Camaïeu, le spectre de la « faillite organisée »
Deux ans après un premier redressement judiciaire, suivi d’un rachat, les 2 600 salariés de l’enseigne de prêt-à-porter se retrouvent dans la même situation. La CGT, qui craint « des centaines de licenciements supplémentaires », appelait à la grève ce 12 septembre. Les affichettes accrochées sur les grilles donnent le ton : « La confiance des salariés dans l’actuel actionnaire est rompue ! » L’actionnaire en question, c’est Michel Ohayon et les salariés, ceux de Camaïeu, l’enseigne de prêt-à-porter féminin que l’homme d’affaires bordelais a rachetée à l’été 2020.