10 décembre 2011

Lettre ouverte à Valérie PECRESSE, Ministre du Budget

Michel Cialdella, ancien administrateur de la CPAM de Grenoble
6, rue Joseph Bertoin
38600 Fontaine


Madame Valérie PECRESSE
Ministre du Budget

Madame la Ministre.

Comme à chaque fois qu'il est question de son budget les adversaires de la SECURITE SOCIALE
évoquent des fraudes qui selon vous seraient massives. Une première réaction c'est que l'ENA et HEC ça ne prépare pas forcément à la compréhension de l'institution SÉCURITÉ SOCIALE. Le Ministre sous la responsabilité duquel elle s'est mise en place, Ambroise Croizat était un ouvrier métallurgiste, communiste et Résistant. Vous, l’œil fixé sur la calculette vous traitez les assurés avec un mépris total. Vous et vos semblables lorsque vous évoquez la Sécurité sociale c'est seulement à travers ce que vous appelez « Le trou » alors qu'elle est d'abord le moyen d'accéder aux soins.
Sachez, Mme la ministre, qu'il s'agit d'abord d'une conquête des forces progressistes contre la droite et le patronat. La CGT, le parti communiste français qui étaient membre du Conseil National de la Résistance ont joué, ne vous en déplaise, un rôle déterminant dans la mise en place du système. Ce que confirme Henry C. Galant, chercheur américain : « Les défenseurs les plus actifs' du nouveau plan de sécurité sociale et de son application étaient les communistes et la CGT... C'est grâce aux efforts de la CGT que les caisses furent prêtes à fonctionner à la date prévue » (1).
Pierre Laroque qui s'y connaissait en la matière devait dire « Dans la conception française, la sécurité sociale doit, non seulement donner aux travailleurs un sentiment de sécurité, mais aussi leur faire prendre conscience que cette sécurité est leur propre fait, qu'ils en ont le mérite et la responsabilité » (2).
Il disait également en 1946: «Le plan de sécurité sociale ne tend pas uniquement à l'amélioration de la situation matérielle des travailleurs, mais surtout à la création d'un ordre social nouveau dans lequel les travailleurs aient leur pleine responsabilité. C'est ce qui a amené à concevoir le plan de sécurité sociale dans le cadre d'organisation unique gérée par les intéressés et couvrants l'ensemble de la sécurité sociale ».(3)
En 1995, dans un entretien à la revue "Le Droit Ouvrier" il dira : « Nous avons eu la chance, si c'est une chance, que la CGT ait été pratiquement seule en 1945 à représenter le monde du travail, et qu'elle nous ait complètement appuyés parce qu'elle se sentait responsable » (4).
J'ai entendu, sur RTL, le ministre Xavier Bertrand. Il s'en prenait avec véhémence aux arrêts de travail, prétendant qu'un arrêt sur six était frauduleux. Ces chiffres sont pour moi fantaisistes. Tout d'abord ce sont les médecins qui prescrivent. Allez donc leur dire qu'ils sont des fraudeurs. De plus si l'on est contrôlé la veille de la reprise de travail (ce qui arrive fréquemment) il paraît évident que 2 le patient est en capacité de reprendre son travail. Dans ce cas parler d'abus est pour le moins... abusif. Monsieur Bertrand n'a sans doute jamais mis les pieds dans une usine... pour travailler, je veux dire. Que connaît-il des conditions de travail qui font qu'un ouvrier a une espérance de vie inférieure de 7 ans à celle d'un cadre supérieur ? Ce discours réactionnaire était déjà celui que les adversaires de la sécurité sociale prononçaient dès l'origine.
Il faut le nommer,c'est un discours de lutte des classes. Cette lutte des classes qui n'existerait que dans l'imaginaire des marxistes est évoquée par l'un des hommes les plus riches de la planète, Warren Buffett, en ces termes "La guerre des classes existe, c'est un fait, mais c'est la mienne, la classe des riches, qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la remporter" .(5)
Exemples de 1948 (6) :
