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5 mai 2021
4 mai 2021
Communiqué commun de la CGT et de l'Union Régionale d'Île-de-France CGT
Violences inacceptables contre le monde du travail !
Samedi 1er mai, alors que les 25 000 manifestants commençaient à quitter la place de la Nation, au terme d’une manifestation massive, porteuse des revendications des travailleurs et de l’aspiration à une société plus juste, elles et ils ont été victimes d’une violence inacceptable.
Si, sur le parcours, une fois encore, le cortège a dû faire face à plusieurs interventions des forces de l’ordre totalement injustifiées, la manifestation a pu, tout de même, arriver à son terme.
C’est à ce moment qu’un important groupe d’individus dont certains se revendiquant gilets jaunes, ont fait usage d’une extrême violence à l’encontre des manifestants.
Insultes homophobes, sexistes, racistes, ont précédé des actes de vandalisation des véhicules des organisations, et, bien plus grave, la haine s’est exprimée par un déchainement de coups et de jets de projectiles.
Notre organisation, la CGT, était particulièrement ciblée.
21 blessés, dont 4 graves auxquels nous apportons tous notre soutien et notre solidarité !
Le monde du travail ne reculera pas plus devant ce type d’agressions que face aux politiques libérales menées par le gouvernement actuel, dont les lois veulent nous priver de notre liberté.
Nous appelons l’ensemble du monde du travail à se mobiliser, à rejeter toutes formes de haine qui divise les femmes et les hommes de notre pays et à renforcer avec les organisations syndicales, les luttes face aux politiques libérales au service du capitalisme.
Montreuil, le 1ermai 2021
Violences inacceptables contre le monde du travail !
Samedi 1er mai, alors que les 25 000 manifestants commençaient à quitter la place de la Nation, au terme d’une manifestation massive, porteuse des revendications des travailleurs et de l’aspiration à une société plus juste, elles et ils ont été victimes d’une violence inacceptable.
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Contre la fermeture des bureaux de poste : des mobilisations partout en France
Le nouveau plan stratégique de La Poste confirme l'accélération des fermetures de bureaux de poste. Des mobilisations ont lieu partout en France. « Chaque jour La Poste annonce la fermeture d'un nouveau bureau de poste » dénonce Barbara Trichet, responsable du collectif fédéral Réseau. Il reste aujourd'hui environ 5300 bureaux de poste dits « de plein exercice » (qui proposent tous les services que l'on peut trouver dans un bureau de poste), alors qu'ils étaient encore 8414 entre 2017.
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ILS N’ONT PAS HONTE : France 2 et l’« expert » de l’antisyndicalisme
Voilà qui commence mal. Pour évoquer les violences du 1er Mai contre la CGT dans la manifestation parisienne, ce dimanche soir, le JT de France 2 ouvre son sujet sur le recul des effectifs de la centrale ces dernières décennies. On voit mal le rapport ; le phénomène touche toutes les organisations syndicales, il est étroitement lié à la désindustrialisation, à l’atomisation des collectifs de travail, à l’envolée du chômage et de la précarité, mais de cela on ne saura rien. Vient ensuite l’incontournable « expert ». Un certain Bernard Vivier, habitué des plateaux télé, directeur d’un brumeux « Institut supérieur du travail » (IST). Lequel insiste sur« la mauvaise réputation »de la CGT. L’homme n’a rien d’un observateur impartial.
Ce catholique fondamentaliste, ancien dirigeant de la CFTC, qui siège au Conseil économique, social et environnemental, fut candidat suppléant apparenté Front National en 1978 dans le Puy-de-Dôme. Quant à l’institut qu’il dirige, il a été fondé en 1969 par Guy Lemonnier, alias Claude Harmel, un collaborationniste proche de Marcel Déat, arrêté à la Libération, révoqué de l’enseignement, condamné en mai 1947 à quatre années de prison et à la dégradation nationale à vie, avant son amnistie en 1951
. Dans son livre les Valets de la guerre froide. Comment la République a recyclé les collabos, Frédéric Charpier reconstitue la genèse de cette« officine patronale »créée au lendemain de mai 1968 et du vote de la loi sur la reconnaissance des sections syndicales, à la demande de Pierre Jouven, le PDG de Pechiney, pour former les cadres à l’action antisyndicale. Au passage l’affaire est juteuse, avec l’argent de la formation professionnelle qui coule alors à flots. Parmi les clients de l’IST figureront les fleurons de l’industrie française, et de jeunes nervis d’Occident, comme Alain Madelin, s’y recycleront. À défaut d’objectivité, France 2 serait bien inspirée de dire d’où parlent les « experts » dont elle sollicite l’avis.
