18 avril 2012

1er mai 2012 : satisfaire les revendications pour le progrès social

Communiqué commun CFDT-CGT-FSU-Solidaires-UNSA

Dans cette période de crise en France et en Europe, les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA affirment leur volonté de faire du 1er mai 2012, journée de solidarité internationale du monde du travail, une forte journée de mobilisation, de manifestations et d’expressions revendicatives pour :
faire entendre les priorités sociales et les préoccupations des salariés, des demandeurs d’emploi, des jeunes et des retraités, en France et en Europe ;
exprimer la défense des droits fondamentaux et des libertés partout dans le monde ;
faire reculer la xénophobie, le racisme et l’antisémitisme.

Dans beaucoup de pays européens, les populations subissent des politiques d’austérité et des réformes réduisant les droits des travailleurs et leur protection sociale.

La crise ne peut être le prétexte pour remettre en cause nos systèmes sociaux. Il faut une véritable politique de croissance, prenant en compte les enjeux écologiques, qui passe par l’amélioration du pouvoir d’achat et la création d’emplois.

La pression sur les salaires et l’assouplissement des règles de licenciement ne peuvent que fragiliser la croissance économique.

S’il y a un manque de compétitivité des entreprises, elle est notamment due à la rémunération excessive du capital au détriment de l’investissement dans l’emploi, la formation, la recherche et l’innovation.

En ce 1er mai, nous voulons faire écho aux revendications portées par les salariés dans cette période de crise :

priorité à l’emploi, en particulier des jeunes, alors que le nombre de chômeurs ne cesse d’augmenter depuis de longs mois et que les restructurations, les licenciements et les fermetures d’entreprises sont le quotidien de nombreux salariés,

lutte contre la précarité qui touche un nombre croissant de salariés, en particulier jeunes et femmes, et provoque des situations de pauvreté intolérables ;
la promotion des salaires et du pouvoir d’achat doit être une priorité. Il n’y a aucune raison de laisser les inégalités salariales perdurer, notamment entre les femmes et les hommes.

Nous réaffirmons avec le syndicalisme européen notre opposition à ces politiques et au nouveau traité qui, en faisant l’impasse sur la croissance, ne fera que renforcer l’austérité et la crise.

Nous voulons dans les mobilisations du 1er mai réaffirmer le besoin d’une Europe solidaire affirmant sa dimension sociale, ce qui impose de :

développer les droits des salariés et assurer des services publics de qualité,

mettre un terme à la concurrence sociale et fiscale entre pays de l’Union européenne qui tire les garanties des travailleurs vers le bas. Il faut une autre répartition des richesses et mettre un terme à la spéculation financière,

faire respecter la place et le rôle de la démocratie sociale, de la négociation collective et du dialogue social.

La CFDT, la CGT, la FSU, Solidaires et l’UNSA appellent leurs organisations à se rencontrer dans les territoires pour déterminer les modalités concrètes d’organisation des initiatives et manifestations du 1er mai sur ces objectifs.

Info CGT du 17 avril 2012

10 avril 2012

Manfestation du12 avril 2012

MANIF DEPARTEMENTALE DU 12 AVRIL PLACE ST JEAN A MELUN, R.D.V. A L'UL A 11H00
Depuis plusieurs semaines, des négociations sont en cours concernant des futurs accords compétitivité/emploi dans les entreprises. Le Medef veut finaliser lors de la dernière séance de négociations le 13 avril.

L’accord proposé est une véritable mise à mort du contrat de travail.

Nous ne pouvons laisser faire sans réaction, sans faire connaître partout cette nouvelle attaque dont le seul objectif est de casser toute garantie collective, toute garantie sociale.

Refusons ce chantage à l’emploi !

Il nous faut alerter les salariés des dangers, ce projet d’accord laisserait tout loisir à l’employeur après accord d’entreprise de modifier des éléments fondamentaux des contrats de travail sans aucune contrepartie, puisque si l’employeur ne respecte pas l’engagement de maintien de l’emploi, il ne risque aucune sanction.

Mettons cette fin de négociations sous vigilance des salariés. La CGT ne signera pas (d’autres peut être…).

Faites signer la motion syndicale dans vos syndicats, diffusez le tract ci-joint largement, et participons nombreux :

Ø  Le 12 avril à Melun place St Jean au rassemblement et à la manifestation pour l’emploi public et privé, pour les salaires et la reconnaissance des qualifications, pour une protection sociale de qualité et répondant aux besoins des salariés et populations.


ON LACHE RIEN !


9 avril 2012

Un Français sur deux consacre au moins un tiers de ses revenus au logement

Info:Collectif logement C.G.T.

