ATTENTION ! changement du jour pour les permanences d'accueil : le LUNDI de 14h à 17 h. 10 bis rue de l'aître Espace La Fayette 77120 COULOMMIERS (interphone CGT) Email : ulcgtcoulommiers77@orange.fr Téléphone : 01 64 03 54 85 ou 06 73 34 65 02
23 juillet 2011
La direction de la SNCF démonte les voies en secret, du triage fret de Villeneuve-St-Georges
Communiqué de la fédération CGT des Cheminots
Malgré les engagements tripartites (Etat/RFF/SNCF) qui ont été pris en octobre 2009 et qui annonçaient que : « les installations ferroviaires industrielles qui ne seraient plus utilisées (triages ou installations des plateformes actuelles de wagon isolé) seront préservées pendant une durée minimale de 6 années afin d’être remises en service rapidement pour saisir toute opportunité d’ouverture de nouvelles lignes multi-lots multi-clients. », la direction de la SNCF a fait procéder au démontage de plusieurs voies sans aucune information aux cheminots et à leurs organisations syndicales à quelque niveau que ce soit !
Comme bien souvent, c’est au cœur de l’été que les mauvais coups tombent !
Le 7 juillet, les cheminots de Villeneuve ont eu la désagréable surprise de voir s’activer au sein même du triage des pelleteuses pour démonter des voies !
Déjà, le 10 mai dernier, en opposition avec les cheminots, leurs représentants et les élus locaux, la direction décidait d’abandonner le tri à la gravité sur le site de Villeneuve Saint-Georges. Grâce à la mobilisation des cheminots, de certains élus locaux et du comité de défense du triage, il reste une activité de tri à plat et de dessertes locales.
Les élus UMP locaux ont déjà tiré un trait sur l’activité FRET sur le site et aimeraient y voir dresser une gare TGV au détriment de l’activité industrielle ferroviaire. D’autres choix cohérents défendus par la CGT sont possibles pour l’implantation du TGV à Villeneuve. La SNCF entend balayer d’un revers de main la mobilisation des cheminots et de leurs organisations syndicales, des élus de la République, des ONG environnementales et des populations, pour le développement du Fret ferroviaire. La direction du Fret reconnaissant ses insuffisances et les conséquences de sa politique sur le trafic de marchandises par rail, des engagements ont été pris au plus haut niveau de l’entreprise, le 22 juin dernier, où il a été décidé d’examiner les conditions d’une expérimentation de nouvelles organisations pour le Fret de proximité à partir des propositions CGT. Ces annonces de la direction du Fret font suite à celle de la ministre de tutelle d’organisation d’assises du rail à l’automne.
La CGT a sollicité par écrit, le 13 juillet, les directions régionales SNCF de Paris Sud Est et Fret Normandie Ile-de-France, dans le cadre d’une Demande de Concertation Immédiate.
Les deux directions nous ont reçus séparément le 18 juillet. La direction du Fret se retranchant derrière sa position de « simple locataire » des voies de RFF, n’a apporté aucune réponse et aucune garantie aux inquiétudes des cheminots.
La direction régionale de Paris Sud Est, sous couvert de réalisation de travaux importants sur le réseau Francilien, se félicite de l’utilisation de ses voies comme base travaux plutôt qu’une mise en jachère. Sans pouvoir apporter de preuves écrites, elle se retranche derrière un avis favorable de RFF pour le démontage de ces voies « sous réserve d’être en mesure de remettre en l’état actuel toutes les installations » à la fin de chaque phase de travaux.
La CGT reste déterminée et ne lâchera rien dans son combat pour le développement du Fret ferroviaire par l’Entreprise Nationale Publique de Service Public, la SNCF !
La CGT restera vigilante et saura intervenir par tous les moyens pour préserver et développer l’outil industriel dans l’intérêt des populations, des chargeurs et des cheminots !
N'oublions pas que la casse du fret SNCF se traduira par des millions de camions supplémentaires sur les routes de France, avec les conséquences dramatiques auxquelles nous pouvons nous attendre.!
19 juillet 2011
Monoprix: viré pour des melons récupéré dans une poubelle!
Info CGT
Monoprix, l’arrogance battue en brèche
Kader, menacé de licenciement par l’enseigne pour avoir récupéré des melons dans une poubelle du magasin, ne perdra pas son poste. Seule une journée de mise à pied lui a été imposée.
