3 février 2022

Camille Lamarche, ex-juriste à Orpea : "Mon devoir était de dénoncer ce qu'il se passait dans cette société"

Scandale Orpea : Camille Lamarche, ex-juriste en alternance au service des ressources humaines d'Orpea, est l'invitée de France Inter du 6h20



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Camille Lamarche a, durant plusieurs mois, travaillé au sein du service RH d'Orpea et témoigné dans le livre "Les Fossoyeurs", qui secoue le groupe de maisons de retraite. Son directeur général, Yves Le Masne, a d'ailleurs été démis de ses fonctions dimanche.

Selon elle, il s'agit "d'une mesure de façade" et "ce n'est pas suffisant". "Il a probablement des responsabilités dans ce qu'il se passe (...) mais il faut également des changements au sein du service RH". Un service qu'elle connaît bien puisque Camille Lamarche y a été en alternance. Aujourd'hui, la juriste souhaite dénoncer ses pratiques. "Mon témoignage a uniquement pour but de faire bouger les choses et améliorer les conditions de travail des salariés".

Les syndicats dans le viseur du service RH

Selon elle, "au sein de la RH, la politique mise en place est systémique, réfléchie et permet de faire des économies au détriment des conditions de travail des salariés". Camille Lamarche se souvient notamment que "la première chose que l'on m'a fait comprendre, c'est que les salariés qui portent des contestations ne sont pas les bienvenus". "On prend certaines largesses vis-à-vis du droit du travail".

L'ex-alternante évoque en exemple une de ses premières missions : rédiger une lettre de licenciement. On lui a notamment dit "tu constateras que juridiquement, rien ne nous permet de limoger cette salariée" cependant, cette dernière s'était présentée au siège, lors de son entretien, assistée d'un représentant CGT. Un motif de "licenciement d'office" explique Camille Lamarche. 

Je vais assister à des pratiques scandaleuses tout au long des 11 mois où je vais être au sein de l'entreprise.

Les syndicats, notamment la CGT, sont dans le viseur de la direction. Orpea a ainsi "un syndicat maison, le syndicat 'Arc en ciel' qui va être promu par la DRH", avec la prise en charge des déplacements des membres, une "assistance stratégique"... "l'illusion" d'un dialogue social. "Ce syndicat est majoritaire au sein du CSE et j'ai assisté à toutes les entorses mises en place lors du processus électoral."

Elle confie notamment qu'une fois arrivée dans le service RH du groupe Orpea, "assez rapidement, je me rends compte que je vais avoir un vrai problème éthique parce que les pratiques mises en place ne me correspondent pas". "Je vais assister à des pratiques scandaleuses tout au long des 11 mois où je vais être au sein de l'entreprise". Suite à ce constat, Camille Lamarche a eu la conviction que "mon devoir au sein de cette société était de dénoncer ce qu'il s'y passait". 



2 février 2022

 Hella Kherief : une lanceuse d’alerte toujours debout malgré les coups et les blessures


 Hella Kherief, l’aide-soignante qui avait dénoncé des maltraitances en EHPAD dans un reportage d’Envoyé spécial, est de nouveau inquiétée. Elle est convoquée à un entretien disciplinaire mardi 1er février. Dans la clinique où elle travaille à Alès, les salariés sont en grève depuis mercredi dernier pour protester contre un management brutal. Hella Kherief avait déjà perdu son emploi à deux reprises en 2016 et 2018. Nous l’avons interviewée pour Rapports de force.


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 Logement des ménages modestes : l’USH salue et partage le bilan du quinquennat réalisé par la Fondation Abbé Pierre


 Les choix politiques opérés dès 2017 - baisse de 5 euros des aides au logement, mise en place de la Réduction de Loyer de Solidarité à l’encontre des bailleurs sociaux, suppression de l’APL accession, sous-indexation régulière des aides au logement, contemporanéisation des aides au logement …- ont abouti, comme le déplore la Fondation Abbé Pierre, à faire du logement « le parent pauvre du quinquennat ».


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 Enjeu de campagne. Le logement, la priorité oubliée du quinquennat


 Dans son dernier rapport, rendu public ce mercredi, la Fondation Abbé-Pierre dresse un bilan critique de la politique de l’habitat menée par Emmanuel Macron. Cinq années caractérisées par le désengagement budgétaire.



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1 février 2022

 On ne licencie pas les lanceurs d’alerte


 
Un expert-comptable a alerté son employeur de l’existence, dans sa société, d’une situation de conflit d’intérêts. Le salarié dénonçait le fait que le cabinet d’expertise avait facturé des prestations de conseil pour des sociétés dans lesquelles il était désigné comme commissaire aux comptes, pratiques contraires aux règles déontologiques de la profession.


