28 octobre 2011

37 salariés de Transgourmet mis à pied pour avoir fait valoir leur droit de retrait



communiqué de l’Union Locale CGT d’Arles

Parce que leurs conditions de travail sont déplorables, parce que leur sécurité dans l’entreprise n’est plus assurée, 37 salariés de Transgourmet Saint Martin de Crau ont exercé leur « droit de retrait ». La direction a immédiatement mis à pied oralement les 37 salariés concernés leur interdisant l’accès à leur poste de travail.

Pire, hier, alors que les salariés demandaient toujours à rejoindre leur poste de travail, puisqu’aucune sanction écrite ne leur était parvenue, ils ont eu la mauvaise surprise de trouver dans leur boite aux lettres, non seulement la confirmation de leur mise à pied mais, en plus, une convocation à un entretien préalable au licenciement pour faute grave !!

37 salariés en danger sont donc, pour la direction de Transgourmet, 37 salariés dangereux dont il faut se débarrasser. Les 78 accidentés du travail en un an sur ce site, le salarié gravement blessé et aujourd’hui handicapé, le salarié décédé vont-ils eux aussi se retrouver au ban des accusés ?

L’Union Locale CGT d’Arles dénonce avec force la stratégie de cette direction et de bien d’autres qui érigent « le marche ou crève » en véritable méthode de management, foulant aux pieds le Code du Travail et les droits individuels et collectifs les plus fondamentaux.

Au moment où la justice donne raison aux Ex Lustucru licenciés sans cause réelle et sérieuse après 8 ans de procédure, alors que la CGT n’a de cesse de se battre pour imposer une loi qui permette plus et mieux l’intervention des salariés et des organisations syndicales au travers des Institutions Représentatives du Personnel tels que les Comités d’Entreprise, les CHSCT…, la Direction de Transgourmet St Martin de Crau, remet délibérément en cause l’existence même du CHSCT, prive les salariés du droit légitime à se défendre, à protéger leur vie et leur intégrité au travail.

Cette remise en cause des droits fondamentaux des salariés, si elle était entérinée, non seulement validerait 37 licenciements à Transgourmet mais permettrait aussi à toutes les directions d’entreprise de décliner chez elle ce qui aurait été permis ailleurs. En clair : ce qu’imposerait la direction aux salariés de Transgourmet pourrait, à terme être imposé à tous les salariés.

Depuis de nombreuses années, les salariés de Transgourmet ont massivement choisi la CGT. Ils ont élus des représentants CGT au Comité d’Entreprise et au CHSCT. Ils ont voulu un Syndicat CGT puissant. Ils ont mené avec lui de nombreuses luttes souvent gagnantes. Sur 37 salariés menacés de licenciement, 35 sont syndiqués CGT, parmi eux 3 élus.

Pour l’Union Locale CGT d’Arles la stratégie de la direction de Transgourmet est claire : en se débarrassant de 37 salariés qui veulent faire valoir leur droit, elle tente de se débarrasser, par la même occasion, de la CGT.

Dans ces conditions et même si la lutte des salariés et de la CGT a permi que la direction de Transgourmet St Martin de Crau organise les élections aux CHSCT lundi prochain, avec plus d’un an et demi de retard, , l’Union Locale CGT d’Arles appelle à un

27 octobre 2011

Une caissière risque le licenciement pour avoir ramassé un ticket de caisse




Info CGT

Dans la petite ville de Mondelange, près de Metz, une caissière du magasin CORA risque d'être licenciée. Son tort: avoir ramassé un ticket de caisse d’une cliente qui n’en voulait pas, ayant au verso un coupon de réduction pour un fast food.

Au-delà de cette affaire, c’est le climat social au sein du magasin et de l’entreprise que dénonce la CGT.

Elle voulait l'utiliser pour faire plaisir à son fils, mal lui en a pris. cette représentante du personnel CGT a été peu après «convoquée à la gendarmerie d’Uckange où elle a dû expliquer son geste».

Récupérer un ticket paraît complètement anodin mais c'est assimilé par Cora à un vol car cela serait «sa propriété»,

Une thèse contredite par l'avocat Maitre Eolas, qui estime «qu'un ticket de caisse est la propriété du client dès l'instant où on lui tend. S'il l'abandonne c'est une res derelicta, chose sans maitre».

Si elle n'est ressortie du commissariat qu'avec un rappel à la loi, la caissière a été ensuite convoquée par Cora pour un entretien préalable au licenciement.

Casser la CGT locale

Face aux nombreuses et vives protestations des internautes, sur leur page Facebook les hypermarchés Cora ont annoncé «comprendre les réactions» et être «actuellement en contact avec la direction de l'hypermarché Cora de Mondelange afin de clarifier cette situation».

Ralph Blindauer, l'avocat de la caissière, estime que «c'est bien que ces gens-là se remuent enfin un peu», mais en réalité, selon lui, «ce n'est pas ma cliente qui est visée, mais André Matz, délégué syndical central CGT». «Le directeur de ce Cora est arrivé avec une feuille de route, raconte-t-il. Il a été envoyé pour casser Matz, qui est aussi membre du Conseil des Prud'hommes de Thionville». Mais l'homme étant trop coriace, il aurait été décidé de s'attaquer aux élus autour de lui, moins résistants, assure l'avocat.

L'acharnement n'est donc pas nouveau, pour Ralph Blindauer, «sa femme qui y travaillait aussi est en dépression, une autre salariée a démissionné».