Toutes les études convergent: se loger coûte de plus en plus cher, en raison de la flambée des loyers et de la hausse vertigineuse des prix de l'immobilier. Les tarifs de la pierre ont triplé en quinze ans en Ile-de-France et plus que doublé en moyenne dans le reste de l'Hexagone.



L'Insee, a calculé que les ménages consacrent près du quart de leurs revenus au logement mais beaucoup plus chez les familles pauvres.

Mais à ces dépenses s'ajoutent d'autres charges (énergie, impôts locaux...) qui ont également progressé plus vite que l'inflation au cours de ces dernières années. D'où le sentiment des ménages de devoir payer toujours plus pour avoir un toit au dessus de leur tête.

Le site SeLoger.com, a publié mardi un sondage réalisé par l'IFOP (1), dans lequel les gens sont notamment questionnés sur le poids financier de l'habitat dans leurs budgets.

"Quelle proportion des revenus mensuels de votre foyer est consacrée au logement principal (en prenant en compte toutes les dépenses telles que loyer, remboursement d'emprunt, charges, taxes, entretien, eau chaude, chauffage, gaz...) ?" interroge le sondage ?

Réponse: 55% indiquent qu'elles "consacrèrent à minima 33% de leur revenu mensuel" à leur logement. Près du tiers (30%) affirment dépenser pour leur habitat.

Certes il s'agit d'un sondage (les loyers, les factures, les dires n'ont pas été vérifiés). Ce n'est donc pas une statistique basée sur des données incontestables. Mais ces résultats témoignent d'un ressenti très diffus selon lequel le logement impacte très fortement les budgets.



Interrogés sur leurs conditions d'habitat, 52% des sondés considèrent qu'ils sont mieux logés que leurs parents et 29% qu'ils sont logés aussi bien qu'eux. Seuls 19% se disent moins bien logés.

En revanche les gens sont inquiets pour leurs enfant. Ils redoutent manifestement une dégradation à l'avenir. 33% des personnes interrogés pensent qu'ils sont mieux logés que ne le seront leurs enfants, et 52% aussi bien logés. Seuls 15% pensent que ce sera mieux demain, dit le sondage qui comporte de nombreuses autres questions.

4 avril 2012

Bernard Thibault interrogé sur LCI le 3 avril : Nicolas Sarkozy veut "se débarrasser de son bilan"

Le secrétaire général de la CGT qui répondait aux questions de Guillaume Roquette sur LCI ce 3 avril a réfuté les propos de Nicolas Sarkozy accusant la CGT de faire de la politique.

Pour lire la suite, cliquez sur le lien ci-dessous
http://www.cgt.fr/Nicolas-Sarkozy-veut-se.html






28 mars 2012

La CGT de l'Hopital de Coulommiers rétablitla vérité

Info: CGT de

Les responsables de l'Union locale CGT et du Syndicat CGT de l'Hopital, s'insurger d'un tract distribué par le syndicat, Force Ouvière, qui dénonce une fermeturetotale du bloc opératoire
central de notre hôpital dès octobre 2012.

Après avoir contacté le directeur de l'hôpital de Coulommiers, la mairie et d'autres personnes en
responsabilité, il s'avère que cette information est fausse !Pire, elle risque d'avoir des conséquences graves sur l'activité que s'efforcent de développer les dirigeants de notre établissement contre les restructurations imposées par l'Agence régionale de santé.

Si la fermeture totale du bloc opératoire n'est pas à l'ordre du jour, il n'en est pas moins vrai qu'une réorganisation des plages horaires de fonctionnement risque d'avoir des conséquences fâcheuses sur la population quedessert notre hôpital. En effet, le bloc opératoire central est fermé la nuit et les week-ends après 22h30 pour les patients non hospitalisés de plus de 15 ans qui relèveraient de la chirurgie viscérale ou orthopédique (ne pas confondre avec le bloc maternité qui, lui, reste opérationnel 24h/24).

C'est en ce sens que la CGT a interpellé par courrier l'Agence régionale de santé, les 51 maires des cantons de Coulommiers, Rebais, La Ferté-Gaucher ainsi que les trois conseillers généraux leur
demandant de mettre à l'ordre du jour de leur prochain conseil municipal cette question essentielle portant sur la sécurité de leurs administrés.

Les quelques réponses obtenues, que nous ferons savoir en temps et en heure, ne nous permettent pas de donner une idée objective de la responsabilité des élus locaux. Néanmoins, nous tenons à rassurer la population et les personnels de l'hôpital de Coulommiers sur la qualité des interventions chirurgicales, grâce à des personnels consciencieux et très professionnels.


