20 mars 2012

Retraites complémentaires ARRCO et AGIRC - Le Medef contraint de plier

Info : CGT

Alors que le Medef envisageait de s’opposer à une revalorisation des valeurs de service des points ARRCO et AGIRC, abondée du différentiel entre inflation initialement prévue et inflation constatée en 2011, il a dû renoncer à ses intentions. La revalorisation sera bien de 2,3 % au lieu de 1,56 %.

Rappelons que c’est la CGT qui avait alerté publiquement sur ce risque et que d’autres organisations s’étaient ensuite alignées sur la position de la CGT, exigeant l’application du rattrapage intégral. La CGT se félicite de cette prise de position qui témoigne une fois de plus qu’unis, nous pouvons faire plier le Medef.

On peut s’étonner en revanche de ce qui commence à transpirer dans une certaine presse qui présenterait la CGT comme opposée à cette revalorisation. En fait, comme chacun le sait, la CGT a toujours défendu que la valeur de service du point devait être revalorisée comme le salaire moyen. Rappelons ici que ce salaire moyen, sur une longue période, évolue plus vite que les prix.

Compte tenu de cette position constante, la CGT a pris acte de la revalorisation de 2,3 %, ce qui est différend d’un vote « contre ». Il semblerait que certains n’aient pas apprécié que la CGT rende public les éléments de débat sur la revalorisation et voudraient en quelque sorte lui faire payer son attitude par des procédés peu glorieux.

La CGT ne déviera pas de sa ligne de conduite, consistant à informer les salariés et les retraités de tout ce qui se passe concernant leurs intérêts.

Toute tentative de l’en dissuader sera vaine.
Montreuil, le 20 mars 2012

19 mars 2012

LE 20 MARS MANIFESTATION UNITAIRE DES RETRAITES DES SEINE ET MARNE A MELUN



RENDEZ-VOUS A L'UNION LOCALE C.G.T de COULOMMIERS,POUR UN DEPART COLLECTIF A 8H45 SUR LE PARKING DE L'UL CGT DE COULOMMIERS

Si vous le désirez, vous pouvez être des nôtres pour manifester à Melun
Réservez vos places le plus tôt possible Inscription par tél:
LES MOBILES : 06 73 34 65 02 (Patrick) 06 31 53 89 33(Michel)
06 18 85 64 71 (Alain) 06 30 70 17 39 (Patrice)

POUR DEFENDRE NOS RETRAITES CONTRE L'AUSTERITE
RENDEZ-VOUS A 10 HEURES PLACE SANT JEAN A MELUN

La santé est un état de bien être physique, mental et social

Françoise Vagner (UCR) a fait des propositions à la CE de la CGT le 10/01/2012. Nous soulignons les axes de travail essentiels proposés à la «Commission Confédérale travail, santé, protection sociale, lutte contre l'exclusion». Nous ne pouvons rester absents dans la campagne «Reconquête de la Sécurité Socia- le» qui fait l'objet de nombreuses réflexions de la CE de la CGT.

Nous devons peser dans le débat public comme le font des organisations syndicales, des associations, des Partis et le gouvernement. Se rappeler les origines de la fondation de la Sécu est nécessaire, sur le plan des principes et en fonction de l'évolution historique. Il est indispensable de se référer aux principes du Conseil National de la Résistance repris par Ambroise Croizat:

Universalité et Solidarité

Actuellement 10% des plus riches de la population accaparent de façon croissante les richesses du pays conduisant à l'approfondissement des inégalités sociales. La crise actuelle des dépenses publiques est une crise des recettes et non des dépenses, tant pour le financement de la Sécurité Sociale que pour le budget de l'Etat, d'autant plus que de nouveaux besoins de l'aide à l'autonomie qui relève à la fois de la Sécurité Sociale et de l'impôt.

LA TVA PATRONALE

Dans son rapport à la Commission Executive de la CGT du 10 Janvier, Françoise Vagner expliquait très bien que la TVA sociale est un non sens. Elle est profondément antisociale. C'est un véritable transfert de cotisations patronales.C'est donc sur le fond, une baisse du salaire socialisé, donc une baisse des salaires, et c'est une part de plus de la rémunération du travail qui va au capital ! Ce n'est pas une TVA sociale, c'est une TVA patronale. Plusieurs points résument l'argumentation de la

CGT ) à propos de la TVA sociale.

