Pour
lire la suite cliquez sur le lien ci-dessous
ATTENTION ! changement du jour pour les permanences d'accueil : le LUNDI de 14h à 17 h. 10 bis rue de l'aître Espace La Fayette 77120 COULOMMIERS (interphone CGT) Email : ulcgtcoulommiers77@orange.fr Téléphone : 01 64 03 54 85 ou 06 73 34 65 02
19 juin 2012
16 juin 2012
SANTE : Situation financière des hôpitaux "désastreuse"
Dette
de 23,6 milliards d'euros pour les 1.266 établissements de soins
de court séjour, 43% des 603 hôpitaux en déficit pour un total de
637 millions: la situation financière de l'hospitalisation publique
est "désastreuse", selon Le Point qui publie jeudi une
enquête très fouillée.
L'hebdomadaire
qui dit avoir eu accès "de haute lutte" à la base de
données HospiDiag de l'Agence nationale d'appui à la performance
(ANAP) qui surveille l'activité hospitalière, publie les
classements des hôpitaux les plus dépensiers, de ceux qui ont les
plus grosses charges administratives et la liste des 100 blocs
opératoires ayant la plus faible productivité.
Parmi
les établissements les plus dépensiers, dont les coûts de
personnels soignants pèsent beaucoup plus que la moyenne (36 à 47%
des recettes) la palme revient à la clinique Bonneveine de Marseille
(Bouches du Rhône), un établissement de la Mutualité française
avec 75,1%, devant le centre hospitalier de Freyming-Merlebach
(Moselle) avec 68,8% et celui de Figeac (Lot) avec 67,7%.
Les
hôpitaux ayant les plus plus lourdes dépenses administratives sont
le groupe hospitalier Sud-Ardennes Rethel-Vouziers (38,1% des frais
généraux) devant le centre hospitalier de Nanterre (Hauts-de-Seine)
avec 37,5% et celui de Bayeux (Calvados) avec 36%.
L'hebdomadaire
publie aussi une carte de France des blocs opératoires
sous-utilisés. Le critère retenu n'est pas le nombre
d'interventions au cours d'une année mais l'indice de coût relatif
(ICR) qui reflète mieux l'utilisation et l'organisation des blocs.
Ces
blocs opératoires non performants se retrouvent sur l'ensemble du
territoire, de Cambrai (Nord) à Saint-Affrique (Aveyron) de Lisieux
(Calvados) à Brignoles (Var), en passant par Loches (Indre-et-Loire)
et Chalon-sur-Saône (Saône et Loire).
La
région parisienne est concernée avec une vingtaine de blocs
sous-utilisés, dont ceux de l'hôpital Avicenne de Bobigny
(Seine-Saint-Denis), de Neuilly-Courbevoie (Hauts-de-Seine) ou encore
le centre hospitalier des courses de Maisons-Laffitte (Yvelines).
Selon
des comparaisons européennes citées dans l'enquête, la France
arrive en 8e position sur 25 pays pour le nombre de lits
d'hôpitaux par habitant. Elle occupe le premier rang pour la survie
à cinq ans après un cancer (pour les femmes) mais se retrouve dans
le bas du tableau pour la mortalité à l'hôpital après un
infarctus ou un AVC.
Lits
d'hôpitaux (par 1000 habitants) à Chute de 32% en 34 ans
Pour
lire la suite cliquez sur le lien ci-dessoushttp://perspective.usherbrooke.ca/bilan/tend/FRA/fr/SH.MED.BEDS.ZS.html
15 juin 2012
INFO : UL CGT DE COULOMMIERS
Le
Mercredi 27 juin 2012. Le C.P.H.(1)
de Melun
Rendez-vous à l'Union Locale de Coulommiers
(1) Conseil de Prud'Hommes
Appel à soutenir nos quatre
camarades délégués de l'A.T.S.M.(2)
( les camarades de
travail de Jocelyne F )
Au tribunal de MELUN à
14HOO
Rendez-vous à l'Union Locale de Coulommiers
Pour un départ collectif
à 12H30
TEL : 06 18 85 64 71
Alain / 06 31 53 89 33 Michel
(1) Conseil de Prud'Hommes
(2)
Association
Tutélaire de
Seine et
Marne
INFO : Collectif Logement CGT,
INFO : Collectif Logement CGT,
Cliquez
sur le lien ci-dessous
http://cgt.logement.over-blog.com/article-l-ile-de-france-met-en-chantier-sa-reforme-du-logement-106944266.htmlManifestation Jeudi 28 juin 2012, L’ urgence sociale !