PATRICK ARNOULD,
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L'UNION
LOCALE CGT DE COULOMMIERS
OLIVIER BLANDIN,
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU SYNDICAT
CGT DE L'HÔPITAL
DE COULOMMIERS

Bonne lecture, cliquez sur le lien ci-dessous

25 mars 2012

Le 23 mars 2012, les ouvriers de PSA- Aulnay arrachent une réunion avec le patronat

Info : CGT PSA, d'Aulnay-sous-bois,

Au lendemain d’un meeting du 22 mars contre la désindustrialisation avec Bernard Thibault devant leur usine, les ouvriers de PSA Aulnay-sous-Bois continuent la lutte en demandant des comptes au gouvernement et à leur direction pour qu’ils s’engagent sur le maintien des 3300 emplois.

« Certains avaient l’impression que nos actions ne payaient pas jusqu’à maintenant, mais en arrachant cette réunion, on a montré qu’on avait enclenché la machine ». Entouré d’environ quatre cents salariés de PSA, devant le ministère de l’Industrie ce vendredi 23 mars au matin, le délégué CGT Jean-Pierre Mercier apprécie l’impact de la pression mise sur le gouvernement, contraint de recevoir pour la première fois, au bout de neuf mois de lutte, une délégation de salariés de l’usine d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) et de mettre la direction de Peugeot Citroën face à ses responsabilités.

Une note interne de la direction de PSA, révélée par la CGT en juin dernier, avait mis en lumière des projets de fermeture pour l’usine d’Aulnay d’ici 2014, ainsi que pour les sites de Madrid et de Sevelnord. Depuis, grâce à la mobilisation des salariés, aidée par la période préélectorale, des garanties sur le maintien de l’activité ont été apportées au site de Sevelnord (Nord), mais en ce qui concerne l’avenir d’Aulnay, la direction semblait surtout vouloir jouer la montre pour faire passer un plan de licenciements après les élections présidentielles.

Au sortir de cette réunion avec le ministère de l’Industrie, le délégué CGT confiait avoir obtenu l’organisation d’une réunion tripartite syndicats – gouvernement – patronat, en présence d’élus locaux d’ici le 6 avril. Une « petite victoire », d’après Jean-Pierre Mercier. « Il faudra que la direction s’engage à ce moment-là par écrit sur le maintien des emplois et la construction d’un nouveau véhicule », déclare le délégué CGT, la direction n’ayant jusqu’ici pas prévu de confier de nouveau modèle à l’usine d’Aulnay après la Citroën C3. Au lendemain d’un meeting, avec le secrétaire générale de la CGT Bernard Thibault devant les grilles de l’usine, devenue l’un des symboles de la désindustrialisation, le combat des salariés du constructeur automobile gagne en force de jour en jour.

C'est en menaçant d'aller se rassembler devant le QG de N. Sarkozy, que le gouvernement a reculé en organisant cette réunion ce 23 mars au Ministère de l'Industrie. Et c'est en se rassemblant à près de 400, que les salariés ont obtenu la tenue avant le 6 avril d'une réunion où participeront le Gouvernement, PSA et les syndicats de PSA Aulnay.

Même le syndicat indépendant automobile (SIA), habituellement peu revendicatif, était présent ce matin aux côtés de la CGT et de la CFDT pour faire entendre leurs exigences au ministre de l’Industrie. « Ce sont nos emplois qui sont en jeu », insiste Tanja Sussest, déléguée SIA. Une urgence que l’ensemble des syndicats ne semble pas encore percevoir, FO et la CFTC ayant choisi de ne pas appeler à la mobilisation. « PSA commence déjà à vider l’usine : une ligne de montage a été arrêtée, les bureaux se vident un à un, les cadres et techniciens méthode commencent à partir, des mutations sont proposées pour Poissy ou Sochaux…et malgré ça, certains salariés refusent de voir que l’usine va fermer ! », s’indigne Mabrouk Rachid, opérateur à Aulnay et syndiqué CGT, qui déplore la crédulité d’une bonne partie de ses collègues quant aux visées de la direction.

En soutien aux salariés d’Aulnay, mais aussi inquiets pour leur propre avenir, des ouvriers des sites de Poissy, de Saint-Ouen et même de Charleville-Mézières (Ardennes) ont envoyé des délégations. « On ne peut pas faire autrement qu’être solidaires par rapport à la casse des emplois. Nous-mêmes, on n’est pas à l’abri : on perd de l’effectif au fil des années, avec des plans de départs volontaires. Là, ils ont commencé par faire partir les gens qui ont des incapacités et par réduire les effectifs d’intérimaires », décrit François Cazeaux, délégué CGT à l’usine de Charleville.