* La TVA consiste en fait à réduire le paiement de la force de travail.
* Elle remet en cause le mode de financement de la protection sociale fondé essentiellement sur le
travail et le prélèvement sur les richesses créées.

*Elle ne permet pas de créer des emplois. Elle risque au contraire de peser sur l'emploi et d'accentuer les inégalités sociales.
* Elle fait l'impasse sur les vraies causes des délocalisations qu&_sont la course aux profits pour les actionnaires.

Les retraités sont concernés directement. C'est un nouveau prélèvement qui nous attend dans un environnement qui se dégrade.

Solutions proposées par la CGT

* Revoir l'assiette des cotisations sociales en l'élargissant à certains éléments de la valeur ajoutée par le travail dont les profits non réin- vestis après impôt des sociétés, les revenus financiers et du patrimoine, stock-options etc.
* Supprimer les exonérations patronales sur les salaires, heures supplémentaires, etc.
* Exiger la compensation des exonérations par le gouvernement (cumul des exonérations non
abondées : 38 milliards d'euros).
* Etablir une CSG progressive.
* Eviter à tout prix la fiscalisation des prélèvements qui conduirait à déposséder les assujettis
a leur droit à la Sécurité Sociale.

Les complémentaires sont mises en difficulté par le désengagement des remboursements de la
sécurité Sociale.

La Sécurité Sociale n'est pas une entreprise marchande, elle n'a pas à dégager des profits,
elle subit un manque à gagner réel dont les causes principales sont l'augmentation galopante
du chômage, les exonérations non compensées, la régression des salaires et pensions.

Invoquer le «déficit» c'est masquer les vraies questions: salaires, évolution des salaires, l'emploi
et choix politiques en matière de répartition des richesses.

Le déficit s'explique par l'insuffisance des recettes dont : la faiblesse de l'emploi, stable, qualifié bien rémunéré. 5 millions de sans emploi pèsent lourdement dans les recettes de la sécurité sociale.

17 mars 2012

Un Français sur cinq consacre plus de 30 % de ses revenus à se loger

Principale dépense des ménages, le budget logement a augmenté de 17 % depuis 2005. Une hausse bien plus forte que celle des prix et des salaires.

Info : Collectif Logement CGT ( le 17.03.2012 )

Les locataires du privé et les primo-accédants sont les ménages pour lesquels le poste du logement représente le plus fort pourcentage de leurs revenus

Avoir un logement serait-il devenu un luxe? En tout cas, cette dépense pèse de plus en plus lourd dans le budget des Français. Selon une étude de l’Insee publiée hier, en 2010, plus d’un ménage sur cinq a consacré au moins 30 % de ses revenus pour se loger (voir infographie). Un chiffre qui n’étonne guère Christophe Robert, le délégué général adjoint de la Fondation Abbé Pierre : « Le logement est devenu le premier poste de dépenses des Français alors que, dans les années 1980, c’était encore l’alimentation. Les dépenses en matière de logement grignotent considérablement le pouvoir d’achat des Français. »

Les locataires du parc privé sont les plus étranglés

La flambée des prix de l’immobilier et des loyers ne leur a pas vraiment laissé le choix : la part du budget des ménages pour se loger a explosé de 17% en moyenne entre 2005 et 2010. Soit beaucoup plus vite que l’inflation (près de 8%) et les revenus des Français (le salaire mensuel n’a progressé que de 7,2% entre 2005 et 2009). Pour René Dutrey, le président de l’Agence parisienne d’information sur le logement, l’Adil 75, les ménages sont pris en otages : « Aujourd’hui, les gens sont prêts à arrêter de manger pour payer leur loyer. Avant, avoir un bon revenu était la priorité numéro un des Français. Aujourd’hui, des études montrent qu’avoir un logement est plus important à leurs yeux. Ils sont prêts à tout pour le garder. » Et peu importe le prix. Le taux d’effort demandé aux ménages — c’est-à-dire le pourcentage des dépenses par rapport aux revenus — ne cesse ainsi d’augmenter.

