15 janvier 2023

ANCOLS "Enquête annuelle sur les ménages du parc social 2022" : la situation financière des ménages du parc social s’est dégradée



« Enquête annuelle sur les ménages du parc social 2022 : Précarité financière des ménages »

 

L’ANCOLS publie pour la deuxième année un baromètre sur la satisfaction des locataires du parc social vis-à-vis de leur habitat et de leur cadre de vie.

 

Réalisée en juin et juillet dernier, il porte plus particulièrement, cette année, sur les effets des hausses de prix sur la situation des ménages.

 

Les résultats de cette enquête montrent que la situation financière des ménages du parc social s’est dégradée.

 

Les ménages du parc social satisfaits de leur cadre de vie

 

Le premier volet de cette enquête annuelle portant sur la satisfaction du cadre de vie montre que les ménages du parc social, comme en 2021, sont à 80% satisfaits de leur cadre de vie pris dans sa globalité. En revanche, un tiers des ménages interrogés sont insatisfaits de l’état des parties communes de leur immeuble.

 

Par ailleurs, un tiers des locataires de plus de 65 ans considèrent que leur logement n’est pas adapté aux limitations et aux incapacités entraînées par le vieillissement.

 

Des difficultés à boucler leurs fins de mois

 

L’augmentation du coût de la vie, en particulier la hausse des prix de l’essence et de l’énergie, a eu un impact direct sur le budget des ménages locataires du parc social. Ainsi, 7 locataires sur 10 interrogés, déclarent rencontrer des difficultés à boucler leurs fins de mois, soit une augmentation de 12 points par rapport à 2021.

 

Hausse des coûts, un impact direct sur le budget des ménages pour plus de trois quarts d’entre eux

 

L’enquête met en lumière les changements de comportement que la plupart des locataires du parc social ont dû adopter pour faire face à la hausse des prix. Ce sont les budgets dédiés aux loisir et l’habillement qui subissent le plus souvent une baisse, à l’opposé des dépenses de santé. Les parents de familles monoparentales se privent davantage 20 % des ménages interrogés déclarent ne pas avoir pris de repas sur une journée pour des raisons financières (du moins l’adulte ayant répondu à l’enquête et pas forcément l’ensemble du ménage). Cette proportion monte à 30% pour les parents isolés.

ANCOLS "Enquête annuelle sur les ménages du parc social 2022" : la situation financière des ménages du parc social s’est dégradée.

14 janvier 2023

 Grève du 19 janvier contre la réforme des retraites : les perturbations à prévoir


Le tant attendu et tant redouté projet de réforme des retraites a été présenté par la Première ministre, Élisabeth Borne, mardi 10 janvier. Dans la foulée des annonces, 8 syndicats (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires, FSU), qui s’étaient réunis à la Bourse du travail, ont donné la date de la première journée de mobilisation. Ils appellent les Français à faire grève le 19 janvier 2023 pour s’opposer au recul de l’âge de départ et à la hausse de la durée de cotisation.


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Démarches administratives par thème

https://demarchesadministratives.fr/demarches

 Plus de 56 milliards d’euros de dividendes distribués aux actionnaires par les entreprises du Cac 40


Plus de 56 milliards d’euros de dividendes. Voilà le montant qu’ont versé à leurs actionnaires les 40 plus grosses entreprises françaises les plus cotées en 2022. De plus, ces entreprises ont procédé à près de 24 milliards de rachats d’actions. C’est ce qui ressort de la dernière livraison de la Lettre spécialisée Vernimmen.


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13 janvier 2023

Retraites. Le simulateur qui vous montre vraiment ce que la réforme changerait pour vous


Le 10 janvier, la Première Ministre a levé le voile sur la reforme des retraites que le gouvernement veut mettre en œuvre avant l'été. L’âge légal de départ sera repoussé progressivement pour atteindre 64 ans en 2030, contre 62 ans aujourd’hui. Pour une retraite à taux plein, il faudra avoir cotisé 43 ans dès 2027 au lieu de 2035 comme le prévoyait la réforme Touraine votée en 2014. La réforme des retraites prévoit donc d’accélérer l’allongement de durée de cotisations 


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 Retraites : Première journée de mobilisation le 19 janvier 2023

 Les huit principaux syndicats CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, Solidaires, FSUet des organisations de jeunesse, s’opposer au recul de l'âge de départ et à la hausse de la durée de cotisation.