Climat social tendu
« Derrière cette affaire, c’est le délégué syndical CGT du magasin, André Matz, que la direction cherche à casser » , affirme Me Blindauer, défenseur des deux employés. Interrogé, le représentant du personnel au comité central d’entreprise confirme le climat social très tendu qui règne au sein du magasin mais aussi du groupe Cora. « On a d’abord cherché à m’attaquer personnellement : depuis l’arrivée du nouveau directeur du magasin, j’ai reçu 34 lettres recommandées, explique-t-il. Aujourd’hui, la direction tente de faire le vide autour de moi en s’attaquant aux autres délégués CGT. » Un syndicat largement majoritaire au sein de l’établissement de Mondelange qui a remporté 85 % des voix lors des élections professionnelles en mars.

Plusieurs plaintes auraient été déposées par des employés au conseil des prud'hommes et au pénal contre la direction. Selon André Matz, l’inspection du travail aurait également constitué un dossier sur l’entreprise.

Au-delà de ces affaires successives, c’est l’emploi qui est menacé selon la CGT. « Entre février 2010, date de l’arrivée du nouveau directeur, et fin septembre 2011, l’effectif du magasin est passé de 346 à 304 » (quelques embauches ont cependant été effectuées à des postes-clés) alors que « d’août 2010 à septembre 2011, 862 intérimaires ont été employés au sein du magasin » , une situation exceptionnelle d’après André Matz qui a fourni ces chiffres.





Dans un communiqué, la députée PS de Mondelange Aurélie Filippetti avait appelé la direction à "mettre fin à cette mascarade honteuse au nom du respect de l'action syndicale".

Europe Ecologie-Les Verts (EELV) avait aussi invité Cora à "mettre un terme final à cette procédure absurde", et fustigé l'attitude du parquet qui "en l'espèce aurait été bien inspiré de rappeler à la société Cora qu'il y a d'autres priorités pour la justice que de s'occuper de tickets de caisse destinés à la poubelle d'un supermarché"

PS :donc si d'aventure il se faisait que ce ticket de caisse reste la propriété de Cora une fois donné à la cliente... alors, Cora est donc responsable de tous ses tickets de caisse abandonnés dans la nature et de ce fait, devrait venir les ramasser sur simple appel d'un citoyen



21 octobre 2011

La CGT France Télévisions dénonce un " déni de l'information sur les départements francais d'Outre-mer "

Info:CGT le 21 octobre

Dans une lettre adressée au PDG de France Télévisions, la CGT de la télé publique dénonce la ligne éditoriale des journaux télévisés en France qui n’apportent pas à la population en France les informations nécessaires à une compréhension minimale de la situation dans un département de la République secoué par un mouvement social sans précédent. Nous reproduisons ce courrier publié par "Acrimed", avec des inter-titres de "Témoignages".

La CGT demande au président de France Télévisions s’il a reçu « des consignes strictes venues d’ailleurs pour mettre un tel couvercle sur des événements aussi importants et aussi tragiques.

Monsieur le Président,
La CGT ne peut admettre la manière dont votre directeur délégué chargé de l’information conçoit le traitement de l’actualité française à la grand-messe du 20 heures de France 2, quand il s’agit des réalités ultramarines de départements qui sont tout aussi français que le Haut-Rhin ou le Var et sur lesquels on fait l’impasse quasi quotidiennement.
Qu’avez-vous l’intention de faire, Monsieur le Président, pour que cesse la « discrétion » avec laquelle on évoque essentiellement à travers des « off » la répression brutale de manifestations, qui ont jeté dans la rue la population mahoraise dont la vie est rendue de plus en plus impossible par les prix prohibitifs imposés par les monopoles sur les importations et la grande distribution.
Depuis plus de trois semaines, un département français est à feu et à sang. Les entreprises sont fermées, les rues bloquées, l’économie en plein effondrement. Face à un préfet qui pour seule réponse a demandé l’intervention des blindés contre une population en plein désarroi et un gouvernement attentiste qui semble vouloir laisser pourrir la situation, malgré les deux visites de sa ministre de l’Outre-mer, qui a proposé des bons d’achat aux Mahorais pour résoudre leur problème de hausse de prix, ce qui a renvoyé plus de 20.000 Mahorais dans la rue samedi dernier, c’est le grand silence à France Télévisions.

Pas la moindre analyse réelle de ce qui se passe

C’est sur le Net qu’il faut aller pour découvrir le nouveau visage de Mayotte : « l’île aux Parfums », qui ressemble désormais à une zone de guerre engagée contre la population, tel qu’on pouvait la voir au Chili sous Pinochet. La semaine dernière un enfant de 9 ans a perdu un œil à cause des violences policières quotidiennes. Impossible de faire la moindre course, même les pharmacies ont été fermées. Savez-vous, Monsieur le Président, que le revenu moyen est à Mayotte de 310 euros par mois et que le RMI proposé pour les Mahorais dépasse à peine les 100 euros mensuels ?
Face à cette crise historique, pas le moindre sujet de fond, pas la moindre analyse réelle de ce qui se passe dans ce département dans nos journaux télévisés nationaux durant les trois semaines écoulées.
Comment justifiez-vous, Monsieur le Président, d’un tel choix de traitement de l’information ? Notre rôle n’est-il pas d’informer de manière honnête et complète ? Quelle est donc l’éthique professionnelle de ceux que vous avez nommés pour gérer l’information ? Pourtant, la rédaction de Mayotte fait son travail, prenant des risques énormes, chaque jour, pour faire circuler l’information. Elle renvoie des images proposées par Outre-mer 1re, pour les JT de 20 heures et pour le 19/20 de France 3. TF1 nous en a même achetées. Pourquoi donc une telle posture des « stars du 20 heures » alors que tous les éléments sont à portée de main pour informer ?

