1 décembre 2022

 LE MOUVEMENT SYNDICAL A UN ÉVIDENT PROBLÈME DE PUISSANCE 


Le politiste Jean-Marie Pernot est ce qu'on appelle un chercheur engagé. Non seulement il dresse un constat sans concession de l'état dans lequel se trouve le mouvement ouvrier français et du danger d'effacement qui le guette à brève échéance, mais il ouvre dans son dernier essai, Le syndicalisme d'après. Ce qui ne peut plus durer (Editions du Détour), des pistes pour le sortir de sa double crise. Celle-ci se manifeste à la fois par le glissement de la négociation vers le simple accompagnement du capitalisme et par la radicalité qui n'embraye plus sur les travailleurs.


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30 novembre 2022

 De quoi le CAC40 est-il le nom ?


Fallait-il en rajouter ? Le CAC40 n’a-t-il pas suffisamment mauvaise presse comme ça ?

Le 8 novembre dernier, nous avons publié l’édition 2022 de CAC40 : le véritable bilan annuel. Une radiographie complète, chiffres à l’appui, des grandes entreprises françaises.

Nous y rappelons les records de profits, de dividendes et rachats d’actions, et de rémunérations patronales que nos chers champions nationaux ont battu cette année, sur fond de crise ukrainienne et d’inflation. Nous y détaillons aussi leur bilan bien moins reluisant en matière d’emploi, de salaires ou encore d’écologie (davantage sur ce dernier point ci-dessous).

Cette édition de CAC40 : le véritable bilan annuel est aussi une réflexion sur les liens de plus en plus distendus, conflictuels et problématiques entre les entreprises du CAC40 et « la France ». De qui et de quoi exactement le CAC40 est-il le symbole et l’incarnation ? Qu’apporte-t-il effectivement à la France ? La question vaut plus que jamais d’être posée. Pour un peu de contexte, on se reportera à l’introduction de notre « vrai bilan », disponible ici : De quoi le CAC40 est-il le nom ?

CAC40 et climat : un peu, beaucoup, passionnément, pas du tout

À l’occasion de la COP27 en Égypte, nous nous sommes attardés en particulier sur le comportement du CAC40 en matière de climat.

Les grandes entreprises françaises parlent beaucoup de leur engagement dans ce domaine, mais que disent les chiffres qu’elles rendent publics ?

D’abord, que le Covid a entraîné une baisse sensible des émissions du CAC40 en 2020, mais que celles-ci sont reparties à la hausse en 2021. Cette baisse s’explique essentiellement par la réduction du trafic aérien - affectant les émissions déclarées par les groupes qui construisent des avions, et dans une moindre mesure tous ceux qui ont dû réduire leurs voyages d’affaires. (Au passage, cela confirme que le transport aérien est bien un enjeu climatique central.)

Ensuite, que plusieurs des gros pollueurs du CAC40 ont continué à augmenter leurs émissions en 2020 et en 2021 en dépit de la baisse d’activité liée à la pandémie.

Enfin, et peut-être surtout, que sept ans après l’Accord de Paris, beaucoup de groupes du CAC40 ne sont toujours pas transparents sur leur véritable impact climatique. Ce ne sont pas les moindres : les banques (sauf le Crédit agricole) ne publient aucun chiffre sur les émissions occasionnées par leurs financements, Carrefour ne publie pas de chiffres sur sa chaîne d’approvisionnement, Stellantis n’est apparemment pas capable de publier une évaluation complète de ses émissions. Quant à TotalEnergies, ses émissions déclarées seraient sous-évaluées par un facteur de 4, selon les calculs de Greenpeace France.

Voir nos explications : Climat et émissions de CO2 : où en est vraiment le CAC40 ?

Parmi les questions qui ont occupé le devant de la scène durant la COP27, la fin des énergies fossiles a occupé une place de choix. L’enjeu a été une nouvelle fois évacué du texte issu des négociations. C’est le signe de l’influence politique du secteur pétrolier et gazier, mais aussi des soutiens dont il continue à bénéficier dans le reste du monde économique.

Nous en faisons la démonstration à propos du CAC40 en montrant que virtuellement toutes les entreprises de l’indice parisien ont des liens à la fois économiques et personnels (au niveau des dirigeants) avec TotalEnergies ou d’autres entreprises d’énergies fossiles. Cette analyse est à lire ici : Climat et émissions de CO2 : où en est vraiment le CAC40 ?


