RASSEMBLEMENT
MARDI 5 JUIN 2012 13h30
lors
de l'audience à la Cour d'appel de Paris
devant
la 31e chambre TGI de Paris
(Palais
de justice 4, bd du Palais M° Cité)
Chaque
présence comptera et fera chaud au cœur
Nouveau procès
par appel de GUINOT CONTRE FILOCHE,
Ça
fait huit ans que ça dure. Hélas.
Il
faut une dernière mobilisation pour en finir avec le patron de chez
Guinot, membre de l’UIC proche de l’UIMM, un patron de combat,
déjà condamné pour « abus de droits sociaux », qui ne paie pas
les heures supplémentaires, qui manipule un CE, qui multiplie les
prud’hommes, qui a l’habitude de traquer ses salariés pour «
abus du droit d’ester en justice » et qui mène une
invraisemblable campagne depuis huit ans pour essayer selon les dires
de son avocat bien choisi, Me Varaut, de faire qu’un inspecteur du
travail « fasse moins le fier »…
Ce
patron de la rue de la Paix, a décidé de s’acharner depuis 2004
contre l’inspecteur du travail qui voulait l’empêcher de
multiplier les infractions et délits.
Mais
en premier jugement, le 12 octobre 2011, l’inspecteur a été
relaxé et le Parquet (qui l’avait un temps suivi, on se demande
pourquoi ?) a renoncé à toute poursuite. Le patron Guinot lui
s’est entêté. Et le jugement en appel, la nouvelle audience
GUINOT CONTRE FILOCHE pour une prétendue “entrave au CE” de
Guinot aura lieu :
Le
mardi 5 juin à 13 h 30 devant la 31e Chambre d’appel de Paris.
Les
tenants et aboutissants de cette invraisemblable poursuite sont
connus : alors que l’inspecteur du travail faisait son travail,
normalement, pour rétablir l’ordre public social violé dans cette
entreprise, le patron a inventé qu’il y aurait eu « entrave au CE
», non pas par lui, mais par l’inspecteur. Un CE d’un seul
membre, qui ne fonctionne pas, qui est entre les mains dudit patron
par le biais d’un salarié disons… soumis. L’inspecteur du
travail avait refusé l’autorisation de licenciement d’une jeune
femme déléguée syndicale, de retour de congé maternité 3 fois de
suite pour « discrimination ». Il y a eu 12 procédures depuis,
autour de cette affaire : la salariée a gagné TOUTES ces procédures
étalées en 7 ans.
La
Cour d’appel du tribunal administratif a confirmé en 2010 qu’il
y avait bel et bien discrimination et elle a donné raison à
l’inspecteur du travail contre sa hiérarchie qui avait cassé le
refus de licenciement : elle a même ordonné la ré intégration de
la salariée. La salariée a même bénéficié d’une transaction
avantageuse de la part de l’entreprise condamnée qui a renoncé à
aller en Conseil d’état comme elle l’avait un temps proclamé.
Mais
ça ne fait rien, le patron persiste, dans un dernier round, sa
vendetta contre l’inspecteur. Cet acharnement de Guinot doit être
pris au sérieux, il vise, au-delà de l’inspecteur d’ailleurs en
retraite, toute l’inspection : il mérite qu’on s’acharne à
renverser définitivement cette incroyable accusation.
42
000 signataires, tous les syndicats de l’inspection, et de
nombreuses personnalités de toute la gauche ont exprimé leur totale
solidarité avec Gérard Filoche. Dix témoins clefs (dont Jean
Auroux, Benoît Hamon, Gilbert Dupraz, Philippe Royer, Pierre
Mériaux…) avaient déposé en sa faveur le 6 juillet 2011.
Nous
aurons donc à nouveau besoin du maximum de présents l’après-midi
du 5 juin pour venir en soutien à partir de 12 h 30 devant le Palais
de justice de Paris, l’audience débutant à 13 h 30 à la 31e
chambre correctionnelle (soyez
munis d’une carte d’identité).
Ces
poursuites sont inacceptables !
Soyons
nombreuses et nombreux
à
lui exprimer notre soutien
Beaucoup
ont déjà donné, encouragé, aidé, et nous les en remercions
chaleureusement.
Mais
tout soutien par signature de la pétition et messages de soutien est
encore et toujours bienvenu. Mais aussi, hélas, encore une fois, car
les frais de cet appel sont à nouveau à charge de Gérard Filoche,
toute aide financière sera soulageante et précieuse :
chèques
à l’ordre de « solidarité-filoche » C/O Gérard Filoche, 85 rue
Rambuteau, 75001 Paris