C’est le « coût » du capital qui handicape notre économie
Info CGT
C’est le « coût » du capital qui handicape notre économie
Pour justifier l’austérité salariale, les remises en cause de la durée légale du travail, patronat et gouvernement français tendent le piège du « coût du travail » et nous servent à l’envi des pseudo comparaisons avec l’Allemagne. Mais quelle est donc la réalité ?
Le niveau du « coût du travail » (salaire brut plus cotisations sociales dites patronales) est plus élevé en Allemagne de 12 %. En 2008, il est, par salarié travaillant à temps plein dans les secteurs privés concurrentiels (industrie et services), de 52 458 € en Allemagne contre 46 711 € en France.
Le niveau du salaire annuel brut est 34 % supérieur en Allemagne avec 43 942 € contre 32 826 € en France.
Le niveau du revenu net après impôt est aussi supérieur de 6 % avec 25 167 € en Allemagne contre 23 694 € en France.
Le PIB par heure travaillée D’après l’OCDE, le produit intérieur brut (PIB) par heure travaillée, qui est une mesure de la productivité apparente du travail, est plus élevé en France qu’en Allemagne. Sur une base 100 pour les Etats-Unis, la France se situe à 96,2 et l’Allemagne à 91.4.
La durée moyenne du travail. D’après Eurostat, la durée moyenne de travail est plus longue en France de 160 h par an avec 1 309 h en Allemagne contre 1 469 h en France.
Le « coût horaire » du travail en France est de 23,6 € contre 24,6 € en Allemagne et la France se situe au 8e rang des 27 pays membres de l’Union européenne et en deçà de la moyenne des 27 pays.
Durée hebdomadaire du travail. L’Ocde confirme en notant que la durée hebdomadaire du travail a augmenté en France entre 2000 et 2008 alors qu’elle a diminué en Allemagne.
Contrairement à ce qu’affirment le patronat et le gouvernement, l’Ofce (Observatoire français des conjonctures économiques) note que dans la période suivant la mise en place des 35 h, l’évolution de la compétitivité a été bien plus favorable en France que chez la plupart de ses voisins européens.
La somme des intérêts versés aux créanciers (la finance) et des dividendes versés aux actionnaires a été multipliée par deux en trente ans pendant que la part des salaires reculait de 8 points.
Depuis vingt-cinq ans, alors que le salaire moyen n’a même pas doublé, le montant des dividendes a été multiplié par treize, dépassant depuis plusieurs années l’investissement productif réalisé par les entrepris
ATTENTION ! changement du jour pour les permanences d'accueil : le LUNDI de 14h à 17 h. 10 bis rue de l'aître Espace La Fayette 77120 COULOMMIERS (interphone CGT) Email : ulcgtcoulommiers77@orange.fr Téléphone : 01 64 03 54 85 ou 06 73 34 65 02
7 mars 2011
3 mars 2011
Discrimination syndicale
Info CGT
Non au fichage des syndicalistes
La mission des syndicalistes est la défense des intérêts individuels et collectifs des salariés. Cet engagement est confronté à la violence des mesures de délocalisations, de fermetures d’entreprises, de plans dits « sociaux », de privatisations, de licenciements, de promesses non tenues, d’attaques contre les retraites, toutes ces décisions qui plongent des milliers de salariés dans la détresse.
C’est une violence inouïe qui brise des vies, ruine l’économie de régions entières et casse des acquis sociaux. Les conséquences dramatiques pour les salariés les poussent, faute d’être entendus, à des actions de plus en plus déterminées, des grèves, des manifestations de masse, des occupations…
Les syndicalistes, assumant les responsabilités confiées par les salariés, sont en première ligne des actions. Les pouvoirs publics ne s’y trompent pas et tentent, à travers eux, de briser toute résistance.
Plusieurs d’entre eux ont été condamnés à des amendes et de la prison suite à des actions dans le cadre de leur fonction syndicale. Ils ont été condamnés pour s’être opposés à la politique de casse de leur entreprise. Ces condamnations injustes ne suffisent pas au Gouvernement qui aujourd’hui permet le fichage des syndicalistes au même titre que de dangereux délinquants
En effet le fichage génétique par le prélèvement d’ADN mis en place en 1998 afin de lutter contre les crimes sexuels a été élargi en 2001 et 2003 à la plupart des infractions prévues au code pénal. Sont ainsi fichés des auteurs de crime, de viols, de trafics de drogue,... et des militants syndicaux.
La CGT ne s’était pas trompée en dénonçant les dangers de cette dérive sécuritaire qui permet le fichage de militants politiques, associatifs et syndicaux de même que des personnes simplement soupçonnées de délit.
Des syndicalistes refusent d’être assimilés à des criminels et ont décidé de ne pas se soumettre au prélèvement d’ADN mais ce simple refus est considéré comme un délit punissable jusqu’à 15 000 € d’amendes et 12 mois de prison.
Deux d’entre eux sont appelés à comparaître prochainement devant le tribunal correctionnel ;
Philippe Galano le 17 mars à Perpignan - rassemblement à 12 H devant le palais des congrès,
Xavier Mathieu le 3 mai à Compiègne - rassemblement à 8 H 30 devant le Tribunal de Compiègne.