Même l’Europe est au courant

Nous avons, le 3 octobre dernier, posé à monsieur Thuillier une série de questions, vous étiez vous-même destinataire de cette interpellation de la CGT (…)
Pouvez-vous réellement qualifier de « couverture de l’information » ce que fait votre présentateur du 20 heures de France 2, depuis que la CGT a adressé ce courrier, se contentant d’inclure quelques « off discrets » perdus dans son journal, sans aucune mise en perspective de la situation. Il est même allé jusqu’à mélanger le problème des yaourts trop sucrés vendus dans les Outre-mer avec les images de son « off quotidien » sur les manifestations à Mayotte. Une situation qui fait pourtant éclater au grand jour un problème de société, comparable à celui des autres Départements d’Outre-mer, pour lesquels France Télévisions avait aussi attendu des semaines avant de commencer à en rendre compte sur les éditions d’informations nationales.
Mardi 11 octobre, le gouvernement a été interpellé à l’Assemblée nationale à propos de ce qui se passe à Mayotte. Un député a cité un représentant de la majorité à Mayotte, qui lui-même a dit qu’il avait honte de ce qui se passe dans ce département ! Vendredi dernier, l’Europe a été saisie par les élus mahorais et une enquête devrait être menée sur les dérives des prix, liées aux monopoles de quelques-uns sur l’économie locale.
Et pendant ce temps-là, à France Télévisions, on produit un « petit off » le soir sur France 2, et c’est sur le Net qu’il faut aller pour voir les blindés foncer sur la population désemparée.

Demande d’explication

Auriez-vous des consignes strictes venues d’ailleurs pour mettre un tel couvercle sur l’information à Mayotte ? L’État pense-t-il que c’est en cachant ce qui se passe à la grande majorité des Français qu’il va régler les problèmes qu’il a lui-même créés, tant à Mayotte que dans les autres départements et pays d’Outre-mer, par sa gestion coloniale inchangée depuis le siècle dernier, refusant le droit à la dignité de populations de plus en plus pauvres et permettant l’enrichissement scandaleux de quelques-uns sur le dos du plus grand nombre ? Quel est le but poursuivi par une telle négation de ces réalités au journal de 20 heures sur la 2 ?
Nous vous demandons, Monsieur le Président, de bien vouloir vous en expliquer publiquement (…).

Où sont les réalités ultramarines ?

Nous n’avons pas retenu en effet dans le cahier des charges de France Télévisions que France Ô avait pour vocation à ressembler à un « ghetto » qui serait dédié à la diversité dans l’audiovisuel public, ce qui vous permettrait de faire l’impasse sur les autres chaînes de ce que vivent les populations de ces départements français entièrement à part, vous contentant de réduire les réalités ultramarines à une succession de clichés éculés, qui semblent tragiquement perdurer à France Télévisions si l’on s’en tient à la lecture qu’en font une trop grande partie de ces quelques « savants journalistes » décideurs de ce qui doit ou pas être exposé dans les JT du soir et sous quelle forme.
Dans l’attente de votre réponse, nous vous prions de recevoir, Monsieur le Président, nos sentiments les meilleurs.

Pour la CGT de France Télévisions, les délégués syndicaux centraux : Marc Chauvelot, Sophie Arouet, Jean-François Tealdi, Luc Deleglise, Pierre Mouchel.

20 octobre 2011

Hommage aux fusillés de Chateaubriand le dimanche 23 octobre 2011.

Le dimanche 23 octobre 2011, nous serons des milliers avec la jeunesse pour un Hommage populaire aux Résistants, Fusillés, Déportés, Internés.

Sachons rester fidèles à leur mémoire et à l’idéal pour lequel ils sont tombés le 22 octobre 1941 à Châteaubriant

Se Souvenir et être Vigilants Pour ne pas revivre le passé

SOYONS DIGNES D'EUX

Cliquez sur le lien ci-dessous
http://www.cgt.fr/70e-anniversaire-des-Fusilles-de.html

Programme de la cérémonie, cliquez sur le ci-dessous
http://cgt-nantes.fr/spip/IMG/pdf/Affichette_2011_A4_Anamorph.pdf

Un salarié décède aux Papeteries de Condat. 80 salariés au chômage technique et des salariés sous le choc

Info : CGT

Le décès accidentel d'un employé, mardi, met l'entreprise en émoi. La production a été stoppée sur la zone où il travaillait.
Des machines stoppées et des salariés sous le coup de l'émotion. Suite à la chute mortelle d'un employé de 50 ans aux Papeteries de Condat, c'est à la fois le temps du deuil et des questions. Hier, la production de la zone sur laquelle l'homme travaillait au moment du drame était à l'arrêt pour les besoins de l'enquête confiée à la gendarmerie.

Dans le même temps, le Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) a tenu une réunion lors de laquelle « une minute de silence a été respectée », précise l'attachée de presse de la direction. Il en est ressorti la décision de mener une enquête interne. À cet effet, une réunion de travail est prévue aujourd'hui, à laquelle participeront les responsables de la sécurité, de la fabrication et de l'équipement, les membres du CHSCT ainsi que le représentant des services techniques.

