Info : AFP
PARIS — Plusieurs centaines de cheminots ont manifesté lundi sur les quais de la Gare de Lyon à l'arrivée de Thello, le premier train privé en provenance d'Italie, pour dénoncer l'ouverture du rail à la concurrence, a constaté une journaliste de l'AFP.
Thello, coentreprise entre Veolia et Trenitalia, l'opérateur historique italien, a assuré lundi sa première liaison de nuit Venise-Paris. Le tarif le plus bas a été fixé à 35 euros pour un aller simple en compartiment six couchettes.
"Nous sommes venus interpeller les voyageurs sur les trains privés et leur dire que l'ouverture à la concurrence se fera au détriment des usagers, des missions de service public, des conditions de travail des salariés et de la sécurité ferroviaire", a dit à l'AFP Eric Santinelli, secrétaire régional SUD.
Quelque 500 cheminots, venus à l'appel de la CGT et SUD-Rail, ont ainsi accueilli l'arrivée du train et de ses rares voyageurs par des huées et des coups de sifflets.
"C'est un retour en arrière de plus de 70 ans auquel nous assistons... En plus ce sont les vieux trains de chez nous qu'on leur loue", selon Patrick Beaugendre de la CGT.
Pour les cheminots, la concurrence se traduira par "une diminution des missions de service public, les opérateurs se concentrant sur les trains les plus rentables, abandonnant les autres avec comme conséquence une augmentation des tarifs et une baisse de qualité".
L'"unique objectif reste et demeure la rentabilité à tout prix au mépris des conditions de transport des voyageurs et des conditions sociales des salariés", estiment-ils, assurant que l'ouverture à la concurrence du fret en 2006 était un "vrai désastre" qui "bénéficie surtout aux camions".
Les cheminots ont également cité l'exemple de l'Angleterre où "les grands perdants de la libéralisation du chemin de fer ont été la sécurité et les usagers avec les trois catastrophes meurtrières en 1999, en 2000 et en 2001".
PARIS — Plusieurs centaines de cheminots ont manifesté lundi sur les quais de la Gare de Lyon à l'arrivée de Thello, le premier train privé en provenance d'Italie, pour dénoncer l'ouverture du rail à la concurrence, a constaté une journaliste de l'AFP.
Thello, coentreprise entre Veolia et Trenitalia, l'opérateur historique italien, a assuré lundi sa première liaison de nuit Venise-Paris. Le tarif le plus bas a été fixé à 35 euros pour un aller simple en compartiment six couchettes.
"Nous sommes venus interpeller les voyageurs sur les trains privés et leur dire que l'ouverture à la concurrence se fera au détriment des usagers, des missions de service public, des conditions de travail des salariés et de la sécurité ferroviaire", a dit à l'AFP Eric Santinelli, secrétaire régional SUD.
Quelque 500 cheminots, venus à l'appel de la CGT et SUD-Rail, ont ainsi accueilli l'arrivée du train et de ses rares voyageurs par des huées et des coups de sifflets.
"C'est un retour en arrière de plus de 70 ans auquel nous assistons... En plus ce sont les vieux trains de chez nous qu'on leur loue", selon Patrick Beaugendre de la CGT.
Pour les cheminots, la concurrence se traduira par "une diminution des missions de service public, les opérateurs se concentrant sur les trains les plus rentables, abandonnant les autres avec comme conséquence une augmentation des tarifs et une baisse de qualité".
L'"unique objectif reste et demeure la rentabilité à tout prix au mépris des conditions de transport des voyageurs et des conditions sociales des salariés", estiment-ils, assurant que l'ouverture à la concurrence du fret en 2006 était un "vrai désastre" qui "bénéficie surtout aux camions".
Les cheminots ont également cité l'exemple de l'Angleterre où "les grands perdants de la libéralisation du chemin de fer ont été la sécurité et les usagers avec les trois catastrophes meurtrières en 1999, en 2000 et en 2001".