Info CGT
Nicolas Sarkozy veut durcir un peu plus les contrôles sur les demandeurs d'emploi indemnisés. Pourtant, les chômeurs sont déjà soumis à une surveillance stricte.
La petite phrase de Sarkozy a dû faire bondir plus d'un chômeur. Le Président de la République a exigé des "contrôles plus précis et plus exigeants pour les chômeurs qui bénéficient d'allocations et qui refuseraient des offres d'emploi disponibles". Or, les demandeurs d'emploi doivent déjà rendre des comptes, s'ils ne veulent pas se faire radier.
Deux offres d'emploi refusées, allocation suspendue
Déjà en 2008, le chef de l'Etat avait appuyé une loi instaurant des sanctions contre les chômeurs qui refusent deux "offres raisonnables d'emploi" (ORE). Depuis, chaque nouveau demandeur d'emploi élabore avec un conseiller Pôle emploi un "projet personnalisé d'accès à l'emploi" censé définir cette fameuse ORE, en fonction de son expérience, de sa formation et de la région où il réside.
Résultat : un chômeur est obligé d'accepter un emploi en CDI, mais aussi en CDD ou en intérim. Niveau rémunération, il peut correspondre à 95% de son salaire après 3 mois d'indemnisation, 85% après 6 mois, au niveau de son indemnité chômage après un an. Si le demandeur d'emploi refuse, il encourt une suspension de son allocation. Mêmes sanctions en cas de refus de suivre une formation.
Recherche d'emploi pas assez active, allocation réduite
Lors de son inscription à Pôle emploi, un chômeur indemnisé s'engage à rechercher un emploi de façon "active et permanente". D'après la jurisprudence, l'envoi de 5 CV par mois peut suffire. Sous ce seuil, le demandeur d'emploi s'expose à une réduction de ses allocations de 20% durant 2 à 6 mois, voire une radiation pour manquements répétés. Pour éviter les déboires, il faut conserver une trace de ses candidatures, des réponses reçues, des démarches pour créer ou reprendre une entreprise. Seuls les chômeurs âgés de plus 60 ans et les bénéficiaires de l'allocation équivalent retraite (AER) peuvent demander une dispense de recherche d'emploi. Attention, cette mesure ne s'appliquera plus à compter du 1er janvier 2012.
Rendez-vous raté avec son conseiller, radiation assurée
Chaque année, Pôle emploi prononce 500.000 radiations, principalement pour "absence à convocation". Quelque soit le motif de votre empêchement à un rendez-vous (même téléphonique), le chômeur doit avertir par écrit son conseiller, sous peine d'être radié pour une période de 2 mois dès la première absence. Pour des vacances de plus de 7 jours, il est impératif de prévenir votre agence par courrier.
Reste que tous ces contrôles sont effectués par les agents de Pôle emploi, déjà débordés par la hausse du chômage. La France compte en effet seulement 215 agents pour 10.000 chômeurs contre 221 au Royaume-Uni et 420 en Allemagne, selon une récente étude de l'Inspection générale des finances. Difficile dans ces conditions de renforcer les contrôles et d'accompagner efficacement vers un retour à l'emploi.
ATTENTION ! changement du jour pour les permanences d'accueil : le LUNDI de 14h à 17 h. 10 bis rue de l'aître Espace La Fayette 77120 COULOMMIERS (interphone CGT) Email : ulcgtcoulommiers77@orange.fr Téléphone : 01 64 03 54 85 ou 06 73 34 65 02
1 août 2011
29 juillet 2011
Les salariés d’une usine envoient 187 couches, à la Première Dame de France, Carla Sarkozy,
Info: FILPAC CGT
Ontex : Au courrier pour Carla, 187 couches et un message d’espoir !
Les 187 salariés de l’usine Ontex menacés de licenciement ont envoyé un colis de 187 couches à la Première dame, enceinte, pour l’alerter sur leur situation.
Carla Bruni-Sarkozy va bientôt recevoir un colis qui lui sera utile dans quelques semaines. Menacés de licenciement, les salariés de l’usine Ontex à Villefranche-sur-Saône dans le Rhône, qui fabrique des couches pour la grande distribution, ont eu l’idée d’envoyer un échantillon de leur fabrication pour alerter la Première dame sur leur situation, selon RTL.
Au fort de Brégançon, Carla Bruni-Sarkozy va donc recevoir dans les prochaines heures 187 couches représentant les 187 salariés sur le point d’être licenciés.
"Pour Ontex, la France est le plus gros marché, et pourtant bientôt ces couches seront fabriquées à l’étranger, en République Tchèque, en Belgique ou en Allemagne", expliquent à RTL les représentants de la CFDT et de la CGT de l’entreprise.
Leur espoir : que la Première dame soit touchée par leur situation et intervienne auprès de la direction. Affaire à suivre.
L’usine de fabrication de couches pour bébés de Villefranche-sur-Saône (groupe Ontex) va fermer ses portes d’ici cet été, laissant sur le carreau 187 salariés. Les syndicats dénoncent une fermeture programmée.
Arrêt des machines pour éviter « des accidents faute de concentration », mise en place d’une cellule d’aide psychologique car « l’annonce est difficile » : en prenant de telles précautions, le groupe belge Ontex, leader des produits d’hygiène jetable, pensait que l’annonce de la fermeture du site de Villefranche-sur-Saône (Rhône) passerait sans doute mieux auprès des 187 salariés concernés.
C’était compter sans les syndicats CGT et CFDT. « On nous licencie, c’est comme si on nous assenait un coup de massue, et on nous propose un psy. Ils ont vraiment cru qu’on allait tomber dans le panneau, mais on ne va pas se laisser faire », réagit Joao Pereira-Afonso, délégué CGT de l’usine qui fabrique des couches pour bébés. Comme tous ses collègues, le syndicaliste a « le sentiment que la direction veut se débarrasser (d’eux) le plus rapidement possible ». Le calendrier est déjà « bien défini », les lettres de licenciement devant être envoyées le 16 août prochain.
Informés entre le vendredi 27 et le mardi 31 mai, les salariés ont voté dans la foulée, en assemblée générale, pour la reprise de l’activité le lundi 6 juin. « Ils ne veulent pas rester chez eux à ne rien faire, même payés. Ce qu’ils veulent, c’est garder leur boulot », rapporte Joao Pereira-Afonso. Si jusqu’à présent, les lignes produisaient vingt-quatre heures sur vingt-quatre, elles ne devraient plus fonctionner que de 5 heures à 21 heures.
"Le temps libre, on va l’utiliser pour mener des actions et interpeller les pouvoirs publics », poursuit le cégétiste. Chose qui a d’ailleurs déjà commencé. L’inspection du travail a été saisie et les salariés ont été reçus par le député et maire UMP de Villefranche-sur-Saône, Bernard Perrut. Quant à la conseillère régionale en charge de l’emploi et membre du Front de gauche, Christiane Puthod, elle a demandé au préfet d’organiser une table ronde sur la situation d’Ontex, racheté il y a un an par un fonds de pension américain (TPG & Goldman Sachs), après être passé entre les mains d’un investisseur britannique (Candover).
Le groupe belge justifie son plan par « un problème de surcapacité ». L’usine de Villefranche-sur-Saône est le principal fournisseur en France de couches pour bébés des chaînes de grande distribution, qui les revendent sous leur propre marque. Or « les grandes marques de couches nous font une concurrence accrue avec de nombreuses actions promotionnelles », précise un porte-parole de l’entreprise.
