19 décembre 2022

Haut-Rhin : les prud’hommes donnent raison à un salarié licencié pour cause de Covid


 C’est un « licenciement injustifié » dont se félicite la défense du salarié. Les prud’hommes de Mulhouse (Haut-Rhin) ont donné raison lundi à un homme qui avait été licencié à l’été 2020 après avoir été testé positif. Ce licenciement a été reconnu comme étant dépourvu de causes réelles et sérieuses, a-t-on appris auprès de son avocat. Ce salarié de l’office HLM local était rentré de vacances légèrement malade en juillet 2020.


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18 décembre 2022

RSA conditionné : Mauvais coup contre les plus pauvres


Jean-Hugues Ratenon s'exprime au sujet du RSA conditionné dont la Réunion a été retenue comme département expérimental. A quelques jours de Noël et du jour de l’an, voilà le cadeau de Macron et de son gouvernement aux plus pauvres. Les bénéficiaires de ce revenu de solidarité devraient bientôt, au 1er janvier 2023, travailler 15 ou 20h pour pouvoir continuer à bénéficier de cette prestation.


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17 décembre 2022

GUIDE DES BONNES PRATIQUES SYNDICALES


 Ce guide de pratiques syndicales, à l’usage de l’ensemble des structures de la CGT, est la version actualisée de la 1re édition (2006) qui s’intitulait « Les recommandations/conseils de la CGT pour désigner les délégués syndicaux » Il prend en compte les modifications juridiques intervenues ces dernières années, notamment la Loi sur la représentativité, la réforme du Code du travail et l’apparition du comité social et économique.


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 France Travail Informer - Analyser - Négocier - Mobiliser


 Pole emploi : La création de France Travail s’inscrit dans le dossier « Objectif Plein Emploi » du gouvernement. France Travail doit devenir le bras armé des politiques publiques en matière d’emploi dans le but de permettre à Macron de tenir « sa promesse » de campagne d’atteindre le plein emploi en réduisant le taux de chômage à moins de 5% durant son quinquennat. Mais à quel prix !


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La Défense des locaux des UD et UL : un combat syndical et juridique


Ce petit guide vise à donner aux premiers dirigeants des éléments concrets et juridiques quand les locaux CGT sont remis en cause.


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La CGT confirmée comme première organisation syndicale dans la Fonction publique


La CGT maintient sa position de première organisation syndicale dans la Fonction publique, avec un niveau global de 20,8 %, en recul d’environ 1 point (30,5% dans la FPH ; 27,9% dans la FPT ; 11% dans la FPE).

La CGT, ses candidates et candidats, remercient les électrices et électeurs qui nous ont témoigné de leur confiance.


La CGT salue le travail de ses militantes et militants, leur engagement, leur combativité, les victoires remportées dans de nombreux établissements, collectivités et administrations. Ce sont ces efforts militants, les luttes menées, l’activité déployée, qui nous permettent de demeurer la première organisation dans la Fonction publique.


Le premier enseignement de ce scrutin (résultats provisoires) est une nouvelle baisse du taux de participation : 37,6% de votants (-6,6 points) dans la Fonction publique hospitalière (FPH) ; 45% de votants (-5 points) dans la Fonction publique de l’État (FPE) et 45,5% de votants (-6 points) dans la Fonction publique territoriale (FPT). Les conditions déplorables et inacceptables d’organisation du scrutin observées dans de très nombreux cas y ont clairement contribué.
La volonté forcenée de nombreux employeurs publics de renoncer au vote à l’urne est, une fois de plus, lourde de conséquences pour la démocratie sociale. Et, une fois encore, la délégation de mission à des prestataires privés pour l’organisation des élections par voie électronique constitue un gâchis d’argent public pour un résultat déplorable. La CGT agira pour que toutes les leçons de ce scrutin soient tirées et que les conditions soient réunies pour garantir l’accès et le droit de vote pour tous les personnels.


Elle analysera, aussi, ces résultats avec lucidité et poursuivra la construction d’un syndicalisme de transformation sociale, de proximité, offensif et démocratique, en phase avec les préoccupations et revendications des personnels. En effet, l’abstention grandissante est, aussi, le reflet du mal-être des agents de la fonction publique – des années que les gouvernements successifs les présentent comme un coût avec la volonté d’en diminuer le nombre, bafouant leur utilité auprès de la population.
Malgré leur implication qualifiée d’indispensable pendant les deux années de crise sanitaire, elles et ils ne sont toujours pas reconnus. La valorisation du point d’indice largement insuffisante en est une illustration criante.


Notre préoccupation première restera la défense des services publics, de ses agents titulaires et contractuels mais, aussi, la bataille de l’augmentation générale des salaires, du point d’indice et celle des retraites, dans l’unité la plus large possible, afin de gagner des avancées de progrès social, en rupture avec le projet porté par le gouvernement.

Montreuil, le 14 décembre 2022

 Se loger n’est pas un crime !


 Aujourd’hui, en France, plus de 300 000 personnes dorment dans la rue. Plus de 2 millions de personnes sont demandeuses d’un logement social, dont 1 million sont en attente depuis plus d’un an. La France traverse une crise du logement sans précédent malgré 3 millions de logements vacants.


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16 décembre 2022

Les 20 principes clés du socle européen des droits sociaux

Logement et aide aux sans logis

Les 20 principes du socle européen des droits sociaux sont les balises qui nous guident vers une Europe sociale forte qui soit équitable, inclusive et riche en perspectives.  Si la Commission a déjà présenté plusieurs actions reposant sur les principes du socle, d’autres actions sont prévues pour renforcer les droits sociaux dans l’UE. 

