Info CGT
La disette salariale s’installe
La revalorisation du SMIC au 1er janvier a été de 1,6%, soit le minimum légal. C’est la cinquième année sans coup de pouce du gouvernement. L’option n’a jamais été utilisée depuis l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République, en 2007, alors même que l’ancien candidat avait axé sa campagne sur le pouvoir d’achat. Et qu’il prétend militer pour une plus juste répartition des richesses entre investissement, actionnaires et salariés. Pour les smicards, la pilule doit être d’autant plus difficile à avaler que depuis le 1er janvier, les médecins bénéficient pour leur part d’une augmentation de 4,5% du tarif de consultation.
Ils auront eu beau se souhaiter la prospérité au moment des vœux, rares sont les salariés qui verront leur fiche de paie gonfler en 2011. Pour la troisième année consécutive,
La répartition des bénéfices en trois tiers est tombée aux oubliettes
Peu s’en souviennent, mais Nicolas Sarkozy, au début de son mandat de président de la République, a défendu une meilleure répartition des richesses. Il estimait qu’il faudrait parvenir à une redistribution des bénéfices des entreprises en trois tiers égaux entre investissement, actionnaires et salariés. Dans cette perspective, le directeur général de l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), Jean-Philippe Cotis, avait remis un rapport d’état des lieux, en 2009. Le constat était sans appel : la règle des trois tiers suggérée par Nicolas Sarkozy est loin d’être appliquée. En moyenne, les bénéfices obéissent à la répartition suivante : 57% pour l’investissement, 36% pour les actionnaires et 7% pour les salariés (sous forme d’intéressement et de participation). Et la tendance n’est pas vraiment en faveur de ces derniers, car le rapport montre que les entreprises préfèrent choyer leurs actionnaires. Il note que la part des dividendes versés a "pratiquement doublé depuis une dizaine d’années". Ils représentent désormais 16% de l’excédent brut d’exploitation, contre seulement 7% en 1993. Depuis, étonnamment, Nicolas Sarkozy s’est gardé d’évoquer à nouveau le sujet d’une meilleure répartition des bénéfices.
D’après tous les cabinets de consultants spécialisés dans l’analyse des politiques salariales des sociétés, les budgets consacrés aux augmentations vont rester historiquement faibles,
ATTENTION ! changement du jour pour les permanences d'accueil : le LUNDI de 14h à 17 h. 10 bis rue de l'aître Espace La Fayette 77120 COULOMMIERS (interphone CGT) Email : ulcgtcoulommiers77@orange.fr Téléphone : 01 64 03 54 85 ou 06 73 34 65 02
31 janvier 2011
29 janvier 2011
Une nouvelle étape dans l’exclusion des soins
Information CGT:
Sécurité sociale
Plusieurs projets de décrets gouvernementaux ouvrent une brèche dans la prise en charge à 1OO% par la Sécurité sociale, des maladies de longue durée.La sortie de l’hypertension artérielle sévère de la liste des affections de longue durée (ALD) sous l’argument que cette prise en charge relève de la prévention et non du soin est inacceptable. Par ce retrait, des milliers de malades pourraient ainsi renoncer à se soigner pour cette pathologie dont les complications sont graves (maladie cardiovasculaire, insuffisance rénale …). Les « économies » immédiates espérées se traduiraient par une prise en charge tardive et donc à terme plus coûteuse.
Un autre projet de décret prévoit une prescription très limitée des transports sanitaires pour les patients atteints de maladies de longue durée. Alors que l’on sait que la désertification des territoires et les restructurations hospitalières éloignent de plus en plus les patients des professionnels et établissements de santé et que nos réseaux de transport en commun sont loin d’être satisfaisants, l’objectif serait-il d’amener les malades à renoncer à consulter ?
Toutes les études montrent qu’une diminution de la prise en charge financière dans le domaine de la santé se traduit par une exclusion des patients les plus pauvres et/ou les moins informés.
La CGT alerte les pouvoirs publics, la population toute entière sur les conséquences de ces mesures en terme de santé, car nous assistons à un nouveau recul dans l’accès aux soins. Les inégalités sociales et de santé n’ont de cesse de croître. La dernière étude de l’Observatoire régional de santé d’Ile-de-France le confirme. Selon le lieu où l’on habite, on ne dispose pas de la même offre de soins.
Poursuivre dans cette voie serait participer consciemment à la régression de notre pays. C’est ce qui se passe aux États-unis où pour la première fois depuis plus de 30 ans, l’espérance de vie vient de diminuer.
