12 septembre 2013

POINT JURIDIQUE. CONCILIATION : NOUVELLES INDEMNITÉS FORFAITAIRES DE LICENCIEMENT



Lorsqu’un litige portant sur un licenciement est réglé devant le bureau de conciliation du conseil des prud’hommes saisi, une indemnité forfaitaire de rupture peut s’appliquer en fonction de l’ancienneté du salarié.


L’indemnité forfaitaire de conciliation ne peut être inférieure à un certain montant, fixé selon le barème suivant :


- pour une ancienneté inférieure à 2 ans : 2 mois de salaire,


- entre 2 ans et moins de 8 ans d’ancienneté : 4 mois de salaire,


- entre 8 ans et moins de 15 ans d’ancienneté : 8 mois de salaire,


- entre 15 ans et 25 ans d’ancienneté : 10 mois de salaire,


- pour une ancienneté supérieure à 25 ans : 14 mois de salaire.


Par ailleurs, les parties peuvent se mettre d’accord sur des montants d’indemnisation plus élevés.


Ces indemnités décidées pendant la phase de conciliation, mettent un terme au litige.


Ce nouveau barème de calcul est issu de la loi dite de « sécurisation de l’emploi » qui a été votée en juin dernier et qui est elle-même la déclinaison de l’Accord National Interprofessionnel (l’ANI). Il constitue un recul pour les salariés par rapport à ce que prévoyait la loi avant cette loi.


En effet, avant l’ANI, c’était le juge des prud’hommes qui décidait de l’indemnité à verser au travailleur lésé. Aujourd’hui, le montant est déjà contenu dans la loi.


La CGT et FO avaient dénoncé et continuent de dénoncer cette loi scélérate. On en voit concrètement les premières applications.

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