Quand Samy, déléguée CGT du Monoprix Canebière à Marseille, a appris la nouvelle, son sang n’a fait qu’un tour. « Tu te rends compte, ils veulent licencier Kader parce qu’il a pris des melons dans la poubelle ! Juste lui, qui dit jamais rien, qui est gentil comme tout, qui est à deux ans de la retraite et en plus malade ! Je suis sûre qu’ils veulent lui faire payer sa participation à la grève ». (Kader était tous les jours sur le piquet de grève, en septembre 2010) Elle est furibarde au téléphone et comme à chaque fois qu’une injustice se déroule dans cette chaîne propriété du groupe Casino, j’ai du mal à l’arrêter… et je ne suis pas sûr d’en avoir envie. « Tu te rends compte, il n’a rien dit à sa femme et il vient tous les matins devant le magasin comme un malheureux. »
Dans la même période, elle se prend elle-même un avertissement pour avoir mal parlé à un chef qui avait dit à un salarié qu’il faisait du « travail de bougnoul »… Le chef, lui, n’a eu bien sûr à ce jour aucune sanction. Difficile de ne pas faire le lien avec le conflit de l’automne dernier qui a eu une audience nationale.
Kader, 59 ans, travaille comme réassortisseur (il place les produits dans les rayons) depuis huit ans dans la grande surface pour 1.000 euros par mois. Issu d’une génération où l’on ne jette rien et surtout pas de la nourriture, lundi dernier, Kader avait récupéré six melons et deux salades périmés dans la benne à ordures du magasin : « Quand je suis passé devant, j’ai vu ces fruits qui allaient être jetés. Je les ai trouvés en bon état. J’ai décidé de les rapporter à la maison. C’était juste pour les manger », regrette-t-il. Ce geste lui a valu une mise à pied à titre conservatoire car, d’après le règlement intérieur, il serait interdit de se servir dans les poubelles de l’enseigne. Kader affirmait pour sa part qu’il n’avait jamais eu connaissance de cette règle.
On est vendredi 1er juillet. Décision immédiate est prise de faire un tract, une pétition, d’appeler à un rassemblement devant le magasin mercredi, jour de la convocation de Kader, et d’informer largement les salarié-e-s et syndiqué-e-s CGT du secteur, mais aussi l’ensemble des médias.
Mardi 5, veille d’armes à l’UL : les téléphones chauffent. Mercredi 6, le rassemblement a lieu, et la presse est là. Kader, lui le timide, le réservé, tout à sa honte et pensant à sa famille à qui il n’a rien dit, refuse toute photo, mais il parle : « Je n’ai pas volé, c’était dans la poubelle, des melons un peu abîmés et trois salades. J’avais fini mon travail. Avant qu’ils ne sortent la benne dans la rue, je les ai mis dans un carton et je suis sorti sans me cacher… J’ai jamais manqué un jour... »
Les salarié-e-s des magasins alentour, des passants viennent dire leur soutien et leur indignation. L’affaire enfle dans les médias. Les télés s’en emparent et le téléphone de Samy est rapidement saturé. Ça commence à faire tâche pour l’image de marque déjà bien écornée par les conceptions du « dialogue social » mises en lumière par le dernier conflit. Sur le site Internet de Monoprix, les messages de clients en colère affluent obligeant la direction à une langue de bois digne d’un élu UMP essayant de justifier la baisse des impôts pour les riches. Florilège :
« Votre contact a retenu toute notre attention et nous tenons à vous préciser les modalités de gestion des éventuels conflits nés du non-respect, par nos collaborateurs, du règlement en vigueur dans nos magasins.
Face à de telles situations, nous sommes dans l’obligation de réagir et nous nous efforçons de le faire avec discernement et précautions.
Parmi les actions possibles, nous pouvons retenir la mise à pied à titre conservatoire et l’entretien préalable en vue d’un éventuel licenciement, une procédure juridiquement adaptée à ce type de situation.
L’entretien est destiné à écouter les arguments du collaborateur concerné et à rappeler les règles en vigueur dans nos magasins. A l’issue de cet entretien et après avoir respecté le délai légal, une décision de sanction peut être prise. Cette décision est proportionnée à la gravité de l’agissement constaté.
Nous tenons à souligner que cette procédure ne préjuge en rien de la décision définitive, la décision arrêtée étant toujours proportionnelle à l’acte. »
Difficile de faire plus contorsionné !
Dans la journée du lendemain, ce jeudi donc, la direction appelle Kader et le convoque pour un nouvel entretien ce matin à 8h30. Il y va bien sûr accompagné de deux déléguées, Monique et Samy. Ils en sortent moins d’une heure après. Samy est tout sourire, Kader n’y arrive pas encore... La direction a reculé.