« On se pose des questions » À midi hier, l'ambiance à la sortie de l'équipe du matin des Papeteries était morose. Même pour ceux qui ne connaissaient pas Marc Michel, le défunt, la matinée a été « tendue », disent-ils. « On se pose des questions, on se demande ce qui est arrivé », témoignent certains.

Quant à ses anciens collègues de la coucheuse 5 (la chaîne sur laquelle Marc Michel travaillait), la plupart, trop choqués, ne veulent pas parler. Quelques-uns laissent échapper quelques mots, mais sans trop évoquer l'homme qu'ils ont connu : « Il travaillait depuis douze ans sur cette machine… »

Aux Papeteries de Condat, ce qui domine chez les salariés, c'est l'incompréhension : « Entre la passerelle où il était et la presse, il y a moins de 20 cm, comment a-t-il pu tomber ? », s'interroge-t-on.

Cellule de soutien La direction a mis en place une cellule de soutien dans l'entreprise, en particulier pour les salariés de la coucheuse 5 : « L'infirmière du travail est aussi passée nous voir, confient certains. Les responsables nous ont parlé, ils nous ont encouragés à rester groupés. »

Au passage, quelques-uns signalent toutefois que l'accident est survenu sur une chaîne qui accusait, depuis septembre, six jours de chômage technique par mois. « Même avec des compensations, il y a des pertes de salaire et on n'a pas les primes de dimanche », commente un employé. Quel rapport avec l'accident de Marc Michel ? A priori aucun, si ce n'est d'affecter le moral de l'équipe. Était-ce le cas de Marc Michel ? L'enquête le déterminera peut-être.

Fermeture de la papeterie d’Alizay

Info: CGT

Le groupe papetier finlandais M-real a annoncé le 18 octobre 2011, la fermeture de son usine d’Alizay dans l’Eure, après l’échec des négociations avec deux candidats à la reprise. Le personnel a décidé de cesser le travail et de bloquer le site, qui emploie 330 salariés. Début mai, le groupe finlandais avait mis en vente cette usine dans le cadre d’un plan de restructuration européen visant à transformer M-real, qui fabrique des ramettes 
de papier, en une société dédiée au carton d’emballage.




Un salarié décède aux Papeteries de Condat. 80 salariés au chômage technique et des salariés sous le choc

Info : CGT

Le décès accidentel d'un employé, mardi, met l'entreprise en émoi. La production a été stoppée sur la zone où il travaillait.
Des machines stoppées et des salariés sous le coup de l'émotion. Suite à la chute mortelle d'un employé de 50 ans aux Papeteries de Condat, au Lardin, mardi (lire « Sud Ouest » d'hier), c'est à la fois le temps du deuil et des questions. Hier, la production de la zone sur laquelle l'homme travaillait au moment du drame était à l'arrêt pour les besoins de l'enquête confiée à la gendarmerie.

Dans le même temps, le Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) a tenu une réunion lors de laquelle « une minute de silence a été respectée », précise l'attachée de presse de la direction. Il en est ressorti la décision de mener une enquête interne. À cet effet, une réunion de travail est prévue aujourd'hui, à laquelle participeront les responsables de la sécurité, de la fabrication et de l'équipement, les membres du CHSCT ainsi que le représentant des services techniques.

« On se pose des questions » À midi hier, l'ambiance à la sortie de l'équipe du matin des Papeteries était morose. Même pour ceux qui ne connaissaient pas Marc Michel, le défunt, la matinée a été « tendue », disent-ils. « On se pose des questions, on se demande ce qui est arrivé », témoignent certains.

Quant à ses anciens collègues de la coucheuse 5 (la chaîne sur laquelle Marc Michel travaillait), la plupart, trop choqués, ne veulent pas parler. Quelques-uns laissent échapper quelques mots, mais sans trop évoquer l'homme qu'ils ont connu : « Il travaillait depuis douze ans sur cette machine… »

Aux Papeteries de Condat, ce qui domine chez les salariés, c'est l'incompréhension : « Entre la passerelle où il était et la presse, il y a moins de 20 cm, comment a-t-il pu tomber ? », s'interroge-t-on.

Cellule de soutien La direction a mis en place une cellule de soutien dans l'entreprise, en particulier pour les salariés de la coucheuse 5 : « L'infirmière du travail est aussi passée nous voir, confient certains. Les responsables nous ont parlé, ils nous ont encouragés à rester groupés. »

Au passage, quelques-uns signalent toutefois que l'accident est survenu sur une chaîne qui accusait, depuis septembre, six jours de chômage technique par mois. « Même avec des compensations, il y a des pertes de salaire et on n'a pas les primes de dimanche », commente un employé. Quel rapport avec l'accident de Marc Michel ? A priori aucun, si ce n'est d'affecter le moral de l'équipe. Était-ce le cas de Marc Michel ? L'enquête le déterminera peut-être.

19 octobre 2011

Les élections professionnelles dans la fonction publique. Une démocratie pleine et entière reste à gagner

INFO:CGT

Les agents de la fonction publique d’état et hospitalière, titulaires et non titulaires, vont élire leurs représentants dans les différentes institutions représentatives de leurs champs d’activités.

Ces élections se déroulent dans le cadre des nouvelles règles de représentativité suite aux accords de Bercy et à la loi du 5 juillet 2010 relative à la rénovation du dialogue social dans la fonction publique.