Le responsable CGT ne nie pas cette réalité, mais dénonce « la volonté de ne pas investir » sur le site, qui aurait pourtant permis d’éviter le pire : « Notre machine la plus perfectionnée fabrique 600 couches par minute, quand en Allemagne une machine en fait 1 000. Le calcul est vite fait »
Pour lui, la fermeture est « programmée depuis longtemps ». Mais Joao Pereira-Afonso garde espoir. Lundi 6 juin, au comité européen qui doit se tenir à Bruxelles, CGT et CFDT ont prévu de déposer une motion demandant de stopper le projet et de « prendre le temps de trouver des solutions pour pérenniser le site de Villefranche-sur-Saône ». « On se bat pour l’emploi, pas pour la prime, qui n’est qu’un pansement. Il faut savoir que sur le territoire du beaujolais, le chômage atteint 23 % », indique le cégétiste.
Depuis 2000, trois sites du groupe ont été fermés en France. Avec la disparition programmée de l’usine du Rhône, il ne restera plus que celle d’Arras (Pas-de-Calais).
PS: Un petit calcul : à 57 cts la couche en moyenne, les salariés d’Ontex vont permettre à Carla, préoccupée comme tous les Français par l’augmentation du coût de la vie, d’économiser 106 euros. De quoi se payer un ou deux restos sympas et peut-être même une glace, avec Nico au Lavandou.
Ontex : Au courrier pour Carla, 187 couches et un message d’espoir !
Les 187 salariés de l’usine Ontex menacés de licenciement ont envoyé un colis de 187 couches à la Première dame, enceinte, pour l’alerter sur leur situation.
Carla Bruni-Sarkozy va bientôt recevoir un colis qui lui sera utile dans quelques semaines. Menacés de licenciement, les salariés de l’usine Ontex à Villefranche-sur-Saône dans le Rhône, qui fabrique des couches pour la grande distribution, ont eu l’idée d’envoyer un échantillon de leur fabrication pour alerter la Première dame sur leur situation, selon RTL.
Au fort de Brégançon, Carla Bruni-Sarkozy va donc recevoir dans les prochaines heures 187 couches représentant les 187 salariés sur le point d’être licenciés.
"Pour Ontex, la France est le plus gros marché, et pourtant bientôt ces couches seront fabriquées à l’étranger, en République Tchèque, en Belgique ou en Allemagne", expliquent à RTL les représentants de la CFDT et de la CGT de l’entreprise.
Leur espoir : que la Première dame soit touchée par leur situation et intervienne auprès de la direction. Affaire à suivre.
L’usine de fabrication de couches pour bébés de Villefranche-sur-Saône (groupe Ontex) va fermer ses portes d’ici cet été, laissant sur le carreau 187 salariés. Les syndicats dénoncent une fermeture programmée.
Arrêt des machines pour éviter « des accidents faute de concentration », mise en place d’une cellule d’aide psychologique car « l’annonce est difficile » : en prenant de telles précautions, le groupe belge Ontex, leader des produits d’hygiène jetable, pensait que l’annonce de la fermeture du site de Villefranche-sur-Saône (Rhône) passerait sans doute mieux auprès des 187 salariés concernés.
C’était compter sans les syndicats CGT et CFDT. « On nous licencie, c’est comme si on nous assenait un coup de massue, et on nous propose un psy. Ils ont vraiment cru qu’on allait tomber dans le panneau, mais on ne va pas se laisser faire », réagit Joao Pereira-Afonso, délégué CGT de l’usine qui fabrique des couches pour bébés. Comme tous ses collègues, le syndicaliste a « le sentiment que la direction veut se débarrasser (d’eux) le plus rapidement possible ». Le calendrier est déjà « bien défini », les lettres de licenciement devant être envoyées le 16 août prochain.
Informés entre le vendredi 27 et le mardi 31 mai, les salariés ont voté dans la foulée, en assemblée générale, pour la reprise de l’activité le lundi 6 juin. « Ils ne veulent pas rester chez eux à ne rien faire, même payés. Ce qu’ils veulent, c’est garder leur boulot », rapporte Joao Pereira-Afonso. Si jusqu’à présent, les lignes produisaient vingt-quatre heures sur vingt-quatre, elles ne devraient plus fonctionner que de 5 heures à 21 heures.
"Le temps libre, on va l’utiliser pour mener des actions et interpeller les pouvoirs publics », poursuit le cégétiste. Chose qui a d’ailleurs déjà commencé. L’inspection du travail a été saisie et les salariés ont été reçus par le député et maire UMP de Villefranche-sur-Saône, Bernard Perrut. Quant à la conseillère régionale en charge de l’emploi et membre du Front de gauche, Christiane Puthod, elle a demandé au préfet d’organiser une table ronde sur la situation d’Ontex, racheté il y a un an par un fonds de pension américain (TPG & Goldman Sachs), après être passé entre les mains d’un investisseur britannique (Candover).
Le groupe belge justifie son plan par « un problème de surcapacité ». L’usine de Villefranche-sur-Saône est le principal fournisseur en France de couches pour bébés des chaînes de grande distribution, qui les revendent sous leur propre marque. Or « les grandes marques de couches nous font une concurrence accrue avec de nombreuses actions promotionnelles », précise un porte-parole de l’entreprise.
Le responsable CGT ne nie pas cette réalité, mais dénonce « la volonté de ne pas investir » sur le site, qui aurait pourtant permis d’éviter le pire : « Notre machine la plus perfectionnée fabrique 600 couches par minute, quand en Allemagne une machine en fait 1 000. Le calcul est vite fait »
Pour lui, la fermeture est « programmée depuis longtemps ». Mais Joao Pereira-Afonso garde espoir. Lundi 6 juin, au comité européen qui doit se tenir à Bruxelles, CGT et CFDT ont prévu de déposer une motion demandant de stopper le projet et de « prendre le temps de trouver des solutions pour pérenniser le site de Villefranche-sur-Saône ». « On se bat pour l’emploi, pas pour la prime, qui n’est qu’un pansement. Il faut savoir que sur le territoire du beaujolais, le chômage atteint 23 % », indique le cégétiste.
Depuis 2000, trois sites du groupe ont été fermés en France. Avec la disparition programmée de l’usine du Rhône, il ne restera plus que celle d’Arras (Pas-de-Calais).
PS: Un petit calcul : à 57 cts la couche en moyenne, les salariés d’Ontex vont permettre à Carla, préoccupée comme tous les Français par l’augmentation du coût de la vie, d’économiser 106 euros. De quoi se payer un ou deux restos sympas et peut-être même une glace, avec Nico au Lavandou.
Vrais chiffres chômage Juin 2011
Info CGT
Epouvantables + 34 500 et 285 300 radiations, 8 MILLIONS environ de demandeurs d’emploi et travailleurs pauvres et précaires, intermittents
285 300 RADIATIONS en JUIN juste pour :
- défaut actualisation 189 100 - 5,5 % ( - 4,7 % sur 1 an )
- radiation administrative (punis) 38 300 + 4,1 % ( - 10,1 % sur 1 an ).
- mystérieuse rubrique "autre cas" 57 900 + 7,8 % ( + 5,1 % sur 1 an )
Ces 3 seuls motifs de sorties représentent à eux seuls 63,2 % du total des sorties des listes des demandeurs d'emploi, ce mois ci.
Les radiations pour maladie, maternité, retraite 36 200 + 0,6 % ( + 1,7 % sur 1 an ) 8 % des sorties totales
Les radiations pour entrée en stage 32 800 + 18 % ( + 4,1 % sur 1 an ) 7,3 % des sorties totales
Quand aux sorties des listes pour "reprise d'emploi déclaré", 96 500 + 0,5 % ( - 6,4 % sur 1 an ) et ne représentent que 21,4 % des sorties totales des 5 listes.