Les locataires du parc privé sont ceux qui sont le plus étranglés financièrement. Selon l’étude de l’Insee, près d’un locataire du privé sur cinq débourse au moins 40% de ses revenus pour se loger. Et, la plupart du temps (dans six cas sur dix, exactement), précise l’enquête, ce sont des ménages modestes. « A quelques exceptions, il s’agit de locataires touchant le smic (NDLR : près de 1100 € net par mois) qui versent un loyer de 400 € par mois, assure René Dutrey. La somme qui leur reste pour vivre est alors vraiment très faible. On ne peut pas avoir une vie normale dans ces conditions. Les dépenses d’alimentation ou de loisirs sont alors clairement rabotées. »

C’est à Paris plus particulièrement que le taux d’effort moyen des ménages explose, alerte l’Adil. « Il avoisine plutôt les 35%, on demande 500 € pour une chambre de bonne. Les montants des loyers deviennent complètement délirants ! »

9 mars 2012

LE 20 MARS 2012 . MANIFESTATION DES RETRAITES

A MELUN RENDEZ-VOUS PLACE SAINT JEAN A 10 HEURES

Info:USR-CGT 77



En pleine crise financière de l’Europe, sous la pression des spéculateurs qui
veulent faire payer aux peuples comme aux salariés, leur soif de dividendes, la
réponse n’est-elle pas, dans le besoin, de faire entendre plus fort les attentes
sociales en donnant plus de poids au syndicalisme ?

Jamais le travail n’a créé autant de richesses.
=> Mais elles sont confisquées par les spéculateurs.

Rééquilibrer la balance, c’est possible !
=> Cela peut commencer sans attendre, si sur chaque lieu de travail, les salariés se rassemblent pour créer et renforcer le syndicat.

Défendre ses revendications,faire valoir son droit à mieux vivre, à plus de justice sociale.

Le syndicat ça sert à cela,
=> pour être plus forts ensemble en donnant à son aspiration la force du collectif et l’élan de la solidarité….

=> Pour refuser l’isolement, les rapports de concurrence qui écrasent le travail ;

=> Pour garantir le droit à la retraite à 60 ans

Justement parce qu’il y a crise, nous avons toutes les raisons d’agir sur les sujets majeurs :
=> LA RETRAITE,
=> L’EMPLOI
=> ET LES SALAIRES.

Nous considérons à la CGT que l'emploi et le niveau des salaires sont les leviers essentiels pour assurer à chacun une véritable retraite, qui doit mettre à contribution les revenus du capital financier.

Tous les sondages d'opinions et les luttes dans les entreprises le démontrent ; il y a un déficit social énorme dans la période, un profond sentiment d'injustice qui a besoin de perspectives pour s'exprimer

ENSEMBLE , INVESTISSONS DANS L'AVENIR ,
POUR ETRE ENDENDUS ET RESPECTES

"Un salarié non syndiqué est une poussière de salarié" disait Anatole France, car un salarié non-syndiqué cela se balaye comme une poussière. C'est ce que beaucoup de salariés vivent aujourd'hui. N'est-il pas temps de "revenir aux fondamentaux", et de s"interroger sur le besoin de se rassembler, de s'organiser, c'est à dire de se syndiquer pour se défendre ?


7 mars 2012

APRES LE 29 FEVRIER, POUR LUTTER CONTRE L’AUSTERITE EN EUROPE, NOUS NE LACHONS RIEN ET POURSUIVONS L’ACTION

Info : UD CGT 77


LE 8 MARS :
De 8 H 30 à 16 H 30, à l’occasion de la journée internationale des droits de la femme, une rencontre nationale pour l’égalité femmes/hommes est organisée à Montreuil
A 18 H 30, manifestation unitaire à Paris de Nation à la Bastille pour l’égalité dans le travail et dans la société.


LE 10 MARS :
A 14 H 30, manifestation pour « le droit au logement pour tous » de Bastille à Palais Royal, à l’appel de la plateforme logement des mouvements sociaux.


LE 20 MARS :
A 10 H, manifestation unitaire des retraités à Melun, place St Jean pour défendre les retraites, leur pouvoir d’achat et combattre l’austérité.


LE 22 MARS
:

A 14 H, Meeting/rassemblement régional de la CGT à Aulnay devant l’usine PSA/Citroën, lieu symbolique de la destruction de sites industriels rentables, moment fort de la campagne confédérale pour une véritable politique industrielle en France. Chaque emploi industriel induit 3 emplois dans le tertiaire, le service public, la sous-traitance…, c’est donc l’affaire de toutes et de tous .

Toutes ces initiatives s’inscrivent dans la volonté de faire entendre la voix des salariés, leurs revendications.