à
14h00 : Métro Varenne vers le Médef.
Pour sortir de la crise, il faut répondre
aux urgences sociales !
Nous devons compter sur nous même pour gagner sur nos revendications,
Salaires - Emploi – Retraite
L'UNION
LOCALE C.G.T de COULOMMIERS
DEPART
A 12H30 DEVANT LE CREDIT AGRICOLE DE COULOMMIERS
Réservez vos places le plus tôt possible Inscription par tél:
A
l'Union Locale, les mardis et les jeudis de 13h45 à 18h15.
FIXE
: 01 64 03 54 85 ou le : 09 65 04 53 58 fax : 01 64 20 97 84
Inscription
par MAIL: ulcgtcoulommiers77@wanadou.fr/
OU
LES MOBILES :
06 73 34 65 02 (Patrick) 06 31 53 89 33(Michel) 06 18 85
64 71 (Alain)
Une
majorité de citoyens, de salariés ont permis à la France de se
débarrasser de Nicolas Sarkozy. L’élection de François Hollande
et la mise en place d’un nouveau gouvernement découlent d’une
forte aspiration à un changement de politique économique et
sociale.
Elle
s’était déjà exprimée dans les mobilisations sociales en 2009,
2010 et dernièrement lors du 1er mai 2012 pour la justice sociale.
Répondre aux besoins sociaux, est une condition pour sortir de la
crise ! Des espaces s’ouvrent, il faut que les salariés les
investissent ! Le contraire hypothèquerait les possibilités de
changements réels.
La
CGT souhaite agir avec les
salariés pour la prise en compte de mesures de progrès
social indispensables pour sortir de la crise…
Un
véritable changement passe par la création d’emplois,
l’augmentation des
salaires, la reconnaissance du travail, de son contenu et de sa finalité, le dé-veloppement des services publics sur l’ensemble du territoire, un haut niveau de protection sociale et une véritable politique industrielle.
En
Île-de-France, de nombreuses entreprises annoncent des suppressions
d’emplois, des fermetures de site. Les propositions des salariés,
organisations syndicales doivent être entendues, prises en compte !
La
CGT se félicite de
l’organisation en juillet d’une conférence sociale. Il est donc
nécessaire que des attentes s’expriment vis-à-vis de mesures
sociales qui seront
prises
par le gouvernement ainsi que sur les chantiers qui seront ouverts
pour des changements en profondeur.
Nous
sommes convaincus qu’après des années de politiques régressives
dans les domaines de l’emploi et du pouvoir d’achat, des réponses
structurelles sont indispensables en matière de reconnaissance du
travail, de réforme de la fi scalité, de contrôle des aides
publiques aux entreprises et d’incitation à l’investissement
dans le tissu économique. Il ne faut pas séparer l’économique et
le social.
La
CGT demande que le débat au
cours de la conférence dite sociale ne soit pas enfermé dans le
carcan d’un cadre économique qui resterait pour l’essentiel
inchangé. Il faut arrêter de considérer le travail comme un coût.
Au contraire, il est un facteur producteur de richesse et dynamisme
économique !