Remarque importante : 23 500 Rsastes de moins suivi par Pôle emploi par rapport au mois dernier, alors que les RSAstes n'ont jamais été aussi nombreux, donc ils refilent les Rsastes aux services sociaux etc .. si on rajoute ces "invisibles" aux 34 500 chomeurs de +, malgrés la "combine", on comprend mieux l'hécatombe ce mois ci.
Décryptage donc des vrais chiffres connus ( juin 2011 ) des demandeurs d’emploi, ceux dont les médias conventionnels ne parlent quasi jamais.
Les Médias "conventionnels" en France c'est une CATASTROPHE, pas plus tard que le 23 mai, ils titraient TOUS suite à interview de Monsieur Christian Charpy, directeur général de Pôle-Emploi, que les radiations administratives ( punitions) étaient d'environ 2 000 par mois, TOUS dans la propagande, sans exception .. la réalité etant environ 40 000 par mois ! et vous pouvez toujours leur dire, qu'ils se plantent etc, ils en ont strictement RIEN A FAIRE, ils ne publieront JAMAIS un article, pour rectifier, JAMAIS.
Ils occultent donc, les catégories D et E quasi systématiquement, les DOM TOM quasi systématiquement, et encore pire, une énorme partie des radiés mensuels (des centaines de milliers tout les mois, radiés, pour autre motif que reprise d'emploi ), et ils ne parlent évidemment JAMAIS des centaines de milliers de demandeurs d’emploi qui ne dépendent carrement pas du tout de pôle emploi pour diverses raisons. ( explications plus bas, environ 3 millions en tout ne sont comptés nulle part )
Juin 2011, les chiffres sont toujours catastrophiques.
Les chiffres des travailleurs précaires et pauvres toujours énormes, en même temps que celui du chômage de longue durée qui ne cesse d'augmenter + 29,5 % en 1 an, et de très longue durée (+ de 3 ans) + 18,8 % sur 1 an ( pour seules catégories A B C ) donc + dans la réalité.
A noter que + de 42,2 % des demandeurs d’emploi inscrits, ne sont aucunement indemnisés, ni par les Assedics, ni par la solidarité nationale (RSA ou ASS), encore pire si l’on compte donc, les non inscrits à Pôle emploi qui ne sont pas indémnisés non plus, pour une énorme partie d'entre eux.
Plus de 8 millions de demandeurs d'emploi et travailleurs précaires par intermittences, soit 25% à 30% de la population active, on est très très très loin des annonces mensongères de environ 9,5% de chômeurs (seule catégorie A, inscrits chez pôle-emploi qui sert à la propagande)
DOM TOM compris en chiffres bruts Pôle Emploi, on est à quasi 5 MILLIONS officiellement. ( 4 819 700 exactement, données bruts ) + 3,3% sur 1 an
Source ayant aidé au décryptage rapport de 19 pages de la DARES
http://www.travail-emploi-sante.gouv.fr/IMG/pdf/PI-Mensuelle-_453fr79.pdf
Epouvantables + 34 500 et 285 300 radiations, 8 MILLIONS environ de demandeurs d’emploi et travailleurs pauvres et précaires, intermittents
285 300 RADIATIONS en JUIN juste pour :
- défaut actualisation 189 100 - 5,5 % ( - 4,7 % sur 1 an )
- radiation administrative (punis) 38 300 + 4,1 % ( - 10,1 % sur 1 an ).
- mystérieuse rubrique "autre cas" 57 900 + 7,8 % ( + 5,1 % sur 1 an )
Ces 3 seuls motifs de sorties représentent à eux seuls 63,2 % du total des sorties des listes des demandeurs d'emploi, ce mois ci.
Les radiations pour maladie, maternité, retraite 36 200 + 0,6 % ( + 1,7 % sur 1 an ) 8 % des sorties totales
Les radiations pour entrée en stage 32 800 + 18 % ( + 4,1 % sur 1 an ) 7,3 % des sorties totales
Quand aux sorties des listes pour "reprise d'emploi déclaré", 96 500 + 0,5 % ( - 6,4 % sur 1 an ) et ne représentent que 21,4 % des sorties totales des 5 listes.
Remarque importante : 23 500 Rsastes de moins suivi par Pôle emploi par rapport au mois dernier, alors que les RSAstes n'ont jamais été aussi nombreux, donc ils refilent les Rsastes aux services sociaux etc .. si on rajoute ces "invisibles" aux 34 500 chomeurs de +, malgrés la "combine", on comprend mieux l'hécatombe ce mois ci.
Décryptage donc des vrais chiffres connus ( juin 2011 ) des demandeurs d’emploi, ceux dont les médias conventionnels ne parlent quasi jamais.
Les Médias "conventionnels" en France c'est une CATASTROPHE, pas plus tard que le 23 mai, ils titraient TOUS suite à interview de Monsieur Christian Charpy, directeur général de Pôle-Emploi, que les radiations administratives ( punitions) étaient d'environ 2 000 par mois, TOUS dans la propagande, sans exception .. la réalité etant environ 40 000 par mois ! et vous pouvez toujours leur dire, qu'ils se plantent etc, ils en ont strictement RIEN A FAIRE, ils ne publieront JAMAIS un article, pour rectifier, JAMAIS.
Ils occultent donc, les catégories D et E quasi systématiquement, les DOM TOM quasi systématiquement, et encore pire, une énorme partie des radiés mensuels (des centaines de milliers tout les mois, radiés, pour autre motif que reprise d'emploi ), et ils ne parlent évidemment JAMAIS des centaines de milliers de demandeurs d’emploi qui ne dépendent carrement pas du tout de pôle emploi pour diverses raisons. ( explications plus bas, environ 3 millions en tout ne sont comptés nulle part )
Juin 2011, les chiffres sont toujours catastrophiques.
Les chiffres des travailleurs précaires et pauvres toujours énormes, en même temps que celui du chômage de longue durée qui ne cesse d'augmenter + 29,5 % en 1 an, et de très longue durée (+ de 3 ans) + 18,8 % sur 1 an ( pour seules catégories A B C ) donc + dans la réalité.
A noter que + de 42,2 % des demandeurs d’emploi inscrits, ne sont aucunement indemnisés, ni par les Assedics, ni par la solidarité nationale (RSA ou ASS), encore pire si l’on compte donc, les non inscrits à Pôle emploi qui ne sont pas indémnisés non plus, pour une énorme partie d'entre eux.
Plus de 8 millions de demandeurs d'emploi et travailleurs précaires par intermittences, soit 25% à 30% de la population active, on est très très très loin des annonces mensongères de environ 9,5% de chômeurs (seule catégorie A, inscrits chez pôle-emploi qui sert à la propagande)
DOM TOM compris en chiffres bruts Pôle Emploi, on est à quasi 5 MILLIONS officiellement. ( 4 819 700 exactement, données bruts ) + 3,3% sur 1 an
Source ayant aidé au décryptage rapport de 19 pages de la DARES
http://www.travail-emploi-sante.gouv.fr/IMG/pdf/PI-Mensuelle-_453fr79.pdf
27 juillet 2011
ONF : Office National des Fôrets : le suicide au bout du malaise social
Info CGT
Avec 17 suicides en cinq ans dont 3 dans les Landes, la profession traverse une tempête sociale sans précédent. la liste noire des suicidés est longue à l'ONF, essentiellement chez les agents patrimoniaux. La solitude et les réductions d'effectifs mis en cause
Jeudi 13 août, à Roquefort, dans les Landes, Joël Auffret, agent patrimonial de l'ONF, se donne la mort sur son lieu de travail, dans sa maison forestière. Il a 55 ans. Quelques jours plus tôt, le 27 juillet, à Donzy dans la Nièvre, le corps sans vie de Claude Masson, 54 ans, est retrouvé en forêt.