C’est absurde et dangereux, absurde car ils ne représentent aucun risque pour la société, dangereux car c’est considérer les mobilisations sociales comme des délits. Le fichage des syndicalistes viseà instaurer un contrôle politique de l’action collective. En cette période de crise économique, de casse des acquis sociaux et de montée des inégalités le gouvernement tente ainsi d’intimider les salariés susceptibles de se mobiliser.
La CGT demande la relaxe pour Philippe Galano et Xavier Mathieu elle appelle à soutenir les actions de solidarités déjà engagées et demande le retrait du fichage ADN pour les salariés condamnés dans le cadre d’une action syndicale.
Montreuil, le 28 février 2011
Non au fichage des syndicalistes
La mission des syndicalistes est la défense des intérêts individuels et collectifs des salariés. Cet engagement est confronté à la violence des mesures de délocalisations, de fermetures d’entreprises, de plans dits « sociaux », de privatisations, de licenciements, de promesses non tenues, d’attaques contre les retraites, toutes ces décisions qui plongent des milliers de salariés dans la détresse.
C’est une violence inouïe qui brise des vies, ruine l’économie de régions entières et casse des acquis sociaux. Les conséquences dramatiques pour les salariés les poussent, faute d’être entendus, à des actions de plus en plus déterminées, des grèves, des manifestations de masse, des occupations…
Les syndicalistes, assumant les responsabilités confiées par les salariés, sont en première ligne des actions. Les pouvoirs publics ne s’y trompent pas et tentent, à travers eux, de briser toute résistance.
Plusieurs d’entre eux ont été condamnés à des amendes et de la prison suite à des actions dans le cadre de leur fonction syndicale. Ils ont été condamnés pour s’être opposés à la politique de casse de leur entreprise. Ces condamnations injustes ne suffisent pas au Gouvernement qui aujourd’hui permet le fichage des syndicalistes au même titre que de dangereux délinquants
En effet le fichage génétique par le prélèvement d’ADN mis en place en 1998 afin de lutter contre les crimes sexuels a été élargi en 2001 et 2003 à la plupart des infractions prévues au code pénal. Sont ainsi fichés des auteurs de crime, de viols, de trafics de drogue,... et des militants syndicaux.
La CGT ne s’était pas trompée en dénonçant les dangers de cette dérive sécuritaire qui permet le fichage de militants politiques, associatifs et syndicaux de même que des personnes simplement soupçonnées de délit.
Des syndicalistes refusent d’être assimilés à des criminels et ont décidé de ne pas se soumettre au prélèvement d’ADN mais ce simple refus est considéré comme un délit punissable jusqu’à 15 000 € d’amendes et 12 mois de prison.
Deux d’entre eux sont appelés à comparaître prochainement devant le tribunal correctionnel ;
Philippe Galano le 17 mars à Perpignan - rassemblement à 12 H devant le palais des congrès,
Xavier Mathieu le 3 mai à Compiègne - rassemblement à 8 H 30 devant le Tribunal de Compiègne.
C’est absurde et dangereux, absurde car ils ne représentent aucun risque pour la société, dangereux car c’est considérer les mobilisations sociales comme des délits. Le fichage des syndicalistes viseà instaurer un contrôle politique de l’action collective. En cette période de crise économique, de casse des acquis sociaux et de montée des inégalités le gouvernement tente ainsi d’intimider les salariés susceptibles de se mobiliser.
La CGT demande la relaxe pour Philippe Galano et Xavier Mathieu elle appelle à soutenir les actions de solidarités déjà engagées et demande le retrait du fichage ADN pour les salariés condamnés dans le cadre d’une action syndicale.
Montreuil, le 28 février 2011
23 février 2011
Retraites complémentaires / Le Medef dévoile ses intentions
Info CGT
Le MEDEF avait demandé à rencontrer la CGT pour évoquer la suite des négociations ARRCO et AGIRC en cours, le 16 février 2011.
Pour le MEDEF il n’est pas question d’augmenter les ressources des régimes, comprenez les cotisations, puisqu’il considère que les prélèvements auxquels sont soumises les entreprises sont déjà trop lourds et grèvent leur compétitivité.
Du point de vue du Medef, le maintien de la retraite sans abattement (assuré aujourd’hui par l’AGFF) et le retour à un éventuel rendement constant des régimes supposent des contreparties, en clair de nouveau reculs sur les droits des retraités actuels et futurs. Celles-ci seraient l’alignement sur le régime général de l’âge de la retraite sans abattement qui passerait de 65 à 67 ans, l’alignement par le bas des majorations pour enfants (5 % dans les deux régimes) et ouverture du droit à réversion à 60, voire 62 ans, au lieu de respectivement 55 et 60 ans à l’Arrco et l’Agirc. Autre contrepartie évoquée par le Medef, la « convergence » des régimes Arrco et Agirc permettrait de réaliser des économies de gestion, mais conduirait à la remise en cause du statut cadre.
La CGT a indiqué qu’elle s’opposait à ces perspectives et à cette logique de contreparties.