La
CGT considère important, dans ce
contexte, que la conférence sociale débouche sur des mesures aptes
à relancer notre économie. Elle estime indispensable que toutes les
questions
traitées le soient en présence des ministères compétents. C’est
la condition pour modifi er le cadre économique dans lequel se
posent les pro-blèmes d’emploi, de pouvoir d’achat, de
protection sociale et de conditions de travail notamment.
A
l’occasion de la tenue de la conférence sociale, dans les
entreprises, les localités, faisons entendre nos revendications.
Agissons
pour :
Porter le SMIC a 1700 euros brut / mois comme base des grilles des salaires.
Augmenter
les salaires, les points d’indice dans la Fonction
Publique, les pensions et les minima sociaux.
Contrôler
les aides publiques aux entreprises.
Contraindre
les entreprises à des alternatives aux
licenciements.
Supprimer
les exonérations fiscales et sociales sur les heures
supplémentaires.
Stopper
les suppressions d’emplois.
Développer
les politiques publiques et les moyens des services
publics.
Réformer
la fiscalité en profondeur, créer
de nouvelles tranches d’impôts pour les hauts revenus.
Créer
un pôle financier public et établir un mécanisme de
crédits à taux réduits
pour
l’investissement productif.
Taxer
les mouvements spéculatifs de capitaux et éradiquer les
paradis fiscaux.
Mettre
en place un fond européen de solidarité sociale et de
développement
économique.
Conquérir
dans l’entreprise, de nouveaux droits et pouvoirs pour
les salariés.
Ramener
l’âge de départ à la retraite à
60 ans à taux plein, pour tous
Il
faut arrêter de considérer le travail comme un coût.
.Au
contraire, il est un facteur producteur
Conditions de travail : des évolutions contrastées
Le
ministère du Travail a rendu publics les premiers résultats de
l'enquête Sumer sur les conditions de travail en 2010 .
_______________________
Michel Sapin, Ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, s’est rendu, lundi 11 juin 2012, à la 101e conférence internationale du travail à Genève. Cette conférence annuelle détermine les normes internationales du travail et les grandes orientations de l’Organisation Internationale du Travail (OIT).
Les
conclusions sont assez contrastées. L'intensité du travail, qui
avait fortement augmenté entre 1994 et 2003, s'est stabilisée à un
niveau élevé en 2010. Parallèlement, 30 % des salariés subissent
un contrôle ou un suivi informatisé, le double de 1994, et la "
demande psychologique " (charge mentale engendrée par
l'accomplissement des tâches) a augmenté pour toutes les catégories
professionnelles.
La
tension au travail s'accroît : 22 % des salariés déclarent subir
des comportements hostiles au travail, contre 16 % en 2003. Quant à
la pénibilité physique, elle se stabilise après avoir reculé
entre 1994 et 2003 : en 2010, 40 % des salariés sont soumis à au
moins une contrainte physique intense, contre 46 % en 1994.
L'exposition aux agents biologiques, en revanche, explose.
Pour
lire le résultats de l'enquete, cliquez sur lien ci-dessous
http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/2012-023.pdf
Rapport
d'information de Gérard Dériot
http://www.senat.fr/rap/r09-642-1/r09-642-1_mono.html#toc88_______________________
OIT
: 101e conférence internationale du travail
Michel Sapin, Ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, s’est rendu, lundi 11 juin 2012, à la 101e conférence internationale du travail à Genève. Cette conférence annuelle détermine les normes internationales du travail et les grandes orientations de l’Organisation Internationale du Travail (OIT).
Pour
lire la suite , cliquez sur lien ci-dessous
http://travail-emploi.gouv.fr/actualite-presse,42/breves,2137/oit-101e-conference-internationale,14965.html
lire
le discours de Michel Sapin, cliquez sur lien ci-dessous
http://travail-emploi.gouv.fr/actualite-presse,42/discours,2142/conference-nationale-du-travail-a,14961.html9 juin 2012
PSA Aulnay, la lutte continue contre l’exploitation patronale !
jeudi 7 juin 2012
La direction de l’usine
PSA d’Aulnay sous Bois prépare le terrain en vue d’une baisse
des effectifs et d’une probable fermeture du site :
Certains délégués
syndicaux sont sous le coup de licenciement. Des travailleurs
handicapés, blessés au travail, se retrouvent sans poste
D’autres travailleurs
se voient pousser vers la sortie. La direction est même allée
jusqu’à procéder à un contrôle de police (contrôle des titres
de séjours) sur la chaîne de montage.