La liste noire des suicidés est longue à l'ONF, essentiellement chez les agents patrimoniaux : 17 morts en l'espace de cinq ans, d'après la CGT, qui rapproche cette mortalité effrayante de la situation à France Télécom. En termes de statistique en effet, les proportions sont d'autant plus alarmantes que les agents patrimoniaux (anciennement appelés gardes forestiers) représentent à peine 3 500 sur un total de 9 700 salariés de l'ONF dans le pays.
Le département des Landes déplore quant à lui trois victimes en quatre ans… (1) « La dégradation des conditions de travail, la perte du sens du métier et un type de management centré sur l'individu au détriment du collectif ont une fois de plus joué un rôle mortifère dans ces tragiques événements », déplore la CGT Forêt dans un communiqué.
Bien au-delà des suicides, la CGT souligne aussi « le malaise profond chez le personnel », diagnostiqué d'ailleurs en 2005 par une enquête Ipsos sur « le climat social ». Lequel avait en effet mis en exergue « une démoralisation et un repli sur soi », reprend Michel Bénard, secrétaire général de la CGT Forêt en poste en Seine-et-Marne. Un mal-être qui se traduit par des arrêts de travail fréquents, des troubles musculo-squelettiques liés à des difficultés psychiques. Dès 2007, les syndicats alertent la direction.
Du paradis à l'enfer
Que se passe-t-il donc dans la forêt, derrière la carte postale riche en chlorophylle ? « Vu de l'extérieur, notre métier a l'air idyllique », reconnaît un agent patrimonial landais sous couvert d'anonymat, évoquant « le cadre » planté d'arbres, les papillons, les écureuils. Sauf que le poster s'écorne très vite à l'épreuve de la réalité… « Nous avons surtout un métier particulier, d'asocial », complète un collègue, anonyme également. « Nous vivons en pleine nature, certes. Mais les conditions ne sont pas faciles, il faut être solide moralement. Les maisons forestières sont souvent isolées. Parfois, dans la journée, on croise peut-être un gars sur une débardeuse, parfois on ne voit personne. Et il faut voir l'hiver… Souvent, les épouses s'en vont… »
Mais si cet isolement peut décontenancer un jeune forestier, les anciens, eux, sont rodés. En revanche, ils ne s'attendaient pas à devoir essuyer une telle bourrasque administrative.
Une bourrasque qui secoue les branches du monde forestier depuis 2002. « Depuis cette date, l'ONF est en perpétuelle restructuration avec des réorganisations des services de terrain », décrypte Michel Bénard. Diminution d'effectifs, mais aussi réorganisation touchent les agents patrimoniaux, et plus particulièrement l'ancienne génération : les quinquagénaires.
« Perte d'identité »
Aujourd'hui règne le « management par objectif », incompatible avec « le Code forestier ». « C'est un système approprié pour une entreprise qui vend des savons. Mais pas pour un service public qui plante des arbres, rentables au mieux dans cinquante ans pour les pins… Nos patrons ne raisonnent plus à l'échelle de la forêt mais à court terme. » D'ailleurs, la sémantique est éloquente : « On a remplacé le terme de "garde forestier" par "agent patrimonial" : à la base, on était là pour garder la forêt. » Et tout gérer, de A à Z, sur un territoire donné, en généraliste. « Maintenant, on est spécialisé sur le terrain et divisé, branche par branche. D'où la perte d'identité. »
Concrètement, l'ONF est désormais divisé en quatre secteurs qui ont, sur le même territoire, des intérêts divergents : le service forêt, le service travaux (éclaircissage, semis), le service étude et développement et le service commercial bois.
Résultat : « On arrive à des situations extrêmes où des agents patrimoniaux ne sont pas tenus au courant de ce qui se passe sur leur territoire. Quand, par exemple, le service commercial bois vient couper des arbres que le service étude et développement voulait laisser pousser pour des raisons environnementales. »
Autre situation absurde ? Concernant le nettoyage des parcelles après Klaus. Le service commercial a ordonné de laisser les parcelles en l'état. Résultat ? Les attaques de scolytes, un parasite, qui tuent la forêt landaise… « Au final, on se demande à quoi l'on sert et où on en est… ». Pour couronner le tout, il y a désormais « un gouffre entre le personnel technique et de terrain. Autrefois, on rencontrait nos chefs en forêt, on cassait la croûte et on échangeait sur des cas concrets. Aujourd'hui, on reçoit des mails et des notes de service. » La dernière note de service ? Elle porte sur les suicides.
(1) En 2006, décès de Jean Fourcade, en 2007 suicide de Thierry Belliard avant la disparition en août 2010 de Joël Auffret
Avec 17 suicides en cinq ans dont 3 dans les Landes, la profession traverse une tempête sociale sans précédent. la liste noire des suicidés est longue à l'ONF, essentiellement chez les agents patrimoniaux. La solitude et les réductions d'effectifs mis en cause
Jeudi 13 août, à Roquefort, dans les Landes, Joël Auffret, agent patrimonial de l'ONF, se donne la mort sur son lieu de travail, dans sa maison forestière. Il a 55 ans. Quelques jours plus tôt, le 27 juillet, à Donzy dans la Nièvre, le corps sans vie de Claude Masson, 54 ans, est retrouvé en forêt.
La liste noire des suicidés est longue à l'ONF, essentiellement chez les agents patrimoniaux : 17 morts en l'espace de cinq ans, d'après la CGT, qui rapproche cette mortalité effrayante de la situation à France Télécom. En termes de statistique en effet, les proportions sont d'autant plus alarmantes que les agents patrimoniaux (anciennement appelés gardes forestiers) représentent à peine 3 500 sur un total de 9 700 salariés de l'ONF dans le pays.
Le département des Landes déplore quant à lui trois victimes en quatre ans… (1) « La dégradation des conditions de travail, la perte du sens du métier et un type de management centré sur l'individu au détriment du collectif ont une fois de plus joué un rôle mortifère dans ces tragiques événements », déplore la CGT Forêt dans un communiqué.
Bien au-delà des suicides, la CGT souligne aussi « le malaise profond chez le personnel », diagnostiqué d'ailleurs en 2005 par une enquête Ipsos sur « le climat social ». Lequel avait en effet mis en exergue « une démoralisation et un repli sur soi », reprend Michel Bénard, secrétaire général de la CGT Forêt en poste en Seine-et-Marne. Un mal-être qui se traduit par des arrêts de travail fréquents, des troubles musculo-squelettiques liés à des difficultés psychiques. Dès 2007, les syndicats alertent la direction.
Du paradis à l'enfer
Que se passe-t-il donc dans la forêt, derrière la carte postale riche en chlorophylle ? « Vu de l'extérieur, notre métier a l'air idyllique », reconnaît un agent patrimonial landais sous couvert d'anonymat, évoquant « le cadre » planté d'arbres, les papillons, les écureuils. Sauf que le poster s'écorne très vite à l'épreuve de la réalité… « Nous avons surtout un métier particulier, d'asocial », complète un collègue, anonyme également. « Nous vivons en pleine nature, certes. Mais les conditions ne sont pas faciles, il faut être solide moralement. Les maisons forestières sont souvent isolées. Parfois, dans la journée, on croise peut-être un gars sur une débardeuse, parfois on ne voit personne. Et il faut voir l'hiver… Souvent, les épouses s'en vont… »
Mais si cet isolement peut décontenancer un jeune forestier, les anciens, eux, sont rodés. En revanche, ils ne s'attendaient pas à devoir essuyer une telle bourrasque administrative.