Pour la CGT, ce succès est important car il démontre que c'est uniquement par des actions collectives que les salariés peuvent peser sur le Gouvernement et la direction de PSA.

Il a été décidé par les syndicats qui ont été reçu ce matin, que des actions sont déjà programmées si jamais le Ministère ne tenait pas son engagement et si il ne sortait rien de cette future réunion.

24 mars 2012

Le 22 mars 2012. Rassemblement sur le rond point principal devant l'Usine PSA à Aulnay sous bois (Bd André Citroën).

Info: CGT

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Près de 2000 participants ont assisté au meeting rassemblement devant l’usine PSA-CITROEN d’ Aulnay-sous-bois et ont témoigné leur soutien aux salariés menacés de licenciement. Ce meeting était organisé dans le cadre de la campagne de réindustrialisation organisée par la CGT.

Discourt de Bernard thibaut ( par cgt.drancy )
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http://you.leparisien.fr/actu/2012/03/22/bernard-thibaut-a-psa-aulnay-sous-bois-14156.html

l'ambiance du rassemblement PSA AULNAY CGT
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http://you.leparisien.fr/actu/2012/03/22/psa-aulnay-sous-bois-14159.html















Après une intervention de Pascal Joly dans laquelle il dénonçait le sacrifice programmé de l’industrie qui impacte lourdement l’Ile de France, plusieurs salariés sont intervenus. Tous ont souligné à quel point les intérêts des salariés étaient identiques. Ils ont dénoncé l’infernale course au profit et la sinistre logique capitaliste au détriment de l’emploi et de l’avenir des familles.

Bernard Thibault qui concluait ce meeting a rappelé la nécessité d’établir, comme dans de nombreux secteurs, un rapport de force afin de préserver l’emploi et d’augmenter les salaires, seules véritables solutions pour sortir de la crise. Première victoire pour les salariés du site d’Aulnay-sous-Bois : ils sont reçus le 23 mars au ministère de l’industrie
.



Les salariés de la Société NEWPLAST de Coulommiers, en discutions avec Bernard Thibault, sur la fermeture du site









les prises de paroles

- Pascal Joly, Secrétaire Général de l’Union Régionale CGT d’Île-de-France.

- Un responsable syndical de la filière automobile

- Patrick Bauret pour la FILPAC (Industrie du livre et de l’édition)

- Un responsable syndical de la Construction

- Francine Pierre, syndicaliste chez Thales pour la branche aéronautique

- Thierry Bodin, syndicaliste chez SANOFI AVENTIS pour la branche Chimie - Pharmacie

Dominique Launay, Secrétaire Général de l’Union Interfédérale des transports.

Bernard Thibault, Secrétaire Général de la CGT





23 mars 2012

Retraites complémentaires ARRCO et AGIRC

Info : CGT

Le Medef contraint de plier

Alors que le Medef envisageait de s’opposer à une revalorisation des valeurs de service des points ARRCO et AGIRC, abondée du différentiel entre inflation initialement prévue et inflation constatée en 2011, il a dû renoncer à ses intentions. La revalorisation sera bien de 2,3 % au lieu de 1,56 %.

Rappelons que c’est la CGT qui avait alerté publiquement sur ce risque et que d’autres organisations s’étaient ensuite alignées sur la position de la CGT, exigeant l’application du rattrapage intégral. La CGT se félicite de cette prise de position qui témoigne une fois de plus qu’unis, nous pouvons faire plier le Medef.

On peut s’étonner en revanche de ce qui commence à transpirer dans une certaine presse qui présenterait la CGT comme opposée à cette revalorisation. En fait, comme chacun le sait, la CGT a toujours défendu que la valeur de service du point devait être revalorisée comme le salaire moyen. Rappelons ici que ce salaire moyen, sur une longue période, évolue plus vite que les prix.

Compte tenu de cette position constante, la CGT a pris acte de la revalorisation de 2,3 %, ce qui est différent d’un vote « contre ».Il semblerait que certains n’aient pas apprécié que la CGT rende public les éléments de débat sur la revalorisation et voudraient en quelque sorte lui faire payer son attitude par des procédés peu glorieux.

La CGT ne déviera pas de sa ligne de conduite, consistant à informer les salariés et les retraités de tout ce qui se passe concernant leurs intérêts.

Toute tentative de l’en dissuader sera vaine.


Montreuil, le 20 mars 2012

Pas de permanence lundi 30 septembre 2024 !

 Attention, en l'absence de camarade pour tenir notre permanence du lundi, l'Union locale CGT de Coulommiers et ses environs sera fe...