La chambre de commerce de Paris dans un rapport adopté le 10 novembre 1948 : « la sécurité sociale est devenue pour l'économie une charge considérable qui ...risque de compromettre le redressement du pays »
« Les salariés ... ont voulu profiter de traitement dont il n'avait peut-être pas un besoin certain. La moindre maladie a été le prétexte de repos plus ou moins prolongé. L'absentéisme s'est développé ». « ... raison de cet accroissement de dépenses : les accidents insignifiants pour lesquelles autrefois on se bornait à un simple pansement, tandis que maintenant on va trouver le médecin ».
« Un médecin donnera facilement 15 jours de repos pour une petite grippe ou pour un léger accident. La fraude est donc d'autant plus grande que la caisse est plus concentrée ».
Vous voulez donner des leçons de modernité et vous avez le discours des réactionnaires d'il y a 63 ans !
Il est regrettable qu'un ministre du travail ne se penche pas plus sérieusement sur les raisons qui font qu'un salarié est mis en arrêt maladie. Sait-il que 70 % des ouvriers travaillent en contact avec des produits toxiques ? Sait-il que les troubles musculo-squelettiques (dont vous êtes à l'abri) sont la première cause de maladie professionnelle ? Que fait-il pour qu'il n'y ait pas 400 suicides par an liés au travail ? Il est de notoriété publique que nous ayons une sous reconnaissance des maladies professionnelles. Que fait-il ? C'est plus facile d'insulter les salariés à l'Assemblée Nationale que de régler les problèmes de souffrance au travail.
Vous prétendez que l'ensemble des fraudes sociales est "à peu près de l'ordre de 20 milliards d'euros", soit environ 10% du budget de la Sécurité sociale ! Il serait intéressant de savoir comment vous arrivez à ce chiffre. Et puis nous aimerions vous voir, vous ministre du Budget, vous en prendre à la fraude fiscale qui est au minimum le double ! Nous pourrions évoquer les milliards que vous avez octroyés aux banquiers frauduleux. Et vous semblez prêts à recommencer au risque d'encourager la fraude ! Avant de donner des leçons, commencez donc par balayer devant les portes de vos cupides amis. Mais la cupidité suffit-elle à expliquer ce qui pousse quelqu'un à vouloir encore gagner des millions quand il a déjà amassé des milliards ? Peut-être avons-nous affaire à quelque chose de plus proche de la gloutonnerie, un besoin psychotique de s'empiffrer alors qu'on n'a plus faim (8).
Le déficit de la Sécurité sociale doit-il être ou non réduit, et si oui par quelles mesures ? Ce n'est pas à l'économiste de répondre, mais au citoyen, affirme le professeur Albert Jacquard.(7). Ce n'est pas aux ministres non plus, qui sont des serviteurs (l'ont-ils oublié ?), mais au Peuple (le souverain) et notamment aux salariés qui de plus sont majoritaires. Vous n'avez aucune légitimité pour casser 3 notre SECU, elle nous appartient ! Au non de quoi ceux qui produisent les richesses de notre pays (qui vous paie), devraient-ils être spoliés de leur conquête ?
Comme l'a écrit Pierre Laroque en 1946 !
"Nous voulons que demain les travailleurs considèrent que les institutions de Sécurité sociale sont des institutions à eux, gérées par eux et où ils sont chez eux".
Que de dégâts depuis !
La réalité c'est que nous vivons une crise majeure qui vous sert de prétexte pour massacrer nos acquis, qui ne doivent rien à la droite, mais tout aux luttes de générations de travailleurs. Cette crise, ni le gouvernement, ni ses économistes n'ont vu venir (gouverner c'est prévoir ?). Cette crise c'est la votre et vous voulez nous la faire payer !
" Jusqu'ici l'art de gouverner n'a été que l'art de dépouiller et d'asservir le grand nombre au profit du petit nombre, et la législation le moyen de réduire ces attentats en système... ".(9) Robespierre dit l'Incorruptible.
On dirait que cela continue.
« Jamais les maux de la société ne viennent du peuple, mais du gouvernement. »
Robespierre. (9).