Une bourrasque qui secoue les branches du monde forestier depuis 2002. « Depuis cette date, l'ONF est en perpétuelle restructuration avec des réorganisations des services de terrain », décrypte Michel Bénard. Diminution d'effectifs, mais aussi réorganisation touchent les agents patrimoniaux, et plus particulièrement l'ancienne génération : les quinquagénaires.
« Perte d'identité »
Aujourd'hui règne le « management par objectif », incompatible avec « le Code forestier ». « C'est un système approprié pour une entreprise qui vend des savons. Mais pas pour un service public qui plante des arbres, rentables au mieux dans cinquante ans pour les pins… Nos patrons ne raisonnent plus à l'échelle de la forêt mais à court terme. » D'ailleurs, la sémantique est éloquente : « On a remplacé le terme de "garde forestier" par "agent patrimonial" : à la base, on était là pour garder la forêt. » Et tout gérer, de A à Z, sur un territoire donné, en généraliste. « Maintenant, on est spécialisé sur le terrain et divisé, branche par branche. D'où la perte d'identité. »
Concrètement, l'ONF est désormais divisé en quatre secteurs qui ont, sur le même territoire, des intérêts divergents : le service forêt, le service travaux (éclaircissage, semis), le service étude et développement et le service commercial bois.
Résultat : « On arrive à des situations extrêmes où des agents patrimoniaux ne sont pas tenus au courant de ce qui se passe sur leur territoire. Quand, par exemple, le service commercial bois vient couper des arbres que le service étude et développement voulait laisser pousser pour des raisons environnementales. »
Autre situation absurde ? Concernant le nettoyage des parcelles après Klaus. Le service commercial a ordonné de laisser les parcelles en l'état. Résultat ? Les attaques de scolytes, un parasite, qui tuent la forêt landaise… « Au final, on se demande à quoi l'on sert et où on en est… ». Pour couronner le tout, il y a désormais « un gouffre entre le personnel technique et de terrain. Autrefois, on rencontrait nos chefs en forêt, on cassait la croûte et on échangeait sur des cas concrets. Aujourd'hui, on reçoit des mails et des notes de service. » La dernière note de service ? Elle porte sur les suicides.
(1) En 2006, décès de Jean Fourcade, en 2007 suicide de Thierry Belliard avant la disparition en août 2010 de Joël Auffret
FRAUDE SOCIALE : LA TRICHE DES RICHES
. Le montant total des fraudes sociales est en fait estimé entre 10 et 18,8 milliards d'euros par an... Un chiffre tout de même gigantesque gigantesque, quasiment égal au déficit de la Sécurité sociale prévu pour 2011 (19 milliards ).
. L'importance du chiffrage relativise l'énorme mobilisation des services revendiquée par M. Bertrand : en 2010, seules 2 à 4% des fraudes ont donc été détectées.
. Les employeurs trichent davantage que les allocataires. Dans le rapport parlementaire de la MECSS, la fraude aux prélèvements (cotisations patronales et salariales non versées en raison du travail au noir) est évaluée entre 8 et 15,8 milliards, soit plus de 80% de la fraude sociale. Entre 6 et 12 milliards de ce montant vient du travail dissimulé, et 2 milliards pour les redressements sur des erreurs ou des omissions de calculs de cotisations.
Le député UMP Dominique Tian, rapporteur du texte, rappelle que « entre 10% et 12% d'entreprises sont en infraction et entre 5% et 7% de salariés ne sont pas déclarés.» Ces estimations confirment les résultats des contrôles des Ursaff. Sur les 458 millions de fraudes repérées en 2010, 186 millions d'euros portaient sur des arnaques aux cotisations sociales, soit 40% du total. La triche à l'assurance maladie pesait pour un tiers (156 millions), suivi des arnaques aux allocations familiales pour 20% (90 millions), et aux retraites (2%). Le statut d'auto-entrepreneur a facilité la triche, certains salariés devenant auto-entrepreneurs et fournisseurs de leur ancien employeur.
Les triches d'allocataires ne pèsent « que » pour 2 à 3 milliards d'euros. Le rapporteur Dominique Tian dénonce quand même des réseaux organisés. Pourtant, il chiffre à 1 % le nombre d'allocataires fraudeurs. Comme le rappelle Samuel Laurent, dans le Monde, « la Cour des comptes évoque plutôt le chiffre de 0,77 % pour 2008.»
N'en déplaise à Xavier Bertrand, les moyens de lutte contre la fraude sont insuffisants.
. L'importance du chiffrage relativise l'énorme mobilisation des services revendiquée par M. Bertrand : en 2010, seules 2 à 4% des fraudes ont donc été détectées.
. Les employeurs trichent davantage que les allocataires. Dans le rapport parlementaire de la MECSS, la fraude aux prélèvements (cotisations patronales et salariales non versées en raison du travail au noir) est évaluée entre 8 et 15,8 milliards, soit plus de 80% de la fraude sociale. Entre 6 et 12 milliards de ce montant vient du travail dissimulé, et 2 milliards pour les redressements sur des erreurs ou des omissions de calculs de cotisations.
Le député UMP Dominique Tian, rapporteur du texte, rappelle que « entre 10% et 12% d'entreprises sont en infraction et entre 5% et 7% de salariés ne sont pas déclarés.» Ces estimations confirment les résultats des contrôles des Ursaff. Sur les 458 millions de fraudes repérées en 2010, 186 millions d'euros portaient sur des arnaques aux cotisations sociales, soit 40% du total. La triche à l'assurance maladie pesait pour un tiers (156 millions), suivi des arnaques aux allocations familiales pour 20% (90 millions), et aux retraites (2%). Le statut d'auto-entrepreneur a facilité la triche, certains salariés devenant auto-entrepreneurs et fournisseurs de leur ancien employeur.
Les triches d'allocataires ne pèsent « que » pour 2 à 3 milliards d'euros. Le rapporteur Dominique Tian dénonce quand même des réseaux organisés. Pourtant, il chiffre à 1 % le nombre d'allocataires fraudeurs. Comme le rappelle Samuel Laurent, dans le Monde, « la Cour des comptes évoque plutôt le chiffre de 0,77 % pour 2008.»
N'en déplaise à Xavier Bertrand, les moyens de lutte contre la fraude sont insuffisants.
Sauvons la médecine du travail NON à l’abrogation de la Loi CROIZAT
La loi contre la médecine du travail promulguée. La lutte continue par delà 2012.
L’Assemblée Nationale adjugera-t-elle la médecine du travail au Medef ?
Le Medef et ses alliés ont eu du mal. Il leur aura fallu trois ans pour faire passer leur contre-réforme de médecine du travail
En 2009, Medef et gouvernement ont finalement échoué à obtenir l’accord d’un syndicat représentatif pour valider leur protocole d’accord dans le cadre du « dialogue » social.
En 2010, ils ont tenté d’introduire exactement les mêmes mesures dans la loi Woerth contre les retraites. C’était charger la barque et le Conseil constitutionnel a annulé ce « cavalier législatif ».