L'interview de Philippe Martinez, secrétaire de la CGT : "Il faut 2 000 € minimum pour vivre"

Le pouvoir d'achat c'est un vrai thème de campagne ?

 Philippe Martinez : Il y a surtout un problème de salaires et de reconnaissance des qualifications. Il y a environ 75 % des minima de branches qui démarrent sous le SMIC. Plus l'inflation augmente, plus les gens tombent dans la pauvreté, n'arrivent plus à vivre, c'est l'effet déclencheur. On le voit dans la santé où les infirmières, salariées qualifiées, sont moins bien payées qu'ailleurs en Europe.


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30 janvier 2022

Caroline Fiat : « Ça fait 5 ans que j’alerte le gouvernement sur la situation dans les Ehpad » 


 « A chaque projet de loi de financement de la sécurité sociale, on propose des amendements pour interdire les EHPAD privés lucratifs. »  « On n’a pas à se faire de l’argent sur la dépendance et le manque d’autonomie de nos aînés. »  « Il y a des personnes qui gagnent de l’argent sur le malheur et la détresse des personnes âgées. »  « Gros cœur à tous les personnels des EHPAD privés lucratifs, de la personnes à l’accueil au service technique, du cuisinier au directeur : ils ne sont pas responsables de la situation. Ce sont leurs gestionnaires qui le sont. »



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Cantines scolaires : « La loi ouvre en grand la porte aux industriels » 

Des nouvelles lois imposent plus de bio dans les cantines mais l’agro-industrie domine toujours, assurent deux spécialistes. Résultat : les enfants mangent « des produits ultra transformés au mauvais bilan carbone. »


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La privatisation de l’électricité nuit gravement à votre facture


Le CSE Central d’EDF vous alerte sur le lien entre l’augmentation des prix de l’électricité et la privatisation du secteur de l’énergie. La baisse générale des prix promise par l’ouverture à la concurrence n’a jamais eu lieu. A l’inverse, elle a fait place à un mouvement massif de hausse tarifaire. Entre 2006 et 2020, les tarifs de l’électricité ont augmenté de 60%.


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Melun le 28 janvier 2022

27 janvier : Premiers éléments de mobilisation

La journée de grève et de mobilisation intersyndicale et interprofessionnelle a donné lieu à une multitude d'actions.

À Paris ce sont plus d'une centaine de Seine-et-Marne qui ont battu le pavé aux côtés de 20 000 manifestants franciliens. Sur toute la France ce sont plus de 170 manifestations et rassemblements réunissant 150 000 actifs, retraités et privés d'emploi.



 
A Meaux, le rassemblement à l'appel de syndicats CGT, de la FSU et Sud a réuni une cinquantaine d'actifs (Energie, finances publiques, cheminots, enseignants et des retraités). Les syndicats présents ont pris l'engagement de travailler des prolongements locaux.

Des grèves dans les entreprises :

De nombreux appels à la grève ont été déposés par nos organisations (CAF, CPAM, SAFRAN, CORNING, Territoriaux, Educ’action…)

Les premiers éléments en termes de nombre de grévistes commencent à être connus :

Corning 50% de la production, Safran débrayages (une centaine de salariés le matin et un débrayage l'après-midi + action filtrante https://www.youtube.com/watch?v=EGDK0gpr4nk  )

Dans l'énergie certains sites sont en grève reconductible depuis le 25, pour les salaires, des embauches supplémentaires et pour un pôle public de l'énergie. 41% des salariés d’UTO étaient en grève le 26 janvier.

Faites connaître les taux et nombre de grévistes dans vos établissements par retour de maiud@cgt77.fr

Des prolongements sont déjà actés : le 17 mars pour les cheminots, le 1er février pour l'action sociale !

On continue !

Emploi, Salaires, pensions, minima sociaux, services publics, n'attendons pas Une prochaine date de mobilisation pour faire monter la pression et décider d’actions.

La campagne salaires reste disponible, décidons de l'animer dans les syndicats, les heures d'informations syndicales et les assemblées générales. L'Union départementale reste disponible.

Faites connaître les taux de grévistes et les prolongements décidés !

 

Pas de permanence lundi 30 septembre 2024 !

 Attention, en l'absence de camarade pour tenir notre permanence du lundi, l'Union locale CGT de Coulommiers et ses environs sera fe...