29 novembre 2022

Collectivités territoriales : faut-il encadrer, voire interdire le recours aux cabinets de conseil


 
Devenu un « réflexe culturel », il est vécu comme une mise en cause de l’expertise des cadres territoriaux. Mais sans moyens, difficile de maintenir cette expertise en interne. Débat à l’initiative de l’Ufict-Cgt des Services publics. Cela ressemble à une lame de fond qui, décennie après décennie, gagnerait en puissance, au point que rien ne pourrait lui résister. Lors du premier quinquennat d’Emmanuel Macron, le recours aux cabinets de conseil a été « massif et croissant », l’État dépensant plus de 1 milliard d’euros en 2021 


27 novembre 2022

 La France n’en peut plus 


Dans un éditorial devenu célè­bre, tel­le­ment il a été démenti par les faits, Pierre Viansson Ponté, plume du jour­nal Le Monde, écrivait le 15 mars 1968 un papier sans appel, titré « Quand la France s’ennuie… »« Ce qui carac­té­rise actuel­le­ment notre vie publi­que, c’est l’ennui. Les Français s’ennuient. Ils ne par­ti­ci­pent ni de près ni de loin aux gran­des convul­sions qui secouent le monde… » déve­lop­pait l’éditorialiste, chef du ser­vice poli­ti­que du jour­nal du soir. 


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TRAVAIL : DERRIÈRE LES CHIFFRES, PRÉCARITÉ OU ÉMANCIPATION ?


Le travail, tel qu’il se déroule en France, est traversé par des fractures profondes, que l’on peut résumer en trois contradictions. La première est d’ordre statistique, entre d’une part une augmentation officielle de l’accès à l’emploi et d’autre part une hausse de la précarité qui touche plus d’un quart des actifs. La deuxième contradiction oppose la dimension supposée émancipatrice du travail et le caractère dégradé de ses conditions matérielles concrètes de réalisation. 


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Baromètre économique et social CGT 2022


Pour la troisième année consécutive, la CGT publie son baromètre économique et social. Un outil utile pour comprendre les chiffres et mener la bataille des idées. Dette publique, dividendes, financement de la Sécurité sociale, part des importations dans notre empreinte carbone, inégalités de patrimoine, pauvreté, chômage…


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25 novembre 2022

Retraite : quelles pensions dans la fonction publique en cas d'application des règles de calcul du privé ?


 

Les services statistiques des ministères sociaux étudient l’hypothèse d’une uniformisation des règles de calcul des pensions entre salariés du public et du privé. Un changement qui, sans créer d'iniquité manifeste au niveau global, aurait des effets variés pour les agents publics.


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Journée nationale de mobilisation du secteur Social et Médico-social mardi 29 novembre 2022


Nous nous associons à l’appel à la prochaine journée nationale de mobilisation du secteur Social et Médico-social. Dans la prolongation des initiatives que nous portons très régulièrement, nous avons déposé un préavis de grève pour le mardi 29 novembre 2022 permettant de débrayer 1H, 2H, la demi-journée ou la journée. Nous nous associons à l’appel unitaire privé/public CGT, SUD, FSU, Collectifs pour l’Ile de France. Une manifestation est organisée à PARIS le 29.11.22 à partir de 13H30 devant le ministère des Solidarités au 14 avenue Duquesne, M° Saint-François Xavier


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 Les élections professionnelles de la Fonction publique, auront lieu du 1er au 8 décembre prochain.


Plus de 5 000 000 agents sont appelés à voter. 

Un vote CGT massif lors de ces élections serait un message fort du camp du progrès social envoyé au gouvernement et au patronat, et un message d’espoir pour l’ensemble du monde du travail.  La séquence Covid a démontré la place et le rôle essentiel des services publics et des agents publics dans le fonctionnement de la société et de l’économie. Pourtant, l'engagement des agents et de leurs savoir-faire ne sont toujours pas reconnus. L’appel à de nouveaux efforts au service des profiteurs est intolérable et mortifère. 


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22 novembre 2022

Macron veut punir d’amendes ceux qui s’opposent à lui. Pour nous, c’est NON !


Emmanuel Macron veut punir d’amendes ceux qui s’opposeront à sa réforme des retraites pour passer l’âge légal à 65 ans.   Ce qui se passe : Dans la loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur (LOPMI) étudiée à l’Assemblée à partir du 14 novembre 2022, Macron prévoit de punir d’amendes de 500 à 1 000€ les lycéens et étudiants qui occuperaient leur lieu d’études. Il veut aussi mettre des amendes de 800 à 1 600€ à ceux qui bloqueraient la circulation, comme le faisaient les gilets jaunes.



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Pas de permanence lundi 30 septembre 2024 !

 Attention, en l'absence de camarade pour tenir notre permanence du lundi, l'Union locale CGT de Coulommiers et ses environs sera fe...