Michel Cialdella

(1) « Histoire politique de la sécurité sociale française 1945-1952 », Henry C. Galant.
(2) Pierre Laroque « de l'assurance sociale à la sécurité sociale », cité par Henry C. Galant.
(3) "Recueille d'écrits de Pierre Laroque" la documentation française, mai 2005.
(4) "Le Droit Ouvrier" Octobre 1995.
(5) "La guerre des classes" François Rein; Fayard; 2008
(6). "Histoire de la sécurité sociale (1945-1967)" Bruno Valat. Éditions Economica. Octobre 2001.
(7) 'Mon utopie"; Albert Jacquard ; Stock; 2006.
(8) "La menace américaine"; Théodore Roszak; Le cherche midi; 2004.
(9) "Robespierre : Sur la République, discours à la Convention le 10 mai 1793.

6 décembre 2011

LE JOURNAL DE l'UD 77

Journal de l’UD 77, N° 459 du mois de novembre 2011
Cliquez sur le lien ci-dessous
http://cgt77.fr/wp-content/uploads/2011/12/JUD-459.pdf


Encart journal UD N° 459 (Négociations Obligatoires à l’Entreprise)
Cliquez sur le lien ci-dessous
http://cgt77.fr/wp-content/uploads/2011/12/UD-NOE-nov-2011.pdf

5 décembre 2011

L'usine de frites McCain Harnes en grève a l'appel de la CGT




Info : CGT

La CGT de l'usine de frites McCain à Harnes a appellé à la grève à partir du dimanche 4 décembre 2011. «Les négociations sur les salaires ont été un échec», constate Dany Coolen, délégué syndical CGT.

La signature de la CFDT a pourtant permis de ratifier les négociations annuelles sur les salaires. Le mouvement harnésien rejoint ainsi celui de Matougues dans la Marne. Les 2 % (un peu plus) d'augmentation sont nettement insuffisants pour la CGT (majoritaire).
« Nous demandons une hausse de 10 %, c'est la seule façon de compenser l'inflation réelle », poursuit Dany Coolen. Autre questions en suspens:le travail du dimanche. « Il peut pallier un besoin ponctuel mais s'il devient habituel, on doit embaucher », préconise le représentant syndical à McCain alimentaire.
La CGT estime que l'organisation du travail doit se calquer sur les besoins des salariés (500 à Harnes) et pas sur la gestion en flux tendus des stocks et des machines.
À 18 h 30, les premiers salariés de l'usine de frites McCain à Harnes ont installé un piquet de grève devant l'entrée de l'établissement qui produit 700 tonnes de frites surgelées par jour avec 500 salariés.
La CGT qui a lancé le mouvement réclame une augmentation de 10 % des salaires. Position jugée irréaliste par la direction alors que des négociations sont en cours dans l'autre site français de McCain alimentaire, à Matougues dans la Marne, en grève depuis une semaine. De l'issue de ces négociations pourrait dépendre la suite du mouvement harnésien.



Drame de la misère : Indignation après la mort d'un chômeur privé d'électricité


Info:CGT

ORLÉANS (Loiret) - Le décès d'un homme provoqué par l'incendie de son appartement alors qu'il était privé d'électricité suscite des réactions syndicales et politiques.

L'homme, un chômeur âgé de 54 ans, s'éclairait à la bougie depuis la coupure de son alimentation électrique, dit-on de source policière. Il serait mort d'asphyxie dans la nuit de mercredi à jeudi. Une autopsie est en cours.
"Humainement, nous sommes scandalisés qu'un homme soit mort des conséquences d'une coupure d'électricité",
Jean-Pierre Planson, responsable CGT à Electricité réseau distribution France (ERDF). "Tout être humain a le droit à l'électricité, même s'il n'a plus les moyens de la payer." Le syndicat doit intervenir auprès de la direction d'ERDF et des pouvoirs publics afin d'envisager "la mise en place d'une structure sociale renforcée pour qu'un tel drame ne se reproduise pas".

François Bonneau, président socialiste de la région Centre juge, dans un communiqué, inacceptable "que les situations de précarité et d'exclusion que nous constatons quotidiennement mettent ainsi en danger les plus fragilisés vers lesquels doit tendre en priorité l'action publique".

( La vie d'un homme surtout s'il n'a rien ne compte pas beaucoup dans notre société d’égoïstes, comment se fait-il qu’en FRANCE pays riche et à notre époque , il y a encore des gens qui meurent de cette façon ? )
EDF dépense 40 millions d’euros par an en publicité !

4 décembre 2011

Suicide: la liste noire des entreprises

300 à 400 salariés se suicideraient chaque année en France.

