25 février 2012

Le 29 février 2012, Manifestons

Nous invitons les salariés à faire grève et manifester le 29 février

Ceux qui voudront participer aux manifestations peuvent débrayer l’après midi

La manifestation parisienne partira de la Bastille à 14 heures

Lors du sommet social du 18 janvier 2012, Nicolas Sarkozy a enjoint aux partenaires sociaux de négocier dans un délai de deux mois des accords « Compétitivité - Emploi ».
Une première réunion s’est tenue avec les organisations patronales le 17 février 2012, trois réunions devraient suivre jusqu’au 13 avril 2012.
Derrière l’affichage, quels sont les objectifs de ces accords ?
S’appuyant sur le contexte de dégradation de la situation de l’emploi, l’objectif est de « jouer » sur le temps de travail et les salaires dans l’entreprise au prétexte de « préserver » les emplois.
Actuellement, des accords de ce type peuvent être conclus entre patronat et syndicats mais avec l’autorisation expresse des salariés.
Pour le Medef, il s’agit de saisir l’opportunité de la crise actuelle afin d’obtenir un accord interprofessionnel pour imposer plus de flexibilité du temps de travail et des salaires aux salariés.
Pire ! …Cet accord pourrait préfigurer de futures dispositions législatives !

Le MEDEF, avec l’appui du GOUVERNEMENT, veut sécuriser la flexibilité

Le gouvernement a largement anticipé dans un sens pro-patronal l’ouverture de cette négociation.
L’article 40 de la loi Warsman, actuellement en discussion au parlement, entend acter le fait qu’un accord collectif peut s’imposer aux salariés sans que cela constitue une modification de leur contrat de travail dans le domaine de la modulation du temps de travail.
Si les organisations syndicales ont condamné cette disposition, le Medef y voit l’ouverture d’une voie royale pour sécuriser, cette fois avec l’appui d’accords d’entreprises, la flexibilité salariale.
L’objectif visé est celui d’une dérégulation du droit du travail. Ainsi, loin de se limiter aux seules entreprises soumises à la « compétitivité », ces accords pourraient s’appliquer à toutes les entreprises.

En France, plus de 90 % des salariés sont couverts par une convention collective. Le Medef n’a de cesse de travailler à leur éparpillement et leur affaiblissement.
Mais il veut aller plus loin, en s’attaquant désormais au principe même du contrat de travail.
Pour le salarié, les possibilités de recours pour faire valoir son contrat de travail disparaîtraient.
Il n’aura d’autres choix que d’accepter le chantage emploi contre nouveaux horaires ou/et baisse de salaire sinon, c’est le licenciement sans recours.
Des conditions de négociations particulièrement déloyales
Il serait demandé aux organisations syndicales de cautionner, par des accords collectifs, le droit à l’employeur de définir toute la réglementation dans l’entreprise.

En résumé, les organisations syndicales en seraient réduites à faire le «SALE BOULOT » au profit de l’employeur.

Les salariés et les syndicats ont beaucoup à perdre d’une telle approche.
En outre, elle affaiblit la négociation collective et le pouvoir de négocier des syndicats, qui le font au nom des salariés qu’ils représentent et dans le but d’améliorer leur situation.
Ce n’est pas un renforcement de la négociation collective qui peut être attendu, mais un détournement de celle-ci dans un sens défavorable aux salariés.
Pour la CGT, les organisations syndicales ont des responsabilités mais n’ont pas mandat des salariés pour négocier à la baisse leurs droits fondamentaux.
La mobilisation des salariés est indispensable face à l’offensive coordonnée en Europe contre la réglementation du travail
Partout en Europe, les droits des salariés auraient vocation à être passés à la moulinette. Face à cette régression généralisée, les salariés avec leurs syndicats, dans l’unité, se mobilisent dans chaque pays

Grèce : vendredi 10 février, puissante manifestation contre le plan de régression du droit du travail des salariés.