Il nous faut au contraire maintenir un haut niveau de prise en charge par la Sécurité sociale pour renforcer la solidarité et garantir l’accès aux soins pour tous.
Montreuil, le 28 janvier 2011
Sécurité sociale
Plusieurs projets de décrets gouvernementaux ouvrent une brèche dans la prise en charge à 1OO% par la Sécurité sociale, des maladies de longue durée.La sortie de l’hypertension artérielle sévère de la liste des affections de longue durée (ALD) sous l’argument que cette prise en charge relève de la prévention et non du soin est inacceptable. Par ce retrait, des milliers de malades pourraient ainsi renoncer à se soigner pour cette pathologie dont les complications sont graves (maladie cardiovasculaire, insuffisance rénale …). Les « économies » immédiates espérées se traduiraient par une prise en charge tardive et donc à terme plus coûteuse.
Un autre projet de décret prévoit une prescription très limitée des transports sanitaires pour les patients atteints de maladies de longue durée. Alors que l’on sait que la désertification des territoires et les restructurations hospitalières éloignent de plus en plus les patients des professionnels et établissements de santé et que nos réseaux de transport en commun sont loin d’être satisfaisants, l’objectif serait-il d’amener les malades à renoncer à consulter ?
Toutes les études montrent qu’une diminution de la prise en charge financière dans le domaine de la santé se traduit par une exclusion des patients les plus pauvres et/ou les moins informés.
La CGT alerte les pouvoirs publics, la population toute entière sur les conséquences de ces mesures en terme de santé, car nous assistons à un nouveau recul dans l’accès aux soins. Les inégalités sociales et de santé n’ont de cesse de croître. La dernière étude de l’Observatoire régional de santé d’Ile-de-France le confirme. Selon le lieu où l’on habite, on ne dispose pas de la même offre de soins.
Poursuivre dans cette voie serait participer consciemment à la régression de notre pays. C’est ce qui se passe aux États-unis où pour la première fois depuis plus de 30 ans, l’espérance de vie vient de diminuer.
Il nous faut au contraire maintenir un haut niveau de prise en charge par la Sécurité sociale pour renforcer la solidarité et garantir l’accès aux soins pour tous.
Montreuil, le 28 janvier 2011
26 janvier 2011
Retraites Pénibilité : un projet de décret inacceptable !
Alors que durant le conflit sur les retraites, l’exigence de la reconnaissance de la pénibilité par un départ anticipé était fortement revendiquée, le gouvernement refuse toujours de prendre en compte les propositions des organisations syndicales et son projet de décret durcit les conditions qu’il avait énoncées dans la loi.
Le gouvernement maintient son approche médicale. Seules les personnes lourdement atteintes physiquement par les conséquences d’un accident de travail ou d’une maladie professionnelle (AT/MP) pourront partir à … 60 ans. Il faudra donc justifier d’un taux d’incapacité de travail d’au moins 20%, dont 10 % relevant d’un seul et même AT /MP.
Pour les personnes ayant une incapacité de 10% à 20%, la situation est encore plus rude. Pas de cumul possible des taux et il faudra avoir été exposé durant 17 ans à des conditions de travail pénibles. C’est bien plus de temps qu’il n’en faut pour qu’une personne soit cassée par son travail. Et le parcours du combattant se poursuit… Une commission pluridisciplinaire, sans représentant des salariés, sera chargée d’accepter ou de refuser l’entrée dans le dispositif, ce qui laisse la place à l’arbitraire.
Ce projet de décret est inacceptable ! La CGT exige de toute urgence l’ouverture de négociations pour la prise en compte de la pénibilité pour la retraite. L’action des salarié(e)s en direction du gouvernement, comme de leurs employeurs, est indispensable.
Des initiatives sont en cours, comme chez les dockers, et sont prévues dans plusieurs autres secteurs d’activité, notamment le 28 avril.
Montreuil, le 21 janvier 2011
Le gouvernement maintient son approche médicale. Seules les personnes lourdement atteintes physiquement par les conséquences d’un accident de travail ou d’une maladie professionnelle (AT/MP) pourront partir à … 60 ans. Il faudra donc justifier d’un taux d’incapacité de travail d’au moins 20%, dont 10 % relevant d’un seul et même AT /MP.
Pour les personnes ayant une incapacité de 10% à 20%, la situation est encore plus rude. Pas de cumul possible des taux et il faudra avoir été exposé durant 17 ans à des conditions de travail pénibles. C’est bien plus de temps qu’il n’en faut pour qu’une personne soit cassée par son travail. Et le parcours du combattant se poursuit… Une commission pluridisciplinaire, sans représentant des salariés, sera chargée d’accepter ou de refuser l’entrée dans le dispositif, ce qui laisse la place à l’arbitraire.