Kader ne sera pas licencié et, du coup, la journée de mise à pied qu’ils lui infligent quand même (ça doit être ça, une « décision proportionnée »), on s’en foutrait presque : les camarades de la CGT se cotiseront pour la lui payer : on n’est pas radins, nous !
Kader n’en revient pas : « J’avais une boule dans le cœur… Je voulais me tuer, me jeter sous le tramway (il passe juste devant le magasin - ndlr) pour dire que c’est eux qui m’ont tué ». Monique confirme : « Hier, il nous a fait peur ; Il voulait vraiment se tuer. J’ai pas dormi de trois nuits. Par moments, je ne pouvais pas m’empêcher de pleurer. »
Kader est immobile sur sa chaise : « Je suis ailleurs, je t’assure, je suis ailleurs. Je devais partir au bled (il est en congés - ndlr) et j’ai dû tout annuler. En plus j’ai pas volé, y a même pas de panneau. Merci, merci, s’il n’y avait eu pas eu la CGT je serais dehors ».
Monoprix, qui a aussi lancé à Rond Point — l’autre magasin en pointe lors de la grève — une procédure en direction d’un autre salarié pour une broutille, est en difficulté et souhaite ardemment que la vague médiatique s’arrête. Ils en viendraient presque à supplier Samy ! Il ne leur reste plus qu’à enlever son avertissement… et traiter un peu mieux les salarié-e-s qui viennent là de marquer un point important.
Cliquez sur lien ci-dessous pour voir la vidéo
http://www.wat.tv/video/monoprix-vire-pour-melon-3vn3p_3ki9n_.html
PS : BRAVO A SAMY ET A LA CGT . DANS CETTE HISTOIRE LE GENRE HUMAIN A DONC PRIS LE DESSUS ET PROUVE QUE LORSQUE LES GENS SE MOBILISENT ET COMBATTENT EN FORCE CONTRE L INJUSTICE ET BIEN TOUT REDEVIENT POSSIBLE.
NOUS SOMMES FIERE D'ETRE DE LA FAMILLE C G T QUAND ELLE SE BAT
Monoprix, l’arrogance battue en brèche
Kader, menacé de licenciement par l’enseigne pour avoir récupéré des melons dans une poubelle du magasin, ne perdra pas son poste. Seule une journée de mise à pied lui a été imposée.
Quand Samy, déléguée CGT du Monoprix Canebière à Marseille, a appris la nouvelle, son sang n’a fait qu’un tour. « Tu te rends compte, ils veulent licencier Kader parce qu’il a pris des melons dans la poubelle ! Juste lui, qui dit jamais rien, qui est gentil comme tout, qui est à deux ans de la retraite et en plus malade ! Je suis sûre qu’ils veulent lui faire payer sa participation à la grève ». (Kader était tous les jours sur le piquet de grève, en septembre 2010) Elle est furibarde au téléphone et comme à chaque fois qu’une injustice se déroule dans cette chaîne propriété du groupe Casino, j’ai du mal à l’arrêter… et je ne suis pas sûr d’en avoir envie. « Tu te rends compte, il n’a rien dit à sa femme et il vient tous les matins devant le magasin comme un malheureux. »
Dans la même période, elle se prend elle-même un avertissement pour avoir mal parlé à un chef qui avait dit à un salarié qu’il faisait du « travail de bougnoul »… Le chef, lui, n’a eu bien sûr à ce jour aucune sanction. Difficile de ne pas faire le lien avec le conflit de l’automne dernier qui a eu une audience nationale.
Kader, 59 ans, travaille comme réassortisseur (il place les produits dans les rayons) depuis huit ans dans la grande surface pour 1.000 euros par mois. Issu d’une génération où l’on ne jette rien et surtout pas de la nourriture, lundi dernier, Kader avait récupéré six melons et deux salades périmés dans la benne à ordures du magasin : « Quand je suis passé devant, j’ai vu ces fruits qui allaient être jetés. Je les ai trouvés en bon état. J’ai décidé de les rapporter à la maison. C’était juste pour les manger », regrette-t-il. Ce geste lui a valu une mise à pied à titre conservatoire car, d’après le règlement intérieur, il serait interdit de se servir dans les poubelles de l’enseigne. Kader affirmait pour sa part qu’il n’avait jamais eu connaissance de cette règle.
On est vendredi 1er juillet. Décision immédiate est prise de faire un tract, une pétition, d’appeler à un rassemblement devant le magasin mercredi, jour de la convocation de Kader, et d’informer largement les salarié-e-s et syndiqué-e-s CGT du secteur, mais aussi l’ensemble des médias.