Face à ça, la
solidarité prend forme et la lutte des ouvriers continue.
8 juin 2012
La CGT condamne l’attaque des employeurs contre l’Organisation Internationale du Travail (OIT)
Conférence Internationale du Travail
Le 7 juin 2012 à Genève lors de la Conférence Internationale du Travail, Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT a condamné le comportement du groupe des employeurs au sein de l’OIT.
Pour la première fois dans l’histoire de l’Organisation Internationale du Travail, la commission de l’application des normes qui juge habituellement les infractions aux conventions et recommandations d’une série de pays lors de chaque conférence annuelle ne peut en effet faire son travail. Le groupe des employeurs a transformé la commission en tribune pour dénoncer « l’infâme droit de grève » selon les propos tenu par son porte-parole et remettre en cause l’impartialité des travaux de l’OIT, notamment ceux de la commission des experts pour l’application des conventions et recommandations. Pourtant cette dernière commission est composée d’éminents juristes, indépendants des trois groupes de l’OIT, et produisant un travail indispensable à son bon fonctionnement.
L’attaque couvait depuis longtemps mais elle n’avait jamais été aussi violente. Au sein du groupe employeurs, l’offensive est clairement menée par le patronat européen, qui bénéficie du silence complice de nombreux gouvernements, notamment européens, qui assistent à la joute en spectateurs. L’objectif poursuivi est d’évidence de réduire les pesanteurs que les normes internationales du travail génèrent face à la volonté d’assouplir les législations du travail. Sur la dernière période et dans le contexte de la crise, il apparaît de plus en plus que l’OIT et les normes dont elle est la garante constituent un rempart protecteur et qu’elle gène les pays les plus engagés dans des logiques de déréglementations. Elle apparaît aussi comme un danger pour le patronat et pour les firmes multinationales, dans la mesure où les normes tendent de plus en plus à l’universalité, engageant par là même la responsabilité des entreprises.
La CGT condamne vivement cette agression des représentants des employeurs au sein de la Conférence Internationale du Travail et demande, avec la Confédération Syndicale Internationale, à ce que tout soit mis en œuvre pour que l’OIT retrouve au plus vite ses capacités d’agir au service des conventions dont elle est la garante, notamment de la convention 87 sur les libertés syndicales.
L’aggravation de la crise économique, financière, écologique ne peut en aucun cas déboucher, au nom de l’état d’urgence sur une mise entre parenthèses des droits sociaux. La CGT, comme l’ensemble des organisations syndicales, continuera à défendre dans tous les lieux, avec force, conviction et détermination les droits fondamentaux des travailleurs, au moment même où ceux-ci, comme le confirme le rapport annuel de la CSI sur les violations parue le 5 juin 2012, n’ont jamais été aussi attaqués.
(Lire l’intervention de Bernard Thibaut).
http://www.cgt.fr/IMG/pdf/Intervention_BT_101e_me_CIT_-_Gene_ve_-_07_06_2012.pdf
Austérité,
flexibilité et démantèlement des droits des salariés
nous
mènent dans le mur !
7 juin 2012
Décret sur la retraite à 60 ans : La CGT salue une rupture avec les politiques conduites en Europe
Un premier coup de canif à la réforme de 2010
Un geste pour les chômeurs et les mères
Le gouvernement a examiné le décret qui permettra (normalement dès le 1er novembre2012) aux personnes ayant commencé à travailler à 18 ou 19 ans et ayant 41,5 ans de cotisations (166 trimestres pour ceux nés en 1955, un peu moins pour ceux nés avant) le droit de partir à 60 ans à taux plein, sans attendre les 62 ans.