3 mai 2021
Amazon triple ses profits en 2020 sur le dos de millions de travailleurs
C’est officiel, le géant de la vente en ligne a triplé son chiffre d’affaires sur l’année 2020 pour atteindre les 125,6 milliards de dollars. Par comparaison, cela correspond à environ 3 fois le budget alloué à l’éducation national, en France, en 2020. Ce chiffre vient contraster avec la réalité sociale de la crise sanitaire et économique qui fait plonger des millions de personnes dans l’extrême précarité. Aujourd’hui, ce n’est pas moins de 1 millions de personnes en France qui ont basculé dans la pauvret et qui viennent s’ajouter aux quelques 9,3 millions de personnes vivant déjà en dessous du seuil de pauvreté monétaire selon plusieurs associations caritatives.
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1er mai. Des milliers de manifestants en France, Macron joue la tension et la répression
Dans toute la France, des milliers de personnes ont marché pour la première manifestation du 1er mai depuis le début de l’épidémie. Ils ont fait face à une stratégie de la tension qui à Lyon, Nantes ou Paris a conduit à une violente répression contre les cortèges.
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CGT attaquée dans le cortège : la réaction de Philippe Martinez
1er-Mai : une enquête ouverte sur les violences commises contre le cortège de la CGT à Paris
Des véhicules du syndicat ont été caillassés et des militants agressés par des personnes masquées à la fin de la manifestation parisienne pour la Journée internationale des travailleurs.
La manifestation parisienne du 1er-Mai a été marquée par 46 interpellations, mais également par des heurts lors de son arrivée place de la Nation, samedi en fin d’après-midi. Une enquête pour « violences volontaires » et « dégradations » en réunion a été ouverte après des violences qui ont fait plusieurs blessés chez les militants de la CGT, a fait savoir le parquet de Paris dimanche 2 mai.
Des dizaines de manifestants masqués s’en sont en effet pris à des véhicules de la Confédération générale du travail (CGT) en criant « CGT collabo ». Les véhicules du syndicat ont été caillassés et des bagarres ont éclaté entre le service d’ordre du syndicat et des manifestants. La CGT a fait savoir, dans un communiqué publié dans la soirée, que 21 de ses membres ont été blessés. Les quatre blessés qui avaient été hospitalisés sont depuis sortis de l’hôpital, a appris l’Agence-France-Presse (AFP) dimanche 2 mai.
Certains auront cependant besoin de « suivi » car l’attaque a été « très sévère », a affirmé sur BFM-TV le syndicaliste Benjamin Amar (CGT), présent lors de l’attaque d’une camionnette du syndicat. « En vingt ans de syndicalisme, une situation pareille, je ne l’ai jamais connue », a-t-il souligné, jugeant « compliqué » de savoir qui était à l’origine des violences, mais évoquant des insultes « homophobes, sexistes, racistes » qu’il présente comme « typiquement » d’extrême droite.
« Sous le choc »
Le journaliste du Huffington Post Pierre Tremblay, qui a filmé la scène, a posté une vidéo en rapportant que plusieurs militants CGT étaient « sous le choc » après avoir été pris à partie en arrivant sur la place de la Nation, au sud-est de la capitale.
« C’est scandaleux que nos camions et nos militants aient été caillassés », a réagi Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, interrogé samedi soir sur LCI. « Le problème, d’abord, c’est la sécurisation de la manifestation puisque les camions ont été empêchés de dégager la place de la Nation », a-t-il déclaré. « Il y a eu des erreurs graves dans la gestion de cette manifestation », a dénoncé le responsable syndical. Dimanche, sur BFM-TV, il a affirmé que les militants étaient tombés dans « un guet-apens », et n’excluait pas des dépôts de plaintes.
Dans un communiqué, la préfecture de police a expliqué dimanche qu’un itinéraire de sortie avait été « concerté » en amont pour les véhicules syndicaux à partir de la place parisienne. Trois se sont engagés « sur la mauvaise sortie » et « ont été la cible de nombreux jets de projectiles par une foule hostile » en « même temps que des membres du service d’ordre de la CGT », affirme la préfecture, précisant que des policiers avaient été « également violemment pris à partie par les manifestants », et l’un d’entre eux blessé, avant que des gendarmes n’interviennent et usent de gaz lacrymogènes, permettant de « faire retomber les tensions ».
Solidarité des syndicats
Les violences visant la CGT ont suscité de vives condamnations dans les rangs syndicaux. Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, les a dénoncées « avec la plus grande fermeté » sur Twitter, celui de FO, Yves Veyrier, qui manifestait samedi avec la CGT, FSU et Solidaires, dénonçant des actes « intolérables ».