Mardi 5, veille d’armes à l’UL : les téléphones chauffent. Mercredi 6, le rassemblement a lieu, et la presse est là. Kader, lui le timide, le réservé, tout à sa honte et pensant à sa famille à qui il n’a rien dit, refuse toute photo, mais il parle : « Je n’ai pas volé, c’était dans la poubelle, des melons un peu abîmés et trois salades. J’avais fini mon travail. Avant qu’ils ne sortent la benne dans la rue, je les ai mis dans un carton et je suis sorti sans me cacher… J’ai jamais manqué un jour... »
Les salarié-e-s des magasins alentour, des passants viennent dire leur soutien et leur indignation. L’affaire enfle dans les médias. Les télés s’en emparent et le téléphone de Samy est rapidement saturé. Ça commence à faire tâche pour l’image de marque déjà bien écornée par les conceptions du « dialogue social » mises en lumière par le dernier conflit. Sur le site Internet de Monoprix, les messages de clients en colère affluent obligeant la direction à une langue de bois digne d’un élu UMP essayant de justifier la baisse des impôts pour les riches. Florilège :
« Votre contact a retenu toute notre attention et nous tenons à vous préciser les modalités de gestion des éventuels conflits nés du non-respect, par nos collaborateurs, du règlement en vigueur dans nos magasins.
Face à de telles situations, nous sommes dans l’obligation de réagir et nous nous efforçons de le faire avec discernement et précautions.
Parmi les actions possibles, nous pouvons retenir la mise à pied à titre conservatoire et l’entretien préalable en vue d’un éventuel licenciement, une procédure juridiquement adaptée à ce type de situation.
L’entretien est destiné à écouter les arguments du collaborateur concerné et à rappeler les règles en vigueur dans nos magasins. A l’issue de cet entretien et après avoir respecté le délai légal, une décision de sanction peut être prise. Cette décision est proportionnée à la gravité de l’agissement constaté.
Nous tenons à souligner que cette procédure ne préjuge en rien de la décision définitive, la décision arrêtée étant toujours proportionnelle à l’acte. »
Difficile de faire plus contorsionné !
Dans la journée du lendemain, ce jeudi donc, la direction appelle Kader et le convoque pour un nouvel entretien ce matin à 8h30. Il y va bien sûr accompagné de deux déléguées, Monique et Samy. Ils en sortent moins d’une heure après. Samy est tout sourire, Kader n’y arrive pas encore... La direction a reculé.
Kader ne sera pas licencié et, du coup, la journée de mise à pied qu’ils lui infligent quand même (ça doit être ça, une « décision proportionnée »), on s’en foutrait presque : les camarades de la CGT se cotiseront pour la lui payer : on n’est pas radins, nous !
Kader n’en revient pas : « J’avais une boule dans le cœur… Je voulais me tuer, me jeter sous le tramway (il passe juste devant le magasin - ndlr) pour dire que c’est eux qui m’ont tué ». Monique confirme : « Hier, il nous a fait peur ; Il voulait vraiment se tuer. J’ai pas dormi de trois nuits. Par moments, je ne pouvais pas m’empêcher de pleurer. »
Kader est immobile sur sa chaise : « Je suis ailleurs, je t’assure, je suis ailleurs. Je devais partir au bled (il est en congés - ndlr) et j’ai dû tout annuler. En plus j’ai pas volé, y a même pas de panneau. Merci, merci, s’il n’y avait eu pas eu la CGT je serais dehors ».
Monoprix, qui a aussi lancé à Rond Point — l’autre magasin en pointe lors de la grève — une procédure en direction d’un autre salarié pour une broutille, est en difficulté et souhaite ardemment que la vague médiatique s’arrête. Ils en viendraient presque à supplier Samy ! Il ne leur reste plus qu’à enlever son avertissement… et traiter un peu mieux les salarié-e-s qui viennent là de marquer un point important.
Cliquez sur lien ci-dessous pour voir la vidéo
http://www.wat.tv/video/monoprix-vire-pour-melon-3vn3p_3ki9n_.html
PS : BRAVO A SAMY ET A LA CGT . DANS CETTE HISTOIRE LE GENRE HUMAIN A DONC PRIS LE DESSUS ET PROUVE QUE LORSQUE LES GENS SE MOBILISENT ET COMBATTENT EN FORCE CONTRE L INJUSTICE ET BIEN TOUT REDEVIENT POSSIBLE.
NOUS SOMMES FIERE D'ETRE DE LA FAMILLE C G T QUAND ELLE SE BAT
13 juillet 2011
PETITION POUR LA DEFENSE DE L'HOPITAL PUBLIC
NE LAISSEZ PAS FAIRE !
L’HÔPITAL PUBLIC EST VOTRE HÔPITAL
DÉFENDEZ-LE AVEC NOUS !