Portugal : Le samedi11 février, 300 000 manifestants à Lisbonne.
Espagne : Près d’un million de manifestants se sont mobilisés le 19 février à Madrid pour s’opposer à la suppression d’éléments fondamentaux du Code du travail espagnol.
L’intervention des salariés est, dès à présent, nécessaire :
pour s’opposer à cette logique de déréglementation qui s’inscrit dans les politiques d’austérité imposée en France et en Europe ;
Pour revendiquer des alternatives porteuses d’une sortie de crise par le développement de l’emploi, des qualifications et une plus grande sécurité pour tous les salariés en France et en Europe.

ENSEMBLE,NOUS AVONS TOUTES LES RAISONS POUR NOUS MOBILISER EN FRANCE
LE 29 FEVRIER 2012, DANS LE CADRE DE LA JOURNEE EUROPEENE D'ACTION

24 février 2012

Trop c’est trop, des alternatives existent pour l’emploi et la justice sociale

Déclaration du Comité Confédéral National

Le 29 février 2012, ensemble, à l’appel de tous les syndicats d’Europe agissons pour dire non à
l’austérité.

Une vaste campagne de culpabilisation se développe. Partout, les salariés s’entendent dire qu’ils
coûtent trop cher.

En France, le Président de la République a annoncé deux mesures qui à nouveau vont frapper
durement les salariés, les retraités, les privés d’emploi.

Après la réforme des retraites de 2010 et les deux plans d’austérité de 2011, il aggrave la
situation en voulant augmenter la TVA, l’impôt le plu inégalitaire, diminuant encore le pouvoir d’achat pour le plu grand nombre de salariés.

La Protection sociale serait un nouvelle fois fragilisée

Il entend instaurer des accords «compétitivité emploi » légalisant ainsi le chantage des employeurs « emploi contre salaires et temps de travail ». Ces accords ouvrent la voie à la remise en cause d’un pilier essentiel du droit social français et du contrat de travail.

Plus globalement, âge de départ à la retraite, durée légale du travail, conventions collectives,
procédures de licenciement, salaire minimum, droit de grève, service public et protection sociale… tout devrait passer à la moulinette de la « compétitivité ».

Partout en Europe, les mêmes logiques sont imposées de façon coordonnée. En effet, les chefs d’Etat et de Gouvernement ont décidé de passer un cran supérieur pour instaurer l’austérité.

Ils s’apprêtent à signer un nouveau traité, le 1er mars prochain, élaboré à quelques uns en dehors de toute procédure et consultation démocratique. Il imposerait un carcan budgétaire et économique à des pays déjà durement touchés par le chômage et la récession.

L’austérité s’imposerait à tous encadrant toute négociation au niveau national, sectoriel et
d’entreprise et réduisant les capacités d’intervention des organisations syndicales.

Ce traité est contraire à l’Europe sociale à laquelle nous aspirons, il ne ferait qu’alimenter les
rejets des solidarités, les replis nationaux, la montée des forces nationalistes et d’extrême droite.

Les syndicats de chaque pays européenréunis dans la Confédération Européenne des Syndicats s’opposentà ce traité.

Ils appellent, ensemble, à agir le mercredi 29 février 2012 à la veille du sommet européen pour direnon à l’austérité et exiger des réponses pour l’emploi et lajustice sociale.

Toutes les organisations professionnelles et départementales de la CGT appellent donc les
salariés, à se mobiliser dans l’unité syndicale la plus large, à décider de la grève sur les lieux de travail le 29 février 2012 et à participer aux manifestations interprofessionnelles qui seront
organisées sur tout le territoire.

LIRE la déclaration de la CES :
http://www.cgt.fr/sur-le-Traite-sur-la-stabilite-la.html


LIRE le communiqué commun des organisations syndicales :
http://www.cgt.fr/Reunion-intersyndicale-du-9.html
http://www.cgt.fr/article38981


La CGT, ses organisations
professionnelles et territoriales appellent tous les salariés à semobiliser dans l’unité syndicale la plus large, à décider de la grève sur les lieux de travail le 29 février 2012 et à participer
aux manifestations interprofessionnelles qui seront organisées sur tout le territoire dans le cadre de la journée européenne de mobilisation à l’appel de la CE