Ce projet de décret est inacceptable ! La CGT exige de toute urgence l’ouverture de négociations pour la prise en compte de la pénibilité pour la retraite. L’action des salarié(e)s en direction du gouvernement, comme de leurs employeurs, est indispensable.
Des initiatives sont en cours, comme chez les dockers, et sont prévues dans plusieurs autres secteurs d’activité, notamment le 28 avril.
Montreuil, le 21 janvier 2011
25 janvier 2011
Les salariés de l'usine NEWPLAT ne peuvent plus travailler.
Depuis lundi 17 janvier , les salariés de NEWPLAT qui emploie encore actuellement 24 salariés, n'ont plus travailler,liées a une panne d'électricité
Avec la CGT le personnel occupe les lieux pour protéger leur outil de travail, un camion est sur place pour enlever du matériel de production,et l'installer sur un autre site du groupe, sous prétexte de la panne du transformateur.
Le délégué syndical CGT,a la crainte de voir la fermeture de l'usine NEWPLAST de Coulommiers, déjà sauvée il y a six ans d'une liquidation totale de leur outil de travail. C’est par la force des actions menées par les salariés et de la CGT, que l’entreprise avait alors repris du service
Les camarades de l'Union Locale CGT de Coulommiers soutiennent les salariés de l'usine NEWPLAT dans leur lutte
A toutes et à tous venez les soutenir dans leurs luttes,pour empêcher la fuite de leurs moyens de production.
Avec la CGT le personnel occupe les lieux pour protéger leur outil de travail, un camion est sur place pour enlever du matériel de production,et l'installer sur un autre site du groupe, sous prétexte de la panne du transformateur.
Le délégué syndical CGT,a la crainte de voir la fermeture de l'usine NEWPLAST de Coulommiers, déjà sauvée il y a six ans d'une liquidation totale de leur outil de travail. C’est par la force des actions menées par les salariés et de la CGT, que l’entreprise avait alors repris du service
Les camarades de l'Union Locale CGT de Coulommiers soutiennent les salariés de l'usine NEWPLAT dans leur lutte
A toutes et à tous venez les soutenir dans leurs luttes,pour empêcher la fuite de leurs moyens de production.
22 janvier 2011
URGENT : Appel à la solidarité.
Chers Camarades,
Les salariés de l'entreprise Anaplastie sise à: Rue Des Margays ZI de Coulommiers, ont toutes les raisons de s'inquiéter. Depuis lundi l’entreprise est sans électricité et les salariés sont pratiquement sans travail. Le délégué CGT a appris jeudi soir qu’un camion viendrait lundi matin charger les moules (outil de production…). Il est très clair que dans ces conditions et sans aucune concertation préalable avec les élus CGT c’est la fermeture par un coup de force qui se prépare.
Pour rappel : il y a 6 ans au mois de septembre, les salariés apprenaient la liquidation totale de leur outil de travail pour le mois d’octobre suivant. C’est par la force des actions menées par les salariés et de la CGT et en utilisant tous les outils possibles que l’entreprise avait alors repris du service.
Il semblerait une fois de plus que les directions se suivent et se ressemblent malheureusement dans leur délinquance.
L’union locale CGT de Coulommiers appelle tous les militants disponibles à soutenir la totalité des salariés qui bloqueront l’entreprise lundi matin à 8H45 pour empêcher la fuite de leurs moyens de production.
Le journal le Parisien ainsi que le journal local le pays briard sont avertis et seront sur place. De même que la fédération nationale des industries chimiques CGT sera présente. En effet un camarade venant du nord sera là dés 8 heures.
PS : Pour ceux qui se souviennent NEWPLAST anciennement M2J et AIRCOS .
La société Newplast, spécialiste de l'injection thermoplastique, de l'extrusion soufflage et du joint découpé dispose de 3 sites de production :
Les salariés de l'entreprise Anaplastie sise à: Rue Des Margays ZI de Coulommiers, ont toutes les raisons de s'inquiéter. Depuis lundi l’entreprise est sans électricité et les salariés sont pratiquement sans travail. Le délégué CGT a appris jeudi soir qu’un camion viendrait lundi matin charger les moules (outil de production…). Il est très clair que dans ces conditions et sans aucune concertation préalable avec les élus CGT c’est la fermeture par un coup de force qui se prépare.
Pour rappel : il y a 6 ans au mois de septembre, les salariés apprenaient la liquidation totale de leur outil de travail pour le mois d’octobre suivant. C’est par la force des actions menées par les salariés et de la CGT et en utilisant tous les outils possibles que l’entreprise avait alors repris du service.
