Luca
De Meo, qui prend ce mercredi ses fonctions de nouveau directeur
général du constructeur, va piloter l’énorme restructuration en
cours. Les syndicats du groupe alertent sur les effets cachés de la
purge. C’est
un peu la partie immergée de l’iceberg, celle qui passe le plus
souvent sous les radars médiatiques. À chaque plan social qui
frappe le secteur automobile, des dizaines de sous-traitants mordent
la poussière, certains prestataires se retrouvant même virés du
jour au lendemain. La restructuration annoncée par la direction de
Renault risque de ne pas déroger à la règle. Malgré les 5
milliards d’euros d’aide de l’État, le constructeur tricolore
veut supprimer 4 600 postes en France.
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