Faisant de la démocratie et de l’expression des salariés un axe majeur de sa démarche, la CGT a voulu que de nouvelles règles de représentativité soient mises en place permettant aux salariés de déterminer eux-mêmes la légitimité de chacune des organisations syndicales dans les négociations.

L’importance de l’échéance électorale en cours est donc déterminante et constitue une première.

Force est de constater, hélas, que les pouvoirs publics n’ont pas mis les moyens nécessaires pour permettre à l’ensemble des agents concernés d’exercer pleinement leurs droits de vote.

Complexité du vote, retard dans l’acheminement du matériel électoral, erreurs innombrables ; pour des dizaines de milliers d’agents, l’exercice du droit de vote s’avère être une véritable course d’obstacles.

Ainsi par exemple, au Ministère de la Justice, les élections ont dû purement et simplement être reportées, l’administration étant incapable de confirmer si le matériel électoral serait à disposition de l’ensemble des agents concernés le jour du vote ; mettant hors délais de fait tous les votes par correspondance. La totalité des organisations syndicales avaient pourtant depuis de nombreuses semaines alerté sur le retard pris sans avoir été entendue.

Dans l’éducation nationale, le vote uniquement électronique est source de nombreux dysfonctionnements. La procédure de vote elle-même est extrêmement compliquée relevant même parfois du parcours du combattant. La CGT estime que pour 10% des effectifs les conditions ne sont pas remplies pour pouvoir voter dans un cadre normal. Ainsi, les agents non titulaires n’ont même pas reçu les notices d’explication pour leurs votes et sont donc invités à voter sur une adresse électronique dont la plupart n’ont pas connaissance. Toutes ces difficultés vont inévitablement peser sur la participation dans l’éducation nationale.

Dans la fonction publique hospitalière, la responsabilité de l’organisation du scrutin confiée aux Agences Régionales de Santé provoque dans de nombreux cas désorganisation, voire même aberration. Ainsi, par exemple, les 7 000 agents de la Pitié Salpetrière n’auront qu’un seul bureau de vote. Sachant qu’il faut mettre 20 urnes à disposition pour l’ensemble des votes et que le temps pour voter est limité, il est évident que cela conduira certainement de nombreux agents à renoncer à leurs droits de vote.

Sur les listes de candidats à l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris, nous avons dénombré pas moins de 60 erreurs, ce qui nous semble démontrer le peu de sérieux et de considération des pouvoirs publics.

Dans la Fonction publique hospitalière, nous estimons à plus de 120 000 le nombre d’agents confrontés à des difficultés d’organisation du scrutin, soit prés de 10 % de l’effectif total.

La CGT interpelle solennellement le Ministre de la fonction publique sur toutes ces anomalies, et il ne s’agit ici que de quelques exemples. Elle condamne avec force le manque de moyens mis à disposition à tous les niveaux pour l’organisation de ces élections ayant pour conséquence de priver des dizaines de milliers de salariés de leurs expressions démocratiques.

Elle appelle les salariés à ne pas se laisser décourager et exercer massivement leurs droits de vote en faveur des listes CGT afin d’exprimer fortement leurs attentes sociales et leurs exigences démocratiques.

Montreuil, le 19 octobre 2011





14 octobre 2011

Le vendredi 23 septembre 2011, l'Union Locale CGT de Coulommiers à inauguré ses nouveaux locaux à l'Espace La Fayette,

Avec la présence de Frédéric IMBRECHT secrétaire général des mines et énergie- membre de la direction nationale de la CGT (en remplacement de Bernard Thibault dans le Finistère ce jour là).
Pascal JOJY secrétaire général de l’URIF CGT, Jean Louis Chomet secrétaire à l'URIF 77,
Valérie Lesage secrétaire générale de seine et Marne, les élus, Madame Ginette Motot 1er adjoint à la ville de Coulommiers( en remplacement de Monsieur Franck Riester Député-maire de Coulommiers, par un rendez-vous imprévu ) et de nombreux militants et sympathisants

Discours d’inauguration, de Patrick Arnould secrétaire général de l'UL CGT de Coulommiers

Mesdames et Messieurs, chers camarades. Au nom de la direction de l’Union Locale CGT je vous adresse à toutes et à tous mes sincères remerciements pour l’intérêt que vous nous manifestez par votre présence aujourd’hui autour de nos nouveaux locaux.

Merci à Frédéric IMBRECHT membre de la direction nationale pour la CGT.
Merci à Pascal Joly secrétaire général de l’Union Régionale Île de France CGT.
A notre très chère Valérie Lesage secrétaire générale CGT de Seine et Marne.
A Jean Louis Chomet ancien secrétaire de Seine et Marne pour lequel les militants de Coulommiers ont une grande estime.
Merci aux différents élus de la municipalité de Coulommiers,
Merci à Maître Sophie DEBRAY, avocate

Leur présence est pour nous un gage de mérite pour le travail que nous développons avec les syndicats et les salariés de notre territoire.

Nous remercions Madame MOTOT Ginette 1er adjoint à la ville de Coulommiers en remplacement de Monsieur Franck Riester Député-maire de Coulommiers. Un rendez-vous imprévu l’empêche d’être parmi-nous. Quoiqu’il en soit, la présence de plusieurs élues nous laisse penser que notre rôle et notre activité est reconnu et dépasse les enceintes des ateliers, des établissements et entreprises car nous nous inscrivons pleinement dans le développement économique et social du bassin columérien.

Merci à Monsieur Fraslin directeur du Centre hospitalier de Coulommiers. Sa présence m’honore, nous honore.