• D’abord parce qu’aucune obligation n’était faite aux régimes complémentaires de s’aligner sur les régimes de base. L’âge de la retraite sans abattement peut être maintenu à 65 ans dans les deux régimes Arrco et Agirc.
• Ensuite parce que les entreprises avaient les moyens de financer, notamment par le biais d’une augmentation des cotisations, une protection sociale, et donc une retraite, de haut niveau, ainsi que le montre le niveau des dividendes distribués. La CGT a également rappelé que d’autres mesures pouvaient être envisagées, comme par exemple l’élargissement de l’assiette de cotisation à l’intéressement et la participation qui rapporterait immédiatement, selon les services de l’Arrco et de l’Agirc, plus de 2 milliards d’euros…
Une fois de plus, il apparaît que le seul élément susceptible de changer la donne et d’entrevoir une issue positive à ces négociations est l’intervention des salariés et des retraités.
Montreuil, le 18 février 2011
Le MEDEF avait demandé à rencontrer la CGT pour évoquer la suite des négociations ARRCO et AGIRC en cours, le 16 février 2011.
Pour le MEDEF il n’est pas question d’augmenter les ressources des régimes, comprenez les cotisations, puisqu’il considère que les prélèvements auxquels sont soumises les entreprises sont déjà trop lourds et grèvent leur compétitivité.
Du point de vue du Medef, le maintien de la retraite sans abattement (assuré aujourd’hui par l’AGFF) et le retour à un éventuel rendement constant des régimes supposent des contreparties, en clair de nouveau reculs sur les droits des retraités actuels et futurs. Celles-ci seraient l’alignement sur le régime général de l’âge de la retraite sans abattement qui passerait de 65 à 67 ans, l’alignement par le bas des majorations pour enfants (5 % dans les deux régimes) et ouverture du droit à réversion à 60, voire 62 ans, au lieu de respectivement 55 et 60 ans à l’Arrco et l’Agirc. Autre contrepartie évoquée par le Medef, la « convergence » des régimes Arrco et Agirc permettrait de réaliser des économies de gestion, mais conduirait à la remise en cause du statut cadre.
La CGT a indiqué qu’elle s’opposait à ces perspectives et à cette logique de contreparties.
• D’abord parce qu’aucune obligation n’était faite aux régimes complémentaires de s’aligner sur les régimes de base. L’âge de la retraite sans abattement peut être maintenu à 65 ans dans les deux régimes Arrco et Agirc.
• Ensuite parce que les entreprises avaient les moyens de financer, notamment par le biais d’une augmentation des cotisations, une protection sociale, et donc une retraite, de haut niveau, ainsi que le montre le niveau des dividendes distribués. La CGT a également rappelé que d’autres mesures pouvaient être envisagées, comme par exemple l’élargissement de l’assiette de cotisation à l’intéressement et la participation qui rapporterait immédiatement, selon les services de l’Arrco et de l’Agirc, plus de 2 milliards d’euros…
Une fois de plus, il apparaît que le seul élément susceptible de changer la donne et d’entrevoir une issue positive à ces négociations est l’intervention des salariés et des retraités.
Montreuil, le 18 février 2011
21 février 2011
Grande pétition nationale: Le plan fret SNCF doit être revu d’urgence,
INFO: CGT
les fédérations CGT et UNSA des cheminots, la FGTE-CFDT et l’UIT-CGT, la FNAUT, le Réseau Action Climat, France Nature environnement, Agir Pour l’Environnement, WWF, Les Amis de la Terre, le Comité de Liaison Energies Renouvelables…
les fédérations CGT et UNSA des cheminots, la FGTE-CFDT et l’UIT-CGT, la FNAUT, le Réseau Action Climat, France Nature environnement, Agir Pour l’Environnement, WWF, Les Amis de la Terre, le Comité de Liaison Energies Renouvelables…
Le gouvernement doit tenir ses engagements sur le fret
Les associations environnementales, les ONG, les organisations syndicales (dont la CGT et plusieurs de ses organisations professionnelles) et l’Appel des 365 viennent d’adresser une lettre ouverte aux Présidents de l’Assemblée Nationale et du Sénat. Elles dénoncent un « monde à l’envers » où s’opère contre tout bon sens un report modal massif du rail vers la route, sous l’effet de choix politiques, en réalité, contraires aux affichages. Ce 21 février, partout en France elles organisaient des initiatives pour faire connaître cette lettre ouverte. A Paris, elles ont enu une conférence presse àlaquelle participait notamment Bernard Thibault pour la confédération CGT, Gilbert Garrel, secrétaire général de la fédération CGT des Cheminots et Daniel Geneste pour l’Union interfédérale des transport CGT).
http://mm1.cgt.fr/cgt/Fret_210211.flv
Plus de wagons, moins de camions, plus de social dans le routier et moins de concurrence !
