16 décembre 2022

 Grève à la Sécurité Sociale

Près de 400 agents des organismes de la sécurité sociale ont manifesté à l'appel de la CGT mardi 13 décembre 2022 devant le siège de l'union des caisses nationales de Sécurité sociale à Montreuil (Seine Saint Denis). Venus de toute la France, ils réclament une revalorisation du point d'indice et dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail.

« Augmentez, augmentez la valeur du point. Dix euros, dix euros, c'est ce qu'il nous faut », s'égosille une militante cégétiste à son micro, sur l'air du chant de noël « vive le vent », accompagnée par un chœur de manifestants venus exiger une revalorisation du point d'indice à dix euros, contre 7,49 euros actuellement. En cette matinée glaciale du 13 décembre 2022, jour de la réunion paritaire nationale sur les salaires, près de 400 agents des différentes caisses de la Sécurité sociale (Caisse primaire d'assurance maladie, caisse d'allocations familiales, Caisses d'assurance retraite et de la santé au travail) sont venus de toute la France (Dordogne, Bouches du Rhône, Loire, Indre et Loire, Cher, Calvados, etc.) exprimer leur ras le bol, au siège de l'Ucanss (Union des caisses nationales de sécurité sociale) à Montreuil. Quelques drapeaux de FO, de Solidaires et de la CFDT se sont joints au gros des troupes cégétistes.

Le point à dix euros

Alors que les agents subissent une perte de salaire liée au gel du point d'indice depuis douze ans, les manifestants revendiquent une revalorisation annuelle de la valeur du point, indexée à minima sur l'inflation.  D'après un communiqué de la CGT, « une étude réalisée par la CGT démontre qu'un gestionnaire conseil de la sécurité sociale niveau 3, qui représente une grande partie des salariés, a perdu en 15 ans 33 000 euros avant inflation, il a travaillé gratuitement pendant un an et demi ». Déjà en grève à la même période l'année dernière, les agents n'ont eu de cesse de mettre la pression sur leur employeur, contraint de revenir par cinq fois à la table des discussions. « Finalement, en octobre dernier, le point a été augmenté de 3.5%, mais sur la même période, l'inflation a été de 6.2%. Les deux premiers niveaux de la grille des employés sont passés en dessous du smic. Et le niveau 3 de la grille, qui rassemble la majorité des agents, se fait lui aussi rattraper. Notre bataille, c'est la fiche de paie, qui permet de faire rentrer des cotisations », explique Laurent Piot, responsable national CGT du collectif sécurité sociale.

Perte de sens

En parallèle de la stagnation des salaires, les effectifs ont diminué, des caisses ont été regroupées. « 24000 postes ont été supprimés depuis 2003. Non seulement, les agents sont mal payés, mais ils ne peuvent plus remplir leur mission, faire correctement leur travail en assurant le bon droits aux usagers », déplore Nadine Leclerc, de la CGT des organismes sociaux. Autour d'eux, pour se réchauffer, des manifestants font la chenille, chantent « le chiffon rouge », détournent des airs de Charles Aznavour. « Pour rattraper les quatre mois de retard sur le paiement des indemnités journalières, la caisse a créé une plateforme de liquidation en embauchant uniquement des CDD très peu formés », regrette Isabelle, chargée des dossiers sur les accidents du travail et les maladies professionnelles à la CPAM 92. Pierre Yves, technicien d'accueil à la Caf de Sainte-Etienne reçoit les bénéficiaires d'allocations et traite leurs dossiers. « On a du mal à trouver du sens à ce que l'on fait. On a dégradé l'accueil faute de salariés formés et de procédures qui se contredisent. Un dossier est traité en un mois. On nous propose de faire des heures supplémentaires pour écouler la charge de travail », témoigne cet agent qui travaille depuis 1999 pour 1600 euros nets. Une délégation de salariés devait finalement être reçue par leur direction, après que la police ait empêché les manifestants d'investir le hall du siège. Placide, Michel, agent de la CPAM de Caen depuis 1982, a déjà écrit son discours pour son pot de départ: « je suis entré à la sécu sans connaître son histoire, j'y ai rencontré la CGT, j'y ai trouvé l'amour. Je m'en vais, c'est mon dernier jour. Merci Ambroise Croizat ». Michel plafonne à 1600 euros nets. Il a fait ses calculs. Au train où vont les choses, pour avoir une pension correcte, il ne pourra pas partir avant 67 ans.