Partie remise en 2011. La droite parlementaire reprend les mêmes dispositions dans une proposition de loi, votée définitivement le 4 juillet par l’Assemblée nationale et publiée le 24 juillet dans le JO.
Elle ne cherche pas à répondre au problème criant : la chute du nombre de médecins du travail dont le renouvellement n’est pas assuré. Au contraire, elle l’utilise pour continuer à évincer les médecins du travail de leurs prérogatives définies en 1946.
Ce seront désormais les présidents des services interentreprises de santé au travail (SIST) qui définiront la politique de santé au travail dans l’entreprise. Les médecins du travail seront leurs exécutants, parmi d’autres prestataires des SIST.
Or les présidents des SIST sont désignés par les employeurs.
Ainsi ce ne seront plus les médecins du travail, salariés qualifiés et légalement protégés, qui auront la mission de « prévenir l’altération de la santé des salariés du fait de leur travail » mais des représentants des patrons eux-mêmes.
Les médecins de SLMT alertent dans leur dernier communiqué : « la loi laisse tout loisir de transformer les moyens et les personnels des SIST en outils de gestion de la main d’œuvre ».
Parmi de nombreuses autres dispositions négatives, la loi ouvre la voie à une définition des priorités des SIST « en fonction des réalités locales ». Les reculs pourront aller plus vite là où la pénurie de praticiens est encore plus grande.
La lutte des organisations de médecins du travail a presque fait échouer le Medef et le gouvernement. Leur action a été remarquable. Leur expression a permis une prise de conscience beaucoup plus large, parmi les syndicalistes notamment, des dangers, alors que les sujets sont peu lisibles.
Elle a amené les directions syndicales et la gauche presque dans leur ensemble à prendre position dans des meetings et au Parlement.
Et maintenant ? Comme toutes les autres questions, l’avenir de la médecine du travail rentre dans le débat pré-électoral de 2012.
Mais la lutte reste décisive, avant comme après les élections, même si la gauche doit l’emporter. Notamment dans l’immédiat contre tous les décrets d’application scélérats que le gouvernement tient en réserve.
Il est et sera toujours nécessaire de bien clarifier l’alternative.
A la surprise des militants et des observateurs, les groupes de gauche se sont abstenus lors du vote en première lecture au Sénat le 27 janvier 2011, incités par certaines organisations syndicales. Un amendement avait été ajouté posant que la présidence des SIST serait tournante entre représentants du patronat et des salariés. Finalement, l’amendement a été retiré à la seconde lecture et les parlementaires de gauche ont voté contre.
Ne laissons pas déplacer l’enjeu ! On voit quelle fausse bonne « réforme » correctrice une gauche pourrait prendre sans aller sur le fond. La question n’est pas la « gouvernance » des SIST, avec ou sans fiction de participation, de collaboration des représentants des salariés.
La question est de sauver la médecine du travail dans toutes ses prérogatives, de la développer, de permettre la pleine action de médecins du travail plus nombreux au cœur des entreprises pour prévenir les accidents du travail, les maladies professionnelles causés par l’exploitation et la recherche du profit.
26 juillet 2011
26 juillet 2011
Retraité(e)s : Action unitaire le jeudi 6 octobre 2011 UCR-CGT
ACTUALITES UCR CGT
Les retraités présents sur tous les fronts
Action unitaire le 6 octobre prochain
Le 30 juin 2011 : une réunion unitaire sous le signe de l'action
Les organisations de retraités réunies le 30 juin, partagent la même analyse sur la dégradation des conditions de vie des retraités et la faiblesse des annonces sur le financement de la perte d'autonomie ; elles partagent également l'idée que les effets du pacte de solidarité (Euro +) vont encore aggraver cette situation.
Elles ont donc décidé d'appeler les retraités à l'action, le jeudi 6 octobre 2011.
La nécessité de se faire entendre dans cette situation est plus importante que jamais. L'ampleur des menaces sur le pouvoir d'achat des retraités et l'absence de réponse sur le financement de l'aide à l'autonomie a conduit les organisations à proposer une manifestation nationale, à Paris pour tous ceux qui le décideront, en particulier les régions proches ; les autres étant libres d'organiser ensemble des rassemblements ou manifestations locales, départementales ou régionales. sera diffusé à l'ensemble des organisations.
Toutefois FO, bien qu'en accord avec la discussion de l'inter UCR, a réservé sa réponse pour l'action du 6 octobre afin consulter ses organisations. La CFTC, absente mais excusée, a donné son accord pour s'inscrire dans le communiqué et dans l'action.
FSU retraités et Solidaires seront informés de notre décision d'action, conformément à l'engagement pris lors de la réunion de février 2010 avec l'inter UCR.
25 juillet 2011
La France aussi est dans l’austérité
Info CGT
Dans une interview publiée par Le Monde du 23 juillet, le secrétaire général de la CGT appelle à la mobilisation et juge que le pouvoir piétine la démocratie sociale.
Propos recueillis par Claire Guélaud, journaliste
Bernard Thibault regrette que l’Europe n’ait " plus d’objectifs de développement social " et invite les politiques à " reprendre le pouvoir aux institutions financières ", car " l’Europe est malade ", et pas seulement sur le plan économique. Le secrétaire général de la CGT confirme l’appel à la mobilisation à la rentrée mais n’attend pas grand-chose de l’intersyndicale du 18 août. Il est possible, dit-il, que le syndicalisme traverse une " séquence de divisions " .
Que révèle la crise grecque ?
Nous vivons dans un monde dominé par des logiques économiques et financières sur lesquelles de moins en moins de personnes ont de prise. La Grèce est sous les feux de l’actualité mais la Confédération européenne des syndicats l’a constaté à la mi-mai : c’est toute l’Europe qui est malade sur le plan économique, social et politique.
Le sommet de jeudi répond-il aux difficultés européennes ?
Une fois de plus, on tente de nous convaincre qu’on a évité le pire... jusqu’à la prochaine secousse naturellement prévisible puisque rien ne change sur le fond. L’Union européenne n’a plus d’objectifs de développement social. Les agences de notation et les banques convoquent les chefs d’Etat en leur fixant leur feuille de route, et l’intérêt des marchés prime sur celui des peuples. Cela ne peut pas durer très longtemps.
Les responsables politiques doivent reprendre le pouvoir aux institutions financières. Ceux qui ne prennent pas la mesure de la situation feront le jeu des partis d’extrême droite. Lesquels rencontrent un certain succès en Europe en proposant des réponses qui n’en sont pas, en désignant des boucs émissaires - l’immigré de service -, ce qui protège le système à l’origine d’un malaise social grandissant. La France aussi est dans l’austérité ; elle l’a même prônée dans le pacte " euro plus ".
A quoi pensez-vous ?
Aux injonctions de la Commission européenne pour 2011-2014. Elles nous permettent de mieux comprendre pourquoi le ministre du travail, Xavier Bertrand, a annoncé précipitamment un nouvel allongement de la durée de cotisation pour les retraites, pourquoi il faut tailler dans les budgets publics et sociaux ou encore instaurer une deuxième journée de travail gratuit pour financer la dépendance. On passerait ainsi du " travailler plus pour gagner plus " au travailler plus mais gratuitement. Ce n’est pas non plus un hasard si le Medef relance sa revendication d’une suppression de la durée légale du travail.
La CGT a proposé une journée d’action à la rentrée sans consulter l’intersyndicale. Pourquoi ?