21 février 2012

29 FEVRIER 2012 MANIFESTATION CONTRE LES PLANS DE RIGUEUR




RAPPEL

MERCREDI 29 FEVRIER 2012

MANIFESTATION A L’APPEL DE LA

CONFEDERATION EUROPEENNE DES SYNDICATS ( CES)

ET EN FRANCE DE LA CGT

(la CFDT et FO sont pourtant membres de la CES)

L'UNION LOCALE C.G.T de COULOMMIERS et de MEAUX
METTRA UN BUS A VOTRE DISPOSITION
DEPART A 11H45 DEVANT LE CREDIT AGRICOLE DE COULOMMIERS
DEPART A 12H30 DEVANT LE TRIBUNAL DE MEAUX
Pour la Manifestation de BASTILLE à NATION

Si vous le désirez, vous pouvez être des nôtres pour manifester à Paris.
Réservez vos places le plus tôt possible Inscription par tél:
A l'Union Locale, les mardis et les jeudis de 13h45 à 18h15.
FIXE : 01 64 03 54 85 ou le : 09 65 04 53 58 fax : 01 64 20 97 84
Inscription par MAIL: ulcgtcoulommiers77@wanadou.fr/
OU LES MOBILES : 06 73 34 65 02 (Patrick) 06 31 53 89 33(Michel)
06 18 85 64 71 (Alain) 06 30 70 17 39 (Patrice)


Le 29 février, des manifestations seront organisées pour protester contre les plans de « rigueur » imposés par les gouvernements européens, censés solutionner la crise mais aussi pour l’emploi et la justice sociale.

Aujourd’hui la Grèce, demain la France ?

Standard ans Poor’s nous a dégradé, Moody’s nous menace de le faire, devons-nous baisser nos salaires nous aussi de 20 à 50% pour sauver on ne sait quoi (pas nos familles ni nos vies en tout cas).

Alors, si vous n’êtes pas dupes, dites le à Paris à 14 H

Les citrons en ont marre d’être pressés !
On veut de l’emploi, des salaires justes et une protection sociale de qualité.
C’est nous qu’il faut sauver de la crise !

Plus que jamais l’heure est à la mobilisation des salariés

Toutes les organisations professionnelles et départementales de la CGT appellent
donc les salariés, à se mobiliser dans l’unité syndicale la plus large, à décider de
la grève sur les lieux de travail le 29 février 2012 et à participer aux manifestations
interprofessionnelles qui seront organisées sur tout le territoire.


Sauver l’Europe en coulant les peuples ?

Écoles, hôpitaux, hébergement d’urgence, retraites, chômage, culture, environnement… nous vivons tous au quotidien l’austérité budgétaire et le pire est à venir. « Nous vivons au-dessus de nos moyens », telle est la rengaine que l’on nous ressasse dans les grands médias. « On n’a pas le choix, il faut rassurer les marchés financiers ».

Nous refusons ces discours culpabilisateurs. Nous ne voulons pas assister en spectateurs à la remise en cause de tout ce qui rendait encore vivables nos sociétés, en France et en Europe



19 février 2012

ON NOUS L'A CACHE , UNE MYSTERIEUSE LOI DÉCOUVERTE À PROVINS, PAYS DE MONSIEUR JACOB

Info: CGT

Le samedi 11 février 2012.

Une douzaine de retraités distribuent un tract unitaire (CGT, FSU, CFDT, Unsa) aux automobilistes qui se rendent au marché de Provins (Seine-et-Marne).
La circulation est ralentie à cause de l'affluence en centre-ville. De quoi trouver le temps de discuter. Mais les militants font du bruit C'est du moins à ce motif qu'une dizaine d'agents de la police nationale déboulent.
Certes, ils se rendent vite compte, que cette action «pour défendre le pouvoir d'achat et le financement de la perte d'autonomie » se déroule dans le calme.
C'est donc au motif qu'il existe une loi interdisant de distribuer des tracts aux automobilistes que les retraités sont sommés de mettre fin à leur action.
Hein, quelle loi? Les agents arguent que le PV de 90 euros encouru portera référence de ladite loi.
Beaucoup de témoins, heureusement.
Les militants écoperont tout de même! d'un signalement en main courante. Le maire de Provins, n'étant autre que Christian Jacob, député, président du groupe UMP à l'Assemblée, il s'agit peut-être d'une loi que la droite compte inscrire dans ses programmes électoraux.
Mais, à ce jour, et même si Provins est une cité médiévale, aucune interdiction de ce genre ne figure au Journal officiel