Mais les réactions ne se limitent pas au monde syndical, plusieurs hommes et femmes politiques ont fait part de leur indignation ces dernières heures. « Solidaire des militants CGT agressés par un commando masqué. La violence déployée contre le grand syndicat signe la gravité de l’événement. Où va la France ? », s’est révolté Jean-Luc Mélenchon, candidat La France insoumise (LFI) à la présidentielle de 2022.
Clémentine Autain, députée LFI et tête de liste LFI en Ile-de-France pour les régionales, a exprimé sa « profonde solidarité » aux militants agressés hier à la fin de la manifestation parisienne, à travers un tweet. « Cet acte ciblé lâchement commis par des personnes masquées signe la gravité de notre époque », a-t-elle encore écrit.
« Une fois encore des éléments ultras sont venus gâcher la fête des travailleurs », allant « jusqu’à s’en prendre à des syndicalistes de la CGT », a, pour sa part, regretté Olivier Faure (PS), tandis que le PCF a témoigné de sa « solidarité », la porte-parole de Lutte ouvrière Nathalie Arthaud dénonçant une agression « odieuse ».
« L’attaque des black blocs contre les services de l’ordre de la CGT le 1er-Mai n’est pas seulement inadmissible ; elle signe la nature de ce “mouvement”. L’extrême droite l’a rêvé, les black blocs l’ont fait », a également écrit sur Twitter Jean-Christophe Cambadélis, ancien premier secrétaire du Parti socialiste.
A droite, Xavier Bertrand a estimé qu’il était « temps de mettre hors d’état de nuire les black blocs » qui sont « en train de tuer le droit de grève dans notre pays », tandis que le patron des sénateurs Les Républicains, Bruno Retailleau, a fustigé dans un communiqué un gouvernement « incapable d’enrayer la violence ».
Le gouvernement condamne les violences
Du côté du gouvernement, pour la ministre chargée de la citoyenneté, le fait que le cortège de la CGT ait été agressé est « absolument inacceptable et intolérable ». « J’observe que les manifestations rassemblent de moins en moins de monde, mais qu’elles sont de plus en plus violentes, donc, elles se transforment », a affirmé Marlène Schiappa, dimanche 2 mai, sur Franceinfo. Quelques heures plus tard, sur France Inter, le ministre de la justice, Eric Dupond-Moretti, a estimé que les violences étaient le signe d’« une perte de repères », se défendant d’une mauvaise gestion de la manifestation par les forces de l’ordre : « Manifester, c’est une grande liberté ; elle n’est pas entravée par l’Etat qui fait tout pour la maintenir, a-t-il assuré. Avec des forces de l’ordre, qui sont présentes, et qui le paient parfois dans leur chair. »
Dès samedi soir, la ministre du travail avait condamné « très fermement » les perturbations ayant émaillé certains défilés. « Je trouve scandaleux que ces casseurs, les black blocs, aient voulu voler ce moment aux organisations syndicales », a dit Elisabeth Borne au micro d’Europe 1.
Les cortèges ont rassemblé samedi entre 106 650 manifestants (selon le ministère de l’intérieur) et plus de 170 000 (selon la CGT), dont entre 17 000 et 25 000 à Paris. Cinquante-six personnes ont été interpellées dans toute la France et six policiers ont été blessés, dont trois dans la capitale. Selon le parquet, 54 gardes à vue ont été décidées en marge des manifestations dans la capitale.
2 mai 2021
La Cour des comptes épingle l’État qui dépense trop
La Cour des comptes rendait mi-avril son rapport sur le budget 2020 de l’État. Sans surprise, il dépense trop. L’État a dépassé ce plan de dépenses pilotables de 6,4 milliards d’euros. Un dépassement qui correspond à l’augmentation des dépenses publiques, une fois neutralisés les effets de la pandémie.
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1 mai 2021
McDo. Grève en soutien à deux salariés en garde-à-vue pour avoir dénoncé du harcèlement moral
Il y a encore deux semaines, le PDG de McDonald’s, Chris Kempczinski, annonçait qu’il souhait lutter contre les faits de harcèlements systémiques au sein de l’entreprise. Pourtant, ce lundi, deux salariés ont été mis en garde à vue après avoir dénoncé des faits de harcèlement moral. Un énième fait de répression des lanceurs d’alerte dans les entreprises, qui tente d’étouffer une jeune génération de travailleurs qui refusent de se faire exploiter et violenter en silence.
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Pas de permanence lundi 30 septembre 2024 !
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