Si dans les années 1968 jusque dans les années 1975 peu de salariés avaient de conflits avec leur employeur, ce n’est plus vrai aujourd’hui. Nous recevons depuis quelques années environs 1000 salariés par an. Je me dois de rappeler que cette structure n’est pas une institution. L’union Locale fonctionne avec des militants bénévoles qui combattent l’injustice. Notre structure a pour but la défense des salariés et ce, quelque soit leur idéologie politique, philosophique ou religieuses.
Nous nous efforçons de présenter une Union Locale revendicative, combative, disponible, accueillante, tolérante et respectueuse. J’en profite pour remercier tous mes camarades avec qui militer est pour moi un honneur et un réel plaisir.

Il n’y a pas un jour ou des attaques, des procédures, des remises en cause d’acquis et de droits, ne frappent les salariés. Nul ne peut demeurer sans soutien.

Une de nos missions est de les accueillir, les renseigner, les conseiller et pour certains d’entre-deux de plus en plus nombreux, nous établissons leur dossiers et les défendons devant le conseil des prud’hommes et de plus en plus souvent devant la Cour d’Appel de Paris. Il faut le dire, nous sommes la seule organisation syndicale sur notre territoire à mettre à disposition de tous les citoyens d’un vaste territoire rural une permanence d’accueil et ce, depuis 1998.

Vous l’aurez compris, les unions locales, outils historiques de l’expression et mise en valeur des mouvements sociaux et des acquis importants de la classe ouvrière ont une importance capitale pour mener les luttes. L’union locale permet par ailleurs de construire les solidarités, de faire vivre un syndicalisme de proximité adapté aux diverses situations. L’Union locale apporte l’aide pratique à la constitution de nouveaux syndicats et apporte toutes formations nécessaires à leur développement.

C’est pour cela que de plus en plus de salariés de toutes catégories ainsi que des retraités nous font confiance. Pour bon nombre de citoyens, cette UL est considérée, respectée, crainte parfois, ce qui prouve qu’elle est active, efficace et disponible pour défendre les intérêts des salariés, retraités et chômeurs. Bien sur, quelques fois, des attaques fusent et le Secrétaire Général en prend pour son grade. Fort heureusement, l’Unité des syndicats, des syndiqués, des membres de la direction de l’UL fait que ces attaques échouent lamentablement les unes après les autres.

Notre structure ne cesse de se renforcer en militants, bien que chaque année nous perdons des syndicats parce les entreprises ferment ou dégraissent comme la chocolaterie et Tourneroche à Rebais, Droguet à Jouy S/ Morin, Arjo-wiggins Crèvecœur à Boissy le Chatel, la CEI à Coulommiers et plus récemment la nouvelle Brochure et Brodard à Coulommiers.

Nous occupions nos anciens locaux de l’union locale depuis 1968. A cette époque et devant l’exigence que portaient les syndiqués CGT avec les salariés à se réunir pour coordonner les luttes, les élus n’ont eu d’autre choix que nous attribuer un petit local. Nous avions la possibilité de nous réunir plus nombreux à condition de prévoir pour réserver une salle plus grande qui était malgré tout limitée en nombre de personnes pour des raisons de sécurité. Avec le temps, ces locaux trop exigus sont devenus, vétustes et insalubres. Nous devions y recevoir les salariés dans la détresse et sans confidentialité. Depuis de nombreuses années et malgré nos exigences argumentées, nos demandes restaient négligeables aux yeux des politiques. Combien de fois avons-nous entendu… »Mais comment faites-vous pour travailler dans ces conditions ? »

Notre capacité et notre dévouement pour aider nos concitoyens dans les moments les plus difficiles de leur vie au travail et à la retraite à peut être permis que les élus de notre municipalité aient eu un regard plus réaliste en nous accordant ces moyens qui répondent mieux à notre activité.

Les syndiqués de L’union locale CGT de Coulommiers, soucieux et attentifs à l’évolution de la CGT, première centrale ouvrière en France, sont fiers de vous présenter leurs nouveaux locaux.

Ces nouveaux locaux répondent aux exigences d’un syndicalisme moderne. Vous le verrez, Ils sont spacieux, fonctionnels et accueillant. Les réunions de travail, les permanences syndicales et juridiques sont plus agréables. En effet, ces dernières ne désemplissent pas et de plus en plus de salariés viennent se renseigner sur leurs droits. La nouvelle disposition des bureaux permet plus de confidentialité lors des entretiens. Autre nouveauté, une salle de réunion sera utilisée en salle de cours pour des formations syndicales économiques et sociales ouvertes à tous les salariés avec la possibilité de les mettre à disposition pour des formations décentralisées de l’Union Départementale.
Je veux rassurer les autres associations, les salariés de la crèche, les locataires voisins, nous resterons intègres et nous occuperons ces lieux dans le respect de tous.
Je veux aussi rassurer certains camarades…, ces nouveaux locaux confortables ne nous ferons pas oublier le terrain des luttes… mais devraient au contraire nous permettre, plus nombreux, d’occupez le lieu où la CGT se fait le plus entendre : la rue !
Je finirais ces propos pour que soit en tout premier lieu et au nom des dirigeants et syndiqués CGT de notre territoire remercié Monsieur Franck Riester Député-maire de Coulommiers. Par ce geste républicain il a fait preuve de respect et d’intelligence. Malheureusement, la situation faites à Coulommiers n’est pas la même partout : A Montereau, alors que les bâtiments où se trouve l'Union Locale CGT vont être détruits, depuis des mois la municipalité de M Jego bloc toutes solutions de relogement créant une vive inquiétude auprès des militants et des salariés pour l'activité de la CGT dans cette région.
Merci à monsieur Riester qui nous a écouté, entendu et qui nous permet de pouvoir enfin travailler dans des conditions très acceptables et dignes, en nous attribuant ces nouveaux locaux, ouverts, prêt à accueillir, prêt à informer et former, prêt à servir, prêt à vivre.