Mutations abusives, harcèlement, maltraitance… France Telecom: plus de 30 suicides en deux ans
Un rapport de l’Inspection du travail remis en avril 2010 portant sur France Telecom confirmait des ‘méthodes de gestion caractérisant le harcèlement moral’ et la ‘mise en danger d'autrui du fait de la mise en œuvre d'organisations du travail de nature à porter des atteintes graves à la santé des travailleurs’. En 2008, 13 autres salariés de l’entreprise s’étaient suicidés et 19 en 2009.
16 000 emplois ont été supprimés entre 2006 et 2008 au sein de France Telecom. Les salariés restant se sont vus imposer de fortes contraintes de mobilité. Pour certains, ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase…

1. France Telecom: plus de 30 suicides en deux ans
2. Renault :en 2 ans 2006 à 2007 – 4 suicides
3. La Poste: une salariée se défenestre du 4e étage, deux salariés par suicide en un peu plus d'un an
4. EDF, GDF-Suez: 2004- 1 suicide 2009- 1 suicide
5. Fnac: 2010- 2 suicides 2011- 1 suicide
6. ONF: 25 suicides depuis 2005
7. Police: 40 à 50 suicides par an
8. Banques: des affaires de suicides étouffées? 2007- 2 suicides 2008- 1 suicide
9. Hôpital: taux de suicide des médecins inquiétant
10. Thalès: ‘Il n'y a plus d'humain, que du financier...’2 suicides en 2 ans
11. Entreprises agricoles: des risques de suicide élevés
12. Les employés plus touchés par le suicide que les cadres
13. Pendaison: le mode de suicide le plus utilisé

Les entreprises sont actuellement à la recherche de profits accrus, dont certaines de ses phylosophies peuvent dériver dans des pratiques sectaires...
Certains managements d'entreprises peuvent être à l'origine de certains de ces suicides, car à force de booster les salariés à l'excellence, on finit par les maltraîter ...
Certaines techniques qu'ils utilisent peuvent être basées sur la PNL (Programmation Neuro Linguistique) dont les dérivés proviennent de l'hypnose Ericksonienne. Et ceci, dans le cadre du développement personnel au profit de l'entreprise.

A partir de ce genre de manipulation mentale, dans certaines entreprises, il n'est pas étonnant de constater des dérives graves et dangereuses pour les salariés qui la subissent.
De plus, les salariés ont de moins en moins de temps de repos; ils vivent maintenant au travail, au détriment de leur vie personnelle, car ils n'en n'ont plus...
Aujourd'hui les salariés perdent de plus en plus leurs droits devant les multinationales et les entreprises en générales.
Nous assistons à l'asservissement en masse de l'humanité pour le profit toujours plus avide d'argent..

Ces suicidés là par harcèlement ne sont pas pris en compte dans les stats, là, cela devient des suicides pour cause familiale, ce qui est totalement faux. Même une fois que le salarié a quitté l'entreprise, la diffamation continue notamment pour l'empêcher de retravailler. C'est la raison pour laquelle aucun gouvernement n'a jamais fait d'enquête pour savoir qui est le chômeur de longue durée, pour déterminer son profil, surtout si l'état est actionnaire dans les groupes en cause. Le Président a dénoncé les fraudeurs sociaux, mais au fait, combien de personne travaillent au noir ou sans être déclaré dans les tribunaux. Autre question, dans le BTP, combien de bâtiment administratif de l'état ont été construit avec des ouvriers non déclarer ? Combien y a-t-il eu de suicide dans le BTP, pour cause de délai intenable ? On comprend mieux pourquoi les politiques ne feront jamais d'enquête sur les raisons du chômage de longue durée qui entraînent des suicides.
Le taux de suicide est donc bien plus important que les chiffres donnés ici.



3 décembre 2011

Le SMIC réévaluée au 1er décembre 2011

Info: CGT

Smic : + 2,1 % au 1er décembre
Le Salaire minimum de croissance (Smic) est revalorisé de 2,1 % à compter du 1er décembre 2011. C’est ce qu’indique un arrêté publié au Journal officiel du mercredi 30 novembre 2011.

Le nouveau montant horaire brut est fixé à 9,19 euros (contre 9 euros actuellement). Pour un salarié dont la durée du travail est la durée légale hebdomadaire (35 heures), le salaire mensuel minimum, fixé jusqu’au 30 novembre 2011 à 1 365 euros, passe au 1er décembre 2011 à 1 393,82 euros brut par mois.

Le Smic correspond à un salaire horaire en dessous duquel, légalement, aucun salarié ne doit être payé. Il est notamment revalorisé à chaque hausse d’au moins 2 % de l’indice des prix (hors tabac).

30 novembre 2011

MARDI 13 DECEMBRE 2011, Rassemblement Contre les mesures d’austérité

Nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle à l’appel de
CGT, CFDT, FSU, SOLIDAIRES, UNSA

MARDI 13 DECEMBRE 2011
Rassemblement Pont de la Concorde face à l’Assemblée Nationale à 14H

Contre les mesures d’austérité annoncées par le gouvernement, pour peser dans le débat parlementaire concernant le budget de l’état et de la sécurité sociale, il y a urgence à porter auprès des salariés le débat et les propositions de la CGT.