Pour les départs collectifs, contactez vos Unions Locales.
Alors, soyons nombreux et déterminés
Participons massivement
Mettons en débat l’élargissement de la mobilisation
Débattons, argumentons avec nos syndiqués, avec les salariés.

5 mars 2012

MANIFESTATION UNITAIRE DES RETRAITES DES SEINE ET MARNE

Le 20 mars à Melun

Pour defendre nos retraites contre l'austerite

rendez-vous à 10 heures

Place St Jean

La santé est un état de bien être physique, mental et social
Françoise Vagner (UCR) a fait des propositions à la CE de la CGT le 10/01/2012. Nous soulignons les axes de travail essentiels proposés à la «Commission Confédérale travail, santé, protection sociale, lutte contre l'exclusion». Nous ne pouvons rester absents dans la campagne «Reconquête de la Sécurité Socia- le» qui fait l'objet de nombreuses réflexions de la CE de la CGT.
Nous devons peser dans le débat public comme le font des organisations syndicales, des associations, des Partis et le gouvernement. Se rappeler les origines de la fondation de la Sécu est nécessaire, sur le plan des principes et en fonction de l'évolution historique. Il est indispensable de se référer aux principes du Conseil National de la Résistance repris par Ambroise Croizat:

Universalité et Solidarité
Actuellement 10% des plus riches de la population accaparent de façon croissante les richesses du pays conduisant à l'approfondissement des inégalités sociales. La crise actuelle des dépenses publiques est une crise des recettes et non des dépenses, tant pour le financement de la Sécurité Sociale que pour le budget de l'Etat, d'autant plus que de nouveaux besoins de l'aide à l'autonomie qui relève à la fois de la Sécurité Sociale et de l'impôt.

LA TVA PATRONALE
Dans son rapport à la Commission Executive de la CGT du 10 Janvier, Françoise Vagner expliquait très bien que la TVA sociale est un non sens. Elle est profondément antisociale. C'est un véritable transfert de cotisations patronales.C'est donc sur le fond, une baisse du salaire socialisé, donc une baisse des salaires, et c'est une part de plus de la rémunération du travail qui va au capital ! Ce n'est pas une TVA sociale, c'est une TVA patronale. Plusieurs points résument l'argumentation de la
CGT ) à propos de la TVA sociale.

* La TVA consiste en fait à réduire le paiement de la force de travail.
* Elle remet en cause le mode de financement de la protection sociale fondé essentiellement sur le
travail et le prélèvement sur les richesses créées.
*Elle ne permet pas de créer des emplois. Elle risque au contraire de peser sur l'emploi et d'accentuer les inégalités sociales.
* Elle fait l'impasse sur les vraies causes des délocalisations qu&_sont la course aux profits pour les actionnaires.

Les retraités sont concernés directement. C'est un nouveau prélèvement qui nous attend dans un environnement qui se dégrade. Article vu dans UCR Actualité n°234

Solutions proposées par la CGT
* Revoir l'assiette des cotisations sociales en l'élargissant à certains éléments de la valeur ajoutée par le travail dont les profits non réin- vestis après impôt des sociétés, les revenus financiers et du patrimoine, stock-options etc.
* Supprimer les exonérations patronales sur les salaires, heures supplémentaires, etc.
* Exiger la compensation des exonérations par le gouvernement (cumul des exonérations non
abondées : 38 milliards d'euros).
* Etablir une CSG progressive.
* Eviter à tout prix la fiscalisation des prélèvements qui conduirait à déposséder les assujettis
a leur droit à la Sécurité Sociale.

Les complémentaires sont mises en difficulté par le désengagement des remboursements de la sécurité Sociale.

La Sécurité Sociale n'est pas une entreprise marchande, elle n'a pas à dégager des profits elle subit un manque à gagner réel dont les causes principales sont l'augmentation galopante du chômage, les exonérations non compensées, la régression des salaires et pensions.

Invoquer le «déficit» c'est masquer les vraies questions: salaires, évolution des salaires, l'emploi et choix politiques en matière de répartition des richesses.

Le déficit s'explique par l'insuffisance des recettes dont : la faiblesse de l'emploi, stable, qualifié bien rémunéré. 5 millions de sans emploi pèsent lourdement dans les recettes de la sécurité sociale.

