Le Gouvernement accélère dans la période sa politique de démantèlement du secteur public. Il envisage de présenter le projet de loi « relatif à l’entreprise publique de la Poste et aux Activités Postales » en procédure accélérée au Parlement, visant à terme la privatisation de la Poste. Dans le même temps, les dirigeants de la SNCF, appuyés par des parlementaires de l’UMP, s’engagent sur les voies de la filialisation de l’activité Fret SNCF. Dans un contexte de crise du capitalisme, où le modèle marchand fait la démonstration de son inefficacité pour répondre aux besoins de la population, la Droite et le Patronat font le choix archaïque d’accélérer la privatisation des Services Publics. Si l’explosion des inégalités, l’évolution des besoins font que l’efficacité des services publics est aujourd’hui remise en question, les libéraux, eux, en tirent arguments pour partout déréglementer, promouvoir le modèle concurrentiel, s’attaquer aux monopoles publics, privatiser, casser les statuts des personnels. Mais, à l’usage, nous savons que la libéralisation et la marchandisation des services révèlent des maux bien plus préoccupants que ceux qu’ils prétendent guérir. La rentabilité des Services Publics, ou pour nous leur efficacité socio-économique, ne saurait en effet se limiter à la seule observation de leurs comptes de résultats, omettant l’importance que ces services ont pour la collectivité toute entière. Il nous faut reconquérir la maîtrise publique des services publics et des entreprises nationales livrés au marché. Revenir sur ce que les gouvernements successifs ont démantelé et privatisé, mais aller plus loin, vers des services publics étendus et démocratisés.
Communiqué de presse
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