Le nouveau plan Fret de la SNCF intitulé « Schéma directeur pour un nouveau transport écologique de transport » n’a d’écologique que le titre. En effet l’entreprise publique se fixe un objectif de réduction des trafics, abandonne la desserte de plusieurs territoires, se sépare de moyens humains et matériels (locomotives, wagons, installations…) Ce n’est pas un objectif de croissance de la part modale ferroviaire qui est mis en oeuvre, contrairement aux engagements du grenelle, mais de pertes de parts de marché. Et cela va s’accentuer avec l’abandon programmé de 60 % de l’activité wagons isolés par la SNCF. Cette stratégie qui découle de la mise en application de la feuille de route
gouvernementale est absurde. Elle est un contresens absolu à ce qu’il convient de mettre en oeuvre pour relever le défi de la lutte contre le changement climatique et pour un réel aménagement du territoire. L’objectif de réduire les émissions de Gaz à Effet de Serre de 20%, d’ici 2020, dans le secteur des transports n’est pas renégociable.
Ensemble, les fédérations CGT et UNSA des cheminots, la FGTE-CFDT et l’UIT-CGT, la FNAUT, le Réseau Action Climat, France Nature
environnement, Agir Pour l’Environnement, WWF, Les Amis de la Terre, le Comité de Liaison Energies Renouvelables… réclament
• Le respect des objectifs de réduction de Gaz à Effet de Serre du secteur des transports, inscrits dans la loi Grenelle,
• un moratoire immédiat sur la partie « wagon isolé » du plan Fret SNCF/Gouvernement,
• La transparence et un débat public objectif, notamment sur les conséquences en termes d’émissions de GES, la mise à disposition et l’approfondissement des études « carbone »,
• La préservation des installations ferroviaires en situation de réutilisation, afin d’être capable de disposer d’alternative à la route en réponse aux changements de comportement demandés aux chargeurs,
• L’examen d’organisations nouvelles de la production SNCF en proximité, spécialement adaptées et en coopération avec les opérateurs nouveaux pour, ensemble, donner de la pertinence économique aux convois.
Ensemble, ils appellent à un véritable débat associant élus et citoyens, professionnels et utilisateurs du rail, militants salariés et associatifs.
De nombreux élus progressistes de diverses sensibilités – communistes (sous l’impulsion de leur association : l’ANECR), socialistes, verts,
Europe écologie, divers gauche, sans étiquette… font leur cet appel et le relayent.
Ils appellent ensemble les élus progressistes et les citoyens attachés à la construction d’un avenir durable, à se mobiliser, et à déployer sur tous les territoires des initiatives favorisant le rassemblement du plus grand nombre sur les objectifs énoncés ci-dessus.
En juin 2010, 365 personnalités s'associent à cet appel, proposent de l'élargir, et entendent contribuer au développement d'un véritable débat public national.
De sensibilités multiples, ils sont anciens Ministres des Transports, Députés ou Sénateurs, Députés Européens, Elus Régionaux et Locaux, militants écologistes, syndicalistes … , Ces personnalités concourent à un appel, connu désormais sous le nom « Appel des 365 ». Depuis, bien d’autres personnalités les ont rejoints.
Le 21 janvier 2011 :
S’adressent par lettre ouverte aux Présidents du Sénat et de l’Assemblée National reprenant les 5 demandes ci‐dessus.
Le 21 février, elles appellent l’opinion publique à s’en mêler, à appuyer la démarche, à signer la
pétition.
J’en suis, je signe
http://toolbox.elunet.org/petition_fret/
18 février 2011
Carrefour condamnée pour non respect du SMIC
Info: CGT
débouté en cassation L'enseigne de grande distribution a été condamnée pour avoir versé des salaires inférieurs au SMIC à certains de ses salariés.
Quatre ans de bras de fer juridique viennent d’être couronnés de succès pour la CGT et la CFDT qui dénonçaient des salaires chez Carrefour inférieurs au SMIC, . La chambre criminelle de la Cour de cassation a donné raison aux syndicats dans le dossier des « forfaits pause », cette prime incluse jusqu’en 2008 par la direction dans le calcul du SMIC horaire pour les salariés de ses hypermarchés du Rhône.
La plus haute juridiction a estimé que « les salariés n’étaient pas à la disposition de l’employeur pendant les pauses ». La cour a donc estimé que les primes rémunérant celles-ci devaient être exclues du salaire. L’affaire était partie du Carrefour de Givors où 172 salariés avaient été lésés. La décision pourrait faire jurisprudence, dépassant le seul cas de Carrefour et, notamment, s’appliquer chez Auchan.
"Cet arrêt donne le la à tous les contentieux en cours", dont aucun n'est encore arrivé en cassation, s'est félicité Me François Dumoulin, avocat de la CGT. Des recours concernant des milliers de salariés ont été introduits devant de nombreuses juridictions et concernent plusieurs enseignes.
Le non-respect du SMIC constitue une infraction pénale.
"Carrefour empoche des milliers d'euros par le biais des exonérations de cotisations sociales, mais cela ne l'empêche pas de vouloir encore grappiller sur le salaire de milliers de smicards"
débouté en cassation L'enseigne de grande distribution a été condamnée pour avoir versé des salaires inférieurs au SMIC à certains de ses salariés.
Quatre ans de bras de fer juridique viennent d’être couronnés de succès pour la CGT et la CFDT qui dénonçaient des salaires chez Carrefour inférieurs au SMIC, . La chambre criminelle de la Cour de cassation a donné raison aux syndicats dans le dossier des « forfaits pause », cette prime incluse jusqu’en 2008 par la direction dans le calcul du SMIC horaire pour les salariés de ses hypermarchés du Rhône.