15 décembre 2022

Préavis de grève chez French Bee : "ce mouvement est immoral en cette période de fêtes", s’exprime le PDG de la compagnie aérienne, Marc Rochet


Une information d’Antenne Réunion. La CGT et le SNPNC-FO (Syndicat National du Personnel Navigant Commercial) ont annoncé l’intention des hôtesses et des stewards de la compagnie French Bee de faire grève afin de dénoncer leur conditions de travail et de rémunération. Un mouvement que le PDG de la compagnie aérienne qualifie d’immoral en cette période de fêtes


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Elections professionnelles : la CGT maintient sa première place mais l'abstention est en forte hausse 


   Les résultats des élections professionnelles qui se sont tenues du 1er au 8 décembre dans les trois versants de la fonction publique placent la CGT en tête mais montrent une progression significative de l’abstention. Analyse. Il faudra attendre le 16 décembre pour connaître la représentativité des différents syndicats dans la fonction publique. Mais au regard des résultats disponibles


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La retraite expliquée de A à Z


Comment est né le système par répartition ? Quels sont les avantages du système actuel, sa viabilité et les moyens pour l'améliorer afin de répondre aux nouveaux enjeux ? -



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LA RETRAITE Une bataille CGT


La retraite : un choix de société ! “Il faut en finir avec la souffrance, l’indignité et l’exclusion. Désormais, nous mettrons l’homme à l’abri du besoin. Nous ferons de la retraite non plus une antichambre de la mort mais une nouvelle étape de la vie.” 

Extrait du premier discours d’Ambroise Croizat en tant que ministre du Travail


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14 décembre 2022

 



Femmes – Mixité

Dans la continuité des mobilisations et déploiements syndicaux autour de la Journée Internationale du 25 novembre de lutte contre les féminicides et les violences sexistes et sexuelles au travail (dont la violence économique), le Collectif fédéral « Femmes-Mixité » édite un nouvel outil de syndicalisation & égalité F/H sous la forme d’un 4 PAGES.

Il fait ressortir la violence économique dans le cadre de la lutte pour le SALAIRE SOCIALISÉ et une RETRAITE digne. Retrouvez le 4 Pages ICI.


Vallourec Umbilicals (21)

Suite à l’annonce brutale du groupe VALLOUREC le 24 novembre 2022, de mettre en liquidation judiciaire l’entreprise sans PSE, la CGT avec les 54 salariés ont décidé d’occuper le site pour obtenir :

·        Le respect légal des procédures collectives et un traitement social des salariés exemplaire.

·        La recherche de solutions alternatives permettant la poursuite de l’activité industrielle sur le site y compris par une diversification de l’activité permettant la sauvegarde des emplois.

·        Reconsidérer la procédure en redressement judiciaire pour se donner du temps de rechercher des solutions industrielles avec un repreneur et plan de formation professionnelle des salariés.

·        Engager la responsabilité sociale du groupe VALLOUREC qui a les moyens financiers et industriels d’apporter une nouvelle activité sur le site pour maintenir les 54 emplois.

Après 13 jours d’occupation, avec une solidarité revendicative et financière exemplaire des syndicats CGT de Montbard et de l’UD 21 (collecte de 5000€) et le soutien des élus locaux, le groupe VALLOUREC a convoqué un CSE mercredi 7 décembre pour annoncer :

·        L’annulation de la liquidation judiciaire au tribunal de commerce

·        La recherche d’un repreneur pour maintenir l’activité industrielle

·        L’ouverture d’une négociation pour un PSE.

A l’annonce de ces décisions, la CGT s’est félicitée de cette belle victoire sans pour autant relâcher la mobilisation et l’occupation du site.

Le 9 décembre, rendez-vous avec le cabinet du ministère de l’industrie pour faire connaître les conditions de la suspension de l’occupation de l’entreprise en exigeant :

·        Que la responsabilité sociale du groupe VALLOUREC soit engagée pour ramener une activité industrielle et assurer la pérennité du site et ses 54 emplois.

·        La recherche d’un autre repreneur au cas où, pour relancer une activité industrielle et maintenir les emplois.

·        Engager la négociation d’un PSE après avoir obtenu des garanties de réindustrialisation du site au cas où tous les salariés ne seraient pas repris.

Retrouvez l’interview de Pierre JESSIONESSE, le délégué CGT qui nous rappelle toutes les étapes de cette lutte sur YouTube : ICI ou Facebook : ICI


Nao

·        Salti 450 salariés sur 40 sites

AG 3% AI 1% 500€ prime "macron" proposés.

Après débrayage :

o   AG 4% AI 1% 1000€ prime Macron

o   + 10 000€ pour le cse + journée de solidarité offerte.

Il n’y avait pas eu de mouvement social dans la entreprise depuis 20 ans.


·        Sanipro

La CGT a proposé :

o   Augmentation générale de 7 %. : Proposition Patronale = 1,8 % en dégressif suivant tranche de Salaires.

o   Mise en place prime ancienneté sur le salaire de base : Proposition patronale = REFUS

o   Une augmentation de 100 euros pour les techniciens et agents de maîtrise : Proposition patronale = REFUS

o   Mise en place d’une « prime d’objectif » pour l’encadrement : Proposition patronale = REFUS

Face à l’intransigeance de la direction, la CGT a appelé à un débrayage à l’occasion de la dernière réunion des NAO, pour que les salariés soient entendus le 6 décembre et rien n’y a fait. En conséquence un nouvel appel à la grève a été lancé le 7 Décembre.


·        Clestra (67)

4e jour de grève et arrêt total de la production. Face à l’augmentation du coût de la vie et l’explosion de l’inflation, les salariés revendiquent le maintien des acquis (primes/35 heures) suite à la cession de l’entreprise dans le groupe Jestia et l’ouverture immédiate des NAO.