La situation est sérieuse et le mouvement syndical doit être au diapason du mécontentement social, comme le sont tous les syndicats en Europe. Nous avons décidé de le dire publiquement, à nos partenaires syndicaux et plus largement aux salariés. La question du pouvoir d’achat et des salaires va revenir en force à la rentrée. L’emploi ne s’est pas amélioré, l’austérité est programmée.
Notre message est simple : soit on prend l’initiative d’organiser des actions collectives pour modifier le cours des choses, soit on laisse faire. Si les salariés veulent de vraies alternatives, ils doivent le dire ensemble et le cadre syndical le permet. Ils auraient tort de rester seuls l’arme aux pieds en considérant que le bulletin de vote est l’unique moyen d’expression.
Peut-on échapper au redressement des comptes publics ?
Qui a multiplié les aides financières aux entreprises qui coûtent plusieurs dizaines de milliards d’euros sans contreparties, les avantages fiscaux aux plus fortunés tout en justifiant le blocage du smic et contribuant à la baisse des pensions ? C’est le gouvernement !
Le redressement ne passera pas par le recul des droits sociaux mais par une réappropriation publique des moyens de financement et leur orientation sur les investissements productifs, le développement des qualifications et leur juste rémunération. Nous voulons un autre partage des richesses.
Que va donner l’intersyndicale ?
Nous avons bien noté que notre proposition de préparer dès maintenant une mobilisation interprofessionnelle unitaire n’avait pas reçu un accueil d’un enthousiasme débordant. On va continuer de discuter de la situation et faire le point le 18 août. Je crains qu’un désaccord n’apparaisse sur l’opportunité d’en appeler à la mobilisation. Chacun prendra ses responsabilités. Les relations syndicales sont faites de hauts et de bas. Il est possible que nous traversions une séquence de divisions. Pour nous, il n’est pas question d’accompagner les politiques actuelles sans réagir de manière plus offensive.
Mais, en 2010, il y a eu des mobilisations exceptionnelles, souvent unitaires, mais sans effet...
La loi sur les retraites est passée, c’est vrai. Mais si le président de la République perd l’élection présidentielle, il aura là un des motifs d’explication, quoi qu’il en pense. On ne peut pas piétiner la démocratie sociale à ce point.
La CGT a été un des syndicats les plus actifs contre le FN. Qu’a donné cette action ?
Il était normal et évident que nous réagissions fermement : pour la première fois, un parti intente une action en justice contre la CGT pour discrimination politique. Ce n’est pas banal ! J’attends avec impatience les suites, s’il y en a, de cette procédure. Il faut répondre à la démagogie du FN, qui se dit proche des ouvriers sans jamais soutenir une seule de leurs grèves.
L’extrême droite cherche à surfer sur le mécontentement social et sur la déception politique ; elle prétend jouer le jeu de la démocratie et, parvenue à ses fins, applique des politiques contraires aux valeurs historiques du syndicalisme. Aucun progrès social ne se construit sur la discrimination.
Votre action est-elle efficace ?
N’oublions pas, même si certains s’y efforcent, ce qui s’est passé en 2010. La France est un des pays européens où la mobilisation sociale a été la plus imposante avec des millions de manifestants. Cela a laissé des traces. De nombreux électeurs se détermineront en 2012 en fonction du bilan et des propositions sur le terrain économique et social.
Pourquoi croyez-vous que le gouvernement a dégainé sa prime indexée sur les dividendes ? Pour essayer de remonter le terrain perdu en matière sociale, avant une rentrée placée sous le signe de l’austérité avec les restrictions budgétaires, les 2 milliards d’économies sur la Sécurité sociale, l’autre journée de solidarité, etc.
Et je ne vois rien du côté du dialogue social avec le patronat qui puisse compenser un tant soit peu cette politique ! La négociation nationale interprofessionnelle nous semble de plus en plus artificielle : il n’y a qu’à voir le sort fait aux jeunes. L’accord du 7 juin ne comporte aucun engagement supplémentaire des entreprises.
Que pensez-vous de l’idée de M. Luca, qui avait suggéré d'interdire la grève lors des grands départs en vacances,
Il devrait interdire aussi les licenciements, les restructurations et les mauvaises lois pendant les congés!", a affirmé le secrétaire général de la CGT
La proposition de M. Luca, qui faisait suite au dépôt d'un préavis de grève des hôtesses d'Air France du 29 juillet au 1er août, avait suscité un tollé côté syndical et une vive réaction de Valérie Pécresse, porte-parole du gouvernement et ministre du Budget, qui avait invoqué "un droit constitutionnel".
Qu’est-ce qui marquerait une rupture avec le sarkozysme ?
La manière d’exercer le pouvoir. J’ai tout de suite compris qu’il y aurait un problème récurrent avec le chef de l’Etat dès qu’il a expliqué que c’était un job, autrement dit qu’il avait les pleins pouvoirs. Une élection ne confère pas les pleins pouvoirs. Il faut gouverner autrement, notamment en instaurant d’autres rapports avec les représentants des salariés. Une majorité de gauche peut être plus sensible à cette nécessité. Même si je sais par expérience que les partis de gauche pensent intégrer le point de vue syndical, alors que cela n’a rien d’automatique.
Les élus politiques devraient aussi faire respecter le droit constitutionnel qui protège la liberté syndicale dans les entreprises. Les atteintes à ce droit restent un fléau récurrent.
La CGT va-t-elle donner des consignes de vote pour la présidentielle ?
Nous n’avons pas décidé ce que nous ferons. Mais il est peu probable que M. Sarkozy trouve la masse de ses voix parmi nos adhérents.
Irez-vous jusqu’au congrès de Toulouse au printemps 2013 ?
Le mandat de la direction confédérale continue jusqu’à cette date. Pour la suite, nous en discuterons en interne le moment venu.
Dans une interview publiée par Le Monde du 23 juillet, le secrétaire général de la CGT appelle à la mobilisation et juge que le pouvoir piétine la démocratie sociale.
Propos recueillis par Claire Guélaud, journaliste
Bernard Thibault regrette que l’Europe n’ait " plus d’objectifs de développement social " et invite les politiques à " reprendre le pouvoir aux institutions financières ", car " l’Europe est malade ", et pas seulement sur le plan économique. Le secrétaire général de la CGT confirme l’appel à la mobilisation à la rentrée mais n’attend pas grand-chose de l’intersyndicale du 18 août. Il est possible, dit-il, que le syndicalisme traverse une " séquence de divisions " .
Que révèle la crise grecque ?
Nous vivons dans un monde dominé par des logiques économiques et financières sur lesquelles de moins en moins de personnes ont de prise. La Grèce est sous les feux de l’actualité mais la Confédération européenne des syndicats l’a constaté à la mi-mai : c’est toute l’Europe qui est malade sur le plan économique, social et politique.
Le sommet de jeudi répond-il aux difficultés européennes ?
Une fois de plus, on tente de nous convaincre qu’on a évité le pire... jusqu’à la prochaine secousse naturellement prévisible puisque rien ne change sur le fond. L’Union européenne n’a plus d’objectifs de développement social. Les agences de notation et les banques convoquent les chefs d’Etat en leur fixant leur feuille de route, et l’intérêt des marchés prime sur celui des peuples. Cela ne peut pas durer très longtemps.
Les responsables politiques doivent reprendre le pouvoir aux institutions financières. Ceux qui ne prennent pas la mesure de la situation feront le jeu des partis d’extrême droite. Lesquels rencontrent un certain succès en Europe en proposant des réponses qui n’en sont pas, en désignant des boucs émissaires - l’immigré de service -, ce qui protège le système à l’origine d’un malaise social grandissant. La France aussi est dans l’austérité ; elle l’a même prônée dans le pacte " euro plus ".