Prise de parole CGT de la Manifestation du 29 février 2012



Chers amis, chers camarades,

Aujourd'hui, vous n'êtes pas seuls dans la rue ! 160 rassemblements partout en France.
Ce sont les syndicats Européens, à l'appel de la Confédération Européenne des syndicats,qui appellent aujourd'hui l'ensemble des peuples à se mobiliser pour contester la tenue, dès demain 1er
mars, d’un nouveau sommet européen. Tous les chefs d’état y seront réunis pour décider de nouvelles mesures instaurant encore plus d'austérité. Les peuples les refusent de plus en plus nombreux étant certain qu'ils nous mèneraient droit dans le mur.

La Grèce en est l'exemple ! Plus le pouvoir d'achat baisse… plus la consommation diminue… et plus les effets de l'austérité sont néfastes pour la population !
La solution n'est pas dans l'austérité, mais au contraire dans la relance de la consommation. Pour cela, une seule solutions, c'est de donner du pouvoir d'achat à ceux qui consomment,c'est-à-dire aux salariés et leurs familles, aux Peuples !
Nos devons pour cela, inverser la tendance d'aujourd'hui ! Faire revenir l'argent du capital dans le travail ! Il faut prendre l'argent à la Finance et le remettre dans les salaires, dans l’investissement productif et donc dans la création d'emplois permettant de répondre à la demande de consommation

Plusieurs questions sont posées.

Faut-il assouplir le droit du travail ? NON ! On voit bien que plus le travail est précaire,moins les salariés vivent dignement de leur travail. Soit les salaires sont inférieurs au SMIC et compensés par des primes… soit les salariés sont à temps partiel et leurs mini salaires ne leur permettent pas d'en vivre.
Et entre nous… peut on dire qu'un CDI aujourd'hui soit une bonne garantie de travail à vie et une assurance de vivre bien ?

Les chômeurs sont-ils des assistés ? NON PLUS ! Les chômeurs n'ont pas de travail ! Est-ce de leur faute ? On leur propose dans les programmes de campagne à droite, des formations… Mais c'est un emploi qu'ils demandent ! Ils sont confrontés aux entreprises qui préférentlicencier que mettre en périls les bénéfices des actionnaires. Quand aux offres d'emplois qui leurs sont faites… pourquoi les refusent-ils ? Non pas par fainéantise, mais parce que, trop loin du domicile ou tellement mal payée, qu'aller travailler ferait encore baisser leur pouvoir d’achat. Ce serait aller vers encore plus de précarité !
Combattre cette situation, c'est relevé le smic à 1700€ brut. Un emploi bien rémunéré, c'est un apport supplémentaire de cotisations sociales pour notre système solidaire de sécurité sociale.

Faut-il réduire le coût du travail ?Pas plus ! Lorsque l'on compare de manière comparable l'ensemble des éléments de la valeur du travail entre les pays, on s'aperçoit qu'il n'y pas une si grande différence. En France depuis les années 80, la part des salaires dans la Valeur Ajoutée des entreprises a baissé de plus de 10 points ce qui représente une économie de 100Milliards d'€. En 20 ans le salaire moyen a doublé alors que le coût du Capital (Dividendes payés aux actionnaires et intérêts versés aux banques) lui a été multiplié par 13 !!!
Oui vous avez bien entendu pendant que le salaire a doublé, le Capital a vu ses revenus multipliés par 13 !!!

Faut-il travailler plus ? Faut-il reculer l'âge de départ à la retraite ? NON ! Pourquoi faire encore plus d'efforts de compétitivité (pour les riches qui en veulent toujours plus) au détriment de la santé des salariés ? Le travail doit être mieux réparti et doit permettre aux salariés de bien vivre et de s'émanciper. Oui la durée du travail en France a baissé, mais dans le même temps les salariés Français sont les plus productifs ! C'est chez nous que la quantité produite sur une unité de temps, est la plus grande !!! Mais vous ne trouverez pas ces chiffres dans les sondages du moment !! Mais le Patronat le sait bien !