Manifestation des Salariés de PSA d'AULNAY-SOUS-BOIS,


Le 18 février : Dans la rue pour le maintien de l'emploi à l'usine PSA Aulnay

une délégation de l'UL CGT de Coulommiers on manifester avec les salariés de PSA pour les soutenir dans leurs actions

Plus 2000 personnes son venue manifester dans les rues d'AULNAY-SOUS-BOIS,

pour le maintien du site, tous les syndicats du site ont appelé à la mobilisation

, le syndicaliste Jean-Pierre Mercier, délégué CGT a déploré l'absence de réponse du chef de l'Etat alors qu'il «avait déclaré qu'il prenait en main le dossier de PSA».
















Les sites et les chiffres du groupe PSA Peugeot-Citroën en France

17 février 2012

CGT - FRANCE / DGB - ALLEMAGNE

Info : CGT

Michael Sommer, le président de la confédération des syndicats allemands a rencontré Bernard Thibault, le secrétaire général de la CGT ce 14 février pour un échange de vues à deux semaines d’une mobilisation européenne des syndicats contre l’austérité. A cette occasion, le président du DGB nous a livré son sentiment sur la réalité du "modèle allemand" et sur les convergences d’action à construire entre les syndicats européens pour imposer un autre "contrat social" et promouvoir d’autres alternatives à la crise.

Pour la suite cliquez sur le ci-dessous
http://www.cgt.fr/Pas-de-modele-a-suivre-mais-des.html

16 février 2012

29 FEVRIER 2012 MANIFESTATION CONTRE LES PLANS DE RIGUEUR


MERCREDI 29 FEVRIER 2012

MANIFESTATION A L’APPEL DE LA

CONFEDERATION EUROPEENNE DES SYNDICATS ( CES)

ET EN FRANCE DE LA CGT

(la CFDT et FO sont pourtant membres de la CES)

L'UNION LOCALE C.G.T de COULOMMIERS et de MEAUX
METTRA UN BUS A VOTRE DISPOSITION
DEPART A 11H45 DEVANT LE CREDIT AGRICOLE DE COULOMMIERS
DEPART A 12H30 DEVANT LE TRIBUNAL DE MEAUX
Pour la Manifestation de BASTILLE à NATION

Si vous le désirez, vous pouvez être des nôtres pour manifester à Paris.
Réservez vos places le plus tôt possible Inscription par tél:
A l'Union Locale, les mardis et les jeudis de 13h45 à 18h15.
FIXE : 01 64 03 54 85 ou le : 09 65 04 53 58 fax : 01 64 20 97 84
Inscription par MAIL: ulcgtcoulommiers77@wanadou.fr/
OU LES MOBILES : 06 73 34 65 02 (Patrick) 06 31 53 89 33(Michel)
06 18 85 64 71 (Alain) 06 30 70 17 39 (Patrice)


Le 29 février, des manifestations seront organisées pour protester contre les plans de « rigueur » imposés par les gouvernements européens, censés solutionner la crise mais aussi pour l’emploi et la justice sociale.

Aujourd’hui la Grèce, demain la France ?

Standard ans Poor’s nous a dégradé, Moody’s nous menace de le faire, devons-nous baisser nos salaires nous aussi de 20 à 50% pour sauver on ne sait quoi (pas nos familles ni nos vies en tout cas).

Alors, si vous n’êtes pas dupes, dites le à Paris à 14 H
TROP, C’EST TROP !

Les citrons en ont marre d’être pressés !
On veut de l’emploi, des salaires justes et une protection sociale de qualité.
C’est nous qu’il faut sauver de la crise !

Plus que jamais l’heure est à la mobilisation des salariés

Toutes les organisations professionnelles et départementales de la CGT appellent
donc les salariés, à se mobiliser dans l’unité syndicale la plus large, à décider de
la grève sur les lieux de travail le 29 février 2012 et à participer aux manifestations
interprofessionnelles qui seront organisées sur tout le territoire.