Il semblerait une fois de plus que les directions se suivent et se ressemblent malheureusement dans leur délinquance.
L’union locale CGT de Coulommiers appelle tous les militants disponibles à soutenir la totalité des salariés qui bloqueront l’entreprise lundi matin à 8H45 pour empêcher la fuite de leurs moyens de production.
Le journal le Parisien ainsi que le journal local le pays briard sont avertis et seront sur place. De même que la fédération nationale des industries chimiques CGT sera présente. En effet un camarade venant du nord sera là dés 8 heures.
PS : Pour ceux qui se souviennent NEWPLAST anciennement M2J et AIRCOS .
La société Newplast, spécialiste de l'injection thermoplastique, de l'extrusion soufflage et du joint découpé dispose de 3 sites de production :
13 janvier 2011
Néociations sur les retraites complémentaires /
Face au chantage du Medef, l’intervention des salariés s’impose
Ce 4 janvier se tenait la troisième séance des négocaitions sur les retraites complémentaires cadres et non-cadres (Agirc et Arrco). L’ordre du jour de cette troisième réunion portait principalement sur la question du devenir de l’AGFF, la structure financière qui a permis de garantir la retraite à 60 ans sans abattement depuis 1982.
Pour mémoire, rappelons que la CGT a décidé de signer l’accord de prorogation qui permet aux retraités de continuer de percevoir une retraite sans abattement pour la période allant du 1er janvier au 1er juillet 2011.
Dès l’ouverture de la séance du 4 janvier, la partie patronale a exposé son point de vue s’agissant des études chiffrées remises lors de la précédente réunion. Elle s’est évertuée à dramatiser les prévisions et autres projections économiques, probablement dans le but de justifier plus tard de la nécessité de nouvelles mesures drastiques en défaveur des retraités actuels et futurs. La majorité des représentants des organisations syndicale a contesté cette approche.
Chaque organisation syndicale a ensuite exposé ses propositions concernant l’AGFF. La CGT a fait valoir qu’il était nécessaire de garantir à chaque salarié liquidant sa retraite à taux plein, avant 65 ans dans le régime de base une pension sans abattement dans les régimes complémentaires Arrco et Agirc. Le financement des régimes devrait donc intégrer, selon elle, cette obligation.
La délégation patronale, par la voix de Jean-François Pilliard, s’est refusée à livrer sa position. Elle a en revanche clairement signifié qu’une « pérennisation » de l’AGFF ne pourrait s’obtenir sans contrepartie…
On revient là au chantage classique de la retraite sans abattement avant 65 ans contre probablement la poursuite de la baisse du taux de rendement des retraites complémentaires et/ou une remise en cause des droits familiaux. La partie patronale a indiqué, là aussi de manière très claire, qu’il était hors de question d’augmenter les cotisations. Or sans ressources nouvelles, la baisse des pensions deviendrait inéluctable.
La CGT pour sa part a également indiqué qu’elle refusait que l’âge de la retraite sans abattement pour les salariés ne remplissant pas les conditions du taux plein dans le régime de base soit porté de 65 à 67 ans.
Enfin, les représentants de toutes les organisations syndicales de salariés ont signifié à la partie patronale qu’elles s’opposaient à une nouvelle baisse de rendement des régimes.
Compte tenu de l’attitude du Medef lors de cette troisième réunion, il apparaît qu’une intervention vigoureuse des salariés est indispensable. Faute de celle-ci, la situation pourrait devenir très compliquée avec un débouché des négociations entérinant une nouvelle baisse des pensions.
La prochaine réunion se tiendra le 26 janvier prochain.
http://mm1.cgt.fr/cgt/EAubinNego_caiss_compl_retr.flv
Ce 4 janvier se tenait la troisième séance des négocaitions sur les retraites complémentaires cadres et non-cadres (Agirc et Arrco). L’ordre du jour de cette troisième réunion portait principalement sur la question du devenir de l’AGFF, la structure financière qui a permis de garantir la retraite à 60 ans sans abattement depuis 1982.
Pour mémoire, rappelons que la CGT a décidé de signer l’accord de prorogation qui permet aux retraités de continuer de percevoir une retraite sans abattement pour la période allant du 1er janvier au 1er juillet 2011.
Dès l’ouverture de la séance du 4 janvier, la partie patronale a exposé son point de vue s’agissant des études chiffrées remises lors de la précédente réunion. Elle s’est évertuée à dramatiser les prévisions et autres projections économiques, probablement dans le but de justifier plus tard de la nécessité de nouvelles mesures drastiques en défaveur des retraités actuels et futurs. La majorité des représentants des organisations syndicale a contesté cette approche.