- Défendez-le parce qu’il assure des soins de qualité pour tous quels que soient les moyens de chacun.
- Défendez-le parce que c’est là que se font les grandes recherches d’aujourd’hui qui permettront les progrès de demain.
- Défendez-le parce que c’est lui qui assure 80% des urgences, c’est lui qui a fait face hier à l’épidémie de SIDA et à la canicule et qui pourra faire face à une pandémie grippale.
- Défendez-le parce que c’est lui qui prend en charge les cas les plus graves ou les plus complexes à tous les âges de la vie.
- Défendez-le parce que les autres pays nous l’envient.
La loi HPST dite loi Bachelot a supprimé l’appellation de « Service Public Hospitalier ». Elle ne parle plus que d’ « Etablissement de Santé ». Elle cherche à transformer l’hôpital public en entreprise.
Pour être rentable l’hôpital devra sélectionner les pathologies et les patients, et diminuer le nombre de personnels : moins d’infirmières, moins d’aides soignantes, moins de médecins, moins de secrétaires, moins d’assistantes sociales.
Il est prévu de supprimer 20 000 emplois dans l’ensemble des hôpitaux.
NE LAISSEZ PAS FAIRE
POUR DÉFENDRE VOTRE HÔPITAL PUBLIC ASSURANT
L’ACCÈS ÉGAL POUR TOUS À DES SOINS DE QUALITÉ,
SIGNEZ LA PÉTITION NATIONALE QUI SERA ADRESSÉE
AU PARLEMENT ET AU GOUVERNEMENT:
« Je défends l’Hôpital Public, lieu de formation des professions médicales et paramédicales, de l’innovation et des progrès thérapeutiques, qui offre à tous, sans discrimination, des soins de qualité.
Je m’oppose à son démantèlement qu’annoncent d’une part un nouveau mode de direction qui aura pour souci principal la rentabilité, d’autre part des suppressions d’emplois non justifiées qui altéreront la qualité des soins. L’hôpital Public doit avoir un financement lui permettant de remplir ses missions.»
JE SIGNE LA PÉTITION
Cliquez sur le lien ci-dessous
L’HÔPITAL PUBLIC EST VOTRE HÔPITAL
DÉFENDEZ-LE AVEC NOUS !
- Défendez-le parce qu’il assure des soins de qualité pour tous quels que soient les moyens de chacun.
- Défendez-le parce que c’est là que se font les grandes recherches d’aujourd’hui qui permettront les progrès de demain.
- Défendez-le parce que c’est lui qui assure 80% des urgences, c’est lui qui a fait face hier à l’épidémie de SIDA et à la canicule et qui pourra faire face à une pandémie grippale.
- Défendez-le parce que c’est lui qui prend en charge les cas les plus graves ou les plus complexes à tous les âges de la vie.
- Défendez-le parce que les autres pays nous l’envient.
La loi HPST dite loi Bachelot a supprimé l’appellation de « Service Public Hospitalier ». Elle ne parle plus que d’ « Etablissement de Santé ». Elle cherche à transformer l’hôpital public en entreprise.
Pour être rentable l’hôpital devra sélectionner les pathologies et les patients, et diminuer le nombre de personnels : moins d’infirmières, moins d’aides soignantes, moins de médecins, moins de secrétaires, moins d’assistantes sociales.
Il est prévu de supprimer 20 000 emplois dans l’ensemble des hôpitaux.
NE LAISSEZ PAS FAIRE
POUR DÉFENDRE VOTRE HÔPITAL PUBLIC ASSURANT
L’ACCÈS ÉGAL POUR TOUS À DES SOINS DE QUALITÉ,
SIGNEZ LA PÉTITION NATIONALE QUI SERA ADRESSÉE
AU PARLEMENT ET AU GOUVERNEMENT:
« Je défends l’Hôpital Public, lieu de formation des professions médicales et paramédicales, de l’innovation et des progrès thérapeutiques, qui offre à tous, sans discrimination, des soins de qualité.
Je m’oppose à son démantèlement qu’annoncent d’une part un nouveau mode de direction qui aura pour souci principal la rentabilité, d’autre part des suppressions d’emplois non justifiées qui altéreront la qualité des soins. L’hôpital Public doit avoir un financement lui permettant de remplir ses missions.»
JE SIGNE LA PÉTITION
Cliquez sur le lien ci-dessous
12 juillet 2011
Pas de hausse du SMIC au mois d’août
info CGT
Les salariés attendront encore !