L'UNION LOCALE C.G.T de COULOMMIERS APPELLE A LA MANIFESTATION ET METTRA UN CAR A VOTRE DISPOSITION POUR LA MANIFESTATION A PARIS (de République / Nation à 14h00 )

En savoir plus :  https://uvwxyz47.blogspot.com/2023/01/blog-post_12.htm

12 janvier 2023

Professions techniciennes et intermédiaire : le grand déclassement



 Suite à la réforme licence-master-doctorat (« LMD »), les diplômes de technicien·ne·s, les DUT et BTS, sont en train de se transformer en bac +3. Par ailleurs, les diplômé·e·s de bac +4 et +5 sont de plus en plus nombreux· ses à être recruté·e·s sur des emplois de ces catégories. De fait, c’est un déclassement néfaste qui s’opère car ces diplômes ouvraient jusque-là à la reconnaissance du statut cadre. Ce phénomène est également visible de l’autre côté de l’échelle puisqu’il touche des métiers reconnus au statut d’employé alors que leur recrutement se fait désormais au minimum à bac +2. Une façon de tirer les salaires vers le bas en maintenant des qualifications élevées qui pénalise tout particulièrement les métiers à dominante féminine... Sauf qu’à la longue, la corde pourrait bien lâcher.


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11 janvier 2023

 Les syndicats appellent à se mobiliser le 19 janvier



Dans la foulée des annonces du gouvernement qui veut faire travailler deux ans de plus, avec un report de l'âge de départ à la retraite à 64 ans et une accélération de l'augmentation de la durée de cotisations, les syndicats appellent à une première mobilisation le 19 janvier.

Il faut une bonne dose d'autosatisfaction et d'aveuglement idéologique pour voir dans le projet de contre-réforme des retraites « un projet de justice, porteur de progrès social », comme l'a présenté mardi 10 janvier 2023 la première ministre Elisabeth Borne, flanquée du ministre de l'économie Bruno Le Maire, du ministre du travail Olivier Dussopt et du ministre de la fonction publique Stanislas Guerini.

Travailler deux ans de plus

Sans surprise, la cheffe du gouvernement a annoncé un report de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans en 2030, conjugué à une accélération de la réforme Touraine pour atteindre les 43 ans de cotisations nécessaires à une retraite à taux plein en 2027 (la réforme Touraine fixait initialement ce cap à 2035, ndlr). « A compter du 1er septembre, l'âge légal de départ à la retraite sera relevé progressivement de trois mois par an, pour atteindre 64 ans en 2030. Nous serons donc à 63,3 ans à la fin du quinquennat. Parallèlement, nous n‘irons pas plus loin que les 43 ans de cotisations prévues par la réforme Touraine pour partir avec une retraite à taux plein, mais nous atteindrons cette cible plus vite en passant d'un trimestre par an », a annoncé Elisabeth Borne.

De (très) modestes contreparties

Pour compenser le fait que tous les salariés devront travailler deux ans de plus, le gouvernement met en avant le maintien d'un dispositif pour carrières longues, la prise en compte de la pénibilité, une pension minimale égale à 85% du smic, la mise en place d'un index seniors. Plus dans le détail, le gouvernement a annoncé que « le dispositif de carrières longues sera adapté pour qu'aucune personne ayant commencé à travailler tôt ne soit obligée de travailler plus de 44 ans. Ceux qui ont commencé avant 16 ans pourront partir dès 58 ans ; entre 16 et 18 ans à partir de 60 ans ; entre 18 et 20 ans à partir de 62 ans ». S'agissant de la « prévention de l'usure professionnelle », le gouvernement a annoncé que des seuils d'exposition seront abaissés pour permettre à plus de salariés de bénéficier du compte professionnel de prévention (C2P). C'est le cas du travail de nuit et du travail en équipes successives. « Nous allons créer un fonds d'investissement dans la prévention de l'usure professionnelle doté d'un milliard d'euros », a ajouté Elisabeth Borne.

Un plan d’économies à 17 milliards

Le gouvernement s'est aussi félicité de porter à 85% du Smic net, soit 1200 euros bruts par mois le montant du minimum de pension pour une carrière complète cotisée au Smic. « Une vie de travail doit apporter une retraite digne », selon Elisabeth Borne. Pour caresser le parti Républicain dans le sens du poil et s'assurer de son vote au Parlement, le gouvernement prévoit de prendre en compte les retraités actuels et de revaloriser les « pensions actuelles pour tous ceux qui ont une carrière complète au niveau du smic ».

A défaut d'un projet de réforme des retraites progressiste, le plan du gouvernement s'apparente à un plan d'économies des dépenses publiques. « La réforme annoncée apportera 17,7 milliards d'euros en 2030. Chaque euro économisé ira aux caisses de retraite », s'est félicité le ministre de l'économie Bruno Le Maire. Avec des accents Thatchériens, celui-ci a martelé qu'il n'y avait pas d'alternative et a repoussé toute augmentation de cotisations. Faisant référence à un déficit de 13 milliards, Bruno Le Maire a évoqué l'équilibre du régime des retraites qui « est menacé, c'est un fait, c'est un fait incontestable ».

