. Plus dans le détail, le gouvernement a annoncé que « le dispositif de carrières longues sera adapté pour qu'aucune personne ayant commencé à travailler tôt ne soit obligée de travailler plus de 44 ans. Ceux qui ont commencé avant 16 ans pourront partir dès 58 ans ; entre 16 et 18 ans à partir de 60 ans ; entre 18 et 20 ans à partir de 62 ans ». S'agissant de la « prévention de l'usure professionnelle », le gouvernement a annoncé que des seuils d'exposition seront abaissés pour permettre à plus de salariés de bénéficier du compte professionnel de prévention (C2P). C'est le cas du travail de nuit et du travail en équipes successives. « Nous allons créer un fonds d'investissement dans la prévention de l'usure professionnelle doté d'un milliard d'euros », a ajouté Elisabeth Borne.

Un plan d’économies à 17 milliards

Le gouvernement s'est aussi félicité de porter à 85% du Smic net, soit 1200 euros bruts par mois le montant du minimum de pension pour une carrière complète cotisée au Smic. « Une vie de travail doit apporter une retraite digne », selon Elisabeth Borne. Pour caresser le parti Républicain dans le sens du poil et s'assurer de son vote au Parlement, le gouvernement prévoit de prendre en compte les retraités actuels et de revaloriser les « pensions actuelles pour tous ceux qui ont une carrière complète au niveau du smic ».

A défaut d'un projet de réforme des retraites progressiste, le plan du gouvernement s'apparente à un plan d'économies des dépenses publiques. « La réforme annoncée apportera 17,7 milliards d'euros en 2030. Chaque euro économisé ira aux caisses de retraite », s'est félicité le ministre de l'économie Bruno Le Maire. Avec des accents Thatchériens, celui-ci a martelé qu'il n'y avait pas d'alternative et a repoussé toute augmentation de cotisations. Faisant référence à un déficit de 13 milliards, Bruno Le Maire a évoqué l'équilibre du régime des retraites qui « est menacé, c'est un fait, c'est un fait incontestable ».

Front syndical uni

S'il est un autre fait incontestable, c'est l'opposition unanime des syndicats de salariés, réunis  dans la soirée du mardi 10 janvier à la bourse du travail de Paris. Dans une déclaration commune, les huit syndicats (CFDT, CGT, FO, CGC, CFTC, Unsa, Solidaires, FSU) appellent à une première journée de mobilisation le 19 janvier. « Cette réforme va frapper de plein fouet l'ensemble des travailleurs et travailleuses, et plus particulièrement celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont l'espérance de vie est inférieure au reste de la population, et celles et ceux dont la pénibilité des métiers n'est pas reconnue. Elle va aggraver la précarité de celles et ceux n'étant déjà plus en emploi avant leur retraite, et renforcer les inégalités femmes-hommes », écrivent-ils.

« Le gouvernement réussit l'exploit de rassembler tous les syndicats. Cela faisait douze ans que ce n'était pas arrivé. La situation est suffisamment rare pour questionner le gouvernement ». Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT

Devant une nuée de micros, le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez a exigé le retrait des deux mesures phares du report de l'âge de départ à la retraite et s’est dit prêt à discuter avec le gouvernement des sources de financement alternatives. « Travailler plus longtemps, ce n'est pas un progrès social, ça s'appelle une régression », a-t-il dénoncé. « Les carrières longues devront dorénavant travailler 44 ans, quel progrès », a ajouté Philippe Martinez. Pour Laurent Escure, secrétaire général de l'Unsa, « cette réforme est injuste et inutile. On touche à l'intimité des gens en faisant travailler tout le monde deux années de plus. C'est deux années de moins pour profiter de la vie, de ses parents vieillissants, de ses petits-enfants. Je regrette que le gouvernement opte pour une méthode aussi brutale ». Même tonalité pour Benoit Teste de la FSU, qui se félicite d'une « intersyndicale solide, forte et déterminée ». « Ces annonces sont d'une brutalité inouïe, avec des mesures compensatoires ridicules », a-t-il fustigé. Les syndicats espèrent que le 19 janvier soit le point de départ de la contestation. De son côté, le gouvernement va présenter son texte en conseil des ministres le 23 janvier, pour ensuite un débat parlementaire accéléré dans le cadre d'un projet de financement de la sécurité sociale rectificatif.



 Trois millions de logements vacants, la hausse se poursuit



Le mal-logement est un drame pour des millions de Français, comme le rappelle chaque année la Fondation Abbé Pierre. Malgré cela, le nombre de logements vacants ne cesse d’augmenter depuis le milieu des années 2000. L’Insee en compte trois millions en 2022, contre 1,6 million il y a 20 ans : une progression de près de 60 %. Leur part dans l’ensemble du parc de logements est passée de 6 à 8 %, mais s’est stabilisée depuis 2016


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Melun le 11/01/23
 
Retraite : 19 janvier c'est parti !
 