Je vous remercie tous pour votre attention.


Intervention de Frédéric IMBRECHT, représentant de la Direction Confédérale de la CGT Avant toute chose, permettez moi d’excuser Bernard Thibault qui n’a pu être présent à cette inauguration. Sa participation était déjà programmée pour d’autres initiatives liées à la campagne des élections professionnelles du 20 octobre dans la fonction publique d’état et hospitalière ainsi qu’aux journées de mobilisation des 6 et 11 octobre 2011. Il aurait souhaité être présent parmi vous, car comme vous le savez, Bernard fait partie des ces camarades (il en est même la locomotive) qui considèrent que la dimension interprofessionnelle de notre activité syndicale, en territoire, doit prendre une nouvelles dimension au regard des besoins, des attentes des salariés, des privés d’emploi, des retraites ainsi aux enjeux auxquels ils sont confrontés.

Patrick a très bien décrit le rôle essentiel de l’Union locale pour la CGT, mais aussi et surtout, pour les syndiqués et les salariés du territoire. Nous le mesurons d’autant plus aujourd’hui, alors que la crise pousse ici où là à des réflexes de repli sur soi dans les entreprises, alors que la crise plonge des millions de salariés dans le chômage, la précarité, ce qui amplifie la pauvreté dont le seuil atteint, dans un pays comme la France, est un véritable crachat de la part de ceux qui se vautrant dans l’argent qu’ils cumulent sans se lever tôt pour aller au travail, alors que des forces politiques et le Medef utilisent cette crise et ses conséquences désastreuses pour le salariat, la jeunesse et nos Vieux afin de nourrir les divisions entre ceux qui ont encore des droits et ceux plongés dans la précarité durable, alors que d’autres encore, attisent les oppositions entre salariés français et salariés migrants, entre immigrés « légaux » et travailleurs sans papier, pour nourrir des haines et le racisme….
Nous considérons qu’il n’y aura pas de sortie de crise durable si le travail, sa reconnaissance, sa valeur salariale, ne soient le cœur d’une politique qui ne soit pas régulatrice des marchés, mais qui affronte les marchés financiers et spéculatifs qui nous ont mis la situation où nous en sommes aujourd’hui et qui de toute façon en demandent, et en redemandent. Ils en redemanderont toujours plus tant que les gouvernements élus et ceux qui prétendent gouverner accepteront de calquer leurs décisions à partir des injonctions, des agences de notation, et non, à partir d’une vision de l’intérêt général des populations en France , en Europe et dans le monde. La démocratie, la politique d’un pays, cela ne peut pas s’exercer par une règle de plomb pour labelliser à coups de AAA comme on labellise les andouillettes.

C’est par ce que nous en avons marre d’être pris pour des andouilles que nous considérons que la seule règle d’Or qui doit valoir, c’est de répondre enfin aux exigences du monde du travail et non plus à celle du capital. La seule règle d’or pour nous, ce sont les mobilisations pour imposer, entreprise par entreprise, et dans les convergences professionnelles, interprofessionnelles, les revendications élaborées, décidées par les salariés avec les Organisations Syndicales.

Dans cette période où tout appelle à l’unité des salariés et de leurs organisations syndicales, nous le savons, le contexte unitaire est difficile. Mais ne rien faire, y compris dans ce contexte, ce serait laisser faire !! C’’est pour nous, à la CGT inimaginable ! C’est parce que nous sommes raisonnables, que nous avons raison de dire que la crise, c’est eux, la solution … c’est nous.

Cette crise systémique et démocratique appelle aussi plus de solidarité, parmi nous, les salariés, dans les lieux de travail, avec les privés d’emploi et les retraités sur les territoires mais aussi entre nous, peuples européens et au delà dans le monde. Faire vivre des solidarités, ce n’est pas seulement , pour nous, faire appel à nos valeurs, à notre histoire commune. C’est essentiel à la mémoire, surtout dans des périodes, comme celle-ci. La solidarité c’est aussi une question d’efficacité. Plus nombreux à partager, faire vivre des objectifs communs ; plus nombreux à en débattre autour de nous, plus nombreux à se mobiliser autours des 10 exigences de la CGT pour sortir de la crise ; plus nous serons en mesure de nous faire entendre et de gagner dans l’atelier, où il n’y a pas de petite victoire lorsque l’on obtient une augmentation de salaires, des embauches, des améliorations des conditions de travail, dans les professions et dans la politique du Medef et du gouvernement

Nous avons même la faiblesse de penser que ces objectifs et ces mobilisations unitaires, solidaires pèseront également comme nous l’avons vu en 2010 dans le conflit des retraites dans les postures politiques parmi ceux qui ambitionnent être une alternance, alors que ce dont il doit être question en 2012, c’est une alternative au libéralisme qui, même accolé du mot social en amont ou en aval, nous enfonce encore plus dans le mur. Nous ne pouvons pas, nous les militants de la CGT, faire de la solidarité comme un cordonnier. Être solidaire pour tous, cela doit aussi nous amener à l’être en nous. De ce point de vue, le 49ème congrès de la CGT a convenu que nous n’étions pas bien chaussés en matière d’organisation territoriale, en particulier en matière d’existence et de vie d’une CGT interprofessionnelle dans les localités, d’où l’importance de cette initiative de l’obtention de nouveaux locaux. Ils sont fonctionnels et le seront d’autant plus que les syndicats et sections syndicales en feront leur maison commune, pas seulement pour y venir et y être bien accueilli, mais surtout pour déterminer ensemble des plans de travail et de déploiement sur le territoire de l’UL pour les impulser, chacun à partir de ses moyens pour aller aider là où sommes plus faible et là où le syndicat , le fait syndical n’existe pas.