Concernant la question des trimestres non cotisés, le gouvernement a tranché pour un "bonus" pour les mères de famille et les chômeurs. Les premières, vont gagner deux trimestres supplémentaires considérés comme cotisés, afin de tenir compte de l’impact de la maternité sur la carrière des femmes.
Les personnes ayant connu le chômage, qui ne bénéficiaient jusqu’ici d’aucun avantage spécifique au sein du dispositif "carrières longues" se verront attribuer deux trimestres considérés comme "cotisés". Une mesure qui devrait permette à des chômeurs de longue durée proches des 60 ans de pouvoir partir en retraite alors que leurs ressources sont actuellement très faibles, compte tenu de la suppression par le gouvernement Fillon de l’allocation équivalent retraite (AER) qui faisait la jonction entre la fin de l’indemnisation chômage et la retraite.
Dans un communiqué, la CGT juge positive cette annonce :" Il s’agit d’une décision marquante qui rompt avec les politiques menées partout en Europe.
La CGT regrette néanmoins que la reconnaissance des trimestres validés ne soit pas allée plus loin, notamment pour la maladie, les accidents du travail et le chômage.
Elle aurait également apprécié que le gouvernement rétablisse l’Allocation équivalent retraite, supprimée par le gouvernement précédent, qui conduit à ce que nombre de salariés âgés, au chômage et en fin de droits, ne perçoivent que l’Allocation spécifique de solidarité, qui représente 468,90 euros par mois…"
Une mesure moins coûteuse que prévu
Cette mesure sur les retraites est la plus onéreuse prise jusqu'ici par le nouvel exécutif alors que la France est dans le collimateur de Bruxelles en raison de l'ampleur de ses déficits publics.
Mais Mme Touraine a précisé que son coût sera inférieur à ce qu'avait prévu par l'équipe de campagne de François Hollande puisqu'il s'élévera à seulement 3 milliards
par an en fin de quinquennat (2017) contre 5 milliards initialement prévus. "A terme, en 2017, la mesure coûtera moins cher que ce qui était prévu tout en concernant autant de personnes", a souligné Mme Touraine.
Du coup les cotisations retraites salariales et patronales qui étaient envisagées (+0,1% par an pour les uns et les autres) n'atteindront pas 0,5% en 2017 mais seulement 0,25% pour les salariés et 0,25% pour les entreprises.
La hausse moins forte que prévu est de nature à satisfaire le patronat qui avait souligné que la mesure risquait de coûter cher aux régimes de retraites complémentaires Agirc (cadres) et Arrco (tous salariés), gérés par les partenaires sociaux et qui devront incorporer les nouveaux droits prévus par le régime général des retraites.
Mme Touraine a bien précisé que la mesure concernera à la fois les salariés du privé, ceux du public et les non-salariés.
Majoration de l’allocation de rentrée scolaire 2012
Une bonne nouvelle si la nature de son financement reste inchangée
Le CA de la Caisse Nationale des Allocations Familiales a été saisi du projet décret portant sur l’augmentation de 25% de l’allocation de rentrée scolaire suite à l’augmentation du taux de la base mensuelle des allocations familiales (BMAF) qui lui est applicable.
Dès le 20 août, 3 millions de familles seront concernées par cette mesure, leur nombre pourrait être élargi à la faveur d’une élévation du plafond de ressources.
La CGT est bien entendu satisfaite de cette revalorisation qui va bénéficier aux familles modestes qui chaque année ont des difficultés à faire face aux dépenses liées à la rentrée scolaire. Difficultés qui s’étaient accentuées ces dernières années avec en 2010 le gel des prestations, en 2012 la limitation à 1% de revalorisation quel que soit le niveau de l’inflation et le report de trois mois pour son application (1er avril ou lieu du 1er janvier).