Refuser l’austérité qui nous mène tout droit à la récession économique, refuser que les seuls salariés soient les payeurs de la crise du capitalisme, mais surtout redonner confiance dans le pouvoir d’intervention du monde du travail, redonner l’espoir que d’autres solutions sont possibles, réalistes et porteuses de progrès social.

Alors, tous ensemble, unis et rassemblés, allons largement au contact des salariés du privé comme du public, retraités, privés d’emploi pour faire entendre notre voix


L'UNION LOCALE C.G.T de COULOMMIERS

METTRA AUTANT DE BUS QU'IL CONVIENDRA

DEPART DU BUS DEVANT LE CREDIT AGRICOLE A 12 HEURES

POUR LA MANIFESTATION NATIONALE A PARIS.

Si vous le désirez, vous pouvez être des nôtres pour manifester à Paris. Réservez vos places le plus tôt possible Inscription par tél: A l'Union Locale, les mardis et les jeudis de 13h45 à 18h15.

FIXE : 01 64 03 54 85 ou le : 09 65 04 53 58 fax : 01 64 20 97 84
Inscription par MAIL:ulcgtcoulommires77@wanadoo.fr
Ou les Mobiles: 06 73 34 65 02 (Patrick) 06 31 53 89 33(Michel) 06 18 85 64 71 (Alain)

Nous vous encourageons tous à nous rejoindre, à participer à cette manifestation

Plus que jamais l’heure est à la mobilisation des salariés

25 novembre 2011

PSA: la CGT propose un accord tripartite



Info : AFP du 24/11/2011

La CGT a proposé aujourd'hui un accord tripartite entre l'Etat, PSA Peugeot Citroën et les syndicats pour garantir l'emploi au sein du groupe automobile après l'annonce de réductions d'effectifs, refusant de se contenter des "promesses orales" du gouvernement.

"La CGT de PSA fait une proposition au gouvernement: un engagement par écrit à travers un accord tripartite Etat-PSA-syndicats que la direction de PSA s'engage à maintenir tous les emplois sans fermeture de site", a-t-elle indiqué dans un communiqué.

Le syndicat "comprend la difficulté qu'a le gouvernement de reconnaître les conséquences" du plan annoncé par le groupe automobile "car cela serait un aveu flagrant que les milliards d'aides publiques qui ont été déversés dans les caisses de PSA n'auront eu comme résultat que des suppressions d'emplois".
Mais "à six mois des élections, les salariés ne peuvent se satisfaire de vagues promesses orales", poursuit la CGT, en écho aux propos la veille du ministre de l'Economie, François Baroin, affirmant qu'il n'y aurait pas "de suppressions" de postes.

Eviter le spectre de Gandrange

"Nous avons tous en mémoire le sort de nos camarades de l'aciérie d'Arcelor Mittal de Gandrange", souligne le syndicat, en référence à cette usine de Moselle, où 575 emplois sur 1.108 avaient été supprimés malgré les promesses faites par Nicolas Sarkozy aux salariés en 2008.
La CGT réclame également que PSA s'engage via l'accord tripartite, à "maintenir la fabrication de la C3 jusqu'à son terme (fin 2016)" à Aulnay (Seine-Saint-Denis), en conservant "tous les emplois afin d'avoir le temps de négocier l'attribution d'un nouveau véhicule".

Les syndicats sont particulièrement inquiets pour l'avenir de ce site de 3.600 salariés depuis la publication en juin d'une note de travail évoquant l'hypothèse d'une fermeture, même si PSA a indiqué à plusieurs reprises que ce n'était "pas d'actualité" et que la C3 serait produite à Aulnay jusqu'en 2014.

23 novembre 2011

DÉFENDONS LES HUITE HÔPITAUX PUBLICS DE SEINE ET MARNE.

Info, CGT

MERCREDI 30 NOVEMBRE 2011


RASSEMBLEMENT à 10 H


Devant l’ARS 49/51 Ave Thiers 77000 MELUN

MOBILISONS-NOUS TOUS, PROFESSIONNELS, USAGERS, ÉLUS

ALLONS-NOUS-LES LAISSER TOUT CASSER SANS RÉAGIR ?