La plus haute juridiction a estimé que « les salariés n’étaient pas à la disposition de l’employeur pendant les pauses ». La cour a donc estimé que les primes rémunérant celles-ci devaient être exclues du salaire. L’affaire était partie du Carrefour de Givors où 172 salariés avaient été lésés. La décision pourrait faire jurisprudence, dépassant le seul cas de Carrefour et, notamment, s’appliquer chez Auchan.
"Cet arrêt donne le la à tous les contentieux en cours", dont aucun n'est encore arrivé en cassation, s'est félicité Me François Dumoulin, avocat de la CGT. Des recours concernant des milliers de salariés ont été introduits devant de nombreuses juridictions et concernent plusieurs enseignes.
Le non-respect du SMIC constitue une infraction pénale.
"Carrefour empoche des milliers d'euros par le biais des exonérations de cotisations sociales, mais cela ne l'empêche pas de vouloir encore grappiller sur le salaire de milliers de smicards"
16 février 2011
Plusieurs enseignes condamnées à Paris
INFO: CGT
Ouverture et travail dominical
A la requête d’un comité de liaison intersyndical du commerce de Paris(Clic-P), plusieurs supérettes de la capitale appartenant à des enseignes nationales, dont Monopix, G20, Franprix ont été condamnées en référé jeudi à Paris pour ouverture abusive le dimanche.
Le TGI a ordonné à certaines supérettes de "cesser d’employer des salariés au-delà de 13H00 le dimanche, et ce sous astreinte de 6.000 euros par infraction et par établissement concerné", selon le jugement.
Il a également ordonné à certaines "de respecter une journée de fermeture le lundi ou le dimanche, et ce sous astreinte de 6.000 euros par infraction et par établissement concerné".
Les supérettes condamnées "ne respectent pas la loi car elles emploient après 13H00 le dimanche", a expliqué Karl Ghazi. "Certaines ouvrent le dimanche et le lundi alors qu’il y a un arrêté préfectoral de 1999 qui prévoit que ces magasins alimentaires doivent opter pour une fermeture soit le dimanche soit le lundi", explique le secrétaire général de la CGT commerce de Paris.
Le comité de liaison intersyndical qui regroupe les syndicats du commerce de Paris CGT, CFDT, FO, CFTC, SUD et CGC s’est félicité de cette décision qui sonne comme "un avertissement très clair adressé aux magasins qui violent délibérément la loi ". Selon le comité, "cela aura un impact très fort sur le respect du repos dominical des salariés".
Montreuil, le 11 février 2011
Ouverture et travail dominical
A la requête d’un comité de liaison intersyndical du commerce de Paris(Clic-P), plusieurs supérettes de la capitale appartenant à des enseignes nationales, dont Monopix, G20, Franprix ont été condamnées en référé jeudi à Paris pour ouverture abusive le dimanche.
Le TGI a ordonné à certaines supérettes de "cesser d’employer des salariés au-delà de 13H00 le dimanche, et ce sous astreinte de 6.000 euros par infraction et par établissement concerné", selon le jugement.
Il a également ordonné à certaines "de respecter une journée de fermeture le lundi ou le dimanche, et ce sous astreinte de 6.000 euros par infraction et par établissement concerné".
Les supérettes condamnées "ne respectent pas la loi car elles emploient après 13H00 le dimanche", a expliqué Karl Ghazi. "Certaines ouvrent le dimanche et le lundi alors qu’il y a un arrêté préfectoral de 1999 qui prévoit que ces magasins alimentaires doivent opter pour une fermeture soit le dimanche soit le lundi", explique le secrétaire général de la CGT commerce de Paris.
Le comité de liaison intersyndical qui regroupe les syndicats du commerce de Paris CGT, CFDT, FO, CFTC, SUD et CGC s’est félicité de cette décision qui sonne comme "un avertissement très clair adressé aux magasins qui violent délibérément la loi ". Selon le comité, "cela aura un impact très fort sur le respect du repos dominical des salariés".
Montreuil, le 11 février 2011
7 février 2011
Peuple de France indignons-nous !
article de presse
Il semblerait selon l’’INSEE qu’un quart des 25 millions de salariés gagnent moins de 750€ par mois (73% du SMIC) soit 6, 25 millions de personnes.
Vivre de façon décente est le droit de chaque être humain et de chaque salarié. Mais comment vivre correctement dans ces conditions ? Comment joindre les deux bouts lorsqu’on a un temps partiel et donc un salaire partiel ? Ce sont des millions d’enfants, d’hommes et de femmes qui vivent en marge des normes de la société qui n’aspirent qu’à manger, avoir un logement décent pour fonder une famille, à étudier, à se soigner…comme les autres. Rappelons qu’en France, le seuil de pauvreté était fixé en 2008 à 910 euros par mois et par personne. Cela veut dire que si un salaire fait vivre deux personnes, il faudrait 1850 euros par mois pour être au-dessus de ce seuil ! Si les bidonvilles ont été supprimés progressivement dans les années 1970 ils ont commencé à faire leur réapparition dans les années 1990. Selon une évaluation outrageante effectuée par le cabinet PrimeView à partir des anticipations des analystes financiers, les entreprises du Cac 40, devraient verser en 2011, au titre de 2010, un total de 39,6 milliards d’euros à leurs actionnaires, fonds de pensions et d’investissement, banques, compagnies d’assurance et particuliers ,et augmenter la mise en 2012 en portant ce montant à 43,4 milliards d’euros. Il est intolérable que dans un pays aussi riche que la France, de nombreux salariés se retrouvent sous le seuil de pauvreté. L’histoire du mouvement ouvrier a prouvé que celui qui lutte peut perdre, celui qui ne lutte pas à déjà perdu !