Faudrait-il faire de nouvelles exonérations de cotisations sociales ? Encore NON ! Les cotisations patronales finançant la protection sociale n'ont pas augmenté depuis 20 ans (Dixitle Directeur de la Sécurité Sociale) et pire, elles baissent constamment parce que les plus bas salaires sont exonères partiellement ou totalement !
Double peine pour le salariés.
-D'une part le financement de la protection sociale n'est plus assuré, ce qui amène des gros
déremboursements de la Sécurité Sociale, la baisse des pensions de retraites, le recul de l'âge de
la retraite, et la baisse des prestations familiales.
-D'autre part, ça tire les salaires vers le bas. Aujourd'hui 1 salarié sur 2 est au SMIC puisque les
patrons sont exonérés de cotisations sociales sur les bas salaires! Ajouter aux bas salaires, le
temps partiel, et vous avez des couples qui travaille à 2 pour toucher 1 SMIC pour la famille…

Ne nous trompons pas : il faut supprimer les exonérations de cotisations sociales pour assurer une revalorisation des salaires ! Aujourd'hui on se focalise sur le Net parce qu’il nous fait vivre ! Mais entre le Brut et le Net, c'est le salaire socialisé ! Il finance la protection sociale, acquis social de 45. Il permet que la santé soit accessible à toutes et tous… qu’après une dure vie de travail, on puisse profiter d'une 3ème phase de vie en retraite.
Entendre baisse de charges, c'est baisse de cotisations sociales, les cotisations sociales sont un élément intégral du salaire. Donc baisse des charges patronales c'est entendre baisse de salaires !!!

Le problème vient-il des immigrés ? Et NON ! là encore, les chiffres le prouvent ! Le nombre d'immigrés entrés en France pour raison économique est stable depuis 30 ans. Le nombre correspond à 0,04 % de la population totale contre 0,2 % en Espagne, Italie et Royaume-Uni et contre 0,1 % pour l'ensemble des pays de l'OCDE. Précisions également que les immigrés sont encore plus exploités dans les secteurs précaires et mal payés, avec un taux de chômage 2 fois plus élevé !
On veut nous faire croire que ces femmes et ces hommes, ne seraient qu'une charge pour notre pays ! Une étude de 2010 révèle que les immigrés reçoivent 47,9 Milliards d'€ de prestations sociales versées par l’État, mais ils lui reversent 60,3 Mds d'€ soit un solde positif de 12,4 Mds !!! Ne tombons pas dans le jeu du FN qui incite à la haine de l’autre, certains membres du gouvernement actuel joue avec le feu sur ce sujet en stigmatisant certaines catégories de la population, attention a ne pas vous brûler les doigt monsieur. Le FN n’est pas le parti des ouvriers comme il s’en revendique aujourd’hui, c’est le parti de la haine et du rejet de l’autre, camarade et amis ayons un peu de mémoire et regardons un peu dans le rétroviseur pour nous rappeler à quoi mène ce genre de politique.

Le problème vient-il alors des Fonctionnaires ? Encore NON ! Comme on veut faire passer le salariés français comme onéreux pour une entreprise, on veut faire passer le fonctionnaire comme le responsable de tous les maux du pays. Ils seraient responsables de la dette !
Oui ils sont un coût, issu de choix de société que l'on fait pour le présent, mais aussi et surtout pour l'avenir. Oui nous avons besoin de policiers, de gendarmes, d'infirmières, de médecin, d'enseignants, de service de l'état comme l'inspection du travail… Car derrière ces fonctionnaires, il y a des salariés qui effectuent un travail, il y a un service public garanti égalitaire à l'ensemble du Peuple.
Diminuer le nombre de fonctionnaire, c'est faire le choix de donner aux marchés financiers les biens communs du pays.

Nous sommes dans une période très politisée puisque des élections vont bientôt avoir lieu. La CGT est indépendante de tout parti politique, mais ne peut pas rester neutre face aux choix économiques et sociaux qui sont faits au détriment des salariés et de leur famille. C’est pour cela que cela n’en déplaise à Me Xavier Bertrand, la Cgt à devoir de se positionner dans cette période électorale. Comment pourrions nous être silencieux face à un gouvernement qui à reculer l’age légal de départ à la retraite, modifier la législation sur le temps de travail, étendu le travail du dimanche, instauré un jour de travail gratuit, accordées aides considérables aux entreprises sans garde fou et contrepartie, etc….

La dégradation des conditions de vie et de travail des salariés n'est pas inéluctable ! tout cela dépend des choix politiques qui ont été faits et qui seront faits. C’est pour cela que nous avons inviter au meeting du 31 janvier au Zénith à Paris tous les partis politique qui avait soutenu le mouvement de protestation de la réforme des retraites de 2010.C'est pour cela que nous appelons les salariés à prendre leur avenir en main, celui de leurs enfants et petits-enfants. Nous les appelons à ne laisser personne s'occuper de leurs affaires et à se mobiliser pour imposer d'autres choix !