(ce jour l’ARS doit annoncer la réorganisation des urgences chirurgicales de nuit)

CH COULOMMIERS
-Regroupement des chirurgies viscérale/orthopédique (perte de lits !)
-Diminution des lits de mater

CH FONTAINEBLEAU
- Fermeture des urgences chirurgicales de nuit
-Privatisation de la radiologie

CH LAGNY
-Privatisation de la médecine nucléaire
-Privatisation de la radiologie

CH MEAUX
-Pas de nouveaux blocs chirurgicaux
-Arrêt du projet de construction du bâtiment dédié à l’accueil et aux urgences
-Permanence des soins (chirurgie viscérale et orthopédique)
de 22h30 à 8h00 uniquement un jour sur 2

CH MELUN
-Privatisation de la radiologie
-Privatisation totale de la chirurgie

CH MONTEREAU
-Suspension du projet mère/enfant
-Remise en cause de la maternité…

CH NEMOURS
-Fermeture du dernier service de chirurgie ambulatoire

CH MELUN
-Privatisation de la radiologie
-Privatisation totale de la chirurgie


NON à la productivité, à la rentabilité, maîtres mots des ARS et du ministère

NON à toutes les mesures qui tendent à la sélection et à l’exclusion des patients
NON à l’éloignement des établissements de soins suite aux fermetures des services

NON aux franchises et autres forfaits, aux dépassements d’honoraires

NON au déremboursement des médicaments et aux profits scandaleux des groupes pharmaceutiques

aux suppressions d’emplois, d’activités et aux fermetures de services, les regroupements autoritaires dans tous les secteurs de santé, médico-social et social

NON au démantèlement de la psychiatrie publique

NON à l’application de critères de rentabilité financière à l’hôpital et dans tous les établissements se soins publics

NON à la privatisation des activités de l’hôpital au travers du partenariat public/privé (les activités rentables seront pour le secteur lucratif)

NON au pouvoir absolu des ARS

NON au découpage arbitraire des territoires de santé du département 77

Ce que nous voulons :

L’accès aux soins pour tous, partout et 24h sur 24 sur tout le département du 77 !

Un secteur hospitalier public assurant l’accès à des soins de qualité et de proximité

NOS 8 établissements de plein exercice publics

L'arrêt des suppressions massives de postes

Des personnels qualifiés en nombre

Le maintien et le développement des structures de proximité

Un système public de santé, un secteur médico-social et social développé sur tout le département 77 dotés de moyens suffisants pour répondre aux besoins de la population

Abrogation de la loi HPST et arrêt immédiat de toutes les fermetures et restructurations de services ou d'établissements

NON ! à la politique gouvernementale mise en place par les Agences
Régionales de Santé

UNION SYNDICALE DEPARTEMENTALE CGT SANTE et ACTION SOCIALE 77

19 novembre 2011

13 décembre 2011, un temps fort de mobilisations interprofessionnelles

Communiqué des organisations syndicales, CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA

Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, dénoncent fermement les plans d’austérité et de rigueur décidés et imposés par le gouvernement.

L’austérité en France et en Europe n’est pas la solution à la crise. Au contraire, elle risque d’entraîner la récession.

Le gouvernement décide de mesures dans le domaine social sans rencontrer ni entendre les organisations syndicales. Il fait porter les efforts sur les salariés, ce qui creuse les inégalités et plonge des milliers de familles dans les difficultés sociales

Après la taxe sur les complémentaires, les déremboursements, l’instauration de forfaits et franchises, les ponctions sur le budget de l’assurance maladie, la diminution des prestations sociales, le gouvernement s’en prend aux salariés malades, potentiellement « fraudeurs » et « responsables des déficits publics », en instaurant un jour de carence de plus dans le privé et un dans la Fonction publique et en tentant d’opposer les uns aux autres.

Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA décident d’agir ensemble pour s’opposer à ces mesures et obtenir d’autres solutions. Avec un appel commun, elles s’adresseront aux salariés pour interpeller le gouvernement, les élus et les responsables d’entreprises dans la période du 1er au 15 décembre. Dans ce cadre, le 13 décembre sera un temps fort de mobilisations interprofessionnelles, notamment avec des rassemblements.

Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, se retrouveront rapidement après le 15 décembre, afin d’en tirer le bilan et d’envisager, ensemble, de nouvelles initiatives en janvier.

Montreuil, le 18 novembre 2011

Pas de permanence lundi 30 septembre 2024 !

 Attention, en l'absence de camarade pour tenir notre permanence du lundi, l'Union locale CGT de Coulommiers et ses environs sera fe...