Par ailleurs, la CGT revendique l’application réelle de la gratuité scolaire sur l’ensemble des territoires notamment pour les livres et les fournitures.
Le projet de décret ne précise pas comment sera financée cette mesure qui selon la presse, se ferait par un transfert de recettes issues de l’abaissement du plafond du quotient familial- (QF).
La CGT rejette une telle éventualité qui s’inscrirait dans la poursuite d’un changement structurel du financement de la branche famille de la Sécurité sociale engagé par le précédent gouvernement.
La CGT réaffirme son attachement à un financement par les cotisations sociales. Elle rappelle sa totale opposition à la TVA Compétitivité créée par le gouvernement précédent, applicable au 1er octobre 2012. Elle attend du nouveau gouvernement la concrétisation rapide de sa suppression et le maintien des 13 milliards de cotisations versées actuellement par les employeurs pour le financement de la branche famille.
La CGT demande des engagements fermes du gouvernement sur le maintien des 5,4 points de cotisations Allocations Familiales, sachant que des propositions de plus grande envergure sont portées par notre organisation pour le financement de l’ensemble de la Sécurité sociale.
Montreuil, le 6 juin 2012
Majoration de l’allocation de rentrée scolaire 2012
Une bonne nouvelle si la nature de son financement reste inchangée
Le CA de la Caisse Nationale des Allocations Familiales a été saisi du projet décret portant sur l’augmentation de 25% de l’allocation de rentrée scolaire suite à l’augmentation du taux de la base mensuelle des allocations familiales (BMAF) qui lui est applicable.
Dès le 20 août, 3 millions de familles seront concernées par cette mesure, leur nombre pourrait être élargi à la faveur d’une élévation du plafond de ressources.
La CGT est bien entendu satisfaite de cette revalorisation qui va bénéficier aux familles modestes qui chaque année ont des difficultés à faire face aux dépenses liées à la rentrée scolaire. Difficultés qui s’étaient accentuées ces dernières années avec en 2010 le gel des prestations, en 2012 la limitation à 1% de revalorisation quel que soit le niveau de l’inflation et le report de trois mois pour son application (1er avril ou lieu du 1er janvier).
Par ailleurs, la CGT revendique l’application réelle de la gratuité scolaire sur l’ensemble des territoires notamment pour les livres et les fournitures.
Le projet de décret ne précise pas comment sera financée cette mesure qui selon la presse, se ferait par un transfert de recettes issues de l’abaissement du plafond du quotient familial- (QF).
La CGT rejette une telle éventualité qui s’inscrirait dans la poursuite d’un changement structurel du financement de la branche famille de la Sécurité sociale engagé par le précédent gouvernement.
La CGT réaffirme son attachement à un financement par les cotisations sociales. Elle rappelle sa totale opposition à la TVA Compétitivité créée par le gouvernement précédent, applicable au 1er octobre 2012. Elle attend du nouveau gouvernement la concrétisation rapide de sa suppression et le maintien des 13 milliards de cotisations versées actuellement par les employeurs pour le financement de la branche famille.
La CGT demande des engagements fermes du gouvernement sur le maintien des 5,4 points de cotisations Allocations Familiales, sachant que des propositions de plus grande envergure sont portées par notre organisation pour le financement de l’ensemble de la Sécurité sociale.
Montreuil, le 6 juin 2012
Décret sur la retraite à 60 ans : La CGT salue une rupture avec les politiques conduites en Europe
Un
premier coup de canif à la réforme de 2010
Un geste pour les
chômeurs et les mères
Le
gouvernement a examiné le décret qui permettra (normalement dès le
1er novembre2012) aux personnes ayant commencé à travailler à 18
ou 19 ans et ayant 41,5 ans de cotisations (166 trimestres pour ceux
nés en 1955, un peu moins pour ceux nés avant) le droit de partir à
60 ans à taux plein, sans attendre les 62 ans.
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