Signez
la pétition en cliquant sur le lien suivant :
NON
à la ratification du
«
Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance »
dans l’Union économique et monétaire (TSCG) !
OUI
à l’Europe sociale !
Le
projet de loi portant ratification du pacte de stabilité ou «
Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance » dans
l’Union Économique et Monétaire passera au parlement début
octobre.
La
crise européenne s’étend chaque jour. La récession frappe
désormais la Grèce, le Portugal, l’Espagne, l’Italie,
l’Irlande…Aucun pays n’est désormais épargné, ni la France,
ni l’Allemagne où la pression sur les salaires, n’a fait
qu’accroître les inégalités.
Le
pacte de stabilité qui sera soumis au parlement entérinera le choix
de l’austérité, empêchant les états de mettre en place d’autres
solutions pour sortir de la crise.
Le pacte
de stabilité c’est quoi ?
Le
TSCG dit aussi « pacte de stabilité » a été décidé le 9
décembre 2011 à l’initiative de
N.
Sarkozy et A. Merkel.
Il
installe la règle d’or. Celle-ci engage les pays à un équilibre
budgétaire en limitant les déficits du budget des états a 3% des
richesses crées par ce pays (PIB).
Les
Etats ne respectant pas cette limite seront sanctionnés par la
communauté européenne.
Il
organise des transferts de souveraineté massifs vers la Commission
Européenne, enlevant aux parlementaires jusqu’au droit de décider
du budget de la nation.
Quel
impact pour les populations ?
Ce
traité aurait des conséquences directes dans le domaine social qui
est pourtant hors du champ de compétence des instances européennes.
Tout
accroissement des dépenses pour répondre aux besoins sociaux serait
difficile sinon interdit.
Avec ce
traité,
Ø
le nouveau gouvernement français n’aurait pas pu faire adopter la
mesure sur le départ à la retraite à 60 ans des salariés ayant
effectué des carrières longues. Vu la situation financière de la
France, les instances européennes auraient jugé contraire au traité
cette mesure compte tenu du niveau du déficit public.
Ø
tout investissement dans un service public nécessiterait la
réduction des dépenses dans un autre service public. C’est mettre
en opposition l’hôpital, l’école, la sécurité et entraînerait
plus de privatisation de services.
Ø
la bataille revendicative et la négociation sociale seraient encore
plus difficiles. En cas d’adoption de ce traité, les instances
européennes pourraient remettre en cause les résultats de la
négociation sociale.
Les
peuples européens n’ont pas besoin de plus
de
« discipline ».
Ils
aspirent au contraire à plus de solidarité
POUR
UNE EUROPE SOCIALE
Avec
l’ensemble du mouvement syndical européen, la CGT prône la
rupture avec les politiques élaborées et mises en œuvre par les
gouvernements européens, qu’ils soient ou non dans la zone euro.
D’une
part, contre les exigences de la finance, il faut s’engager vers
des politiques qui donnent la priorité au développement humain et
soutiennent le pouvoir d’achat et la création d’emplois, pour
redonner du souffle au développement économique.
D’autre part, il faut définitivement rompre avec les
politiques de mise en concurrence entre les différents États où la
pratique du dumping social et fiscal affaiblit l’ensemble des
salariés et des économies.
Il est
indispensable d’adopter des politiques convergentes et solidaires
dans les domaines :
·
économiques, par des coopérations plutôt que la libre concurrence
imposée,
·
fiscaux l’harmonisation des politiques éviterait l’évasion
fiscale,
·
sociaux, par l’harmonisation par le haut des politiques salariales,
et la mise en place d’un salaire minimum dans chaque pays,
·
industriels, pour la réponse aux besoins des populations et non des
actionnaires,
· de
recherches et développement,
·
environnementaux.
GAGNONS
L’EUROPE DES PEUPLES
Opposée
à la ratification par la France de ce traité européen quelle que
soit la procédure utilisée, la CGT exprime sa solidarité avec tous
les salariés européens qui du Portugal à la Grèce en passant par
la Belgique et l’Espagne, sont en lutte contre les politiques
d’austérité et de régression sociale que l’on veut leur
imposer sous le diktat de la Commission Européenne et des marchés
financiers
C’est
pourquoi la CGT demande une renégociation des traités européens
qui devra notamment consacrer l’adoption d’une clause de progrès
social.
Aussi L’Union Départementale CGT 77 se prononce
contre la ratification de ce traité.
Elle
appelle les salariés :
Celle-ci sera adressée aux parlementaires et au
gouvernement afin d’obtenir une non-ratification du traité pour engager l’Europe vers
le progrès économique, social et environnemental.
§
à interpeller les parlementaires pour éviter un vote en catimini.
§
à participer à la manifestation du 30 septembre à Paris, contre
la ratification du pacte de stabilité (TSCG) et pour l’Europe des
peuples.
LE 30
SEPTEMBRE 2012, la CGT APPELLE
A
PARTICIPER A LA MANIFESTATION
A 13H30 PLACE DE LA NATION
Pour une Europe sociale et
contre la ratification du traité européen Merkel/Sarkozy
Toutes les organisations
de la CES sont tombées d’accord pour s’opposer à la
ratification du traité sur la stabilité, la coordination et la
gouvernance (TSCG).
Ce traité a l’ambition
de nous imposer la fameuse « règle d’or » qui impose une
politique budgétaire stricte et libérale aux états.
La CE de l’UD 77
appelle également à participer à cette manifestation et à signer
et faire signer la pétition « Ne ratifiez pas le traité européen
».
Tract de l'UD-CGT 77 :
La CGT de Seine et Marne appelle les salariés à préparer dès maintenant une puissante journée du 9 octobre et à participer massivement aux mobilisations qui s’y tiendront dans le cadre de la journée européenne pour le développement industriel et de l’emploi, dont la manifestation à Paris.
C’est le moment de créer le rapport de force, ne laissons pas la main au MEDEF !