Chaque organisation syndicale a ensuite exposé ses propositions concernant l’AGFF. La CGT a fait valoir qu’il était nécessaire de garantir à chaque salarié liquidant sa retraite à taux plein, avant 65 ans dans le régime de base une pension sans abattement dans les régimes complémentaires Arrco et Agirc. Le financement des régimes devrait donc intégrer, selon elle, cette obligation.
La délégation patronale, par la voix de Jean-François Pilliard, s’est refusée à livrer sa position. Elle a en revanche clairement signifié qu’une « pérennisation » de l’AGFF ne pourrait s’obtenir sans contrepartie…
On revient là au chantage classique de la retraite sans abattement avant 65 ans contre probablement la poursuite de la baisse du taux de rendement des retraites complémentaires et/ou une remise en cause des droits familiaux. La partie patronale a indiqué, là aussi de manière très claire, qu’il était hors de question d’augmenter les cotisations. Or sans ressources nouvelles, la baisse des pensions deviendrait inéluctable.
La CGT pour sa part a également indiqué qu’elle refusait que l’âge de la retraite sans abattement pour les salariés ne remplissant pas les conditions du taux plein dans le régime de base soit porté de 65 à 67 ans.
Enfin, les représentants de toutes les organisations syndicales de salariés ont signifié à la partie patronale qu’elles s’opposaient à une nouvelle baisse de rendement des régimes.
Compte tenu de l’attitude du Medef lors de cette troisième réunion, il apparaît qu’une intervention vigoureuse des salariés est indispensable. Faute de celle-ci, la situation pourrait devenir très compliquée avec un débouché des négociations entérinant une nouvelle baisse des pensions.
La prochaine réunion se tiendra le 26 janvier prochain.
http://mm1.cgt.fr/cgt/EAubinNego_caiss_compl_retr.flv
7 janvier 2011
Solidarité avec Gérard Filoche
Inspecteur du travail mis en examen dans l’exercice de ses missions
En procès le 11 janvier pour « entrave à un CE »
RDV le 11 janvier à 13h30 devant la 31e chambre correctionnelle de Paris
Tous les syndicats de l’inspection du travail en sont d’accord :
- la justice est extrêmement laxiste en matière de droit du travail,
- les employeurs qui ne respectent pas le code du travail restent largement impunis.
Trois procès-verbaux sur quatre de l’inspection du travail sont classés sans suite par le Parquet.
Patrons impunis, inspecteurs du travail poursuivis : paradoxalement, ces trois dernières années, ce sont des contrôleurs et inspecteurs du travail qui se sont vu mis en cause dans l’exercice de leurs fonctions alors que Laurence Parisot a affirmé que «la liberté de penser s’arrête là où commence le Code du travail».
Le dernier en date, c’est Gérard Filoche.
L’inspecteur du travail est mis en examen pour un prétendu « chantage » vis-à-vis d’un patron qui refusait la réintégration dans son poste antérieur d’une salariée de retour de congé maternité et qui a demandé trois fois de suite, à l’égard de cette employée, déléguée syndicale, une autorisation de licenciement.
Si c’est du « chantage » que de menacer dans ce cas un employeur d’un PV, alors toute l’inspection du travail fait du « chantage » sans le savoir !
Comment alors que le Parquet débordé, manque de moyens au point de classer la majorité des PV de l’inspection du travail, choisit-il de donner suite à une plainte patronale prétendant de façon invraisemblable que Gérard Filoche fasse « entrave à un Comité d’Entreprise » ?
Nous tenons, en de telles circonstances, à exprimer notre totale solidarité avec Gérard Filoche.
signature, il vous suffit de cliquer sur le lien ci-dessous:
http://solidarite-filoche.fr//index.php?p=3&cle=94a967b7
Solidarité avec Gérard Filoche
Inspecteur du travail mis en examen dans l’exercice de ses missions
En procès le 11 janvier pour « entrave à un CE »
RDV le 11 janvier à 13h30 devant la 31e chambre correctionnelle de Paris
Tous les syndicats de l’inspection du travail en sont d’accord :
- la justice est extrêmement laxiste en matière de droit du travail,
- les employeurs qui ne respectent pas le code du travail restent largement impunis.
Trois procès-verbaux sur quatre de l’inspection du travail sont classés sans suite par le Parquet.
