à
14h00 : Métro Varenne vers le Médef.
Pour sortir de la crise, il faut répondre
aux urgences sociales !
Nous devons compter sur nous même pour gagner sur nos revendications,
Salaires - Emploi – Retraite
L'UNION
LOCALE C.G.T de COULOMMIERS
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A 12H30 DEVANT LE CREDIT AGRICOLE DE COULOMMIERS
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64 71 (Alain)
Une
majorité de citoyens, de salariés ont permis à la France de se
débarrasser de Nicolas Sarkozy. L’élection de François Hollande
et la mise en place d’un nouveau gouvernement découlent d’une
forte aspiration à un changement de politique économique et
sociale.
Elle
s’était déjà exprimée dans les mobilisations sociales en 2009,
2010 et dernièrement lors du 1er mai 2012 pour la justice sociale.
Répondre aux besoins sociaux, est une condition pour sortir de la
crise ! Des espaces s’ouvrent, il faut que les salariés les
investissent ! Le contraire hypothèquerait les possibilités de
changements réels.
La
CGT souhaite agir avec les
salariés pour la prise en compte de mesures de progrès
social indispensables pour sortir de la crise…
Un
véritable changement passe par la création d’emplois,
l’augmentation des
salaires, la reconnaissance du travail, de son contenu et de sa finalité, le dé-veloppement des services publics sur l’ensemble du territoire, un haut niveau de protection sociale et une véritable politique industrielle.
En
Île-de-France, de nombreuses entreprises annoncent des suppressions
d’emplois, des fermetures de site. Les propositions des salariés,
organisations syndicales doivent être entendues, prises en compte !
La
CGT se félicite de
l’organisation en juillet d’une conférence sociale. Il est donc
nécessaire que des attentes s’expriment vis-à-vis de mesures
sociales qui seront
prises
par le gouvernement ainsi que sur les chantiers qui seront ouverts
pour des changements en profondeur.
Nous
sommes convaincus qu’après des années de politiques régressives
dans les domaines de l’emploi et du pouvoir d’achat, des réponses
structurelles sont indispensables en matière de reconnaissance du
travail, de réforme de la fi scalité, de contrôle des aides
publiques aux entreprises et d’incitation à l’investissement
dans le tissu économique. Il ne faut pas séparer l’économique et
le social.
La
CGT demande que le débat au
cours de la conférence dite sociale ne soit pas enfermé dans le
carcan d’un cadre économique qui resterait pour l’essentiel
inchangé. Il faut arrêter de considérer le travail comme un coût.
Au contraire, il est un facteur producteur de richesse et dynamisme
économique !
La
CGT considère important, dans ce
contexte, que la conférence sociale débouche sur des mesures aptes
à relancer notre économie. Elle estime indispensable que toutes les
questions
traitées le soient en présence des ministères compétents. C’est
la condition pour modifi er le cadre économique dans lequel se
posent les pro-blèmes d’emploi, de pouvoir d’achat, de
protection sociale et de conditions de travail notamment.
A
l’occasion de la tenue de la conférence sociale, dans les
entreprises, les localités, faisons entendre nos revendications.
Agissons
pour :
Porter le SMIC a 1700 euros brut / mois comme base des grilles des salaires.
Augmenter
les salaires, les points d’indice dans la Fonction
Publique, les pensions et les minima sociaux.
Contrôler
les aides publiques aux entreprises.
Contraindre
les entreprises à des alternatives aux
licenciements.
Supprimer
les exonérations fiscales et sociales sur les heures
supplémentaires.
Stopper
les suppressions d’emplois.
Développer
les politiques publiques et les moyens des services
publics.
Réformer
la fiscalité en profondeur, créer
de nouvelles tranches d’impôts pour les hauts revenus.
Créer
un pôle financier public et établir un mécanisme de
crédits à taux réduits
pour
l’investissement productif.
Taxer
les mouvements spéculatifs de capitaux et éradiquer les
paradis fiscaux.
Mettre
en place un fond européen de solidarité sociale et de
développement
économique.
Conquérir
dans l’entreprise, de nouveaux droits et pouvoirs pour
les salariés.
Ramener
l’âge de départ à la retraite à
60 ans à taux plein, pour tous
Il
faut arrêter de considérer le travail comme un coût.
.Au
contraire, il est un facteur producteur