Un
récent rapport auquel a participé l'Inspection Générale des
finances (IGF) préconise de grosses réformes de la politique du
logement : les familles risquent encore de devoir débourser.
L'APL
supprimée aux étudiants aidés par leurs parents
Quel
étudiant aujourd'hui n'est pas aidé par ses parents ? Réponse, une
minorité d'entre eux. Le gouvernement va donc une nouvelle fois
piocher directement dans le porte-monnaie
des familles : les étudiants aidés par leurs parents ne percevront
plus l'APL (l'aide personnalisée au logement) qui s'élevait en
moyenne à 850 euros en 2010. Étant donné le coût des
locations actuel, on peut se demander comment les étudiants pourront
dès lors étudier sans "travailler".
De
cette manière, les étudiants ne seront plus rattachés au foyer
fiscal des parents, ce qui devrait, du coup, faire augmenter la note
des impôts, côté parents. Résultats escomptés pour l'Etat : 400
millions d'euros, en deux ans.
Plus
globalement, l'APL sera délivrée de façon plus contrôlée : seuil
de superficie et de loyer à ne pas dépasser, la possession d'un
patrimoine sera entre autres rédhibitoire.
La
durée des baux revue à la baisse
Autre
reforme : la durée des baux qui aujourd'hui est au minimum de trois
ans pourrait être revue à la baisse. L'objectif :
accélérer le roulement des locations et permettre aux bailleurs de
pouvoir reprendre plus facilement leur logement. Les
loyers pourraient également être encadrés, mais uniquement en
région parisienne pour le moment.
Côté
logement neuf, fini l'exonération de la
taxe foncière ! Celle-ci applicable normalement pendant
deux ans, pourrait être supprimée et ainsi rapporter 300 millions
d'euros aux collectivités locales. De quoi compenser le retrait des
dotations de l'Etat envers les communes.
Enfin,
attention si vous prévoyez de faire des travaux de rénovation
énergétique ! L'écologie a un coup pour l’État
qui pourrait supprimer la prime pour travaux de rénovation
énergétique et faire passer la TVA sur ces travaux de
5,5% à 10%.