La réforme des retraites a été annoncée par Elisabeth borne le 10 janvier 2023 avec au programme recul de l'âge de départ, suppression de régime spéciaux, retraite minimum à 1200 € pour une carrière complète au SMIC... une fois de plus la réforme des retraites utilise toujours les mêmes procédés qui engendrent toujours les mêmes effets.
 
C'est une intersyndicale complète qui appelle le 19 janvier à se mobiliser par la grève.
 
 
 
Le 19 janvier en Seine-et-Marne, ça se construit !
 
Pour l’instant :
 
  • Rassemblement le matin à Nemours en construction
  • Manifestation à Meaux
  • Intersyndicale départementale avant la fin de la semaine. 
Le 19 janvier Grève et arrêts de travail !
 
Les syndicats sont appelés à se réunir au sein de leur union locale pour construire des actions locales, des arrêts de travail et des mobilisations. Faites connaître vos appels à la grève.
 
Le 19 janvier à Paris 14h
 
L’intersyndicale régional est prévue le 12 janvier au matin. 
 
Les Unions Locales de Montereau, Nemours et Meaux mettent en place des départs des bus pour Paris. 
 
Les Unions Locales de Coulommiers et Marne-la-Vallée étudie les possibilités de mettre en place des bus. 
 
Faites connaître les départs collectifs en bus.
 
 
 
Construire pour durer
 
Les syndicats, section syndicale et organisation de la CGT de Seine-et-Marne sont invités fortement à mettre en place des assemblées générales de syndiqués, des journées d'études, des plans de travail et de distribution pour aller à la rencontre des salariés, retraités et privés d'emploi. 
 
Une campagne de long terme. 
 
Obtenir le retrait de la réforme ne peut-être qu'une étape. 62 ans c'est déjà trop, 64 ans c'est impossible gagnant la retraite à 60 ans. 
 
 
 
Salaire, emploi, conditions de travail, pensions et retraite, construisons un projet de société porteur de progrès social. 
 
Alors que les luttes sur les salaires continuent, les syndicats sont invités à intégrer dans les plates-formes revendicative la question de la retraite à 60 ans, du maintien dans l'emploi des seniors, de la reconnaissance de la pénibilité... 
 
 
 


 

8 janvier 2023

Ensemble pour la retraite à 60 ans


Le projet de loi sur la réforme des retraites sera présenté le 10 janvier. Sans attendre les détails, la CGT est déjà mobilisée. Les propositions envisagées engendreront inévitablement la baisse du niveau des pensions. La version 2023 est une réforme plus dure encore que celle de 2020


5 janvier 2023

La Fédération CGT des Services publics dépose un préavis de grève pour les journées du 1er au 31 janvier 2023


Objet : Préavis de grève pour les journées du 1er au 31 janvier 2023 couvrant l’ensemble des salarié·es et agent·es des villes, départements, régions, établissements publics, métropoles, offices de l’habitat, services et entreprises de l’eau et de la thanatologie. La CGT défend un droit à une retraite pour tous les salarié·es, dès l’âge de 60 ans, avec les moyens de vivre dignement et donc :


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4 janvier 2023

 

 Toute l'équipe de l'Union Locale CGT

 de Coulommiers vous adresse ses meilleurs

 vœux pour 2023 et vous invitent à les 

rejoindre pour faire avancer le progrès social 



3 janvier 2023

 L’UFC-Que Choisir dévoile la carte de l’intolérable fracture sanitaire Les pouvoirs publics vont-ils enfin agir pour la résorber ?


Alors que le Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2023 a mis en évidence l’absence d’une quelconque volonté politique du Gouvernement pour permettre un égal accès aux soins pour tous les usagers, l’UFC-Que Choisir rend aujourd’hui publique la carte interactive soulignant l’état déplorable de l’accès géographique et financier aux soins en France. L’UFC-Que Choisir presse les pouvoirs publics d’enfin réguler l’installation des médecins, et de mettre un terme aux dérives des dépassements d’honoraires.



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2 janvier 2023

Il faut augmenter les salaires !

C’est bien connu, augmenter les salaires n’est jamais le bon moment pour le patronat et le gouvernement.
Pour la CGT C’est toujours le bon moment : 

cliquez sur le lien ci-dessous

http://cgt77.fr/?p=1973

1 janvier 2023

 Pendant les fêtes de fin d’année, ils sont sur le pont


Témoignages À l’occasion de la Saint-Sylvestre, aides-soignants, éboueurs, pompiers… savent qu’ils ne chômeront pas. Parfois oubliés, ces secteurs d’activité sont pourtant indispensables au bon fonctionnement de la société.

Alors que les fêtes de fin d’année sont synonymes de retrouvailles familiales et de célébrations pour bon nombre de Français, tous ne participent pas entièrement à ces festivités. « Que ça soit la santé, le territorial, le social, la justice… beaucoup de services continuent à fonctionner, rappelle Céline Verzeletti, secrétaire confédérale de la CGT. Ces professions répondent à des besoins vitaux de la population. » Pourtant, ces différents secteurs d’activité ont souvent été les acteurs de mobilisations en France cette année, preuve qu’ils sont maltraités.