Front syndical uni

S'il est un autre fait incontestable, c'est l'opposition unanime des syndicats de salariés, réunis  dans la soirée du mardi 10 janvier à la bourse du travail de Paris. Dans une déclaration commune, les huit syndicats (CFDT, CGT, FO, CGC, CFTC, Unsa, Solidaires, FSU) appellent à une première journée de mobilisation le 19 janvier. « Cette réforme va frapper de plein fouet l'ensemble des travailleurs et travailleuses, et plus particulièrement celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont l'espérance de vie est inférieure au reste de la population, et celles et ceux dont la pénibilité des métiers n'est pas reconnue. Elle va aggraver la précarité de celles et ceux n'étant déjà plus en emploi avant leur retraite, et renforcer les inégalités femmes-hommes », écrivent-ils.

« Le gouvernement réussit l'exploit de rassembler tous les syndicats. Cela faisait douze ans que ce n'était pas arrivé. La situation est suffisamment rare pour questionner le gouvernement ». Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT

Devant une nuée de micros, le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez a exigé le retrait des deux mesures phares du report de l'âge de départ à la retraite et s’est dit prêt à discuter avec le gouvernement des sources de financement alternatives. « Travailler plus longtemps, ce n'est pas un progrès social, ça s'appelle une régression », a-t-il dénoncé. « Les carrières longues devront dorénavant travailler 44 ans, quel progrès », a ajouté Philippe Martinez. Pour Laurent Escure, secrétaire général de l'Unsa, « cette réforme est injuste et inutile. On touche à l'intimité des gens en faisant travailler tout le monde deux années de plus. C'est deux années de moins pour profiter de la vie, de ses parents vieillissants, de ses petits-enfants. Je regrette que le gouvernement opte pour une méthode aussi brutale ». Même tonalité pour Benoit Teste de la FSU, qui se félicite d'une « intersyndicale solide, forte et déterminée ». « Ces annonces sont d'une brutalité inouïe, avec des mesures compensatoires ridicules », a-t-il fustigé. Les syndicats espèrent que le 19 janvier soit le point de départ de la contestation. De son côté, le gouvernement va présenter son texte en conseil des ministres le 23 janvier, pour ensuite un débat parlementaire accéléré dans le cadre d'un projet de financement de la sécurité sociale rectificatif.



 Trois millions de logements vacants, la hausse se poursuit



Le mal-logement est un drame pour des millions de Français, comme le rappelle chaque année la Fondation Abbé Pierre. Malgré cela, le nombre de logements vacants ne cesse d’augmenter depuis le milieu des années 2000. L’Insee en compte trois millions en 2022, contre 1,6 million il y a 20 ans : une progression de près de 60 %. Leur part dans l’ensemble du parc de logements est passée de 6 à 8 %, mais s’est stabilisée depuis 2016


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Melun le 11/01/23
 
Retraite : 19 janvier c'est parti !
 
La réforme des retraites a été annoncée par Elisabeth borne le 10 janvier 2023 avec au programme recul de l'âge de départ, suppression de régime spéciaux, retraite minimum à 1200 € pour une carrière complète au SMIC... une fois de plus la réforme des retraites utilise toujours les mêmes procédés qui engendrent toujours les mêmes effets.
 
C'est une intersyndicale complète qui appelle le 19 janvier à se mobiliser par la grève.
 
 
 
Le 19 janvier en Seine-et-Marne, ça se construit !
 
Pour l’instant :
 
  • Rassemblement le matin à Nemours en construction
  • Manifestation à Meaux
  • Intersyndicale départementale avant la fin de la semaine. 
Le 19 janvier Grève et arrêts de travail !
 
Les syndicats sont appelés à se réunir au sein de leur union locale pour construire des actions locales, des arrêts de travail et des mobilisations. Faites connaître vos appels à la grève.
 
Le 19 janvier à Paris 14h
 
L’intersyndicale régional est prévue le 12 janvier au matin. 
 
Les Unions Locales de Montereau, Nemours et Meaux mettent en place des départs des bus pour Paris. 
 
Les Unions Locales de Coulommiers et Marne-la-Vallée étudie les possibilités de mettre en place des bus. 
 
Faites connaître les départs collectifs en bus.
 
 
 
Construire pour durer
 
Les syndicats, section syndicale et organisation de la CGT de Seine-et-Marne sont invités fortement à mettre en place des assemblées générales de syndiqués, des journées d'études, des plans de travail et de distribution pour aller à la rencontre des salariés, retraités et privés d'emploi. 
 
Une campagne de long terme. 
 
Obtenir le retrait de la réforme ne peut-être qu'une étape. 62 ans c'est déjà trop, 64 ans c'est impossible gagnant la retraite à 60 ans. 
 
 
 
Salaire, emploi, conditions de travail, pensions et retraite, construisons un projet de société porteur de progrès social. 
 
Alors que les luttes sur les salaires continuent, les syndicats sont invités à intégrer dans les plates-formes revendicative la question de la retraite à 60 ans, du maintien dans l'emploi des seniors, de la reconnaissance de la pénibilité... 
 
 
 


 

Pas de permanence lundi 30 septembre 2024 !

 Attention, en l'absence de camarade pour tenir notre permanence du lundi, l'Union locale CGT de Coulommiers et ses environs sera fe...