Construisons ensemble notre avenir ! Ne le laissons pas dans les mains de ceux qui nous prennent tout en nous faisant croire qu'ils nous veulent du bien !

A l'exemple de la l'augmentation de la TVA… voilà comment, très concrètement on fait passer de l'argent du travail au Capital. Cela revient à faire payer 2% de plus tout ce qui est acheté en France par l'ensemble de la population, pendant que les entreprises paieraient moins de cotisation sociale. On baisse les cotisations et on augmente la TVA. Au passage on laisse croire que les salariés ont gagné du pouvoir d'achat, voilà tout le mensonge social qu’il y a dans cette proposition.

Autre exemple : les accords de compétitivité. Le gouvernement donne 2 mois aux partenaires sociaux pour négocier… pourquoi 2 mois ? pas de correspondance avec les élections présidentielles par hasard ???

Ces accords de compétitivité sont extrêmement graves pour les salariés. Ça reviendrait à permettre à l'employeur de baisser le salaire, de diminuer la durée du temps de travail sans que le salarié ne puisse plus rien dire ! Le salarié ne pourrait même plus mettre en avant la modification substantielle de son contrat de travail. Ce qui reviendrait en cas de refus à une démission et plus un licenciement ! Donc pas d'indemnités chômage derrière…

La lutte pour l'amélioration des conditions de vie et de travail ne doit pas se mener uniquement à l'entreprise. Les luttes doivent se mener partout où les intérêts des salariés sont à défendre. La CGT sera présente pour défendre les intérêts des salariés partout où ce sera nécessaire comme aujourd'hui ! Ce matin les postiers de givry étaient en lutte, partout les salariés sont attentifs aux déroulement des NAO, demain des syndicats devront encore lutter contre des plans sociaux. Chaque lutte doit être celle de la CGT et de ses membres. Nous devons affirmer notre solidarité de classe face aux attaques du patronat.

Nous devons renforcer le syndicalisme, pour celles et ceux qui ne sont pas adhérents, il n'est pas trop tard. Se syndiquer CGT, c'est se donner collectivement les moyens de lutter ! C’est financer la lutte, mais aussi participer au fonctionnement et aux décisions prises par la CGT.
Ne dites plus "Que fais la CGT ?" Faites là !

Nous devons continuer à mobiliser toutes celles et ceux qui ne sont pas encore mobilisés. En2010 nous avons gagné la bataille des idées sur la retraite. Les journées d'actions sont un moment privilégié permettant aux salariés de se retrouver, de voir qu'ils ne sont pas seuls à lutter. Mais les journées d'actions se préparent, et nous devons déjà préparer l'après 29février, sans préjuger d'autre date d'ici là, le 1er mai sera de nouveau cette année entre les deux tours, il nous appartient de le construire dés à présent, très revendicatif…

La CGT a travaillé un outil très détaillé, sous forme de diaporama, pour donner son analyse de la Crise et mettre en avant ses propositions pour en sortir par le haut pour les salariés. L’union locale invite tous ces militants à s'inscrire dans les prochaines diffusions.
Nous vous disons donc à très bientôt !!!

29 février 2012

Euromobilisation du 29 février


Les étudiants de l’Unef rejoidront les manifestations

L’Union nationale des étudiants de France, l’UNEF, appelle à participer à la mobilisation syndicale dans le cadre de la journée européenne à l’appel de la Confédération européenne des syndicats du 29 février pour "faire barrage aux politiques d’austérité" et "s’opposer à tout effort supplémentaire demandé aux jeunes". Elle appelle les étudiants à se joindre à la mobilisation et à défiler aux côtés des salariés