Patrons impunis, inspecteurs du travail poursuivis : paradoxalement, ces trois dernières années, ce sont des contrôleurs et inspecteurs du travail qui se sont vu mis en cause dans l’exercice de leurs fonctions alors que Laurence Parisot a affirmé que «la liberté de penser s’arrête là où commence le Code du travail».
Le dernier en date, c’est Gérard Filoche.
L’inspecteur du travail est mis en examen pour un prétendu « chantage » vis-à-vis d’un patron qui refusait la réintégration dans son poste antérieur d’une salariée de retour de congé maternité et qui a demandé trois fois de suite, à l’égard de cette employée, déléguée syndicale, une autorisation de licenciement.
Si c’est du « chantage » que de menacer dans ce cas un employeur d’un PV, alors toute l’inspection du travail fait du « chantage » sans le savoir !
Comment alors que le Parquet débordé, manque de moyens au point de classer la majorité des PV de l’inspection du travail, choisit-il de donner suite à une plainte patronale prétendant de façon invraisemblable que Gérard Filoche fasse « entrave à un Comité d’Entreprise » ?
Nous tenons, en de telles circonstances, à exprimer notre totale solidarité avec Gérard Filoche.
6 janvier 2011
La CGT n'ira pas aux vœux, du Président de la République
La CGT, et son secrétaire général Bernard Thibault, n'ira pas aux vœux du Président de la République...Et c'est une bonne chose compte tenu de l'attitude du gouvernement dans le cadre du dossier "Retraite".
Déclaration de la CGT, aux Vœux du Président de la République
Pourquoi la CGT n’ira pas...
L’année 2010 à été marquée par la mobilisation sociale unitaire pour s’opposer à la réforme des retraites fondées sur des bases injustes et inefficaces.
Face à ce mouvement d’ampleur exceptionnelle de plusieurs mois, soutenu par une très large majorité de la population, qui revendiquait l’ouverture de réelles négociations, ce fut l’intransigeance du coté du Président de la République et le dédain à l’égard des positions syndicales sur un choix de société qui conditionne l’avenir pour des millions de salariés.
C’est dans ce contexte que se présente la cérémonie habituelle des vœux de l’Elysée aux « forces vives » du pays.
Sans nul doute l’encouragement au « dialogue social » et la nécessité de « syndicats forts » seront classiquement présents dans les vœux présidentiels.
La CGT refuse d’apporter son concours à ce simulacre, elle décide par conséquent de décliner l’invitation de la Présidence pour les vœux de 2011.
Le mouvement sur les retraites a mis en évidence la nécessité de revoir les politiques d’emploi, de conditions de travail et du temps de travail, les exonérations de cotisations dont bénéficient les entreprises ...
Plutôt que d’apporter des réponses à ces revendications, plusieurs responsables politiques, largement relayés par les médias, lancent une attaque en règle sur le temps de travail et les salaires en mettant les 35 heures dans leur ligne de mire.
La CGT dénonce avec la plus grande fermeté cette offensive visant une fois encore à culpabiliser les salariés en arguant des coûts excessifs du travail dans notre pays.
La CGT appelle ses organisations et les salariés à résister à toute velléité d’aggravation des conditions de vie et de travail qu’entraînerait la remise en cause des 35 heures dans le public comme dans le privé.
La meilleure réponse est d’être, ensemble, exigeants et mobilisés pour la prise en compte des revendications sociales dans les entreprises et les branches professionnelles.
Montreuil, le 5 janvier 2011
2 janvier 2011
Voici les vœux du chef de l'État, Joyeuse et austère année 2011 !
Le pouvoir d’achat des Français n’est pas à la fête à partir du 1er janvier
Une série de hausses des prélèvements et de baisses des aides marquent la volonté du gouvernement de maîtriser les dépenses.
Fin de la prime à la casse, hausse du prix des assurances et autres changements fiscaux vont inaugurer, à partir du 1er janvier, une année 2011 sous le signe de l’austérité. .
Automobile
Prime à la casse : C’est la fin de cette mesure phare qui avait aidé l’industrie automobile à surmonter la crise du secteur. Les acquéreurs d’un nouveau véhicule à partir du 1er janvier ne recevront plus cette prime de 500 euros.
Bonus écologique : Rouler "vert" rapporte moins à partir du 1er janvier. L’aide de 100 euros pour les voitures qui consomment entre 116 et 125 grammes de CO2/km disparaît. Et pour celles qui sont encore moins polluantes, le bonus est raboté (400 euros au lieu de 500 et 800 au lieu de 1 000 euros)
Revenus
SMIC : Pas de coup de pouce pour le revenu minimum en 2011. Pour la cinquième année consécutive le Smic augmentera de 1,6 %, soit la hausse légale, pour atteindre 1 365 euros brut par mois.