De véritables hausses de salaires, des revenus décents pour chaque travailleur, la fin de la précarité et du travail à temps partiel imposé, nécessiteront un coup de colère de l’ensemble du monde du travail.
Patrick Arnould
Secrétaire de l’union locale CGT de Coulommiers
Il semblerait selon l’’INSEE qu’un quart des 25 millions de salariés gagnent moins de 750€ par mois (73% du SMIC) soit 6, 25 millions de personnes.
Vivre de façon décente est le droit de chaque être humain et de chaque salarié. Mais comment vivre correctement dans ces conditions ? Comment joindre les deux bouts lorsqu’on a un temps partiel et donc un salaire partiel ? Ce sont des millions d’enfants, d’hommes et de femmes qui vivent en marge des normes de la société qui n’aspirent qu’à manger, avoir un logement décent pour fonder une famille, à étudier, à se soigner…comme les autres. Rappelons qu’en France, le seuil de pauvreté était fixé en 2008 à 910 euros par mois et par personne. Cela veut dire que si un salaire fait vivre deux personnes, il faudrait 1850 euros par mois pour être au-dessus de ce seuil ! Si les bidonvilles ont été supprimés progressivement dans les années 1970 ils ont commencé à faire leur réapparition dans les années 1990. Selon une évaluation outrageante effectuée par le cabinet PrimeView à partir des anticipations des analystes financiers, les entreprises du Cac 40, devraient verser en 2011, au titre de 2010, un total de 39,6 milliards d’euros à leurs actionnaires, fonds de pensions et d’investissement, banques, compagnies d’assurance et particuliers ,et augmenter la mise en 2012 en portant ce montant à 43,4 milliards d’euros. Il est intolérable que dans un pays aussi riche que la France, de nombreux salariés se retrouvent sous le seuil de pauvreté. L’histoire du mouvement ouvrier a prouvé que celui qui lutte peut perdre, celui qui ne lutte pas à déjà perdu !
De véritables hausses de salaires, des revenus décents pour chaque travailleur, la fin de la précarité et du travail à temps partiel imposé, nécessiteront un coup de colère de l’ensemble du monde du travail.
Patrick Arnould
Secrétaire de l’union locale CGT de Coulommiers
6 février 2011
L’injustice faite aux mères de familles
jeudi, 3 février 2011. Information CGT: Assurance vieillesse /
Les employeurs (MEDEF – CGPME – UPA), appuyés par la CFE-CGC, refusent de corriger l’injustice faite aux mères de famille dans la prise en compte de la maternité pour le calcul de leur retraite dès 2012.
La loi de réforme des retraites du 09 novembre 2010 précise, dans son article 98, que les indemnités journalières perçues pendant les périodes de maternité seront désormais incluses dans le salaire de référence servant au calcul de la pension vieillesse. Il s’agit là d’une réponse positive, dans son principe, à une demande que la CGT a présentée à plusieurs reprises.
Mais l’application concrète de ce principe n’interviendra qu’à partir des congés maternité débutant à compter du 1er janvier 2012. Autrement dit, aucun correctif pour les mères d’enfants déjà nés, pas d’application concrète avant 2035 environ !
Pour la CGT, en rester là, c’est réduire cette mesure à un pur effet d’annonce. Aussi, ses administrateurs, avec ceux d’autres organisations syndicales, ont proposé au conseil d’administration de la CNAV de procéder à des études permettant de voir dans quelles conditions elle pourrait entrer en application plus rapidement, par exemple avec la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2012.
Cette proposition a été refusée par une courte majorité du conseil d’administration (15 voix contre 14) composée des employeurs auxquels la CFE-CGC a apporté les voix nécessaires à ce refus.
Le gouvernement et sa majorité ont prétendu, au lendemain de son adoption, que la loi de réforme des retraites contribuait à rétablir l’égalité entre les hommes et les femmes. On voit ce qu’il en est en réalité. Les femmes et en particulier les mères de famille vont rester pénalisées, dans leur retraite, en raison de leur temps de maternité et ceci, pour encore des dizaines d’années !
Il est fâcheux –pour le moins– qu’une organisation syndicale apporte un soutien déterminant à une telle opération. La CGT, pour sa part, continuera la bataille sur ce dossier afin que la maternité ne reste pas un handicap pour le calcul du droit à la retraite des femmes.
Montreuil, le 3 février 2011
Les employeurs (MEDEF – CGPME – UPA), appuyés par la CFE-CGC, refusent de corriger l’injustice faite aux mères de famille dans la prise en compte de la maternité pour le calcul de leur retraite dès 2012.