25 février 2012

Le 29 février 2012, Manifestons

Nous invitons les salariés à faire grève et manifester le 29 février

Ceux qui voudront participer aux manifestations peuvent débrayer l’après midi

La manifestation parisienne partira de la Bastille à 14 heures

Lors du sommet social du 18 janvier 2012, Nicolas Sarkozy a enjoint aux partenaires sociaux de négocier dans un délai de deux mois des accords « Compétitivité - Emploi ».
Une première réunion s’est tenue avec les organisations patronales le 17 février 2012, trois réunions devraient suivre jusqu’au 13 avril 2012.
Derrière l’affichage, quels sont les objectifs de ces accords ?
S’appuyant sur le contexte de dégradation de la situation de l’emploi, l’objectif est de « jouer » sur le temps de travail et les salaires dans l’entreprise au prétexte de « préserver » les emplois.
Actuellement, des accords de ce type peuvent être conclus entre patronat et syndicats mais avec l’autorisation expresse des salariés.
Pour le Medef, il s’agit de saisir l’opportunité de la crise actuelle afin d’obtenir un accord interprofessionnel pour imposer plus de flexibilité du temps de travail et des salaires aux salariés.
Pire ! …Cet accord pourrait préfigurer de futures dispositions législatives !

Le MEDEF, avec l’appui du GOUVERNEMENT, veut sécuriser la flexibilité

Le gouvernement a largement anticipé dans un sens pro-patronal l’ouverture de cette négociation.
L’article 40 de la loi Warsman, actuellement en discussion au parlement, entend acter le fait qu’un accord collectif peut s’imposer aux salariés sans que cela constitue une modification de leur contrat de travail dans le domaine de la modulation du temps de travail.
Si les organisations syndicales ont condamné cette disposition, le Medef y voit l’ouverture d’une voie royale pour sécuriser, cette fois avec l’appui d’accords d’entreprises, la flexibilité salariale.
L’objectif visé est celui d’une dérégulation du droit du travail. Ainsi, loin de se limiter aux seules entreprises soumises à la « compétitivité », ces accords pourraient s’appliquer à toutes les entreprises.

En France, plus de 90 % des salariés sont couverts par une convention collective. Le Medef n’a de cesse de travailler à leur éparpillement et leur affaiblissement.
Mais il veut aller plus loin, en s’attaquant désormais au principe même du contrat de travail.
Pour le salarié, les possibilités de recours pour faire valoir son contrat de travail disparaîtraient.
Il n’aura d’autres choix que d’accepter le chantage emploi contre nouveaux horaires ou/et baisse de salaire sinon, c’est le licenciement sans recours.
Des conditions de négociations particulièrement déloyales
Il serait demandé aux organisations syndicales de cautionner, par des accords collectifs, le droit à l’employeur de définir toute la réglementation dans l’entreprise.

En résumé, les organisations syndicales en seraient réduites à faire le «SALE BOULOT » au profit de l’employeur.

Les salariés et les syndicats ont beaucoup à perdre d’une telle approche.
En outre, elle affaiblit la négociation collective et le pouvoir de négocier des syndicats, qui le font au nom des salariés qu’ils représentent et dans le but d’améliorer leur situation.
Ce n’est pas un renforcement de la négociation collective qui peut être attendu, mais un détournement de celle-ci dans un sens défavorable aux salariés.
Pour la CGT, les organisations syndicales ont des responsabilités mais n’ont pas mandat des salariés pour négocier à la baisse leurs droits fondamentaux.
La mobilisation des salariés est indispensable face à l’offensive coordonnée en Europe contre la réglementation du travail
Partout en Europe, les droits des salariés auraient vocation à être passés à la moulinette. Face à cette régression généralisée, les salariés avec leurs syndicats, dans l’unité, se mobilisent dans chaque pays

Grèce : vendredi 10 février, puissante manifestation contre le plan de régression du droit du travail des salariés.

Portugal : Le samedi11 février, 300 000 manifestants à Lisbonne.
Espagne : Près d’un million de manifestants se sont mobilisés le 19 février à Madrid pour s’opposer à la suppression d’éléments fondamentaux du Code du travail espagnol.
L’intervention des salariés est, dès à présent, nécessaire :
pour s’opposer à cette logique de déréglementation qui s’inscrit dans les politiques d’austérité imposée en France et en Europe ;
Pour revendiquer des alternatives porteuses d’une sortie de crise par le développement de l’emploi, des qualifications et une plus grande sécurité pour tous les salariés en France et en Europe.

ENSEMBLE,NOUS AVONS TOUTES LES RAISONS POUR NOUS MOBILISER EN FRANCE
LE 29 FEVRIER 2012, DANS LE CADRE DE LA JOURNEE EUROPEENE D'ACTION

Pas de permanence lundi 30 septembre 2024 !

 Attention, en l'absence de camarade pour tenir notre permanence du lundi, l'Union locale CGT de Coulommiers et ses environs sera fe...