En mai dernier, les conducteurs de bus de la RATP se réunissaient devant le ministère de la Transition écologique pour manifester contre l’ouverture de leurs lignes à la concurrence. Dans l’Isère, le Vaucluse ou le Territoire de Belfort, des pompiers se sont mis en grève tout au long de l’année pour dénoncer un manque de personnel. De Paris à Marseille et de Brest à Nancy, des centaines d’éboueurs ont bataillé pour obtenir une augmentation des embauches et des salaires. Les raisons de ces mouvements de lutte sont peut-être diverses, mais elles se rejoignent toutes sur un manque de reconnaissance alors que« ce sont les mêmes agents qui ont été particulièrement sollicités pendant la crise sanitaire »,affirme Céline Verzeletti.

« Emmanuel Macron avait reconnu l’importance des première et deuxième lignes et leurs bas salaires, mais la parole ne s’est jamais traduite en actes. Aujourd’hui, la plupart de ces professionnels ne sont pas mieux rémunérés et n’ont pas constaté d’améliorations dans leurs conditions de travail »,souligne la syndicaliste. Pourtant, derrière ces« premiers de corvée » se cachent des hommes et des femmes exerçant simplement des métiers ô combien essentiels, jour de fête ou non. Et ils les réalisent afin de « porter secours », comme l’explique Thierry Granger, pompier dans l’Isère, et pour que« les gens passent de bonnes fêtes ». L’Humanité a décidé de donner la parole à ces travailleurs indispensables mais trop souvent oubliés.




 Radiations record à Pôle emploi


Privés d’emploi 58 000 demandeurs ont été exclus en novembre. Une hausse de 19 % qui interroge à la veille de l’application de la réforme de l’assurance-chômage.


En cette fin d’année, il n’y a pas que la fortune de Bernard Arnault qui bat des records ! Alors que le risque de récession pour 2023 reste une hypothèse crédible, 58 000 demandeurs ont été radiés des listes de Pôle emploi en novembre. Une hausse inédite de 19 % par rapport à octobre correspondant à 9 400 radiés, selon les chiffres communiqués par la Dares. « Des personnes que l’on prive de revenus, allocations chômage ou solidarité », insiste Sylvie Espagnolle, déléguée syndicale centrale CGT Pôle emploi. Ce alors que, selon l’Insee, entre 3,2 et 3,5 millions de personnes ont reçu, en 2021, des aides alimentaires par le biais du réseau associatif. Cette hausse manifeste pour novembre symbolise une tendance de fond : entre 2017 et 2022, la proportion des chômeurs indemnisés par l’Unedic est passée de 41 % à 36 %, selon la Dares. Surtout, sur l’année qui s’écoule, la hausse des radiations à Pôle emploi est « en hausse de 10 % », selon la syndicaliste.

Joint par Mediapart, Pôle emploi assure ne pas avoir« d’explication particulière à l’évolution du nombre de radiations ce mois-ci ». Néanmoins, plusieurs pistes peuvent être avancées impliquant les choix gouvernementaux en matière de retour à l’emploi. D’abord par la hausse des contrôles sur les recherches d’emploi. Dès novembre 2021, Emmanuel Macron avait averti que « les demandeurs d’emploi qui ne démontreront pas une recherche active verront leurs allocations suspendues ». Bilan, les contrôles se sont accrus au nombre de 500 000, contre 420 000 en 2019« Mécaniquement, il y a une hausse des radiations sanction explique Sylvie Espagnolle. Le phénomène est similaire avec le non-respect des convocations. »Cette seconde explication peut être que, depuis 2018, le non-respect d’une convocation à Pôle emploi est un motif de radiation. Cette« intensification peut tout à fait expliquer la diminution du nombre de chômeurs », affirmait, dès 2021, Pierre Garnodier, secrétaire général du comité national CGT des travailleurs privés d’emploi et précaires.

D’ailleurs, les chiffres du chômage pour novembre soulignent un recul du nombre de chômeurs, en baisse de 2,1 %, chez les demandeurs sans activité professionnelle (catégorie A). Un reflux en trompe-l’œil car, en ajoutant les catégories B et C, la diminution n’est que de 0,4 %, établissant à 5,394 millions le nombre de chômeurs, selon la Dares. Enfin, la création, depuis septembre, dans chacune des agences d’un vivier de demandeurs en capacité d’exercer dans les filières dites en« tension » est une piste pour expliquer la hausse des radiations.« Toute personne ayant une expérience ou une formation dans ces secteurs est convoquée et incitée à aller sur ces offres, relate Sylvie Espagnolle. Qu’importent les conditions de travail ou la durée des contrats. Idem pour les personnes ne sachant pas vers quelle filière rechercher un emploi. »Selon la CGT, 40 % des contrôles sur les recherches d’emploi se concentrent sur les domaines de la santé et de l’action sociale, l’hébergement et la restauration, ainsi que les transports de voyageurs et de marchandises.




Les salariés d'Action logement se mobilise le 4 juillet pour les salaires !  La CGT Action Logement vous convie à une petite pause rev...