C’est le taux d’inflation hors tabac des ménages urbains, dont le chef est ouvrier et employé, qui sert de référence pour l’éventuelle revalorisation du SMIC. A la fin du mois de juin, il s’établissait à 1,96% au-dessus de son niveau de novembre dernier. La revalorisation aurait été obligatoire s’il avait atteint 2%. Le gouvernement en profite donc pour refuser toute augmentation alors que le taux d’inflation a atteint 2,1% au mois de juin. Les prix de l’alimentaire, de l’essence continuent eux d’augmenter.
Le SMIC est fixé actuellement à 9,00 euros brut de l’heure, soit 1.365 euros brut par mois pour un temps plein, notoirement insuffisant pour permettre de répondre aux besoins des ménages. La CGT revendique un SMIC à 1 700 euros compte tenu de l’inflation et du poids des dépenses contraintes (chauffage, carburants, loyer, etc.). En effet, une hausse régulière du SMIC alimentant une dynamique salariale contribue, au travers de la consommation des salariés, à la croissance économique, favorisant le développement de l’activité et de l’emploi.
Montreuil, le 12 juillet 2011
Les salariés attendront encore !
C’est le taux d’inflation hors tabac des ménages urbains, dont le chef est ouvrier et employé, qui sert de référence pour l’éventuelle revalorisation du SMIC. A la fin du mois de juin, il s’établissait à 1,96% au-dessus de son niveau de novembre dernier. La revalorisation aurait été obligatoire s’il avait atteint 2%. Le gouvernement en profite donc pour refuser toute augmentation alors que le taux d’inflation a atteint 2,1% au mois de juin. Les prix de l’alimentaire, de l’essence continuent eux d’augmenter.
Le SMIC est fixé actuellement à 9,00 euros brut de l’heure, soit 1.365 euros brut par mois pour un temps plein, notoirement insuffisant pour permettre de répondre aux besoins des ménages. La CGT revendique un SMIC à 1 700 euros compte tenu de l’inflation et du poids des dépenses contraintes (chauffage, carburants, loyer, etc.). En effet, une hausse régulière du SMIC alimentant une dynamique salariale contribue, au travers de la consommation des salariés, à la croissance économique, favorisant le développement de l’activité et de l’emploi.
Montreuil, le 12 juillet 2011
11 juillet 2011
La Poste, Coulommiers Enseigne : ce sera la grève!
Info CGT
Même si la réunion de négociation du (04-07-11) a amené la Poste à prendre quelques engagements :
- maintien d’une même intérimaire (ancienne guichetière) jusqu’au 31-12-11 pour palier à un départ en retraite
- passage en « bureau prioritaire » pour combler les absences inopinées
- différents travaux (de climatisation, d’occultation de baies vitrées)
- amélioration des conditions de travail pour que les agents faisant les positions « Accueil » et « Boutique » ne reste pas plus de 4 heures debout.
- prise en compte à venir de la santé au travail (tant physique que psychologique) pour le personnel.
Le personnel n’est pour autant pas plus rassuré que cela, en particulier, en ce qui concerne la future réorganisation prévue en 2012…
Même si la réunion de négociation du (04-07-11) a amené la Poste à prendre quelques engagements :
- maintien d’une même intérimaire (ancienne guichetière) jusqu’au 31-12-11 pour palier à un départ en retraite
- passage en « bureau prioritaire » pour combler les absences inopinées
- différents travaux (de climatisation, d’occultation de baies vitrées)
- amélioration des conditions de travail pour que les agents faisant les positions « Accueil » et « Boutique » ne reste pas plus de 4 heures debout.
- prise en compte à venir de la santé au travail (tant physique que psychologique) pour le personnel.
Le personnel n’est pour autant pas plus rassuré que cela, en particulier, en ce qui concerne la future réorganisation prévue en 2012…
La Poste, Coulommiers Enseigne : ce sera la grève!
Info CGT
Même si la réunion de négociation du (04-07-11) a amené la Poste à prendre quelques engagements :
- maintien d’une même intérimaire (ancienne guichetière) jusqu’au 31-12-11 pour palier à un départ en retraite
- passage en « bureau prioritaire » pour combler les absences inopinées
- différents travaux (de climatisation, d’occultation de baies vitrées)
- amélioration des conditions de travail pour que les agents faisant les positions « Accueil » et « Boutique » ne reste pas plus de 4 heures debout.
- prise en compte à venir de la santé au travail (tant physique que psychologique) pour le personnel.