La loi de réforme des retraites du 09 novembre 2010 précise, dans son article 98, que les indemnités journalières perçues pendant les périodes de maternité seront désormais incluses dans le salaire de référence servant au calcul de la pension vieillesse. Il s’agit là d’une réponse positive, dans son principe, à une demande que la CGT a présentée à plusieurs reprises.
Mais l’application concrète de ce principe n’interviendra qu’à partir des congés maternité débutant à compter du 1er janvier 2012. Autrement dit, aucun correctif pour les mères d’enfants déjà nés, pas d’application concrète avant 2035 environ !
Pour la CGT, en rester là, c’est réduire cette mesure à un pur effet d’annonce. Aussi, ses administrateurs, avec ceux d’autres organisations syndicales, ont proposé au conseil d’administration de la CNAV de procéder à des études permettant de voir dans quelles conditions elle pourrait entrer en application plus rapidement, par exemple avec la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2012.
Cette proposition a été refusée par une courte majorité du conseil d’administration (15 voix contre 14) composée des employeurs auxquels la CFE-CGC a apporté les voix nécessaires à ce refus.
Le gouvernement et sa majorité ont prétendu, au lendemain de son adoption, que la loi de réforme des retraites contribuait à rétablir l’égalité entre les hommes et les femmes. On voit ce qu’il en est en réalité. Les femmes et en particulier les mères de famille vont rester pénalisées, dans leur retraite, en raison de leur temps de maternité et ceci, pour encore des dizaines d’années !
Il est fâcheux –pour le moins– qu’une organisation syndicale apporte un soutien déterminant à une telle opération. La CGT, pour sa part, continuera la bataille sur ce dossier afin que la maternité ne reste pas un handicap pour le calcul du droit à la retraite des femmes.
Montreuil, le 3 février 2011
31 janvier 2011
Déclaration de Bernard THIBAULT Secrétaire général de la CGT
Un article de presse de ce matin, déjà fortement repris par d’autres médias, affirme que j’ai l’intention de "jeter l’éponge" à la fin de l’année en quittant les responsabilités que m’ont confiées les organisations de la CGT.
Je démens très clairement cette information.
Les "éléments" d’explication mis en avant pour tenter de crédibiliser cette annonce m’obligent à en dire davantage.
En aucun cas la CGT n’est en prise à des conflits internes tels qu’ils déstabiliseraient sa direction nationale.
Ce fantasme, relayé depuis plusieurs semaines, cherche à déstabiliser la CGT après avoir constaté la part prise par ses militants dans l’exceptionnelle mobilisation sur les retraites.
Malheureusement pour nos détracteurs, la CGT se renforce et c’est le président de la République qui sort un peu plus affaibli encore du bras de fer qu’il a imposé aux salariés.
Loin d’être déboussolée, je constate chaque jour au contraire une CGT offensive, lucide sur ses responsabilités et consciente des défis à relever par le mouvement syndical. Comme de nombreux militants, au-delà des difficultés inhérentes au combat syndical, j’éprouve une réelle fierté à militer a la CGT. Rien qui donnerait envie de partir.
Puisque ces sujets sont mis sur la place publique, je précise que je ne rencontre aucune difficulté particulière sur le plan familial et que mon bilan de santé se résume aujourd’hui à une sinusite ennuyeuse.
Pour l’avenir de la CGT et de sa direction, nous procéderons le moment venu - et ce n’est pas encore le cas - selon nos procédures habituelles, dans un cadre collectif et selon les procédures statutaires.
J’invite les organisations de la CGT, ses militants à ne pas se laisser détourner de notre principal objectif : créer partout les meilleures conditions pour la prise en compte des revendications des salariés.
Je suis pour ma part pleinement investi en ce sens. J’aurai l’occasion de le réaffirmer devant le Comité confédéral national de la CGT qui se réunit comme prévu les 3 et 4 février.
Montreuil, le 27 janvier 2011
Je démens très clairement cette information.
Les "éléments" d’explication mis en avant pour tenter de crédibiliser cette annonce m’obligent à en dire davantage.
En aucun cas la CGT n’est en prise à des conflits internes tels qu’ils déstabiliseraient sa direction nationale.
Ce fantasme, relayé depuis plusieurs semaines, cherche à déstabiliser la CGT après avoir constaté la part prise par ses militants dans l’exceptionnelle mobilisation sur les retraites.
Malheureusement pour nos détracteurs, la CGT se renforce et c’est le président de la République qui sort un peu plus affaibli encore du bras de fer qu’il a imposé aux salariés.
Loin d’être déboussolée, je constate chaque jour au contraire une CGT offensive, lucide sur ses responsabilités et consciente des défis à relever par le mouvement syndical. Comme de nombreux militants, au-delà des difficultés inhérentes au combat syndical, j’éprouve une réelle fierté à militer a la CGT. Rien qui donnerait envie de partir.
Puisque ces sujets sont mis sur la place publique, je précise que je ne rencontre aucune difficulté particulière sur le plan familial et que mon bilan de santé se résume aujourd’hui à une sinusite ennuyeuse.