Les secteurs en croissance d’emplois, sont ceux où la syndicalisation est le plus faible. Développer la syndicalisation partout où elle est faible. Développer la syndicalisation partout où elle est faible est donc un défi à relever ensemble car aucun syndicat CGT ne peut se considérer fort dans son périmètre d’activité si la CGT est globalement faible autour. Au contraire , parvenir à ce qu’il y ait deux ou trois fois plus de syndiqués CGT changerait pour tous, durablement, les conditions, dans lesquelles s’exercent l’activité et le rapport de force global. C’est bien au périmètre de l’Union Locale que doivent se retrouver les syndicats, les sections syndicales pour déterminer nos objectifs en la matière, les cibles, les parrainages, dans de vrais élans conquérants et solidaires dans la conquête. Bref ! si ces nouveaux locaux doivent vous conduire plus nombreux à dire »je vais à l’UL »soyons aussi tous à considérer que l’Ul c’est notre outil pour bâtir partout la CGT et une démarche revendicative sur le territoire à partir des entreprises. L’Ul ne doit pas seulement être utile à celles et à ceux qui n’ont pas la chance d’avoir un syndicat CGT et c’est déjà immense..
L’Ul ne doit pas seulement être un lieu de camarades hyper dévoués à l’interpro »détachés » par leurs syndicats, qui parfois par ce geste considèrent qu’il ont fait leur B A. C’est déjà pas mal parce que d’autre aussi crient parfois : « Mais que fait l’Ul… »sans même se poser la question de ses moyens ou l’appellent quand ils en ont besoin.

Pour toutes ces raisons , je veux également vous saluer Mr Riester,, pour votre attitude à l’égard de la CGT lui permettant d’exercer une activité syndicale dans des conditions dignes que nous représentons. Vous l’aurez compris, nous ne sommes pas forcément d’accord sur beaucoup de points de la politique menée par le gouvernement actuel et sa majorité dont vous êtes un parlementaire. Nos remerciements sont d’autant plus respectueux et sincères que d’autres Maires UMP, aujourd’hui Ministre du travail n’a pas la même courtoisie et la même attitude républicaine vis-à-vis de la première centrale syndicale française à St Quentin. Mais nous, comptons sur vous pour lui glisser quelques mots.

Bon courage à vous toutes et tous. Que vive votre Union Locale dans le soucis de tous de faire rayonner la CGT, plus que jamais au service et avec le monde du travail.


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13 octobre 2011

Bernard Thibault juge "scandaleuse" la modulation du temps de travail votée par les députés

Info : AFP

PARIS — Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault a jugé jeudi "scandaleuse et inique" la mesure modulant le temps de travail adoptée mercredi par l'Assemblée nationale.

"L'Assemblée nationale a modifié la législation sur le temps de travail, sans aucune concertation avec les syndicats, pour autoriser une plus grande souplesse, une plus grande flexibilité des horaires de travail pour les employeurs, c'est une décision scandaleuse", a dit M. Thibault sur LCI.

Cet article, qui selon la CGT revient sur des décisions de la Cour de cassation, a fait l'objet d'une vive opposition notamment des députés PS et GDR (PCF et Parti de Gauche).

M. Thibault a appelé le gouvernement "à revoir (cette) décision inique".

Sur la journée de mobilisation syndicale mardi, Bernard Thibault était "plutôt satisfait" parce que "beaucoup de salariés du privé se sont mobilisés", comme ceux de l'usine Fralib dans les Bouches-du-Rhône. Le groupe Unilever dont Fralib dépend, a décidé de sa fermeture "pour délocaliser son activité dans un pays où les coûts salariaux sont moindres", selon M. Thibault.

Par ailleurs, le secrétaire général de la CGT, a critiqué "la politique de l'emploi" du gouvernement et plus particulièrement "ce choix qui consiste à faire faire plus d'heures supplémentaires aux salariés déjà au travail", qu'il a chiffré à 186 millions, soit l'équivalent de 400.000 emplois.

M. Thibault a déploré qu'en France aujourd'hui on travaille "entre 30 et 50 ans avec une souffrance de plus en plus accrue" parce qu'avant 30 ans, "c'est très difficile de trouver du travail et arrivé à 50 ans, on est de plus en plus menacé de licenciement".

Le leader cégétiste a également fait remarquer la progression de la "précarisation de l'emploi" des fonctionnaires et rappelé le rendez-vous électoral du 20 octobre, jour des élections professionnelles dans la Fonction publique.

Pas de permanence lundi 30 septembre 2024 !

 Attention, en l'absence de camarade pour tenir notre permanence du lundi, l'Union locale CGT de Coulommiers et ses environs sera fe...