Sauver l’Europe en coulant les peuples ?

Écoles, hôpitaux, hébergement d’urgence, retraites, chômage, culture, environnement… nous vivons tous au quotidien l’austérité budgétaire et le pire est à venir. « Nous vivons au-dessus de nos moyens », telle est la rengaine que l’on nous ressasse dans les grands médias. « On n’a pas le choix, il faut rassurer les marchés financiers ».

Nous refusons ces discours culpabilisateurs. Nous ne voulons pas assister en spectateurs à la remise en cause de tout ce qui rendait encore vivables nos sociétés, en France et en Europe



Lettre ouverte Aux Maires des cantons De Coulommiers, Rebais, La ferté Gaucher,


Union Locale des Syndicats CGT de Coulommiers et sa région


Mesdames et Messieurs les maires,

Le Centre Hospitalier de Coulommiers couvre en matière de risque sanitaire un vaste territoire à la population essentiellement rurale.

Officiellement, le bloc opératoire central du Centre Hospitalier de Coulommiers devrait certainement fermer courant mars 2012, la nuit et les week-ends.

Nous sommes bien évidemment conscients que les responsables locaux de cette évolution notamment la Directrice Générale du groupement de coopération sanitaire des hôpitaux de Coulommiers-Meaux- Lagny S/ Marne, le Directeur Délégué du Centre Hospitalier de Coulommiers, voire certains praticiens, mettent en œuvre sous la contrainte les objectifs de l'agence régionale de santé (ARS).

Nous dénonçons cette mesure administrative imposée et conçue au détriment de l'intéré général, qui aura des conséquences graves pour l'activité future de l'hôpital et qui remet en cause la sécurité sanitaire indispensable pour notre bassin de vie.

Nous dénonçons ces méthodes de gestion, au mépris de toute éthique, qui dévalorisent la république et provoquent la colère de ceux qui tiennent à un service public de santé de qualité et
de proximité.

Nous savons tous qu'il s'agit là des répercutions d'une politique nationale de destruction des services publics de santé, alors qu'il est question de décès potentiels faute de structure opérationnelle 24H/24.

Au-delà de vos convictions, politiques, philosophiques, syndicales...nous vous demandons que cette question soit mise à l'ordre du jour d'un prochain Conseil Municipal, d'intervenir par tous les moyens (médias-courriers à l'ARS...) et nous faire connaître les suites que vous donnerez à notre requête.

A noter par ailleurs, que la CGT du Centre Hospitalier de Coulommiers a du faire une action à l'hôpital pour faire savoir ce projet dangereux à la population par le biais de la presse locale.

Restant à votre disposition et vous remerciant par avance de l'attention personnelle et collective que vous porterez à notre demande, nous vous prions d'agréer, Madame, Monsieur le Maire, l'expression de nos salutations respectueuses.


Pour l'union locale CGT
Patrick Arnould-
Secrétaire général

12 février 2012

CONTRE LA FREMETURE DE CITROEN AULNAY ( PSA)




SAMEDI 18 FEVRIER 2012
TOUS A LA MANIFESTATION
A 13H30 GARE R.E.R AULNAY

contre la menace de la fermeture de Citroën Aulnay

Ce que nous vivons à Citroën Aulnay, des centaines de milliers de salariés le vivent tous les jours en France. Presque tous les jours les médias annoncent des plans de licenciements ou des fermetures d'usines (Sea-France, Lejaby, Pétroplus,...).

En plus de tous les licenciements, c'est la précarité qui explose. Combien d'entre nous sont obligés de se contenter de missions d'intérim ou de CDD.

Ces attaques des patrons contre nos emplois ne peuvent plus durer. Nous devons tous réagir.

A Citroën Aulnay, le plan de PSA prévoit la fermeture d’Aulnay en 2014, avant même la fin de la fabrication de la C3 prévue en 2016. La production des C3 d’Aulnay seraient entièrement transférées vers les usines de Poissy et Mulhouse où les postes sont déjà surchargés.