Pour l’avenir de la CGT et de sa direction, nous procéderons le moment venu - et ce n’est pas encore le cas - selon nos procédures habituelles, dans un cadre collectif et selon les procédures statutaires.
J’invite les organisations de la CGT, ses militants à ne pas se laisser détourner de notre principal objectif : créer partout les meilleures conditions pour la prise en compte des revendications des salariés.
Je suis pour ma part pleinement investi en ce sens. J’aurai l’occasion de le réaffirmer devant le Comité confédéral national de la CGT qui se réunit comme prévu les 3 et 4 février.
Montreuil, le 27 janvier 2011
Pas de cadeau pour ceux qui se lèvent tôt en 2011
Info CGT
La disette salariale s’installe
La revalorisation du SMIC au 1er janvier a été de 1,6%, soit le minimum légal. C’est la cinquième année sans coup de pouce du gouvernement. L’option n’a jamais été utilisée depuis l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République, en 2007, alors même que l’ancien candidat avait axé sa campagne sur le pouvoir d’achat. Et qu’il prétend militer pour une plus juste répartition des richesses entre investissement, actionnaires et salariés. Pour les smicards, la pilule doit être d’autant plus difficile à avaler que depuis le 1er janvier, les médecins bénéficient pour leur part d’une augmentation de 4,5% du tarif de consultation.
Ils auront eu beau se souhaiter la prospérité au moment des vœux, rares sont les salariés qui verront leur fiche de paie gonfler en 2011. Pour la troisième année consécutive,
La répartition des bénéfices en trois tiers est tombée aux oubliettes
Peu s’en souviennent, mais Nicolas Sarkozy, au début de son mandat de président de la République, a défendu une meilleure répartition des richesses. Il estimait qu’il faudrait parvenir à une redistribution des bénéfices des entreprises en trois tiers égaux entre investissement, actionnaires et salariés. Dans cette perspective, le directeur général de l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), Jean-Philippe Cotis, avait remis un rapport d’état des lieux, en 2009. Le constat était sans appel : la règle des trois tiers suggérée par Nicolas Sarkozy est loin d’être appliquée. En moyenne, les bénéfices obéissent à la répartition suivante : 57% pour l’investissement, 36% pour les actionnaires et 7% pour les salariés (sous forme d’intéressement et de participation). Et la tendance n’est pas vraiment en faveur de ces derniers, car le rapport montre que les entreprises préfèrent choyer leurs actionnaires. Il note que la part des dividendes versés a "pratiquement doublé depuis une dizaine d’années". Ils représentent désormais 16% de l’excédent brut d’exploitation, contre seulement 7% en 1993. Depuis, étonnamment, Nicolas Sarkozy s’est gardé d’évoquer à nouveau le sujet d’une meilleure répartition des bénéfices.
D’après tous les cabinets de consultants spécialisés dans l’analyse des politiques salariales des sociétés, les budgets consacrés aux augmentations vont rester historiquement faibles,
La disette salariale s’installe
La revalorisation du SMIC au 1er janvier a été de 1,6%, soit le minimum légal. C’est la cinquième année sans coup de pouce du gouvernement. L’option n’a jamais été utilisée depuis l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République, en 2007, alors même que l’ancien candidat avait axé sa campagne sur le pouvoir d’achat. Et qu’il prétend militer pour une plus juste répartition des richesses entre investissement, actionnaires et salariés. Pour les smicards, la pilule doit être d’autant plus difficile à avaler que depuis le 1er janvier, les médecins bénéficient pour leur part d’une augmentation de 4,5% du tarif de consultation.
Ils auront eu beau se souhaiter la prospérité au moment des vœux, rares sont les salariés qui verront leur fiche de paie gonfler en 2011. Pour la troisième année consécutive,
La répartition des bénéfices en trois tiers est tombée aux oubliettes
Peu s’en souviennent, mais Nicolas Sarkozy, au début de son mandat de président de la République, a défendu une meilleure répartition des richesses. Il estimait qu’il faudrait parvenir à une redistribution des bénéfices des entreprises en trois tiers égaux entre investissement, actionnaires et salariés. Dans cette perspective, le directeur général de l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), Jean-Philippe Cotis, avait remis un rapport d’état des lieux, en 2009. Le constat était sans appel : la règle des trois tiers suggérée par Nicolas Sarkozy est loin d’être appliquée. En moyenne, les bénéfices obéissent à la répartition suivante : 57% pour l’investissement, 36% pour les actionnaires et 7% pour les salariés (sous forme d’intéressement et de participation). Et la tendance n’est pas vraiment en faveur de ces derniers, car le rapport montre que les entreprises préfèrent choyer leurs actionnaires. Il note que la part des dividendes versés a "pratiquement doublé depuis une dizaine d’années". Ils représentent désormais 16% de l’excédent brut d’exploitation, contre seulement 7% en 1993. Depuis, étonnamment, Nicolas Sarkozy s’est gardé d’évoquer à nouveau le sujet d’une meilleure répartition des bénéfices.
D’après tous les cabinets de consultants spécialisés dans l’analyse des politiques salariales des sociétés, les budgets consacrés aux augmentations vont rester historiquement faibles,
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