Voir le : Principe 19 du socle européen des droits sociaux


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AB Habitat : une fin d'année particulière, de nombreux départ mais poursuivons la lutte et la solidarité



  Cette année a été particulièrement difficile à vivre pour les salariés qui ne cessent de dénoncer la dégradation des conditions de travail et de la qualité de service. Le changement de direction n’a pas donné les effets escomptés notamment en matière de réorganisation, il est toujours aussi difficile de savoir qui fait quoi. Cela fait plusieurs mois que l’audit a rendu son rapport sur l’organisation d’AB Habitat, nous regrettons que celui-ci n’ait toujours pas fait l’objet d’échanges pour l’affiner en vue d’établir un diagnostic partagé avec les personnels et leurs représentants.





 Grève à la Sécurité Sociale

Près de 400 agents des organismes de la sécurité sociale ont manifesté à l'appel de la CGT mardi 13 décembre 2022 devant le siège de l'union des caisses nationales de Sécurité sociale à Montreuil (Seine Saint Denis). Venus de toute la France, ils réclament une revalorisation du point d'indice et dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail.

« Augmentez, augmentez la valeur du point. Dix euros, dix euros, c'est ce qu'il nous faut », s'égosille une militante cégétiste à son micro, sur l'air du chant de noël « vive le vent », accompagnée par un chœur de manifestants venus exiger une revalorisation du point d'indice à dix euros, contre 7,49 euros actuellement. En cette matinée glaciale du 13 décembre 2022, jour de la réunion paritaire nationale sur les salaires, près de 400 agents des différentes caisses de la Sécurité sociale (Caisse primaire d'assurance maladie, caisse d'allocations familiales, Caisses d'assurance retraite et de la santé au travail) sont venus de toute la France (Dordogne, Bouches du Rhône, Loire, Indre et Loire, Cher, Calvados, etc.) exprimer leur ras le bol, au siège de l'Ucanss (Union des caisses nationales de sécurité sociale) à Montreuil. Quelques drapeaux de FO, de Solidaires et de la CFDT se sont joints au gros des troupes cégétistes.

Le point à dix euros

Alors que les agents subissent une perte de salaire liée au gel du point d'indice depuis douze ans, les manifestants revendiquent une revalorisation annuelle de la valeur du point, indexée à minima sur l'inflation.  D'après un communiqué de la CGT, « une étude réalisée par la CGT démontre qu'un gestionnaire conseil de la sécurité sociale niveau 3, qui représente une grande partie des salariés, a perdu en 15 ans 33 000 euros avant inflation, il a travaillé gratuitement pendant un an et demi ». Déjà en grève à la même période l'année dernière, les agents n'ont eu de cesse de mettre la pression sur leur employeur, contraint de revenir par cinq fois à la table des discussions. « Finalement, en octobre dernier, le point a été augmenté de 3.5%, mais sur la même période, l'inflation a été de 6.2%. Les deux premiers niveaux de la grille des employés sont passés en dessous du smic. Et le niveau 3 de la grille, qui rassemble la majorité des agents, se fait lui aussi rattraper. Notre bataille, c'est la fiche de paie, qui permet de faire rentrer des cotisations », explique Laurent Piot, responsable national CGT du collectif sécurité sociale.

Perte de sens

En parallèle de la stagnation des salaires, les effectifs ont diminué, des caisses ont été regroupées. « 24000 postes ont été supprimés depuis 2003. Non seulement, les agents sont mal payés, mais ils ne peuvent plus remplir leur mission, faire correctement leur travail en assurant le bon droits aux usagers », déplore Nadine Leclerc, de la CGT des organismes sociaux. Autour d'eux, pour se réchauffer, des manifestants font la chenille, chantent « le chiffon rouge », détournent des airs de Charles Aznavour. « Pour rattraper les quatre mois de retard sur le paiement des indemnités journalières, la caisse a créé une plateforme de liquidation en embauchant uniquement des CDD très peu formés », regrette Isabelle, chargée des dossiers sur les accidents du travail et les maladies professionnelles à la CPAM 92. Pierre Yves, technicien d'accueil à la Caf de Sainte-Etienne reçoit les bénéficiaires d'allocations et traite leurs dossiers. « On a du mal à trouver du sens à ce que l'on fait. On a dégradé l'accueil faute de salariés formés et de procédures qui se contredisent. Un dossier est traité en un mois. On nous propose de faire des heures supplémentaires pour écouler la charge de travail », témoigne cet agent qui travaille depuis 1999 pour 1600 euros nets. Une délégation de salariés devait finalement être reçue par leur direction, après que la police ait empêché les manifestants d'investir le hall du siège. Placide, Michel, agent de la CPAM de Caen depuis 1982, a déjà écrit son discours pour son pot de départ: « je suis entré à la sécu sans connaître son histoire, j'y ai rencontré la CGT, j'y ai trouvé l'amour. Je m'en vais, c'est mon dernier jour. Merci Ambroise Croizat ». Michel plafonne à 1600 euros nets. Il a fait ses calculs. Au train où vont les choses, pour avoir une pension correcte, il ne pourra pas partir avant 67 ans.




Les salariés d'Action logement se mobilise le 4 juillet pour les salaires !  La CGT Action Logement vous convie à une petite pause rev...