Le personnel n’est pour autant pas plus rassuré que cela, en particulier, en ce qui concerne la future réorganisation prévue en 2012…
9 juillet 2011
L’accès aux prud’hommes doit rester gratuit
Info, UD CGT 77
Après avoir rendu obligatoire, l’assistance par un avocat spécialisé (entre 3.000 et 5.000 €) lors des pourvois en Cour de Cassation, ce qui a eu pour effet d’abaisser de 30% le nombre des recours, nos « chers députés » viennent d’adopter le projet de loi de finances rectificative qui prévoit dans son article 20 : « une contribution pour l’aide juridique de 35 € est perçue par instance introduite en matière civile, commerciale, prud’homale, sociale ou rurale devant une juridiction judiciaire, ou par instance introduite devant une juridiction administrative. »
La volonté du gouvernement de réduire le contentieux prud’homal par tous les moyens, et ainsi priver les salariés de la possibilité de faire valoir leurs droits, rejoint la volonté patronale de tout faire pour éviter d’être condamné, alors que les licenciements, les non-paiements de salaires et autre délinquances patronales continuent de frapper des milliers de salariés.
Les Conseils de prud’hommes ont avant tout besoin de moyens en personnel et en budget pour répondre aux demandes de justice des salariés face à un patronat qui s’exonère du respect des droits les plus élémentaires.
Le pire, c’est que le timbre fiscal de 35 € qu’il faudra donner pour déposer un recours, n’ira même pas au financement des tribunaux, mais devrait servir à financer les avocats intervenant au titre de l’aide juridique dans le cadre de la réforme de la garde à vue !
La CGT considère que la remise en cause de la gratuité de la procédure en matière prud’homale revient, pour celles et ceux, qui, dans une large majorité sont privés de leurs emplois et d’un revenu décent, à s’acquitter d’une taxe pour obtenir la réparation d’un préjudice que leur a fait subir leur employeur.
Comment accepter qu’un salarié qui n’est pas rémunéré soit obligé de payer pour obtenir ses salaires, qu’il paye pour faire annuler une sanction abusive ou obtenir des documents obligatoires (fiche de paie, attestation de salaire, certificat de travail, etc.).
Cette mesure est contraire à l’article 6 de la convention européenne des droits de l’homme qui édicte le principe d’égal accès à la justice pour tous. La CGT exige le retrait de cette disposition.
Elle agira par tous les moyens pour y parvenir.
MELUN, le 1er juillet 2011
PS : « C'est tout à fait scandaleux. Il faudra payer une taxe pour pouvoir saisir la justice ! Il s'agit de réintroduire les frais de justice pourtant supprimés il y a des dizaines d'années. »
Il s'agit d'une disposition antisociale et injuste
Après avoir rendu obligatoire, l’assistance par un avocat spécialisé (entre 3.000 et 5.000 €) lors des pourvois en Cour de Cassation, ce qui a eu pour effet d’abaisser de 30% le nombre des recours, nos « chers députés » viennent d’adopter le projet de loi de finances rectificative qui prévoit dans son article 20 : « une contribution pour l’aide juridique de 35 € est perçue par instance introduite en matière civile, commerciale, prud’homale, sociale ou rurale devant une juridiction judiciaire, ou par instance introduite devant une juridiction administrative. »
La volonté du gouvernement de réduire le contentieux prud’homal par tous les moyens, et ainsi priver les salariés de la possibilité de faire valoir leurs droits, rejoint la volonté patronale de tout faire pour éviter d’être condamné, alors que les licenciements, les non-paiements de salaires et autre délinquances patronales continuent de frapper des milliers de salariés.
Les Conseils de prud’hommes ont avant tout besoin de moyens en personnel et en budget pour répondre aux demandes de justice des salariés face à un patronat qui s’exonère du respect des droits les plus élémentaires.
Le pire, c’est que le timbre fiscal de 35 € qu’il faudra donner pour déposer un recours, n’ira même pas au financement des tribunaux, mais devrait servir à financer les avocats intervenant au titre de l’aide juridique dans le cadre de la réforme de la garde à vue !
La CGT considère que la remise en cause de la gratuité de la procédure en matière prud’homale revient, pour celles et ceux, qui, dans une large majorité sont privés de leurs emplois et d’un revenu décent, à s’acquitter d’une taxe pour obtenir la réparation d’un préjudice que leur a fait subir leur employeur.
Comment accepter qu’un salarié qui n’est pas rémunéré soit obligé de payer pour obtenir ses salaires, qu’il paye pour faire annuler une sanction abusive ou obtenir des documents obligatoires (fiche de paie, attestation de salaire, certificat de travail, etc.).
Cette mesure est contraire à l’article 6 de la convention européenne des droits de l’homme qui édicte le principe d’égal accès à la justice pour tous. La CGT exige le retrait de cette disposition.