RSA : Le revenu de solidarité active suit la courbe de l’inflation prévue en 2011. Il s’établit à partir du 1er janvier à 466,99 euros par mois pour une personne seule sans enfant, soit une hausse de 1,5 %.
Immobilier
APL : L’aide personnalisée au logement n’est plus rétroactive. Jusqu’à présent elle remontait à trois mois avant la demande.
Crédit d’impôt écologique : Les investissements dans des installations utilisant des énergies renouvelables ou visant à augmenter l’efficacité énergétique du logement (double vitrage, panneaux solaires) voient leur crédit d’impôt raboté jusqu’à 50 % pour les panneaux photovoltaïques.
Le nouveau prêt à taux zéro (PTZ+) : Désormais, seuls les primo-accédants peuvent bénéficier du nouveau PTZ+. Bonne nouvelle pour ceux qui gagnent le plus : il n’y a plus de plafond de ressources pour en profiter.
Santé
Médecin : La visite chez un médecin généraliste coûte dorénavant un euro de plus. La consultation est facturée 23 euros à partir du 1er janvier.
Médicaments : ceux remboursés jusqu’à présent à 35 % par la Sécurité sociale ne le sont plus qu’à hauteur de 30 %.
Ressources des ménages
Emploi à domicile : Les ménages qui ont recours à une nounou ou une aide soignante, et qui déclarent leur employé au salaire réel ne bénéficient plus d’un abattement de 15 points sur les cotisations patronales.
Mariage : Suppression des déclarations de revenus multiples l'année du mariage, du pacs ou du divorce, qui permettaient dans certains cas de réduire ses impôts.
Assurance : Les mutuelles complémentaires sont celles qui augmenteront le plus en moyenne. La hausse est comprise entre 5,3 % et 8,5 %. Mais le tarif des assurances automobile et habitation progresse également (de 2,5 % à 8 %)
Rehausser la TVA sur les abonnements "triple-play" : les fameuses offres Internet-télévision-téléphone ne vont plus bénéficier d’une TVA à 5,6 %. Le gouvernement a décidé d’imposer un taux de 19 % sur la moitié des abonnements. Les opérateurs ont d’ores et déjà averti que cette mesure va se traduire par des abonnements plus chers,l’augmentation varie selon l’opérateur, mais elle est comprise entre 1 et 3 euros par mois.
Pour les classes aisées
Limitation des primes de départ : les députés ont réussi à imposer deux amendements encadrant les très controversées "retraites chapeau" et "parachutes dorés". Les dirigeants d'entreprises ne pourront ainsi plus bénéficier d'indemnités supérieures au double du maximum prévu par les accords de branche. Par ailleurs, leurs super-retraites, appelées "retraites chapeau", ne pourront pas, quant à elles, dépasser 30 % de la rémunération qu'ils ont perçue lors de leur dernière année d'exercice.
Plus d’impôts pour les plus riches : l’impôt sur le revenu de la tranche supérieure (les contribuables qui gagnent plus de 69 783 euros/an) va passer de 40 % à 41 %.
( plus 1% )
Pour les classes les moins aisées
Taxer les HLM : les loyers des HLM vont être soumis à une nouvel taxe de 2 % pendant trois ans. Une décision dénoncée par les organismes de gestion, qui estiment que ce prélèvement va sérieusement remettre en cause la construction de nouveaux logements à loyer modéré.
Les aides au logement : jusqu’à présent, lorsque la Caisse d’allocations familiales décide d'accorder à un locataire une aide personnalisée au logement (APL), celui-ci bénéficie d’une rétroactivité de trois mois. Le budget de 2011 y met un terme.
Une série de hausses des prélèvements et de baisses des aides marquent la volonté du gouvernement de maîtriser les dépenses.
Fin de la prime à la casse, hausse du prix des assurances et autres changements fiscaux vont inaugurer, à partir du 1er janvier, une année 2011 sous le signe de l’austérité. .
Automobile
Prime à la casse : C’est la fin de cette mesure phare qui avait aidé l’industrie automobile à surmonter la crise du secteur. Les acquéreurs d’un nouveau véhicule à partir du 1er janvier ne recevront plus cette prime de 500 euros.
Bonus écologique : Rouler "vert" rapporte moins à partir du 1er janvier. L’aide de 100 euros pour les voitures qui consomment entre 116 et 125 grammes de CO2/km disparaît. Et pour celles qui sont encore moins polluantes, le bonus est raboté (400 euros au lieu de 500 et 800 au lieu de 1 000 euros)
Revenus
SMIC : Pas de coup de pouce pour le revenu minimum en 2011. Pour la cinquième année consécutive le Smic augmentera de 1,6 %, soit la hausse légale, pour atteindre 1 365 euros brut par mois.