L'usine qui comptait 7200 salariés en 2002, n’en compte plus que 3300 aujourd’hui, intérimaires compris. Et la direction du site fait tout pour que nous soyons chaque jour encore moins nombreux : elle vient d'annoncer un nouveau plan de 200 suppressions d'emplois.

SI L'USINE DEVAIT FERMER
CE SERAIT UNE VERITABLE CATASTROPHE SOCIALE
POUR LA VILLE D'AULNAY ET LE DEPARTEMENT

En plus des 3 300 licenciements cela voudrait dire :

Des milliers de missions d’intérim de longue durée en moins pour les jeunes dans un département déjà ravagé par le chômage

Des budgets réduits pour les municipalités

Des clients en moins pour les petits commerçants

Où les jeunes iraient trouver un emploi dans un département où le chômage touche déjà 40 % des jeunes des quartiers populaires ?

Nous avons tous intérêt à nous opposer à ce projet.

Voilà pourquoi tous les syndicats de PSA Aulnay :

SIA, CGT, SUD, CFDT, CFTC, FO et CGC
appellent la population à manifester sa solidarité
et son refus que PSA ferme l'usine de Citroën Aulnay.

L'AIDE PUBLIQUE A P.S.A VA SERVIR A FERMER L'USINE D'AULNAY
Le gouvernement a déversé des milliards d'aides publiques (prêts de 3 milliards à taux réduit, crédit impôt recherche, dégrèvement fiscaux, allègements de cotisations sociales, prime à la casse,...).
.

Référendum sur les chômeurs: "méprisant" pour les syndicats


(Info : AFP)

Les syndicats ne mâchent pas leurs mots

PARIS — La CGT, FO et la CFE-CGC ont dénoncé vendredi la proposition de Nicolas Sarkozy de soumettre à référendum une réforme durcissant les conditions d'indemnisation des chômeurs, l'organisation patronale CGPME jugeant pour sa part "peu réaliste" la faisabilité du nouveau système proposé.

Avec cette annonce, il veut "diviser le pays", "livrer en pâture les chômeurs" pour "détourner les regards sur les vraies raisons de la crise", juge Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, premier syndicat français.

"Avec ce genre d'annonce, on est dans le gadget pré-électoral", avance-t-il.

Pour la CFE-CGC, l'idée d'un référendum traduit "une volonté simplificatrice, réductrice pour traiter de problèmes complexes".

Syndicats et patronat travaillent "d'arrache-pied tout au long de l'année" avec l'Etat et les pouvoirs publics et "ce type d'annonces est assez méprisante vis-à-vis des partenaires sociaux", regrette le leader du syndicat des cadres, Bernard Van Craeynest.

Dans une interview à paraître samedi dans le Figaro magazine, Nicolas Sarkozy propose d'obliger les chômeurs à se former aux métiers en tension et accepter "la première offre d?emploi correspondant au métier pour lequel il aura été formé".

Une réforme, qui, si elle n'est pas validée par les acteurs sociaux, fera "sans doute" l'objet d'un référendum, explique le chef de l'Etat, toujours pas officiellement candidat.

"Sarkozy continue à stigmatiser les plus démunis", estime de son côté la CGT chômeurs.

"Vouloir exiger que les chômeurs acceptent, à l'issue d'une formation, la première proposition qui leur sera faite, c'est les rendre responsables de leur situation et c'est inacceptable", estime pour sa part Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force Ouvrière.

Même la CGPME juge la proposition "peu réaliste".

"Il convient de souligner que tout demandeur d'emploi est aujourd'hui, en théorie, tenu d'accepter une deuxième offre raisonnable d'emploi et qu'à défaut, il s'expose à être radié", indique la Confédération générale des petites et moyennes entreprises.

"Mais, dans la réalité, cette mesure est peu appliquée en raison notamment des difficultés d'interprétation de la définition d'une offre raisonnable d'emploi, "il paraît donc peu réaliste d'envisager que le chômeur soit tenu d'accepter la première offre d'emploi", prévient la CGPME.

La principale organisation patronale, le Medef, n'avait pour sa part toujours pas réagi vendredi après-midi.

Les salariés d'Action logement se mobilise le 4 juillet pour les salaires !  La CGT Action Logement vous convie à une petite pause rev...