Elle agira par tous les moyens pour y parvenir.
MELUN, le 1er juillet 2011
PS : « C'est tout à fait scandaleux. Il faudra payer une taxe pour pouvoir saisir la justice ! Il s'agit de réintroduire les frais de justice pourtant supprimés il y a des dizaines d'années. »
Il s'agit d'une disposition antisociale et injuste
6 juillet 2011
Union départementale CGT de Seine et Marne
UD CGT 77. FLASH INFOS N° 36-11
1er juillet : tout augmente, même l’âge légal de départ en retraite !
Aujourd’hui 1er juillet, entre en vigueur la nouvelle loi sur les retraites et donc de facto le recul de l’âge légal de départ.
Il semble nécessaire que partout dans les entreprises, la CGT exprime soit par tract (possibilité d’imprimer la déclaration confédérale ci-jointe), soit par voix d’affichage son refus d’un recul social sans précédent.
De plus la CGT, la CFE-CGC et l’Union de Familles d’Europe ont pris la décision d’attaquer en justice l’accord Agirc-Arrco du 18 mars (accord signé par CFDT, CFTC, FO, UPA et Medef) en visant certaines dispositions de l’accord comme les droits familiaux.
La mobilisation que ce soit sur les salaires comme sur le pouvoir d’achat en général, l’emploi ou la protection sociale est donc toujours d’actualité.
Revendiquez un autre partage des richesses créées par les salariés est le moteur de bon nombre de mobilisation dans les entreprises partout en France.
Le chômage poursuit son ascension, comme le prix de l’énergie, des loyers, des transports, des produits de première nécessité….
Oui, il est possible de sortir du cercle de la fatalité.
Débattre avec les salariés, proposer l’action, ne pas laisser s’installer un attentisme ou l’expression d’une fatalité, alors à nos plans de travail !
Dans les ULS, les unions syndicales faisons connaître et partager les initiatives et actions prévues ou en cours.
Pour rappel une NVO spécial retraite est en vente (quelques exemplaires sont disponible à l’UD) comportant des argumentaires et tout ce qui change à partir d’aujourd’hui.
Valérie LESAGE .Secrétaire Générale de l'UD CGT77
Melun, le 1er juillet 2011
Aujourd’hui 1er juillet, entre en vigueur la nouvelle loi sur les retraites et donc de facto le recul de l’âge légal de départ.
Il semble nécessaire que partout dans les entreprises, la CGT exprime soit par tract (possibilité d’imprimer la déclaration confédérale ci-jointe), soit par voix d’affichage son refus d’un recul social sans précédent.
De plus la CGT, la CFE-CGC et l’Union de Familles d’Europe ont pris la décision d’attaquer en justice l’accord Agirc-Arrco du 18 mars (accord signé par CFDT, CFTC, FO, UPA et Medef) en visant certaines dispositions de l’accord comme les droits familiaux.
La mobilisation que ce soit sur les salaires comme sur le pouvoir d’achat en général, l’emploi ou la protection sociale est donc toujours d’actualité.
Revendiquez un autre partage des richesses créées par les salariés est le moteur de bon nombre de mobilisation dans les entreprises partout en France.
Le chômage poursuit son ascension, comme le prix de l’énergie, des loyers, des transports, des produits de première nécessité….
Oui, il est possible de sortir du cercle de la fatalité.
Débattre avec les salariés, proposer l’action, ne pas laisser s’installer un attentisme ou l’expression d’une fatalité, alors à nos plans de travail !
Dans les ULS, les unions syndicales faisons connaître et partager les initiatives et actions prévues ou en cours.
Pour rappel une NVO spécial retraite est en vente (quelques exemplaires sont disponible à l’UD) comportant des argumentaires et tout ce qui change à partir d’aujourd’hui.
Valérie LESAGE .Secrétaire Générale de l'UD CGT77
Melun, le 1er juillet 2011
Inscription à :
Articles (Atom)
Pas de permanence lundi 30 septembre 2024 !
Attention, en l'absence de camarade pour tenir notre permanence du lundi, l'Union locale CGT de Coulommiers et ses environs sera fe...
-
Cliquez sur la photo pour agrandir INFO CGT La CGT a créé la stupeur jeudi en annonçant que PSA Peugeot Citroën prévoyait de fermer deux sit...
-
La CGT soutient les camarades du syndicat allemand Verceinte Dichstlerstungs-Gewertkschaft (VER. DI) dans lutte qu’ils mènent face au group...
-
On ne peut plus continuer ainsi A peine la mauvaise réforme de 2010 entrée en vigueur, plusieurs articles de presse annoncent que le gouvern...