A quoi pensez-vous ?
Aux injonctions de la Commission européenne pour 2011-2014. Elles nous permettent de mieux comprendre pourquoi le ministre du travail, Xavier Bertrand, a annoncé précipitamment un nouvel allongement de la durée de cotisation pour les retraites, pourquoi il faut tailler dans les budgets publics et sociaux ou encore instaurer une deuxième journée de travail gratuit pour financer la dépendance. On passerait ainsi du " travailler plus pour gagner plus " au travailler plus mais gratuitement. Ce n’est pas non plus un hasard si le Medef relance sa revendication d’une suppression de la durée légale du travail.
La CGT a proposé une journée d’action à la rentrée sans consulter l’intersyndicale. Pourquoi ?
La situation est sérieuse et le mouvement syndical doit être au diapason du mécontentement social, comme le sont tous les syndicats en Europe. Nous avons décidé de le dire publiquement, à nos partenaires syndicaux et plus largement aux salariés. La question du pouvoir d’achat et des salaires va revenir en force à la rentrée. L’emploi ne s’est pas amélioré, l’austérité est programmée.
Notre message est simple : soit on prend l’initiative d’organiser des actions collectives pour modifier le cours des choses, soit on laisse faire. Si les salariés veulent de vraies alternatives, ils doivent le dire ensemble et le cadre syndical le permet. Ils auraient tort de rester seuls l’arme aux pieds en considérant que le bulletin de vote est l’unique moyen d’expression.
Peut-on échapper au redressement des comptes publics ?
Qui a multiplié les aides financières aux entreprises qui coûtent plusieurs dizaines de milliards d’euros sans contreparties, les avantages fiscaux aux plus fortunés tout en justifiant le blocage du smic et contribuant à la baisse des pensions ? C’est le gouvernement !
Le redressement ne passera pas par le recul des droits sociaux mais par une réappropriation publique des moyens de financement et leur orientation sur les investissements productifs, le développement des qualifications et leur juste rémunération. Nous voulons un autre partage des richesses.
Que va donner l’intersyndicale ?
Nous avons bien noté que notre proposition de préparer dès maintenant une mobilisation interprofessionnelle unitaire n’avait pas reçu un accueil d’un enthousiasme débordant. On va continuer de discuter de la situation et faire le point le 18 août. Je crains qu’un désaccord n’apparaisse sur l’opportunité d’en appeler à la mobilisation. Chacun prendra ses responsabilités. Les relations syndicales sont faites de hauts et de bas. Il est possible que nous traversions une séquence de divisions. Pour nous, il n’est pas question d’accompagner les politiques actuelles sans réagir de manière plus offensive.
Mais, en 2010, il y a eu des mobilisations exceptionnelles, souvent unitaires, mais sans effet...
La loi sur les retraites est passée, c’est vrai. Mais si le président de la République perd l’élection présidentielle, il aura là un des motifs d’explication, quoi qu’il en pense. On ne peut pas piétiner la démocratie sociale à ce point.
La CGT a été un des syndicats les plus actifs contre le FN. Qu’a donné cette action ?
Il était normal et évident que nous réagissions fermement : pour la première fois, un parti intente une action en justice contre la CGT pour discrimination politique. Ce n’est pas banal ! J’attends avec impatience les suites, s’il y en a, de cette procédure. Il faut répondre à la démagogie du FN, qui se dit proche des ouvriers sans jamais soutenir une seule de leurs grèves.
L’extrême droite cherche à surfer sur le mécontentement social et sur la déception politique ; elle prétend jouer le jeu de la démocratie et, parvenue à ses fins, applique des politiques contraires aux valeurs historiques du syndicalisme. Aucun progrès social ne se construit sur la discrimination.
Votre action est-elle efficace ?
N’oublions pas, même si certains s’y efforcent, ce qui s’est passé en 2010. La France est un des pays européens où la mobilisation sociale a été la plus imposante avec des millions de manifestants. Cela a laissé des traces. De nombreux électeurs se détermineront en 2012 en fonction du bilan et des propositions sur le terrain économique et social.
Pourquoi croyez-vous que le gouvernement a dégainé sa prime indexée sur les dividendes ? Pour essayer de remonter le terrain perdu en matière sociale, avant une rentrée placée sous le signe de l’austérité avec les restrictions budgétaires, les 2 milliards d’économies sur la Sécurité sociale, l’autre journée de solidarité, etc.
Et je ne vois rien du côté du dialogue social avec le patronat qui puisse compenser un tant soit peu cette politique ! La négociation nationale interprofessionnelle nous semble de plus en plus artificielle : il n’y a qu’à voir le sort fait aux jeunes. L’accord du 7 juin ne comporte aucun engagement supplémentaire des entreprises.
Que pensez-vous de l’idée de M. Luca, qui avait suggéré d'interdire la grève lors des grands départs en vacances,
Il devrait interdire aussi les licenciements, les restructurations et les mauvaises lois pendant les congés!", a affirmé le secrétaire général de la CGT
La proposition de M. Luca, qui faisait suite au dépôt d'un préavis de grève des hôtesses d'Air France du 29 juillet au 1er août, avait suscité un tollé côté syndical et une vive réaction de Valérie Pécresse, porte-parole du gouvernement et ministre du Budget, qui avait invoqué "un droit constitutionnel".
Qu’est-ce qui marquerait une rupture avec le sarkozysme ?
La manière d’exercer le pouvoir. J’ai tout de suite compris qu’il y aurait un problème récurrent avec le chef de l’Etat dès qu’il a expliqué que c’était un job, autrement dit qu’il avait les pleins pouvoirs. Une élection ne confère pas les pleins pouvoirs. Il faut gouverner autrement, notamment en instaurant d’autres rapports avec les représentants des salariés. Une majorité de gauche peut être plus sensible à cette nécessité. Même si je sais par expérience que les partis de gauche pensent intégrer le point de vue syndical, alors que cela n’a rien d’automatique.
Les élus politiques devraient aussi faire respecter le droit constitutionnel qui protège la liberté syndicale dans les entreprises. Les atteintes à ce droit restent un fléau récurrent.
La CGT va-t-elle donner des consignes de vote pour la présidentielle ?
Nous n’avons pas décidé ce que nous ferons. Mais il est peu probable que M. Sarkozy trouve la masse de ses voix parmi nos adhérents.
Irez-vous jusqu’au congrès de Toulouse au printemps 2013 ?
Le mandat de la direction confédérale continue jusqu’à cette date. Pour la suite, nous en discuterons en interne le moment venu.
23 juillet 2011
Hébergement d’urgence : L’écran de fumée pour masquer les « laissés pour compte »
Montreuil, le 22 juillet 2011
Les récentes déclarations du secrétaire d’Etat Benoît Apparu quant à la transformation de 4500 places d’hôtels en logements ne peuvent masquer le désengagement de l’Etat des politiques d’hébergement d’urgence et ses conséquences humaines et sociales désastreuses.
Voir tout le texte ››› , cliquez sur lien ci-dessous
http://www.cgt.fr/IMG/pdf/107_comm_220711.pdf
Les récentes déclarations du secrétaire d’Etat Benoît Apparu quant à la transformation de 4500 places d’hôtels en logements ne peuvent masquer le désengagement de l’Etat des politiques d’hébergement d’urgence et ses conséquences humaines et sociales désastreuses.
Voir tout le texte ››› , cliquez sur lien ci-dessous
http://www.cgt.fr/IMG/pdf/107_comm_220711.pdf
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