RSA : Le revenu de solidarité active suit la courbe de l’inflation prévue en 2011. Il s’établit à partir du 1er janvier à 466,99 euros par mois pour une personne seule sans enfant, soit une hausse de 1,5 %.
Immobilier
APL : L’aide personnalisée au logement n’est plus rétroactive. Jusqu’à présent elle remontait à trois mois avant la demande.
Crédit d’impôt écologique : Les investissements dans des installations utilisant des énergies renouvelables ou visant à augmenter l’efficacité énergétique du logement (double vitrage, panneaux solaires) voient leur crédit d’impôt raboté jusqu’à 50 % pour les panneaux photovoltaïques.
Le nouveau prêt à taux zéro (PTZ+) : Désormais, seuls les primo-accédants peuvent bénéficier du nouveau PTZ+. Bonne nouvelle pour ceux qui gagnent le plus : il n’y a plus de plafond de ressources pour en profiter.
Santé
Médecin : La visite chez un médecin généraliste coûte dorénavant un euro de plus. La consultation est facturée 23 euros à partir du 1er janvier.
Médicaments : ceux remboursés jusqu’à présent à 35 % par la Sécurité sociale ne le sont plus qu’à hauteur de 30 %.
Ressources des ménages
Emploi à domicile : Les ménages qui ont recours à une nounou ou une aide soignante, et qui déclarent leur employé au salaire réel ne bénéficient plus d’un abattement de 15 points sur les cotisations patronales.
Mariage : Suppression des déclarations de revenus multiples l'année du mariage, du pacs ou du divorce, qui permettaient dans certains cas de réduire ses impôts.
Assurance : Les mutuelles complémentaires sont celles qui augmenteront le plus en moyenne. La hausse est comprise entre 5,3 % et 8,5 %. Mais le tarif des assurances automobile et habitation progresse également (de 2,5 % à 8 %)
Rehausser la TVA sur les abonnements "triple-play" : les fameuses offres Internet-télévision-téléphone ne vont plus bénéficier d’une TVA à 5,6 %. Le gouvernement a décidé d’imposer un taux de 19 % sur la moitié des abonnements. Les opérateurs ont d’ores et déjà averti que cette mesure va se traduire par des abonnements plus chers,l’augmentation varie selon l’opérateur, mais elle est comprise entre 1 et 3 euros par mois.
Pour les classes aisées
Limitation des primes de départ : les députés ont réussi à imposer deux amendements encadrant les très controversées "retraites chapeau" et "parachutes dorés". Les dirigeants d'entreprises ne pourront ainsi plus bénéficier d'indemnités supérieures au double du maximum prévu par les accords de branche. Par ailleurs, leurs super-retraites, appelées "retraites chapeau", ne pourront pas, quant à elles, dépasser 30 % de la rémunération qu'ils ont perçue lors de leur dernière année d'exercice.
Plus d’impôts pour les plus riches : l’impôt sur le revenu de la tranche supérieure (les contribuables qui gagnent plus de 69 783 euros/an) va passer de 40 % à 41 %.
( plus 1% )
Pour les classes les moins aisées
Taxer les HLM : les loyers des HLM vont être soumis à une nouvel taxe de 2 % pendant trois ans. Une décision dénoncée par les organismes de gestion, qui estiment que ce prélèvement va sérieusement remettre en cause la construction de nouveaux logements à loyer modéré.
Les aides au logement : jusqu’à présent, lorsque la Caisse d’allocations familiales décide d'accorder à un locataire une aide personnalisée au logement (APL), celui-ci bénéficie d’une rétroactivité de trois mois. Le budget de 2011 y met un terme.
Inscription à :
Articles (Atom)
Pas de permanence lundi 30 septembre 2024 !
Attention, en l'absence de camarade pour tenir notre permanence du lundi, l'Union locale CGT de Coulommiers et ses environs sera fe...
-
Cliquez sur la photo pour agrandir INFO CGT La CGT a créé la stupeur jeudi en annonçant que PSA Peugeot Citroën prévoyait de fermer deux sit...
-
La CGT soutient les camarades du syndicat allemand Verceinte Dichstlerstungs-Gewertkschaft (VER. DI) dans lutte qu’ils mènent face au group...
-
On ne peut plus continuer ainsi A peine la mauvaise réforme de 2010 entrée en vigueur, plusieurs articles de presse annoncent que le gouvern...