Rassemblés en assemblée générale le 12 décembre, les salariés ont, à une écrasante majorité, voté la poursuite de la grève. La direction persiste à refuser de répondre à leurs revendications légitimes pour l’augmentation des salaires à hauteur de l’inflation, alors que les salariés se sont démenés pendant plusieurs mois pour l’entreprise et ont fait le dos rond tant que les résultats étaient négatifs. La CGT appelle l’ensemble des militants à venir les soutenir en participant à un rassemblement mercredi 14 décembre à 11h00 => 1 route du Docteur-Albert-Schweitzer à Illkirch


Elections professionnelles

·        Saarstahl-Rail Hayange (57)

o   CFDT: 50,70% des voix (-4%), dont 6 sièges titulaires (-1);

o   CFE-CGC: 18,70% des voix, dont 2 sièges;

o   CGT: 17,56% des voix (+4%), dont 2 sièges (+1);

o   FO: 13,03 % des voix, dont 1 siège.


·        Aca (Alliance Centre Auvergne) (63)

Première implantation de la CGT.

o   1er Collège : CGT 22 Voix sur 22 votants (100 %) – 3 élus.

o   2e Collège : CGT 6 Voix sur 6 Votants. Un deuxième tour a été nécessaire dans ce collège. Le siège a été remporté par un candidat sans appartenance syndicale.


·        Stocko (67)

Forte progression de la CGT

o   CGT : 61% des voix (+7%) dont 7 sièges titulaires.

o   CFE/CGC: 33% des voix, dont 3 sièges;

o   CFTC: 6% des voix, 0 siège.


·        Onera (secteur aéro, 2000 salariés sur 5 sites, dont 1500 au 3ème collège),

La CGT progresse en passant de 23,9% à 34,1%.

o   Sur l'île de France, la CGT passe de 24 à 39%,

o   Sur Toulouse de 27 à 34%.

 

13 décembre 2022

 Compte personnel de formation : coup de rabot dans les droits des salariés


 Un amendement du gouvernement au projet de loi de finances 2023, déposé samedi 10 décembre, prévoit un « reste à charge » pour les salariés qui veulent bénéficier de leur compte personnel de formation. Une attaque en règle aux droits des travailleurs. Alors que les salariés supportent déjà le coût d’une inflation galopante (6,2% depuis un an en octobre 2022 selon l’Insee), 


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12 décembre 2022


NAO : les OPH et Coop'HLM veulent imposer une nouvelle dose de perte de pouvoir d'achat.




 Alors que la C.G.T. a dénoncé le fait que l’évolution des minimas de la branche avait occasionné une perte de 5% en 8 ans par rapport à l’évolution du SMIC, les employeurs des COOP veulent imposer de nouvelles pertes de pouvoir d’achat à leurs salariés alors que l’inflation, les prix de l’énergie et des produits de première nécessité flambent
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 Froid : "ll faut mobiliser toutes les forces vives de la nation pour mettre les personnes à l'abri", appelle la Fondation Abbé Pierre


 Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre, en appelle ce lundi 12 décembre sur franceinfo à "
un sursaut de citoyenneté publique" alors que le froid et la neige arrivent cette semaine en France. De nombreuses personnes qui vivent dans la rue sont sans solution cet hiver. Le 115, numéro d'urgence, est débordé et manque de places d’hébergement.





10 décembre 2022

Ce qui change en décembre 2022


 

Modification de votre crédit d'impôt ou correction de votre déclaration 2022 : c'est possible jusqu'au 14 décembre. Bouclier tarifaire sur le prix du gaz jusqu'à fin décembre. Aide de 600 € maximum pour les locataires d'un HLM à partir du 12 décembre. Remise à la pompe de 10 centimes d'euro et bonus vélo pour l'achat de tous types de vélos jusqu'au 31 décembre... Service-Public.fr fait le point sur les nouveautés du mois de décembre et les mesures en vigueur jusqu'à la fin de l'année.


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Pourquoi la France va-t-elle emprunter une somme record en 2023 ?


L'heure de la rigueur budgétaire ? L'État n'a pas fini de mettre la main à la poche pour payer sa dette colossale et ses intérêts, 3.000 milliards d'euros. Et cela ne va pas s'arranger en 2023 puisque la France s'apprête à emprunter une somme record faisant d'elle le pays de la zone euro qui émet le plus de dette. Il ne faut pas se fier au discours politique ambiant. À l’écouter, le "quoi qu’il en coûte" serait terminé et l’heure serait à la rigueur budgétaire. Et pourtant, la France va bien emprunter en 2023 une somme record. 270 milliards d’euros d’emprunts, c’est 10 milliards de plus que pour l’année 2022. La France sera en 2023 le pays de la zone euro qui émet le plus de dette. Un emprunt qui gonfle car le déficit augmente.


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Les salariés d'Action logement se mobilise le 4 juillet pour les salaires !  La CGT Action Logement vous convie à une petite pause rev...