31 janvier 2011

Pas de cadeau pour ceux qui se lèvent tôt en 2011

Info CGT

La disette salariale s’installe

La revalorisation du SMIC au 1er janvier a été de 1,6%, soit le minimum légal. C’est la cinquième année sans coup de pouce du gouvernement. L’option n’a jamais été utilisée depuis l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République, en 2007, alors même que l’ancien candidat avait axé sa campagne sur le pouvoir d’achat. Et qu’il prétend militer pour une plus juste répartition des richesses entre investissement, actionnaires et salariés. Pour les smicards, la pilule doit être d’autant plus difficile à avaler que depuis le 1er janvier, les médecins bénéficient pour leur part d’une augmentation de 4,5% du tarif de consultation.

Ils auront eu beau se souhaiter la prospérité au moment des vœux, rares sont les salariés qui verront leur fiche de paie gonfler en 2011. Pour la troisième année consécutive,

La répartition des bénéfices en trois tiers est tombée aux oubliettes
Peu s’en souviennent, mais Nicolas Sarkozy, au début de son mandat de président de la République, a défendu une meilleure répartition des richesses. Il estimait qu’il faudrait parvenir à une redistribution des bénéfices des entreprises en trois tiers égaux entre investissement, actionnaires et salariés. Dans cette perspective, le directeur général de l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), Jean-Philippe Cotis, avait remis un rapport d’état des lieux, en 2009. Le constat était sans appel : la règle des trois tiers suggérée par Nicolas Sarkozy est loin d’être appliquée. En moyenne, les bénéfices obéissent à la répartition suivante : 57% pour l’investissement, 36% pour les actionnaires et 7% pour les salariés (sous forme d’intéressement et de participation). Et la tendance n’est pas vraiment en faveur de ces derniers, car le rapport montre que les entreprises préfèrent choyer leurs actionnaires. Il note que la part des dividendes versés a "pratiquement doublé depuis une dizaine d’années". Ils représentent désormais 16% de l’excédent brut d’exploitation, contre seulement 7% en 1993. Depuis, étonnamment, Nicolas Sarkozy s’est gardé d’évoquer à nouveau le sujet d’une meilleure répartition des bénéfices.

D’après tous les cabinets de consultants spécialisés dans l’analyse des politiques salariales des sociétés, les budgets consacrés aux augmentations vont rester historiquement faibles,

Pas de permanence lundi 30 septembre 2024 !

 Attention, en l'absence de camarade pour tenir notre permanence du lundi, l'Union locale CGT de Coulommiers et ses environs sera fe...